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L’impact de la réforme de la dématérialisation des factures pour les freelances

Découvrez dans notre article tout ce que vous devez savoir sur l’impact de la réforme de la dématérialisation des factures pour les freelances.


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Qu’est-ce que la dématérialisation des factures ? 

La dématérialisation des factures consiste à remplacer les factures papier par des factures électroniques. C’est-à-dire des documents numériques authentiques, sécurisés et non modifiables. Cette réforme vise à simplifier les échanges entre les entreprises. Mais aussi à réduire les coûts administratifs et à améliorer la lutte contre la fraude à la TVA. Elle favorise aussi la transition écologique. 

La dématérialisation des factures est déjà obligatoire depuis 2020. Ceci pour les factures adressées au secteur public, via le portail Chorus Pro. Elle sera progressivement étendue à toutes les factures émises entre les entreprises assujetties à la TVA en France, à partir du 1er septembre 2026. Les entreprises devront également transmettre à l’administration fiscale les données de facturation. Ainsi que les données relatives aux opérations non domestiques ou avec une personne non assujettie. 

Quels sont les avantages et les inconvénients de la réforme de la dématérialisation des factures pour les freelances ? 

La réforme de la dématérialisation des factures peut avoir des impacts positifs ou négatifs pour les freelances, selon leur situation. 

Les avantages de la réforme de la dématérialisation des factures pour les freelances

  • La dématérialisation des factures offre plusieurs avantages aux freelances. Elle leur permet de gagner du temps et de l’argent. Ceci en évitant les tâches liées à l’impression, à l’envoi, à la réception et au classement des factures papier. De plus, elle facilite un suivi plus rapide et plus facile des paiements grâce à la traçabilité des factures électroniques.
  • La dématérialisation des factures présente des avantages supplémentaires. Elle facilite les relations avec les clients en réduisant les risques d’erreur. Mais aussi de perte ou de retard dans la transmission des factures. De plus, elle favorise la confiance et la transparence en garantissant l’authenticité, la sécurité et l’intégrité des factures électroniques.
  • La dématérialisation des factures peut enfin contribuer à la protection de l’environnement. Ceci en limitant la consommation de papier, d’encre et d’énergie liée à la production et au transport des factures papier. 

Les inconvénients de la réforme de la dématérialisation des factures pour les freelances

  • La dématérialisation des factures peut impliquer pour les freelances de s’adapter à de nouvelles modalités de facturation. Ceci en se conformant aux spécifications techniques et aux procédures définies par l’administration fiscale. Ils devront notamment utiliser une plateforme de dématérialisation homologuée par la Direction Générale des Finances Publiques (DGFiP), comme le portail Chorus Pro. Ou une plateforme de dématérialisation partenaire (PDP).
  • La dématérialisation des factures peut également entraîner des coûts supplémentaires pour les freelances. Ceci en fonction de la solution technique qu’ils choisiront pour émettre et recevoir leurs factures électroniques. Ils devront notamment s’équiper d’un matériel informatique adapté et d’une connexion internet fiable. Mais aussi d’un logiciel de facturation compatible avec les normes de la facturation électronique. 
  • La dématérialisation des factures peut enfin poser des problèmes de sécurité et de confidentialité pour les freelances, en cas de piratage, de vol ou de perte de leurs données de facturation. Ils devront donc veiller à respecter les règles de protection des données personnelles et à sauvegarder régulièrement leurs factures électroniques. 

Selon Marc Wolff, fondateur de Stratow « la future transmission automatisée des factures assurera une certitude de réception des factures sans délais par les clients. Mais pour pouvoir émettre la facture il faudra toujours avoir un numéro de bon de commande et donc etre bon en administratif.  »

La TVA et les freelances, êtes-vous assujettis ? 

En tant que freelance, vous pouvez être assujetti à la TVA ou en être exonéré, en fonction de votre statut et de votre chiffre d’affaires.  
 
En principe, en relevant de la micro-entreprise, vous ne facturez pas la TVA puisque vous bénéficiez du dispositif de « franchise en base de TVA« . Vous ne déduisez donc pas de TVA. Vous devez alors mentionner sur vos factures : « TVA non applicable, art. 293 B du CGI ». 

Cependant, vous devez respecter certains seuils de chiffre d’affaires annuel pour bénéficier de cette exonération :

  • 91 900€ (sans dépasser le seuil majoré de 101 000€) pour les activités de vente 
  • 36 800€ (sans dépasser le seuil majoré de 39 100€) pour les prestations de service 

La franchise de TVA est d’ailleurs accessible à toutes les entreprises qui ne dépassent pas ces seuils.


Découvrez aussi notre article 4 conseils pour bien gérer ses finances en freelance !


Se mettre en conformité

Pour se conformer à la réforme de la facturation électronique, les freelances devront adapter leurs outils de réception et d’émission de factures pour respecter le nouveau format de facture électronique. Ce format doit être compréhensible par l’intelligence artificielle et comporter un certain nombre de données structurées. Les formats de factures non structurés, comme le JPEG ou le PDF, ne seront plus autorisés. 

En outre, les freelances devront transmettre à l’administration fiscale les données de facturation, ainsi que les données relatives aux opérations non domestiques ou avec une personne non assujettie. Pour cela, ils pourront utiliser le portail Chorus Pro, déjà utilisé pour les contrats conclus par l’État, les collectivités territoriales et les établissements publics. 

Pour conclure

En conclusion, la réforme de la facturation électronique est un défi pour les freelances, mais elle représente également une opportunité de modernisation et d’optimisation de leur activité. Il est donc essentiel de bien comprendre les implications de cette réforme et de se préparer en conséquence sans attendre. 

