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Fonds de solidarité Covid-19 : tout savoir sur l’aide de 1.500 euros pour les indépendants

La crise sanitaire actuelle engendre un fort ralentissement économique et impacte très durement les entreprises françaises. L’Etat français a ainsi décidé de prendre des mesures exceptionnelles pour minimiser l’impact de la crise avec un Fonds de Solidarité Covid-19. Parmi ces mesures, des aides gouvernementales ont pour but de soutenir les entreprises impactées par la crise. D’après Bruno Le Maire, Ministre de l’Economie, les mesures visent à « permettre le redémarrage de l’économie dès que ce sera possible ».

En tant qu’indépendant et freelance IT, certaines de ces mesures et pouvez solliciter des aides vous concernent.

Mise à jour le 1er avril 2020

>> Retrouvez toutes les informations dans notre article : Covid-19 : quelles sont les aides et mesures dont vous pouvez bénéficier en tant qu’indépendant ?

L’une des mesures phares pour soutenir les indépendants et micro-entrepreneurs est la mise en place d’une aide spécifique de 1.500 €. De quoi s’agit-il exactement ? Qui est concerné ? Comment en bénéficier ?

Club Freelance vous aide à faire le point.

Aide de 1.500 euros pour les indépendants : cadre général

Ce programme d’aide est géré par la direction générales des finances publiques (DGFiP). Il a été annoncé le mardi 17 mars 2020 dans le cadre du plan de soutien économique du gouvernement. Il s’inscrit dans la constitution d’un fonds de solidarité de 2 milliards d’euros. Ce dernier a été financé par l’Etat et ses régions. Son rôle est ainsi d’éviter aux entreprises de faire faillite, et aux indépendants de se retrouver sans aucun revenu.

L’aide prévue s’élève à 1.500 euros et s’adresse aux TPE, indépendants, micro-entreprises et professions libérales. Dans certains cas, il pourra avoir un soutien complémentaire. Cependant, aucun critère n’a pour l’heure été établi.

Fonds de solidarité Covid-19 : tout savoir sur l'aide de 1.500 euros pour les indépendants

Pour tous ceux qui ont perdu entre mars 2019 et mars 2020, 70% de leur CA, nous leur garantirons un filet de sécurité avec 1500 euros forfaitaires. Mais certaines fois, ils auront besoin de plus pour éviter la faillite et nous le ferons au cas par cas

Indiquait Bruno Le Maire, ministre de l’économie, le 17 mars 2020.

Une quinzaine de jours plus tard, les critères d’éligibilité ont changé. Permettant à une plus large part des indépendants de bénéficier de cette aide.

A la suite de très nombreux échanges avec les parlementaires et les organisations professionnelles, le gouvernement français élargit dès le mois de mars l’accès au Fonds de solidarité : le seuil de perte de chiffre d’affaires passe de 70 à 50%.

précisait Bruno Le Maire sur son compte Twitter le 31 mars 2020

Quels sont les critères d’éligibilité au Fonds de Solidarité Covid-19 ?

Cette aide concerne les indépendants, les petites entreprises et les professions libérales de n’importe quel secteur, sous certaines conditions :

  • En effet, vous devez avoir un chiffre d’affaires inférieur à un million d’euros par an. Il doit s’agir de votre activité principale.
  • Votre bénéfice annuel imposable ne doit pas dépasser 60 000 euros.
  • Vous devez également entrer dans l’un des deux cas de figure suivants. Soit avoir une entreprise qui a été contrainte de fermer pour des raisons sanitaires. Par exemple les restaurant, commerces non alimentaires, entreprises de tourisme ou événementiel… Soit pouvoir prouver que votre chiffre d’affaires à baissé d’au moins 50% en mars 2020 comparé à mars 2019

Cependant ce critère s’est ajusté le 31 mars. Initialement fixé à 70% de perte de chiffre d’affaires.

