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Pénurie de talents IT : un risque supplémentaire en matière de cybersécurité – Tribune

La digitalisation de l’entreprise entraine un risque grandissant en terme de cybersécurité et les entreprises doivent se faire accompagner, malgré les tensions sur le marché de l’emploi IT.

Dans un monde où la technologie progresse à une vitesse fulgurante, la cybersécurité est devenue une préoccupation majeure pour les entreprises de toutes tailles. Or, un spectre inquiétant plane sur cette industrie : le manque de talents IT. Les organisations se retrouvent confrontées à un risque croissant de cyberattaques, exacerbé par ce déficit criant de compétences spécialisées.

Le cabinet d’analyse Asterès rapporte que jusqu’à 90 % des entités commerciales privées ont subi des cyberattaques. Ces incidents ont un impact financier non négligeable : en France, le coût des préjudices liés à ces attaques a atteint 2 milliards d’euros en 2022. On note que cette somme est en constante augmentation du fait de la sophistication progressive des menaces. Cette tendance représente une menace sérieuse, en particulier pour les petites et moyennes entreprises dont la maturité en terme de sécurité informatique est plus faible. Ainsi, 70 % d’entre elles sont déjà affectées.

Les ransomwares dominent le paysage des cybermenaces, représentant 50 % des incidents, suivis du phishing à 40 %, et des attaques par déni de service distribué à 10 %. Ces 2 dernières années ont été marquées par plusieurs attaques d’envergure en France, notamment contre des infrastructures essentielles et des institutions publiques, ce qui démontre la gravité de la situation.

D’un autre côté, les entreprises font face à une pénurie grandissante de talents spécialisés en cybersécurité. L’étude « Cybersecurity Workforce Study » de l’ISC2 révèle un déficit record de main-d’œuvre dans le secteur, avec 4 millions de postes vacants, malgré une croissance de 10 % des effectifs sur l’année précédente. La demande en professionnels qualifiés connaît une augmentation exponentielle, conséquence directe de l’expansion rapide du secteur.

Les entreprises, confrontées à des défis de sécurité de plus en plus complexes, s’efforcent de renforcer leurs équipes, mais se heurtent aux obstacles que représentent la durée et le coût de la formation, ainsi qu’à la méconnaissance des carrières en cybersécurité par les jeunes générations.

Cette pénurie entraîne des répercussions considérables pour les entreprises, notamment une vulnérabilité accrue face aux cyberattaques, une inflation des coûts liés à la cybersécurité et un frein à l’innovation.

En outre, le manque de personnel qualifié contraint souvent les entreprises à surcharger leurs équipes existantes, ce qui peut nuire à leur efficacité — 61 % des professionnels interrogés en témoignent.

En cybersécurité les menaces sont constantes et grandissantes et s’il ne faut pas tomber dans un alarmisme démesuré, il convient cependant de prendre la mesure du risque. Toutes les entreprises sont concernées y compris les plus petites :ne considérez pas passer sous le radar car votre entreprise à une notoriété limitée.

Lire la suite de l’article sur le Journal du Net.

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Quelles compétences l’IA va « prendre » aux développeurs ? – Tribune

Pour quiconque s’intéresse à l’impact de l’intelligence artificielle, ces derniers mois ont marqué un tournant évident. L’accélération du niveau de perfectionnement de l’IA – cristallisé dans les dernières versions de ChatGPT – montre à présent très concrètement ce qu’elle peut faire à notre place. Les développeurs doivent-ils se sentir menacés ? Felix Lemaignent, Chief Digital Officer de Mindquest, nous livre son analyse.