En effet d’après Marc Wolff le fondateur de Stratow,  « avec ou sans le calendrier de la facture électronique, les avantages sont multiples à passer à la facture mais il faudra adopter un outil de facturation SAAS, car la facture word ou excel c’est fini ! »  


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Le nouveau guichet unique de l’INPI simplifie les formalités des auto-entrepreneurs

Depuis le 1er janvier 2023, les auto-entrepreneurs sont tenus d’effectuer l’ensemble de leurs formalités par le biais du tout nouveau Guichet Unique des formalités d’entreprises, supervisé par l’Institut National de la Propriété Industrielle (INPI). Ce guichet unique de l’INPI représente désormais le seul point officiel où les auto-entrepreneurs peuvent réaliser les démarches liées à la création, la modification, ou la cessation de leur micro-entreprise.


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Le guichet unique, une nouveauté de l’INPI

Conformément aux dispositions de la loi PACTE du 22 mai 2019, un Guichet Unique dédié aux formalités d’entreprises a été progressivement instauré à partir du 1er juillet 2021 par le gouvernement, sous la tutelle de l’INPI. Le guichet unique de l’INPI a été ouvert au public le 1er janvier 2022. Ceci permettant ainsi d’effectuer des tests et de corriger d’éventuels problèmes tout au long de l’année 2022.

Depuis le 1er janvier 2023, il est obligatoire pour les auto-entrepreneurs d’accomplir toutes leurs démarches via ce Guichet Unique de l’INPI. Ce dernier est désormais le seul portail officiel pour entreprendre toutes les formalités. Que ce soit pour la création, la modification, ou la fermeture de leur micro-entreprise.

Il est important de noter que cette nouveauté ne concerne pas seulement les auto-entrepreneurs, mais s’applique également à toutes les autres formes juridiques d’entreprises, telles que les SAS, SARL, SASU, etc.

Le rôle du Guichet Unique pour l’auto-entrepreneur

Le Guichet Unique de l’INPI a été créé dans le but de simplifier les démarches administratives des entreprises en France. Il centralise toutes les formalités auxquelles les travailleurs indépendants peuvent être confrontés.

Avec ce guichet unique, il n’est plus nécessaire d’identifier le Centre de Formalités des Entreprises (CFE) compétent pour accomplir les formalités de création, de modification, ou de radiation d’une auto-entreprise. Auparavant, plusieurs sites officiels coexistaient. Il y avait en effet les sites d’Infogreffe.fr, Guichet-entreprises.fr, Autoentrepreneur.urssaf.fr, et Cfe-metiers.com. Cela rendait complexe le choix du site pour effectuer les démarches.

Grâce au guichet unique, l’INPI transmettra automatiquement le dossier au bon CFE, en fonction des activités déclarées par l’auto-entrepreneur. Cela signifie que la multiplicité des services à contacter n’est plus un problème. Car le guichet unique se charge de transmettre les formalités aux interlocuteurs appropriés.

Il est important de noter que les CFE n’ont pas été supprimés. Le guichet unique a été instauré pour faciliter le traitement en diffusant les informations aux services concernés.


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Utilisation du Guichet Unique pour l’auto-entrepreneur

Pour immatriculer votre auto-entreprise et lui donner une existence légale, vous devez effectuer la formalité de création via le guichet unique électronique de l’INPI.

L’inscription en tant qu’auto-entrepreneur sur le guichet unique de l’INPI implique la création d’un compte sur le site formalites.entreprises.gouv.fr (redirigé vers le site procedures.inpi.fr). Vous devrez ensuite sélectionner « Déposer une formalité de création d’entreprise (sur Guichet unique) ». Il vous sera demandé de choisir « Entrepreneur Individuel » et de déclarer le statut micro-entrepreneur.

Une fois le formulaire rempli, vous devrez fournir les pièces justificatives nécessaires. Cela comprend la pièce d’identité, le justificatif de domicile, la déclaration de non-condamnation, etc. À noter que la création de votre micro-entreprise via le guichet unique de l’INPI est entièrement gratuite. Sauf pour les activités d’agent commercial où des frais d’inscription au Registre Spécial des Agents Commerciaux (RSAC) s’appliquent (environ 25€).

Cependant, le guichet unique ne propose pas d’accompagnement pour les déclarants. Il est donc recommandé de se faire assister lors de la création de votre micro-entreprise pour éviter des choix coûteux.

Modification et Radiation de l’auto-entreprise

Toute modification sur votre micro-entreprise, telle que le changement d’adresse ou la modification d’une activité, se fait également sur la plateforme du guichet unique. Elle redirige ainsi vers le site guichet-entreprises.fr, géré également par l’INPI.

La radiation de votre auto-entreprise, doit également être effectuée sur le portail de l’INPI, qui redirige vers guichet-entreprises.fr. Ceci qu’il s’agisse d’une cessation définitive ou d’une suspension temporaire. Cependant, il est important de noter que les déclarations de chiffre d’affaires, les paiements de cotisations sociales, etc., doivent toujours être effectués sur le site autoentrepreneur.urssaf.fr.


Découvrez nos articles Micro-entreprise et SASU, quel statut choisir en freelance ? et Statut de freelance : Quel statut vous conviendrez le mieux ? !


La création du Registre National des Entreprises (RNE)

La Loi PACTE a également prévu la création d’un Registre National des Entreprises (RNE) opéré par l’INPI. Ce registre centralise toutes les informations sur la vie juridique des entreprises. Il remplace ainsi le Registre National du Commerce et des Sociétés (RNCS), le Répertoire des Métiers (RM), et le Registre des Actifs Agricoles (RAA).

Depuis le 1er janvier 2023, ces trois registres ont disparu, et toute création de micro-entreprise entraîne automatiquement l’immatriculation au RNE. En fonction de l’activité, l’immatriculation peut également se faire dans un autre registre. Le RCS (Registre du Commerce et des Sociétés) pour les commerçants. Ou alors le RSAC (Registre Spécial des Agents Commerciaux) pour les agents commerciaux. Ou uniquement au RNE pour les artisans et les professions libérales. Le RNE est accessible au public et peut être consulté sur le site data.inpi.fr.


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4 conseils pour bien gérer ses finances en freelance

Trouver des clients, assurer ses missions… Ce n’est pas toujours évident de dégager du temps pour gérer ses finances quand on est freelance. C’est pourtant essentiel ! Voici 4 conseils pour gérer efficacement vos finances professionnelles. C’est parti ?