Les critères suivants ont été précisés :

  • Votre activité doit avoir commencé avant le 1er février 2020,
  • Vous devez ne pas avoir déclaré de cessation de paiement avant le 1er mars 2020
  • Il ne faut pas que vous touchiez de pension de retraite,
  • Vous devez ne pas avoir de contrat de travail,
  • Vous devez ne pas avoir bénéficié d’au moins deux semaines d’arrêt maladie en mars.
Fonds de solidarité Covid-19 : tout savoir sur l'aide de 1.500 euros pour les indépendants

Quels statuts d’entreprise sont concernés ? L’aide concerne tous types de TPE (SARL, SAS, EURL, SASU) et aux micro-entrepreneurs.

Que se passe-t-il si vous avez créé votre entreprise il y a mois d’un an ?

Le ministère de l’Economie précise que : « c’est le chiffre d’affaires moyen mensuel qui sera pris en compte entre la date de création et le 1er mars 2020″. « Pour les entreprises n’ayant pas encore clos d’exercice, le chiffre d’affaires mensuel moyen ; sur la période comprise entre la date de création de l’entreprise et le 29 février 2020; doit être inférieur à 83 333 euros« . Décret du 30 mars 2020. 

Fonds de Solidarité Covid-19 : comment bénéficier de cette aide de 1.500 euros ?

Les démarches ont commencé depuis le 31 mars 2020. D’abord, vous devez vous connecter sur votre espace particulier du site impots.gouv.fr (et non sur votre espace professionnel habituel). Ensuite, vous trouverez dans votre messagerie sécurisée sous « Ecrire » le motif de contact « Je demande l’aide aux entreprises fragilisées par l’épidémie Covid-19 ».

Enfin, il vous faudra remplir le formulaire et fournir toutes les informations nécessaires. En certifiant sur l’honneur la véracité de votre déclaration. Les délais de versement devraient être de 3 à 4 jours.

Cette aide sera à priori mensuelle, et concernera le manque à gagner sur le mois de mars 2020. D’autre part, elle pourrait être reconduite sur le mois d’avril si le gouvernement décide de poursuivre les mesures. « Le fonds de solidarité se maintiendra tant que durera l’état d’urgence sanitaire » a indiqué Bruno Le Maire le 30 mars.

Vous pouvez consulter la base de connaissances Info entreprises COVID-19 mise à disposition par le gouvernement.

Club Freelance reste a vos côtés durant cette période. Tous nos collaborateurs sont en télétravail. Mais nos équipes se mobilisent plus que jamais pour vous :

  • Aider à trouver des missions en remote ou qui débuteront dès la fin de la crise.
  • Apporter toutes les informations utiles à la situation.
  • Aider dans votre quotidien de freelance en confinement.

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Covid-19 : quelles sont les aides et mesures dont vous pouvez bénéficier en tant qu’indépendants ?

A situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles : le gouvernement et les organismes publics ont annoncé toute une série de dispositifs d’aide pour soutenir l’économie dans cette crise du Covid-19. Notamment des aides pour les travailleurs indépendants.

Mais dans quelle mesure les indépendants bénéficieront de ces aides et de ce plan de sauvetage ? Quels recours avez-vous en tant que freelance pour faire face à votre baisse d’activité et vos problèmes de trésorerie en cas d’annulation d’une mission ou de difficultés à retrouver un projet ?

De nombreuses mesures de soutien et aides ont été annoncées pour les indépendants, ce qui est pour le moins encourageant.

Nous avons essayé de rassembler toutes les informations disponibles et de les présenter de la manière la plus claire possible dans cet article pour vous aider et vous informer sur les aides pour les indépendants. Les modalités précises de certaines mesures et aides pour les indépendants n’ont pas encore été clairement définies. Mais nous nous efforcerons de mettre à jour ces informations au gré des annonces officielles.

En espérant que notre récapitulatif sur les aides pour les indépendants vous sera utile.