Entre technologie de remplacement et outil de productivité 

Si ChatGPT marque autant les esprits, c’est non seulement en raison de l’accélération fulgurante de ses capacités, mais aussi (et peut-être surtout) parce qu’il est accessible à tous. Chacun d’entre nous, à sa propre échelle, a pu expérimenter et vérifier ce que l’IA peut faire. Et nous pouvons également ressentir un peu plus concrètement ce tiraillement entre enthousiasme et soupçon d’inquiétude. « Ça y est, on y est » … puis rapidement « Vais-je être remplacé ? ». Une menace d’autant plus pesante lorsque l’on sait qu’Elon Musk et de nombreux experts ont récemment appelé à faire une pause dans les recherches sur l’IA, tant les progrès de cette dernière sont en train de nous dépasser.

L’inquiétude est légitime, mais en réalité le scénario se répète chaque fois qu’une technologie de rupture arrive sur le marché. Concernant l’IA, il faut garder à l’esprit qu’elle n’est jamais plus intelligente que le jeu de données sur lequel elle apprend.

Si des outils comme ChatGPT, CoPilot ou Visual Studio permettent de bénéficier automatiquement et en quelques secondes des bonnes pratiques ou d’orientations, ils ne fournissent pas de réflexions et de recul sur les options possibles. Ces outils se basent sur l’apprentissage de code ou de ressources existants, et sont par conséquents peu enclins à se confronter à des problématiques nouvelles. De plus, pour réaliser ces tâches, l’IA nécessite une commande (« prompt ») définie par un humain qui comprend son contexte et adapte les possibilités de l’outil a ses besoins.

Comme dans d’autres métiers qui peuvent se sentir « à priori » menacés, les développeurs doivent plutôt considérer que, dans l’état actuel, l’IA ne les concurrence pas véritablement, mais vient enrichir la palette d’outils qui leurs permettent une meilleure productivité. Elle va par exemple permettre de gagner du temps sur les tâches à relative faible valeur ajouté, comme la rédaction de code, la détection de bugs ou l’optimisation d’écriture.

On peut toutefois considérer que l’IA réduit les besoins en ressources sur certains segments de production, comme les développements simples et sans réels besoins de management ou de gestion de projet. Pour faire simple, là où sans IA on aurait besoin de trois développeurs pour rédiger du code « à la chaine », nous en avons aujourd’hui un seul.

Comment les développeurs peuvent utiliser l’IA à leur avantage ?

Le spectre de développements entièrement automatisés par l’IA est peu réaliste à court ou moyen termes. Les développeurs vont encore avoir besoin d’innover, de s’adapter à un contexte inédit et de remanier le code produit par l’IA. Et, redisons-le, les outils dont nous parlons sont aujourd’hui très dépendants de la façon de formaliser les prompts, qui reste manuelle.

Il n’en demeure pas moins que les IA vont automatiser de plus en plus de processus et continuer d’améliorer leurs performances. Globalement, toutes les tâches qui ne demandent pas de commandes humaines, de validation ou de réflexion générales entre les départements de l’entreprise pourront être automatisées par une IA. La correction, la détection et l’optimisation sont typiquement des compétences que les développeurs doivent volontiers laisser à l’IA. De même, les tâches de « production » peuvent être transférées à l’IA (d’autant plus que certains outils sans IA automatisent déjà les déploiements).

Dans cette perspective, l’IA n’est rien d’autre qu’un outil – certes surpuissant – dont les développeurs doivent se saisir et se servir, avec à la clé des gains de productivité importants. Mais cela signifie aussi que le métier de consultant IT doit rapidement évoluer sous l’impulsion de ces gains de productivité.

Quels sont les consultants IT qui tireront le meilleur parti de l’IA ?

D’une manière générale, il faut probablement considérer que l’IA va tendre à rendre certaines fonctions pluridisciplinaires. De la même façon que le métier d’intégrateur a quasiment disparu au profit de développeurs « fullstack » ou que la frontière entre dev et ops s’est atténuée ces dernières années, l’IA va amener le développement de métiers transverses.