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1. Suivre régulièrement sa trésorerie

L’essentiel pour bien gérer vos finances, c’est d’avoir de la visibilité sur votre trésorerie. Pas besoin de modéliser un tableau Excel de 36 lignes et 21 colonnes pour cela. Il vous suffit de vous poser quelques minutes et déterminer : 

  • L’argent qui rentre : vous pouvez catégoriser cela selon vos différents clients, et vos différentes sources de revenus si vous en avez plusieurs. 
  • L’argent qui sort : logiciels, prestataires, Urssaf, rémunération… Estimez le montant moyen de vos dépenses tous les mois pour comprendre combien vous devez facturer.

Faites cela pour le mois en cours, mais également sur les mois qui arrivent à partir des contrats et des devis que vous avez signés. C’est toujours important d’avoir de la visibilité !

Vous avez besoin de plus de données sur votre activité ? Optez pour un logiciel qui vous facilite le travail ! On vous en recommande un à la fin de notre article.

2. Anticiper, c’est la clé

L’anticipation, c’est peut-être ce qu’il y a de plus important quand on parle d’argent ! Pensez donc, tous les mois, à laisser un solde minimum sur votre compte pour faire face aux dépenses qui vont arriver les prochains mois

Prenons un exemple très simple avec l’Urssaf si vous êtes en micro-entreprise : imaginons que vous payez tous les mois l’Urssaf. Vous avez fait un super mois en juillet, disons 10K€ de revenus. Vous décidez de vous verser une belle rémunération et il ne vous reste plus rien à la fin du mois. L’activité ralentit un peu en août et vous ne facturez presque pas, ou alors vos clients tardent à vous régler. Aïe… Début septembre, vous allez devoir débourser dans les 2 000 € de cotisations. Si vous ne l’avez pas anticipé, ça peut faire mal ! 

C’est la même chose pour les impôts tous les ans. Anticiper vous permettra de ne pas vous faire surprendre et ne pas créer un gros trou dans votre trésorerie, ce qui peut être fatal !

3. Attention aux délais de paiement

Comme l’Urssaf et la TVA que vous ne payez pas immédiatement, il est très important de faire attention aux délais de paiement avec vos clients et vos fournisseurs. C’est ce qu’on appelle le Besoin en Fonds de Roulement. Le fameux BFR !

Pour faire simple, ce sont les besoins de trésorerie qui sont créés en fonction du moment où vous payez vos fournisseurs, et où vos clients vous payent. 

Petit exemple : vous facturez 5 000 € sur un mois, et vos dépenses sont de 4 000 €. Super, vous gagnez de l’argent. 1 000 €. Par contre, imaginez que vous devez payer vos dépenses tout de suite, et que vos clients vous payent dans 2 mois. Pendant 2 mois, vous êtes à -4 000 € sur votre compte. 

C’est un raisonnement très simplifié, mais vous avez compris le sens : il est essentiel de vous faire payer le plus rapidement possible, ou de maîtriser les conséquences de vos différents délais de paiement.

4. Utiliser les bons outils

Alors, nous en sommes bien conscients, ce n’est pas simple de gérer tout ça ! Surtout quand on a un emploi du temps bien chargé. Mais heureusement, il existe des outils pour gérer vos finances.

C’est le cas de notre partenaire Blank, un compte pro en ligne pour les indés, qui vous permet d’ouvrir votre compte pro en 5 min et gérez vos finances en toute simplicité.

En quelques minutes, vous pouvez commencer à : 

  • Vous faire payer et régler vos dépenses
  • Suivre simplement votre trésorerie 
  • Faire vos devis et vos factures
  • Automatiser vos déclarations Urssaf
  • Transférer en quelques clics vos documents à votre comptable 

Et ça tombe bien, nous vous avons négocié une super offre partenaire à ne pas manquer : 80 € offerts dès l’ouverture de votre compte pro Blank


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Quelles compétences l’IA va « prendre » aux développeurs ? – Tribune

Pour quiconque s’intéresse à l’impact de l’intelligence artificielle, ces derniers mois ont marqué un tournant évident. L’accélération du niveau de perfectionnement de l’IA – cristallisé dans les dernières versions de ChatGPT – montre à présent très concrètement ce qu’elle peut faire à notre place. Les développeurs doivent-ils se sentir menacés ? Felix Lemaignent, Chief Digital Officer de Mindquest, nous livre son analyse.

Entre technologie de remplacement et outil de productivité 

Si ChatGPT marque autant les esprits, c’est non seulement en raison de l’accélération fulgurante de ses capacités, mais aussi (et peut-être surtout) parce qu’il est accessible à tous. Chacun d’entre nous, à sa propre échelle, a pu expérimenter et vérifier ce que l’IA peut faire. Et nous pouvons également ressentir un peu plus concrètement ce tiraillement entre enthousiasme et soupçon d’inquiétude. « Ça y est, on y est » … puis rapidement « Vais-je être remplacé ? ». Une menace d’autant plus pesante lorsque l’on sait qu’Elon Musk et de nombreux experts ont récemment appelé à faire une pause dans les recherches sur l’IA, tant les progrès de cette dernière sont en train de nous dépasser.

L’inquiétude est légitime, mais en réalité le scénario se répète chaque fois qu’une technologie de rupture arrive sur le marché. Concernant l’IA, il faut garder à l’esprit qu’elle n’est jamais plus intelligente que le jeu de données sur lequel elle apprend.

Si des outils comme ChatGPT, CoPilot ou Visual Studio permettent de bénéficier automatiquement et en quelques secondes des bonnes pratiques ou d’orientations, ils ne fournissent pas de réflexions et de recul sur les options possibles. Ces outils se basent sur l’apprentissage de code ou de ressources existants, et sont par conséquents peu enclins à se confronter à des problématiques nouvelles. De plus, pour réaliser ces tâches, l’IA nécessite une commande (« prompt ») définie par un humain qui comprend son contexte et adapte les possibilités de l’outil a ses besoins.