Les aides dont peuvent bénéficier les indépendants en cette période de crise du coronavirus relèvent de trois grandes catégories :

1) Les octrois de délais de recouvrement et reports d’échéances : pour différer le paiement de vos charges et impôts

Aides pour indépendants : Report du paiement des cotisations Urssaf

L’Urssaf a annoncé la suspension du prélèvement des cotisations sociales qui devait avoir lieu le 20 mars. En effet, le versement de la somme aura lieu sur les échéances ultérieures, c’est-à-dire d’avril à décembre.

Le communiqué indique qu’en complément de cette mesure, il est possible de solliciter :

  • L’octroi de délais de paiement, y compris par anticipation. Il n’y aura ni majoration de retard, ni pénalité ;
  • Un ajustement de votre échéancier de cotisations pour tenir compte d’ores et déjà d’une baisse de revenus, sans attendre la déclaration annuelle
  • L’intervention de l’action sociale pour la prise en charge partielle ou totale de vos cotisations ou pour l’attribution d’une aide financière exceptionnelle.

Ces démarches peuvent être effectuées par internet ou par téléphone, tous les détails sont disponibles sur le site de l’Urssaf.

Pour les micro-entrepreneurs qui n’auraient pas encore fait leur déclaration pour février, l’Urssaf leur suggère de déclarer 0 afin d’éviter un prélèvement de cotisations en mars. De plus, la déclaration peut être enregistrée jusqu’au 31 mars et ceux qui ont déjà fait leur déclaration peuvent la modifier jusqu’à la même date.

Suspension du recouvrement des cotisations retraite

Les organismes de retraite complémentaire ont également annoncé des mesures pour soutenir les indépendants.

A titre d’exemple, la CIPAV, caisse de retraite dont dépend bon nombre d’indépendant, a également annoncé des mesures de soutien :

  • Le report des prochaines échéances de prélèvement des cotisations pour les cotisants qui règlent par prélèvement mensuel. La reprise des prélèvements sera décidée et communiquée en fonction de l’évolution de la situation.
  • La suspension dès le 13 mars de toute action de recouvrement de cotisations. Toutes les procédures de recouvrement amiable et de recouvrement contentieux sont gelées jusqu’à nouvel ordre.

Report du paiement des impôts

La Direction Générale des Finances Publiques (DGFIP) a mis en ligne un formulaire pour pouvoir faire une demande de report du paiement de l’impôt sur les sociétés (IS) ou de l’impôt sur le revenu (IR) pour les indépendants.

Les indépendants soumis à l’impôt sur le revenu versent des acomptes dans le cadre du prélèvement à la source. En effet, cet acompte est basé sur les revenus des deux dernières années, ce qui pose un problème en ces temps de crise. Donc pour y apporter une solution, le gouvernement prévoit des aménagements :

  • Pour ceux qui ont choisi l’acompte mensuel, la législation permet de le reporter trois fois de suite et sans pénalité. Précision importante : il faut en faire la demande – sur son espace personnel sur impots.gouv.fr – avant le 22 de chaque mois. Par exemple pour l’acompte du mois d’avril, le report doit être sollicité avant le dimanche 22 mars.
  • Pour les professionnels qui ont opté pour l’acompte trimestriel, ils peuvent également le reporter une fois sans pénalité. Pour l’acompte du 15 mai, il faudra se manifester avant le 22 avril. 

Gel du paiement des dépenses courantes : loyer, eau, gaz, électricité…

Le report du paiement des loyers, des factures d’eau, de gaz et d’électricité pour les plus petites entreprises en difficulté a été annoncée par le Président Emmanuel Macron lors de son allocution du 16 mars 2020.  

Actuellement les modalités de ces aménagements n’ont pas été clairement définies… Cependant, il semblerait que l’État soit actuellement en train de négocier avec les différents bailleurs pour mettre en place des dispositifs adaptés.

Dans la brochure du gouvernement il est indiqué que pour bénéficier de ces reports, vous devez adresser directement par mail ou par téléphone une demande de report à l’amiable aux entreprises auprès desquelles vous payez ces factures (votre fournisseur de gaz, d’eau ou d’électricité, votre bailleur…).