Parallèlement, certaines spécialisations vont être davantage portées par le développement de l’IA, à commencer par les métiers de la donnée (data architecte, data engineer, data scientist) qui vont être sollicités. Les spécialistes de type « machine learning engineer » vont également se multiplier et les développeurs avec une bonne logique algorithmique, des compétences importantes en mathématiques et en gestion des données vont sortir du lot.

A plus moyen termes, les consultant IT avec de fortes compétences métiers (finance, marketing, etc…) vont aussi se distinguer sur le marché, car ils sauront le mieux exploiter les opportunités « techniques » offertes par l’IA à des fins fonctionnelles…

>> Lire la suite de notre Tribune « Quelles compétences l’IA va « prendre » aux développeurs ? sur Alliancy.fr !


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Face aux candidats fantômes, les entreprises doivent repenser leur process de recrutement – Tribune

Plus aucune réponse aux mails, aux appels ou aux SMS : le « ghosting », qui touchait jusqu’alors les relations amoureuses, se répand désormais dans la sphère du recrutement. Du jour au lendemain, après quelques entretiens, le candidat disparaît soudain des radars, plongeant le recruteur dans la stupéfaction. Éconduit sans la moindre explication, celui-ci est « largué » avant même d’avoir entamé la moindre collaboration sérieuse. Une pratique qui lui fait perdre un temps précieux et doit l’amener à revoir son process de recrutement pour éviter cette situation. « Face aux candidats fantômes, les entreprises doivent repenser leur process de recrutement », une tribune de Melchior du Boullay, directeur général de Mindquest.


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Des candidats de plus en plus nombreux à jouer les fantômes

Dans certains cas, c’est le jour même de la prise de poste que la personne recrutée ne donne plus signe de vie, alors même que le contrat a été signé. Pour l’employeur qui croyait tenir la perle rare, la déconvenue est immense : il doit redémarrer de zéro son processus de recrutement en espérant ne pas subir une nouvelle déception.  Dès 2019, 83 % des recruteurs américains avouaient ainsi s’être déjà fait « ghoster ». Un phénomène qui n’est donc pas totalement nouveau, mais qui s’accélère, gagnant désormais l’Europe et touchant un nombre toujours plus large de secteurs : non seulement l’hôtellerie et la tech, où la forte pénurie de candidats favorise ce genre de pratiques, mais aussi les secteurs qui emploient des cadres, en particulier les profils experts très convoités.

Serait-ce simplement un juste retour de bâton, pour les recruteurs, quand ces derniers pratiquent eux-mêmes trop souvent le ghosting, en omettant de répondre systématiquement à chaque candidature ? Ou bien, s’agit-il d’un malaise plus profond ? Il n’empêche, force est de constater que cette pratique n’est plus seulement anecdotique !

Des candidats en position de force, qui prennent la main sur le recrutement

Cette tendance, comme bon nombre des évolutions actuelles dans le monde du travail, a été accélérée par la pandémie. La période post-Covid a en effet vu certaines offres d’emploi exploser, dans un contexte doublement marqué par la croissance et le phénomène de grande démission. Dans les secteurs en tensions, les candidats ont désormais le choix entre 3 ou 4 propositions. En position de force, ils ne prennent plus le temps de décliner une offre qui les intéresse moins, ou n’osent pas toujours prévenir, lorsqu’ils décident de couper court en plein milieu d’un recrutement, préférant tout simplement ne pas se présenter à l’entretien.

La généralisation d’une première prise de contact en visio-conférence facilite ces disparitions soudaines. L’absence de relation humaine, physique, incite en effet moins les candidats à se projeter. La génération des millenials, habituée au zapping, mais aussi beaucoup plus exigeante que son aînée en matière de sens et de conditions de travail, est particulièrement coutumière du fait.

Autre élément, qui favorise le ghosting : le temps, trop long, du recrutement. 11 semaines en moyenne pour un cadre, selon une étude réalisée par l’Apec ; un délai inadapté, sur les secteurs en tension !