Comme dans d’autres métiers qui peuvent se sentir « à priori » menacés, les développeurs doivent plutôt considérer que, dans l’état actuel, l’IA ne les concurrence pas véritablement, mais vient enrichir la palette d’outils qui leurs permettent une meilleure productivité. Elle va par exemple permettre de gagner du temps sur les tâches à relative faible valeur ajouté, comme la rédaction de code, la détection de bugs ou l’optimisation d’écriture.

On peut toutefois considérer que l’IA réduit les besoins en ressources sur certains segments de production, comme les développements simples et sans réels besoins de management ou de gestion de projet. Pour faire simple, là où sans IA on aurait besoin de trois développeurs pour rédiger du code « à la chaine », nous en avons aujourd’hui un seul.

Comment les développeurs peuvent utiliser l’IA à leur avantage ?

Le spectre de développements entièrement automatisés par l’IA est peu réaliste à court ou moyen termes. Les développeurs vont encore avoir besoin d’innover, de s’adapter à un contexte inédit et de remanier le code produit par l’IA. Et, redisons-le, les outils dont nous parlons sont aujourd’hui très dépendants de la façon de formaliser les prompts, qui reste manuelle.

Il n’en demeure pas moins que les IA vont automatiser de plus en plus de processus et continuer d’améliorer leurs performances. Globalement, toutes les tâches qui ne demandent pas de commandes humaines, de validation ou de réflexion générales entre les départements de l’entreprise pourront être automatisées par une IA. La correction, la détection et l’optimisation sont typiquement des compétences que les développeurs doivent volontiers laisser à l’IA. De même, les tâches de « production » peuvent être transférées à l’IA (d’autant plus que certains outils sans IA automatisent déjà les déploiements).

Dans cette perspective, l’IA n’est rien d’autre qu’un outil – certes surpuissant – dont les développeurs doivent se saisir et se servir, avec à la clé des gains de productivité importants. Mais cela signifie aussi que le métier de consultant IT doit rapidement évoluer sous l’impulsion de ces gains de productivité.

Quels sont les consultants IT qui tireront le meilleur parti de l’IA ?

D’une manière générale, il faut probablement considérer que l’IA va tendre à rendre certaines fonctions pluridisciplinaires. De la même façon que le métier d’intégrateur a quasiment disparu au profit de développeurs « fullstack » ou que la frontière entre dev et ops s’est atténuée ces dernières années, l’IA va amener le développement de métiers transverses.

Parallèlement, certaines spécialisations vont être davantage portées par le développement de l’IA, à commencer par les métiers de la donnée (data architecte, data engineer, data scientist) qui vont être sollicités. Les spécialistes de type « machine learning engineer » vont également se multiplier et les développeurs avec une bonne logique algorithmique, des compétences importantes en mathématiques et en gestion des données vont sortir du lot.

A plus moyen termes, les consultant IT avec de fortes compétences métiers (finance, marketing, etc…) vont aussi se distinguer sur le marché, car ils sauront le mieux exploiter les opportunités « techniques » offertes par l’IA à des fins fonctionnelles…

>> Lire la suite de notre Tribune « Quelles compétences l’IA va « prendre » aux développeurs ? sur Alliancy.fr !


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4 étapes pour choisir son assurance indépendant informatique

Si vous commencez à faire des recherches pour trouver un assureur pour votre activité de freelance IT, vous l’avez sans doute remarqué : les offres sont très nombreuses sur le marché. Pour autant, toutes les RC Pro ne se valent pas. Elles ne proposent pas toutes les mêmes tarifs ni les mêmes garanties, si bien qu’il est parfois très compliqué de s’y retrouver. Pas de panique, nous vous livrons 4 astuces qui devraient vous aider à bien choisir votre assurance indépendant informatique.

Bien choisir son assurance indépendant informatique : les 4 étapes à suivre 

1. Bien vérifier les garanties et plafonds

Afin de sélectionner votre RC Pro, commencez par faire le point sur les niveaux de garantie du contrat qui vous est proposé. Mettez-les ensuite en parallèle avec votre travail et voyez si elles couvrent effectivement votre activité. Dans l’idéal, la RC Pro informatique que vous choisirez doit assurer :

  • les manquements contractuels ;
  • les fautes professionnelles (ou les négligences) ;
  • la suppression ou la destruction des données et des documents confiés ainsi que de vos documents personnels ;
  • le remboursement des prestations ;
  • le piratage de votre site Internet ;
  • le remplacement d’un homme clé ;
  • l’atteinte à votre réputation et aux droits de la propriété intellectuelle ;
  • les contestations de créance.

💡 Le contrat doit aussi inclure une protection juridique qui vous accompagne quand vous avez des questions d’ordre juridique ou que vous rencontrez un litige. C’est-à-dire que vous pouvez utiliser cette garantie protection juridique à n’importe quel moment de votre vie d’indépendant pour vous mettre en contact avec des experts légaux qui vous aident à faire les meilleurs choix. Sur votre statut administratif ou pour gérer un conflit avec un client.

Notez que si vous avez des besoins spécifiques, vous devriez également être en mesure de souscrire à des garanties complémentaires adaptées (garantie monde entier, garantie responsabilité civile exploitation, etc.). Enfin, attardez-vous sur les exclusions précisées dans le contrat afin de vous assurer qu’aucun pan de votre activité ne sera mis de côté.

2. Se pencher sur les tarifs et montants des franchises 

Autre élément important, vous devez comparer les tarifs et les mettre en parallèle avec les garanties qui vous sont offertes. Ici, il n’y a pas de secret : vous devez demander des devis et les confronter afin de trouver le meilleur contrat RC Pro en fonction de vos besoins. 

Notez les plafonds de garantie, les accidents couverts et penchez-vous également sur les montants des franchises. 

💡  Pour rappel, la franchise est une somme d’argent déterminée contractuellement que vous devez parfois payer avant de pouvoir être indemnisé. Son montant varie selon les assureurs, les types de préjudices ou encore la garantie concernée. Dans l’idéal, mieux vaut vous tourner vers un assureur qui ne propose pas de franchise (ou qui propose des franchises dont les montants sont assez bas). 