Réaménagement des crédits bancaires

Le gouvernement a affirmé le soutien de l’Etat et de la Banque de France (médiation du crédit) pour négocier avec sa banque un rééchelonnement des crédits bancaires.

Bpifrance aide les entreprises dans le cas d’un plan de soutien d’urgence en garantissant les banques à hauteur de 90% sur les prêts de 3 à 7 ans, et en garantissant à hauteur de 90% les découverts si la banque le confirme sur 12 à 18 mois.

Les banques ont également fait part de leur mobilisation pour accompagner leurs clients en difficulté à cause d’une baisse d’activité liée au coronavirus. Ce communiqué officiel de la FBF (Fédération Bancaire Française) détaille ces mesures. On retient notamment :

  • Le report jusqu’à six mois des remboursements de crédits pour les entreprises ;
  • La suppression des pénalités et des coûts additionnels de reports d’échéances et de crédits des entreprises.

2) Aides pour indépendants : indemnisations, aides financières et allocations : pour obtenir un soutien financier

Aides de 1.500 euros pour les indépendants les plus touchés

Le gouvernement a annoncé la création d’un fonds de soutien à hauteur de plus de 2 milliards d’euros par mois, à destination des petites entreprises, indépendants et professions libérales.

Egalement d’après le ministre Bruno Le Maire, 600.000 entreprises bénéficieront du versement d’une aide forfaitaire de 1.500 euros par la Direction générale des finances publiques (DGFiP). Il y a des critères d’éligibilité bien précis :

– le chiffre d’affaires ne doit pas dépasser un million d’euros par an ;

– l’entreprise doit faire l’objet d’une fermeture administrative, ou bien la baisse du chiffre d’affaires doit être au moins de 50% entre mars 2019 et mars 2020.

Cette somme de 1.500 euros augmentera au cas par cas pour apporter un soutien supplémentaire aux entreprises et indépendants dans les situations les plus difficiles.

Tous les détails sur cette aide, les critères d’éligibilité et les démarches pour en bénéficier sont détaillés dans notre article : Covid-19 : tout savoir sur l’aide de 1.500 euros pour les indépendants.

Aides financières exceptionnelles pour indépendants via le CPSTI

Le Conseil de la protection sociale des travailleurs indépendants (CPSTI) propose une aide financière aux professionnels confrontés à une difficulté exceptionnelle et ponctuelle susceptible de menacer la pérennité de leur activité.

Le montant d’aide et les critères dépendent de chaque situation, et ce fond n’ayant pas été créé spécifiquement pour cette crise du Coronavirus il ne sera pas doté de manière suffisante pour aider tous les indépendants.

Arrêts de travail et indemnités assurance maladie

Les travailleurs indépendants, comme les salariés, peuvent demander un arrêt maladie et toucher des indemnités journalières. Effectivement, l’indemnisation se fait sous certaines conditions et est calculée sur une partie de vos revenus des mois/années précédentes.

  • Si vous devez vous occuper de vos enfants pendant l’épidémie

L’arrêt de travail peut être délivré pour une durée de 1 à 14 jours renouvelable, et s’applique pour des enfants de moins de 16 ans scolarisés ou des enfants en situation de handicap. Cependant, un seul parent à la fois peut se voir délivrer un arrêt de travail.  Plus d’information dans ce communiqué du Ministère des Solidarités et de la Santé.

  • Si vous êtes atteint(e) du virus

Vous pouvez demander un arrêt maladie pour toucher des indemnités journalières, effective dès le premier jour d’arrêt, sans délai de carence.

Ainsi, pour bénéficier de ces dispositifs, vous devez remplir un formulaire sur le site http://declare.ameli.fr.