Tout repenser pour échapper au ghosting !

Pour éviter de se retrouver face à ces candidats fantômes, les recruteurs doivent donc adapter leurs pratiques. En commençant par raccourcir les délais. 60 % des candidats jugent ces derniers trop longs, et attendent une expérience de recrutement modernisée. Même si l’engagement ne se concrétise pas, ils désirent également recevoir un feedback de leur prestation. L’entreprise doit donc, à minima, faire preuve de transparence : informer le candidat sur les différentes étapes, et lui donner, à l’issue de chaque entretien, un premier retour, ainsi qu’une idée des délais dans lesquels il obtiendra une réponse.

Une attention particulière doit également être accordée à la description des contours précis du poste. Dans ce domaine, les incompréhensions sont encore trop fréquentes, conduisant inéluctablement à l’échec. La valorisation de la marque-employeur, elle aussi, est essentielle. Elle doit rayonner dès l’offre d’emploi et tout au long des entretiens. Plus le candidat se sentira proche de l’entreprise et connaîtra ses valeurs, moins il sera enclin à passer son chemin. Il ne faut pas non plus hésiter à le présenter à l’équipe qu’il rejoindra, ainsi qu’à lui parler des projets sur lesquels il interviendra pour rendre plus concrète sa venue dans l’entreprise.

Au cours du processus, le recruteur devra aussi…

>> Lire la suite de notre Tribune « Face aux candidats fantômes, les entreprises doivent repenser leur process de recrutement » sur Cadre & Dirigeant Magazine !


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Pénuries de talents dans l’IT : forces et faiblesses des freelances – Tribune

Sur un marché où les compétences IT sont sur-sollicitées et où les entreprises s’arrachent les talents, les freelances sont aujourd’hui en position de force. Mais une position toute relative, car encore faut-il qu’ils soient en mesure de répondre à ce que le marché – grands éditeurs et entreprises clientes – attend d’eux. « Pénuries de talents dans l’IT : forces et faiblesses des freelances », une tribune de Melchior du Boullay, directeur général de Mindquest.

Un boulevard devant eux

Ça n’a échappé à personne : le marché des compétences IT est en forte tension. La plupart des entreprises font face à d’importantes difficultés de recrutement en raison d’un manque criant de spécialistes informatiques. Qu’il s’agisse de la Direction IT des entreprises, des ESN ou des partenaires intégrateurs des éditeurs, tous manquent cruellement de ressources et des compétences qui sont les plus demandées. Développeurs, data scientists, experts de la cybersécurité, ingénieurs informatiques… Selon France Stratégie et la Dares, 190 000 emplois seraient à pourvoir d’ici à 2030 (dont 75 000 départs à la retraite prévus).

Pour les entreprises et pour l’économie du pays, cela se traduit par une perte de création de valeur considérable. Ainsi, pour certains grands éditeurs comme SAP, le principal frein à la croissance n’est pas la capacité à vendre, mais la capacité à implémenter – précisément en raison du manque de spécialistes (on estime qu’il manque aujourd’hui 3 000 consultants SAP, et que ce chiffre montera à 6 000 sur les cinq prochaines années). Les compétences cloud sont, à ce titre, très demandées – et vont l’être de plus en plus.

Que ce soit chez les partenaires intégrateurs ou en direct chez les clients, les opportunités ne manquent pas. Dans ce contexte, les consultants IT  indépendants ont un boulevard potentiel devant eux. À condition de ne pas « se contenter » de posséder des compétences techniques.

Acquisition de nouvelles compétences & certification

Le fort déséquilibre entre l’offre et la demande, même s’il est favorable aux spécialistes informatiques, ne signifie pas que les choses sont simples pour ces derniers.