3. S’assurer que son domaine d’activité est bien couvert 

Troisième astuce pour choisir votre assurance indépendant informatique, assurez-vous que votre domaine d’activité est bien couvert. Bien qu’en pratique quasiment tous les métiers de l’informatique peuvent être couverts par une RC Pro, il peut arriver que des assureurs excluent certains domaines d’activité. 

Que vous soyez développeur back-end, consultant en informatique ou encore développeur de jeux vidéo, afin d’éviter les impairs, prenez le temps de bien lire le contrat qui vous est proposé et de noter les éventuelles exclusions.

4. Noter la réputation de l’assureur

Certes, il est important que vous soyez bien couvert avec votre RC Pro. Plus important encore, votre assureur doit être disponible et attentif. Vous devez être en mesure de les joindre rapidement lorsque vous en avez besoin, d’avoir des réponses à vos questions dans des délais raisonnables ou d’être correctement conseillé. 

Afin de vous faire une meilleure opinion de la qualité des services qui vous est proposée, vous pouvez faire une brève recherche sur Internet pour prendre connaissance des avis laissés par les clients. Si vous avez du temps, faites le test vous-même et contactez l’entreprise. Vous pourrez alors échanger avec les équipes et vous faire votre propre jugement. 

Les néo-assurances, pour ou contre ?

En tant que freelance en informatique, vous êtes très occupé. Vous avez des clients à gérer et des missions à assurer. Vous n’avez sans doute pas envie, en plus du travail qui vous attend déjà, de devoir passer des heures au téléphone à tenter de joindre votre assureur ou de vous déplacer pour le rencontrer et lui exposer votre problème. En 2023, nous voulons tous de la simplicité, de la rapidité et de la praticité. 

Bonne nouvelle, les néo-assurances (en B2C on pense à Luko, et en B2B à des startups comme la néo-assurance Orus, par exemple) répondent aux besoins des indépendants pressés.

Les néo-assurances proposent en général des services numériques, couvrent les réalités de vos besoins (vous pouvez bien souvent ajuster vos plafonds en ligne) et vous font gagner un temps considérable. Au moindre doute, vous pouvez contacter les agents par SMS, chat, email ou téléphone et bénéficier d’un service client ultra-réactif 7 j / 7.

Petit plus, certains acteurs (on pense de nouveau à Orus dont c’est le fer de lance) proposent enfin des contrats sans engagement pour le B2B aussi (intéressant si vous venez de lancer votre activité).

Autres avantages :

  • les prix sont justes
  • les interlocuteurs sont disponibles quand vous l’êtes
  • les remboursements sont rapides et entièrement digitalisés

Oui, vous avez bien lu. Vous n’aurez pas à envoyer vos demandes de remboursement par courriers recommandés, à appeler les équipes plusieurs fois afin d’avoir des renseignements sur le suivi de votre demande, ni à atteindre plusieurs semaines afin d’obtenir vos fonds.

Ce qu’il faut retenir

À ce stade, vous devriez être fin prêt à choisir votre assurance professionnelle pour couvrir votre activité d’indépendant dans l’informatique. Résumons une dernière fois en rappelant les critères à évaluer : 

  • les niveaux de garantie offerts ;
  • les tarifs proposés et les montants des franchises ;
  • les exclusions concernant les secteurs d’activité ;
  • la réputation du professionnel et la qualité des services qu’il distribue. 

Il ne vous reste maintenant plus qu’à faire un choix afin de pouvoir exercer votre activité l’esprit serein.


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Les mesures de l’Urssaf face à la crise énergétique

Fasse à la hausse des prix de l’énergie, l’Urssaf a mis en place des mesures d’accompagnement pour les employeurs et travailleurs indépendants. Ces mesures de l’Urssaf ont pour objectif de proposer un accompagnement et des solutions adaptées aux employeurs et travailleurs indépendants qui pourraient rencontrer des difficultés de trésorerie en raison de la hausse de leur facture énergétique.

Hausse des prix de l’énergie

Depuis mi-2021, les prix de l’énergie ne cessent d’augmenter. Tous les fournisseurs sans exception ayant répercuté ces hausses successives, de nombreux citoyens ont vu leurs coûts énergétiques s’envoler et les travailleurs indépendant n’ont pas été épargnés. Découvrez dans notre article quelles sont les mesures d’accompagnement de l’Urssaf pour les entreprises et travailleurs indépendants.

Les mesures de l’Urssaf pour les employeurs

L’Urssaf a mis en place des mesures pour aider les employeurs et entreprises qui rencontrent actuellement des difficultés de paiement. Ou pour ceux qui rencontreront prochainement des difficultés pour payer les cotisations dues lors de leur prochaine exigibilité. Les mesures de l’Urssaf permettent en effet aux employeurs de solliciter, sous réserve du paiement des cotisations salariales, un délai de paiement directement depuis leur espace en ligne sur le site de l’Urssaf. Ceci en indiquant l’origine de leurs difficultés à l’appui de leur demande.

Les entreprises bénéficiant déjà d’un échelonnage de la dette de leurs cotisations pourront également demander une adaptation du montant de leurs échéances. La démarche doit s’effectuer directement depuis leur espace en ligne sur le site de l’Urssaf.

Outre les mesures de l’Urssaf, le Gouvernement a également mis en place différents dispositifs d’aide pour soutenir les entreprises touchées par la hausse des prix de l’énergie. Ces aides ainsi que leurs modalités diffèrent selon la taille de l’entreprise et les difficultés qu’elle rencontre.

Les mesures d’accompagnement de l’Urssaf pour les travailleurs indépendants

L’Urssaf a également mis en place des mesures pour aider les travailleurs indépendants en cette période de crise. Les travailleurs indépendants rencontrant des difficultés, pourront interrompre le prélèvement de leurs cotisations courantes. Ils pourront également interrompre les prélèvements liés à un plan d’échelonnage de leur dette déjà engagé. Cette démarche doit s’effectuer depuis leur compte en ligne sur le site de l’Urssaf. Un nouveau délai de paiement leur sera ensuite accordé.