3) Aides pour indépendants : les crédits bancaires sous conditions exceptionnelles : pour obtenir des prêts si votre trésorerie s’avère insuffisante

Prêts de trésorerie Bpifrance

Le gouvernement a annoncé la mobilisation de 300 milliards d’euros de garanties de l’Etat pour assurer les prêts bancaires des entreprises.

Bpifrance lance notamment des prêts de soutien à la trésorerie en apportant du cash directement aux entreprises qui en ont besoin. En effet, il s’agit de prêts sans garantie, sans sûretés réelles sur les actifs de la société ou de son dirigeant. Ils sont en effet pour les TPE, PME, ETI qui traversent un moment difficile lié à la crise sanitaire COVID-19.

Plus concrètement, Bpifrance propose des prêts sans garantie sur 3 à 5 ans, de 10.000 à 5 millions d’euros avec un différé important de remboursement.

Tous les détails et le formulaire de demande en ligne sont disponible sur le site de BpiFrance.

Procédures accélérées et simplifiées d’instruction de crédit

En plus des mesures visant le réaménagement des crédits existants, le communiqué officiel de la FBF (Fédération Bancaire Française) évoque notamment la « mise en place de procédures accélérées d’instruction de crédit pour les situations de trésorerie tendues, dans un délai de 5 jours et une attention particulière pour les situations d’urgence ».

En ces temps troublés, Club Freelance maintient l’ensemble de son activité. Tous nos collaborateurs sont placés en télétravail mais nos équipes sont plus mobilisées que jamais pour :
– vous aider à trouver des missions en remote ou qui débuteront dès la fin de la crise
– apporter toutes les informations utiles à la situation
– vous aider dans votre quotidien de freelance en confinement

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Obligations légales pour le recrutement de freelances

Conclure un contrat de prestation de service avec un professionnel freelance n’est plus une exception. Au contraire, cela devient de plus en plus la règle dans les entreprises qui affectionnent souvent ce type de profil en raison de leur expertise sur un point en particulier, à forte valeur ajoutée. Permettant de bénéficier des services d’un expert, tout en conservant une flexibilité intéressante, le recrutement de freelances s’inscrit dans l’accomplissement d’une mission ponctuelle ou plus récurrente, encadrée par un contrat de freelancing. Si ce recrutement permet de la flexibilité et un gain économique réel, il convient d’éviter certains pièges. Que prévoit la loi en la matière ? Cet article de Club Freelance vous éclaire sur les obligations légales pour le recrutement de freelances

Aucun lien de subordination entre l’entreprise et le freelance

En effet, ce dernier est par définition un expert qui n’est lié par aucun lien de subordination, comme on peut le concevoir dans le cadre d’un CDD ou d’un CDI. Il est donc libre de fixer ses propres tarifs et de pouvoir gérer son activité comme il le souhaite. Si l’entreprise peut lui donner des instructions sur le travail à réaliser, elle ne peut pas lui imposer d’horaires de travail. Ni agir comme elle le ferait avec un employé lambda.
Le non-respect de ce principe de base peut entraîner la requalification du contrat en CDI, avec toutes les conséquences que cela comporte. Plusieurs éléments sont donc à respecter par l’entreprise :

  • Ne pas imposer d’horaires
  • Pas de lieu de travail imposé. Hormis si la mission du freelance ne peut s’accomplir que dans les locaux de l’entreprise, dans le cadre d’une mission ponctuelle
  • Pas de sanctions, ni comptes rendus journaliers par exemple.
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Liberté dans la conclusion du contrat du freelance

Les parties ont la liberté de conclure et peuvent signer un contrat précisant la mission du freelance et les modalités de rémunération notamment. La signature d’un contrat n’est cependant pas obligatoire. Un mail peut parfaitement servir de preuve dans le cadre d’un litige. Il en va de même avec les devis qui sont d’excellents moyens de cadrer précisément cette relation de travail.