Premier point important qui peut être une faiblesse s’il n’est pas pris à sa juste mesure par les freelances IT : les compétences métiers. Les entreprises ont certes besoin de spécialistes cloud ou cybersécurité, mais elles ont également une demande de plus en plus forte sur des sujets métiers à part entière, comme la supply chain digitalisée ou la fiscalité décarbonée.

Les consultants IT indépendants doivent monter vers les métiers et les fonctions, et s’approprier de nouveaux sujets et de nouvelles compétences – par exemple dans les domaines environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Cela va dans le sens de l’entreprise intelligente.

Cette montée en compétence est d’autant plus importante que les logiciels d’entreprise intègrent de plus en plus d’intelligence artificielle et d’autonomie (dans leur déploiement, dans leur fonctionnement et dans leurs montées en version).

Corollaire à cet impératif : la certification. Les freelances doivent se former et se certifier, c’est indispensable. De plus en plus, les grands éditeurs et leurs partenaires intégrateurs l’exigent.

Pénuries de talents dans l’IT : renforcer la communauté

C’est la seconde faiblesse des indépendants. Et c’est aussi un besoin clairement exprimé par les éditeurs et les intégrateurs. Tous ont besoin de la force d’une communauté (ou de plusieurs communautés) qui n’existe pas encore réellement.

Par nature, les freelances sont indépendants et…

>> Lire la suite de notre Tribune « Pénuries de talents dans l’IT : forces et faiblesses des freelances » sur  La Vie Numérique et ITR Manager !


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Recrutement : le temps joue contre vous ! – Tribune

Face à l’accélération de la transformation numérique de l’économie, les freelances Tech et IT sont aujourd’hui parmi les ressources les plus recherchées. Les projets sur lesquels ils sont positionnés ne nécessitent pas nécessairement l’emploi d’une personne en CDI, c’est pourquoi il est essentiel pour les entreprises de soigner ces recrutements. Or, un problème récurrent apparait clairement : le manque de réactivité des personnes en charge du recrutement sur ces profils, ce qui leur vaut, parfois, de passer à côté des meilleurs talents. Recrutement : le temps joue contre vous, une tribune de Quentin Gatti, Key Account Sales Manager chez Mindquest.

Travaillez votre réactivité

Lorsqu’une entreprise recherche un Project Management Officer pour une mission, elle doit bien comprendre qu’elle n’est pas la seule à vouloir engager un tel profil. Cette fonction pivot dans la transformation digitale est aujourd’hui une ressource rare sur le marché et c’est loin d’être la seule. Ainsi, les meilleures compétences IT s’arrachent littéralement. Et, lorsqu’elles sont chassées simultanément par 5 ou 6 sociétés, c’est généralement celle qui se montre la plus réactive dans son process de recrutement qui remporte la mise !

En effet, entre le moment où un entretien est réalisé et celui où le freelance obtient enfin une réponse du client, il peut parfois se passer plusieurs semaines. Inimaginable dans un monde où chaque minute compte. Penser qu’un talent attendra patiemment le retour de l’entreprise et renoncera aux opportunités qui ne manqueront pas de se présenter à lui pendant cette période de « réflexion », est très utopiste.


Découvrez aussi notre article Recrutement d’un freelance informatique : avantages et inconvénients​ ainsi que notre article Quand recruter un freelance et quand recruter en CDI ?


Un parcours de recrutement à repenser

Nous constatons ainsi qu’environ 10 consultants sur 100 ne reçoivent jamais de réponse. Sur les 90 % restant, 20 % sont perdus pour le client, car celui-ci a trop tardé à les recontacter. Si une entreprise décide de recruter un freelance, elle doit donc, en tout premier lieu, s’assurer qu’elle a du temps à y consacrer. 

Trop d’entreprises attendent encore de recevoir 10 CV avant de commencer à y jeter un œil. Il y a donc un travail à mener en amont pour définir un nouveau parcours de recrutement et s’y tenir. Ce process devra d’ailleurs être expliqué au candidat : nombre d’entretiens prévus et leur nature (management, technique, cadrage de mission…), délai de traitement des réponses (3 jours, 1 semaine, plus), etc. L’entreprise pourra fixer une date butoir pour l’envoi des CV et préciser que personne ne recevra de réponse avant cette date, évitant ainsi la frustration que génère l’attente. 