Les travailleurs indépendants pourront également solliciter une aide de l’action sociale du conseil de la protection sociale des travailleurs indépendants (CPSTI) portée par l’Urssaf. Cette aide peut prendre la forme d’une aide financière. Mais encore d’un financement des dettes de cotisations et contributions voire des échéances à venir.


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Freelance et chômage : est-ce compatible ?

Tout vient à point à qui sait attendre. Mais si l’attente est trop longue, les idées pour arrondir ses fins de mois sont toujours les bienvenues. Vous l’aurez compris, si vous êtes au chômage, vous pouvez toujours choisir de rémunérer vos services en tant que freelance. Cette initiative est même vue d’un très bon œil par les recruteurs, qui favorisent des profils entreprenants, créatifs et motivés.

Toucherez-vous alors le chômage en tant que freelance ? Le fait de devenir auto-entrepreneur empêche-t-il l’octroi du chômage ? Quel est l’impact de votre chiffre d’affaires sur celui-ci ? Est-ce réellement avantageux, en SASU ou EURL par exemple, ou n’est-ce qu’une fausse bonne idée ? On vous répond.

Au chômage, freelance, tu seras

Si dans le langage courant, “être au chômage“ renvoie à l’absence d’emploi, la situation est en réalité bien plus complexe. En effet, le chômage est la situation dans laquelle se trouve une personne qui, en âge de travailler, ne trouve pas d’emploi malgré des recherches actives. Elle n’est donc en rien incompatible avec un autre statut, celui de freelance, c’est-à-dire une personne qui travaille en toute indépendance.

Pour des raisons financières, mais aussi empiriques, vous pouvez être tentés de vous lancer en tant que travailleur indépendant. Cette configuration vous permet pourquoi pas de tester un nouveau projet, voire d’exploiter des compétences au service d’autres entreprises en contrepartie d’une rémunération.

Vous pouvez alors vous lancer aussi bien en tant qu’entrepreneur individuel (et devenir auto-entrepreneur par exemple), que créer votre propre société (SASU ou EURL). Attention toutefois, la création d’une société est beaucoup plus lourde qu’une entreprise individuelle, soyez donc sûrs de votre projet !

En freelance, chômage, tu auras

Une fois que vous avez choisi votre forme juridique pour exercer en freelance, si vous répondez toujours aux conditions de l’attribution du chômage, pourquoi vous en priver ?

En effet, en parallèle de votre rémunération liée à votre activité indépendante, vous pouvez  cumuler vos allocations de retour à l’emploi (ARE) et vos revenus.

Vous pouvez bénéficier de l’allocation chômage si vous remplissez les conditions suivantes :

  • vous vous êtes inscrit à Pôle emploi dans les 12 mois suivant la fin de votre contrat de travail ;
  • si vous résidez en France ;
  • si vous avez travaillé au moins 130 jours ou 910 heures (environ 6 mois) ;
  • vous ne pouvez prétendre à aucune retraite à taux plein à compter de l’âge légal de départ à la retraite,
  • vous n’avez pas liquidé une retraite anticipée à taux plein ;
  • si vous êtes apte à travailler ;
  • vous cherchez un emploi de manière active ; et
  • vous n’avez pas quitté volontairement votre emploi.

Si vous remplissez toutes ces conditions, vous pouvez alors cumuler vos allocations chômage avec vos revenus issus de votre activité indépendante.

Pour cela, voici les 4 étapes pour calculer vos allocations chômage :

  • étape 1 : 70% (revenu brut dégagé par l’activité) – allocations chômage
  • étape 2 : résultat (étape 1) / montant journalier de l’allocation = nombre de jour / mois pour percevoir l’allocation
  • étape 3 : nombre de jours x allocation journalière
  • étape 4 : résultat (étape 4) + revenu brut

Découvrez aussi nos articles : Arrêt maladie, allocations chômage… ça se passe comment quand on est freelance ? et Réforme chômage chez les professionnels de l’IT, c’est le moment de vous lancer en freelance – Tribune !


Le bon choix, tu feras

Il est techniquement possible, nous l’avons vu, de cumuler vos allocations chômage en travaillant en freelance.

Mais ce qui s’avère être un bon choix pour certains ne l’est pas forcément pour d’autres.

D’abord, si avez choisi de devenir auto-entrepreneur, (et c’est le cas de beaucoup de freelance), ce choix n’est pas le plus judicieux. Les démarches de création d’une micro-entreprise sont très faciles d’accès, certes, mais vous pouvez bénéficier de l’allocation chômage dès lors que vos revenus générés par votre activité indépendante ne dépassent pas le salaire moyen que vous touchiez avant. Par ailleurs, en plus de déclarer mensuellement auprès de Pôle emploi vos allocations, dès lors que vous générez du revenu, 70% de vos revenus sera déduit de vos allocations. 


Ensuite, si vous avez créé une société, par exemple une SASU, vous pouvez conserver vos allocations chômage si votre société génère du chiffre d’affaires uniquement si vous ne vous versez pas de salaire. En tant que dirigeant non salarié de votre SASU, le Pôle emploi considère que le chiffre d’affaires correspond au revenu de votre société et non du vôtre, et accepte par conséquent le cumul de vos allocations chômage sans limite de montant. Quant aux dividendes, si vous vous en versez, ils sont, eux aussi, cumulables avec le maintien de l’ARE.

Alors, cumuler vos revenus indépendants et vos allocations chômage, oui, mais tout dépend de votre situation !


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La cyber-souveraineté française est-elle une chimère ? – Tribune

La cyber-souveraineté française est-elle une chimère ?Tribune écrite par Melchior du Boullay, Directeur général de Mindquest, publiée chez Global Security Mag.