Le freelance peut également faire parvenir à l’entreprise des Conditions Générales de Service. Si vous n’en faites pas la demande, il n’est pas dans l’obligation de vous les envoyer.
Quoi qu’il en soit, la prestation d’un freelance est un échange de services entre professionnels. Et même si l’écrit n’est pas exigé, il est vivement recommandé d’établir un contrat afin d’encadrer la relation. Mais également de se protéger (clause de confidentialité, propriété intellectuelle, etc.).

Les risques juridiques

Le premier risque juridique qui s’impose à vous est celui qui concerne vos prestataires. En effet, le Code du travail prévoit aux articles L. 8222-1 et suivants que l’entreprise est tenue de vérifier que le freelance soit bien déclaré aux organismes concernés dans le cadre de son activité. Vous devez donc au préalable vérifier que le freelance est immatriculé en tant que société / auto-entrepreneur au CFE (Centre de Formalités des Entreprises).

La loi impose également à tous les donneurs d’ordre que les sous-traitants soient à jour dans les cotisations sociales. Ceci, en fournissant l’attestation de vigilance. Si vous ne réalisez pas ces vérifications, vous pourriez être poursuivis au titre de la solidarité fiscale et sociale.

En ce qui concerne les règles afférentes à la confidentialité, vous pouvez parfaitement faire signer à l’expert freelance un contrat de confidentialité par lequel il s’engage à ne pas divulguer les informations dont il pourrait avoir connaissance, dans le cadre d’une prochaine mission chez un concurrent par exemple.

Face à toutes ces obligations légales pour le recrutement de freelances, il peut être intéressant de se faire accompagner par un spécialiste du recrutement de freelances. Sur Club Freelance, vous êtes assurés de recruter des experts dans leurs domaines, déclarés auprès du CFE. Notre équipe Sourcing sélectionne les profils les plus adaptés à la mission en vérifiant leur capacité à répondre à votre problématique. Nous nous chargeons également de gérer toute la partie administrative et le suivi de la mission. Vous êtes donc déchargés d’obligations administratives et pouvez ainsi vous concentrer sur l’essentiel.

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Micro-entreprise et SASU, quel statut choisir en freelance ?

Au moment de créer son entreprise, plusieurs questions se posent, notamment celle du choix de statut juridique. Les travailleurs indépendants choisissent le plus souvent les statuts de la micro-entreprise ou de la SASU. Quel statut choisir en freelance ?

Comment s’y retrouver en tant que freelance ? Comment bien choisir en fonction de votre projet entrepreneurial ? Zoom sur ces statuts pour freelances, pour vous aider à faire votre choix en connaissance de cause.

Petit aperçu de la micro-entreprise et de la SASU

La SASU, ou société par actions simplifiées unipersonnelle, a connu une progression importante ces dernières années. Le dirigeant de cette société a le statut d’assimilé-salarié et relève à ce titre de la CPAM (régime général des salariés).
En outre, dans le cas d’une absence de revenus, le dirigeant est exonéré de cotisations sociales. Sa responsabilité est limitée au montant de ses apports professionnels. Les statuts de la société doivent être rédigés avec soin et les formalités administratives sont assez lourdes. La SASU est plutôt recommandée pour les personnes dont le projet est à forte envergure. Il pourra s’agir de faire évoluer une micro-entreprise si cette dernière connaît un véritable succès.

De son côté, le régime de la micro-entreprise (anciennement régime auto-entrepreneur jusqu’en 2015) est une entreprise individuelle dont la forme diffère de la SASU. Très simple à créer et à gérer, le paiement des cotisations sociales est tout autant facilité. Pour fonctionner, le coût est très faible. Si la question du seuil du chiffre d’affaires était problématique jusqu’à fin 2016, elle ne l’est désormais plus vraiment. En effet, si ce seuil était fixé au préalable à 33 200 euros, il est désormais porté à 70 000 euros pour les prestations de service et les professions libérales relevant des BIC et des BNC. Ce type de régime est particulièrement recommandé pour les personnes qui désirent tester une activité entrepreneuriale sans prendre de risques financiers importants, ou bien les personnes qui souhaitent choisir une activité individuelle en guise de complément financier à une activité principale.