En matière de cybersécurité, la souveraineté repose sur trois piliers : les logiciels, l’infrastructure, et les compétences. Si la France peut s’enorgueillir d’être en pointe sur certains domaines, elle se prive d’une partie de ses compétences pour des raisons culturelles et organisationnelles.

Au fil des années, les innovations technologiques et la digitalisation de tous les espaces – privés et professionnels – sont allées de pair avec des menaces toujours plus nombreuses et sophistiquées. Ransomwares, espionnage, ingénierie sociale, cloud, IoT, IA… le risque cyber est omniprésent, à tel point que la cybersécurité fait (ou devrait faire) partie intégrante de la stratégie globale des entreprises.

Parallèlement, le pouvoir croissant des GAFAM – qui viennent concurrencer celui des Etats – et leur mainmise sur les données suscitent débats et préoccupations.

Ces deux grands axes ont fait progressivement émerger la notion de souveraineté numérique. Cette cyber-souveraineté est au désormais au cœur de la capacité des Etats à maîtriser la sécurité de leur cyberespace national et extraterritorial. Il ne se passe pas un jour sans qu’elle ne soit mise à l’épreuve, et elle est condamné à évoluer sans relâche pour s’adapter à la sophistication permanente des menaces.


Découvrez aussi notre article : Pourquoi la cybersécurité devrait émaner des plus hautes sphères de l’entreprise ?


Les conditions de la cyber-souveraineté

La cyber-souveraineté n’est jamais acquise une fois pour toute, et dépend de multiples facteurs. Parmi eux, la dépendance technologique vis-à-vis de pays étrangers est probablement l’un de plus déterminants. Cette dépendance technologique concerne deux grands volets : les logiciels et les infrastructures informatiques. Plus on recourt à des technologies étrangères, moins on est cyber-souverain.

Second facteur essentiel : les compétences domestiques. La souveraineté numérique ne peut se bâtir et se développer sans expertise et sans maîtrise des compétences techniques les plus pointues. Le sujet est délicat : il faut d’une part recruter les meilleures compétences, et d’autre avoir un très haut niveau de confiance dans ces compétences (du fait de la nature même des enjeux de sécurité nationale).

Enfin, le rôle de la puissance publique est également crucial pour définir et mettre en œuvre un écosystème de cybergouvernance et une stratégie de mesure et d’amélioration permanente.

La France se donne-t-elle (vraiment) toutes les chances pour être cyber-souveraine ?

Eut égard aux points mentionnés précédemment, la France peut s’enorgueillir de posséder une industrie technologique qui, dans certains domaines, se classe parmi les meilleures, avec par exemple des entreprises comme Thales et des organismes comme l’ANSSI.

Parallèlement, notre pays a peut-être, également, laissé certaines de ses pépites disparaitre. On pense à Bull, on pense à Prolog. On ne peut pas, en tous cas, s’empêcher de penser que la France n’a pas la place qu’elle pourrait avoir sur le podium des nations technologiques – notamment dans le domaine des logiciels et des infrastructures. Même si, encore une fois, nous avons certains domaines d’excellence…

>> Lire la suite de notre Tribune : La cyber-souveraineté française est-elle une chimère ? sur Global Security Mag !


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Prévoyance pour les freelances : dans quel cas souscrire un contrat d’assurance ?

Prévoyance pour les freelances : dans quel cas souscrire un contrat d’assurance ? Le freelance est un travailleur indépendant qui bénéficie de la liberté de choisir ses clients. Mais aussi de fixer ses tarifs et de s’organiser à sa guise. Il reste que travailler en freelance n’est pas un statut, mais seulement un mode de travail. Si vous souhaitez vous lancer en freelance, il est nécessaire de choisir un statut juridique adapté à votre activité, ainsi qu’à vos ambitions.

Le freelance a le choix, comme tout entrepreneur qui se lance, entre une entreprise individuelle, avec ou sans l’option pour le régime de la micro-entreprise, et la création d’une société. En fonction de ce choix, le freelance bénéfice d’une couverture sociale plus ou moins importante. Et peut vouloir compléter son régime social par un contrat de prévoyance pour freelances. Voici ce qu’il faut savoir si c’est votre cas.

Qu’est-ce qu’un contrat de prévoyance freelance ?

Il y a trois degrés de prévoyance en France : la prise en charge par la sécurité sociale, les contrats de prévoyance individuelle et le contrat de prévoyance collective.

L’assurance prévoyance est un contrat qui prévient des accidents de la vie et vise à réduire les risques de perte de revenus par la perception d’indemnités. Elle vous permet de vous protéger contre les aléas (accident, hospitalisation, perte de revenus, décès) qui vous empêchent de travailler. Concrètement, il couvre tous les aléas liés à votre personne (et non à vos biens).

Si vous êtes par ailleurs salarié, avant de souscrire à une telle assurance pour votre activité indépendante, vérifiez que votre employeur n’y a pas souscrit pour vous. En d’autres termes, vérifiez qu’il n’a pas conclu de contrat de prévoyance collective. Si tel est le cas, vous bénéficiez d’un coût préférentiel et la prise en charge de la totalité ou d’une partie de vos cotisations.

Souscrire un contrat d’assurance prévoyance en tant qu’auto-entrepreneur en freelance

L’assurance prévoyance est-elle obligatoire ?

En tant qu’auto-entrepreneur freelance, vous êtes affilié à la Sécurité Sociale des Indépendants (SSI). En fonction de votre chiffre d’affaires et de votre activité, le montant de vos cotisations sociales peut varier, mais reste peu élevé.

L’assurance prévoyance indépendant n’est pas un obligatoire, mais peut être très utile si vous voulez maintenir votre équilibre financier en cas de risque d’accident.

Quelles sont les garanties auxquelles un indépendant peut souscrire dans le cadre d’une assurance prévoyance ?

Si vous êtes auto-entrepreneur, vous pouvez souscrire à différents types de garanties dans le cadre de l’assurance prévoyance, notamment :

  • la garantie perte de revenus en cas d’arrêt de travail temporaire
  • la prévoyance maintien de salaire
  • la prévoyance pour invalidité si vous ne pouvez plus exercer votre activité de façon permanente
  • et la prévoyance décès, à savoir un capital pour vos proches

Souscrire un contrat d’assurance prévoyance en tant que freelances en société

Si vous avez fait le choix d’exercer votre activité professionnelle par le biais d’une société, votre régime social dépend de la forme de société pour laquelle vous avez opté, mais surtout de votre rémunération.

Le freelance en EURL

Vous êtes gérant associé d’une EURL, vous dépendez de la SSI. Par conséquent, vous êtes considéré comme un travailleur non salarié. Par ce fait vos indemnisations dépendent de vos revenus.

La SSI propose dans sa prévoyance de base des garanties qui sont assez basses et qui ne concerne que les indépendants qui le sont depuis au moins un an. Elle ne concerne donc pas tout le monde.

Dès lors, il peut être utile, compte tenu de la faible couverture sociale, de souscrire à une assurance prévoyance.

Le freelance en SASU

Si vous optez pour la présidence d’une SASU et que vous percevez une rémunération au titre de votre mandat social, vous êtes assimilé salarié. Dans ce cas, vous dépendez du régime général de la sécurité sociale. C’est un régime qui est plus avantageux en termes de protection sociale. Par conséquent, souscrire à une assurance prévoyance s’avère moins utile dans ce cas.

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Comptabilité Freelance informatique / tech

Les charges du freelance IT

Vous avez fait le choix de l’indépendance, et on comprend pourquoi. Mais n’est pas travailleur indépendant dans l’informatique qui veut ! Il y a des charges à prévoir en tant que freelance en IT, qui ne sont pas à négliger, surtout lorsque vous vous lancez dans cette aventure certes libre, mais surtout risquée ! C’est l’un des points à retenir pour choisir la forme juridique la plus adaptée à votre projet. Retrouvez l’essentiel dans le guide de l’auto-entrepreneur.

Les charges sociales du freelance en IT :

En tant qu’indépendant, en fonction de votre statut, vous avez plus ou moins de charges en freelance.

Le freelance IT qui exerce en son nom propre

Comme la plupart des freelances en IT, si vous exercez votre activité en entreprise individuelle, et que vous avez opté pour le régime simplifié de la micro-entreprise, le montant de vos charges sociales est équivalent à un pourcentage de votre chiffre d’affaires.

En tant que consultant indépendant en informatique, vous exercez une activité de prestation de services, et donc le pourcentage de vos charges sociales s’élève à 22% de votre chiffre d’affaires.

Si en tant qu’auto-entrepreneur, vous bénéficiez en plus de l’ACRE, vos charges sociales peuvent être réduites de moitié durant la première année d’activité pour donc atteindre les 11% de votre chiffre d’affaires.

Vous pouvez ensuite opter pour le paiement mensuel ou trimestriel de vos charges sociales.


Découvrez notre dossier spécial : Gérer son argent quand on est freelance informatique, pour tout savoir sur les meilleurs moyens de gérer son argent si vous êtes consultant indépendant dans la tech et l’IT.

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Le freelance IT qui a créé une société

Si vous avez fait le choix plus sécurisant de créer une entité distincte pour votre activité, vous pouvez avoir choisi l’EURL ou alors la SASU.

Si vous avez opté pour la création d’une EURL et vous êtes l’associé unique, vous dépendez donc de la sécurité sociale des indépendants (SSI) au titre de travailleur non salarié (TNS). Le taux de cotisation sociale s’élève en moyenne à 45% de votre rémunération.

Si vous êtes gérant non associé d’une EURL, ou si vous dirigez une SASU, vous êtes assimilé salarié en cas de perception d’une rémunération. À ce titre, vous obtenez une protection sociale bien plus favorable. En revanche, le montant de vos charges sociales est d’environ 80% de la rémunération que vous vous versez.

Vous l’aurez compris, les charges sociales sont beaucoup plus faibles si vous créez une EURL.

Les autres charges du freelance en IT :

Il n’y a pas que les charges sociales dont vous devez vous acquitter en tant que freelance en IT.

Les dépenses liées à l’activité de consultant en IT

En tant que consultant indépendant en informatique, vous devez avoir les outils nécessaires à l’exercice de votre activité. Par conséquent, vous devez prévoir notamment des coûts liés à :

  • l’achat de matériel informatique ;
  • l’achat ou la location de logiciels informatiques ;
  • la location de la place sur des serveurs ; et
  • la création de votre entreprise.

L’impôt sur le revenu ou l’impôt sur les sociétés

Vous devez également prendre en compte l’impôt que vous aurez à payer. En fonction du choix de la nature de cet impôt, vos charges seront plus ou moins élevées.

Si vous avez opté pour l’impôt sur les sociétés, c’est-à-dire si vous avez créé une SASU ou une EURL, vous devez tous les ans, payer des charges en fonction de vos bénéfices.

En 2022, le taux de l’IS est de 15% sur les premiers 38.120 euros, puis de 25% sur le reste pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2022.

Si vous êtes soumis à l’impôt sur le revenu (IR), les bénéfices de votre société sont soumis au barème progressif de l’IR. Par ailleurs, si vous êtes micro-entrepreneur, vous avez le choix entre deux régimes :

  • l’impôt sur le revenu classique ; ou
  • le versement forfaitaire libératoire (où l’IR est prélevé en même temps que les cotisations sociales).

Les charges du freelance : la cotisation foncière des entreprises

Enfin, en tant qu’entrepreneur en freelance, vous devez vous acquitter également de la Cotisation foncière des entreprises (CFE), que vous devez régler en partie dès la deuxième année de votre activité. Sachez toutefois que la première année, cet impôt n’est pas exigible pour le freelance.

Vous voilà au courant de toutes les charges liées au statut de consultant informatique indépendant !

Envie d’en savoir plus sur comment gérer son argent quand on est freelance informatique ? Découvrez nos articles Gérer ses revenus irréguliers ​de freelance et Auto-entrepreneur et plafond de chiffre d’affaires dépassé, que faire ?


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