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Quel statut choisir en freelance : les différences entre SASU et micro-entreprise

Tableau comparatif : les principales différences entre les deux statuts pour comprendre quel statut choisir en freelance :

SASUMicro-entreprise

La SASU est une société marquée par la césure entre la structure, personne juridique, et son dirigeant, personne physique. La principale conséquence de ce constat est que
la responsabilité du dirigeant est limitée à ses apports dans la société. Il ne peut pas être tenu indéfiniment de la dette sur son patrimoine personnel.
Dans une micro-entreprise, la société et son dirigeant ne forment qu’une seule et même personne. De ce fait, la responsabilité du dirigeant est illimitée sur son patrimoine personnel.

Le président de la structure bénéficie du régime général de la sécurité sociale. Il a donc une couverture sociale plus avantageuse, identique à celle des salariés. Il en va de même concernant la retraite. Il peut également recevoir l’ARE (allocation d’aide au retour à l’emploi).
L’auto-entrepreneur est un travailleur indépendant, non salarié. Il bénéficie d’une faible couverture sociale. Il est soumis à la CIPAV pour les professions non-réglementées ou au régime général depuis la disparition du RSI le 1er janvier 2018. Il ne peut pas percevoir l’ARE mais cotise à l’assurance chômage.
La SASU est tenue trimestriellement du paiement de charges en fonction des salaires versés par l’entreprise. Si son dirigeant ne verse aucun revenu, il sera exempté de charge.
L’auto-entrepreneur a le choix entre payer mensuellement ou trimestriellement ses charges. Ces dernières sont calculées en fonction du chiffre d’affaires perçu. Sous certaines conditions, il peut bénéficier de l’ACCRE durant les 3 premières années, ce qui diminue pour beaucoup les cotisations sociales à verser.

Créer une SASU implique des frais. Le coût de publication de l’avis de constitution se situe en règle générale aux alentours de 200 euros hors taxes. Comptez ensuite les frais de greffe, pour un montant de 45 euros et les frais en lien avec la déclaration des bénéfices pour 25 euros par déclaration.
Pour créer une micro-entreprise, c’est entièrement gratuit. L’investissement de départ est donc nul ou bien très faible.

Une SASU est libre d’exercer toutes les activités souhaitées, exceptées quelques-unes comme un débit de tabac ou bien quelques professions libérales réglementées.

L’auto-entrepreneur n’est pas entièrement libre de choisir le type d’activité exercée. Par exemple, sont exclues les activités agricoles attachées au régime social de la MSA. Il pourra s’agir d’entretien de jardins ou d’activité de paysagiste par exemple.

Les obligations comptables de la SASU sont strictes. Elle doit tenir une comptabilité retraçant rigoureusement les mouvements de son patrimoine. Elle réalise un inventaire une
fois par an au minimum, afin d’établir les comptes annuels au moment de la clôture de l’exercice social. Elle doit enfin conserver ses pièces justificatives durant 10 ans.
De son côté, l’auto-entrepreneur doit juste tenir un livre des recettes et bien conserver les pièces justificatives.
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Statut de freelance : Quel statut vous conviendrez le mieux ? Infographie

Choisi son statut de freelance informatique

Lorsqu’on veut devenir indépendant le choix du bon statut juridique peut être une question épineuse. Il en existe en effet un grand nombre, ce qui peut rendre difficile le choix de son statut de freelance.

Démarrer une activité de freelance informatique avec tel ou tel statut ne requiert pas les mêmes éléments et ne suppose pas les même implications par la suite.

Cette infographie vous aidera à démêler le problème en vous guidant au travers des questions qu’il faut se poser pour faire le meilleur choix concernant votre statut.

Infographie : choisir son statut de freelance

Veuillez noter que cette infographie est purement indicative. Elle ne peux servir de seule base pour le choix de votre statut. Pour plus d’informations, demandez conseil à un professionnel.

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