Le recruteur traitera également le freelance comme un candidat qui postulerait pour un CDI. Il prendra donc soin de le prévenir, à réception de son profil, que sa candidature a bien été prise en compte. Puis, dans le cas où ses qualifications correspondraient au profil recherché pour la mission, un entretien devra lui être proposé sans attendre. 


Découvrez notre dossier spécial : Pourquoi recruter un freelance informatique ?, pour tout savoir sur quand et comment recruter un freelance informatique ainsi que sur les avantages à recruter un freelance IT.

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Au-delà d’un enjeu de marque employeur, un enjeu de transformation

Les entreprises qui ne sont pas prêtes à réagir vite pourraient voir leur marque employeur pâlir. Toutes les ressources qui interagissent avec elle ont en effet leur mot à dire sur l’expérience qu’elle propose, freelance comprit ! Ainsi, un candidat ignoré ou peu considéré, peut transformer sa frustration en une critique acerbe de l’entreprise. Sachant que les indépendants interagissent au sein de communautés professionnelles très actives, le risque de voir sa réputation amputée par un simple avis qui pourrait faire boule de neige, ne peut pas être négligé. 

>> Lire la suite de notre Tribune  » Recrutement : le temps joue contre vous !  » sur La Vie Numérique ou InfoDSI !


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La cyber-souveraineté française est-elle une chimère ? – Tribune

La cyber-souveraineté française est-elle une chimère ?Tribune écrite par Melchior du Boullay, Directeur général de Mindquest, publiée chez Global Security Mag.

En matière de cybersécurité, la souveraineté repose sur trois piliers : les logiciels, l’infrastructure, et les compétences. Si la France peut s’enorgueillir d’être en pointe sur certains domaines, elle se prive d’une partie de ses compétences pour des raisons culturelles et organisationnelles.

Au fil des années, les innovations technologiques et la digitalisation de tous les espaces – privés et professionnels – sont allées de pair avec des menaces toujours plus nombreuses et sophistiquées. Ransomwares, espionnage, ingénierie sociale, cloud, IoT, IA… le risque cyber est omniprésent, à tel point que la cybersécurité fait (ou devrait faire) partie intégrante de la stratégie globale des entreprises.

Parallèlement, le pouvoir croissant des GAFAM – qui viennent concurrencer celui des Etats – et leur mainmise sur les données suscitent débats et préoccupations.

Ces deux grands axes ont fait progressivement émerger la notion de souveraineté numérique. Cette cyber-souveraineté est au désormais au cœur de la capacité des Etats à maîtriser la sécurité de leur cyberespace national et extraterritorial. Il ne se passe pas un jour sans qu’elle ne soit mise à l’épreuve, et elle est condamné à évoluer sans relâche pour s’adapter à la sophistication permanente des menaces.


Découvrez aussi notre article : Pourquoi la cybersécurité devrait émaner des plus hautes sphères de l’entreprise ?


Les conditions de la cyber-souveraineté

La cyber-souveraineté n’est jamais acquise une fois pour toute, et dépend de multiples facteurs. Parmi eux, la dépendance technologique vis-à-vis de pays étrangers est probablement l’un de plus déterminants. Cette dépendance technologique concerne deux grands volets : les logiciels et les infrastructures informatiques. Plus on recourt à des technologies étrangères, moins on est cyber-souverain.

Second facteur essentiel : les compétences domestiques. La souveraineté numérique ne peut se bâtir et se développer sans expertise et sans maîtrise des compétences techniques les plus pointues. Le sujet est délicat : il faut d’une part recruter les meilleures compétences, et d’autre avoir un très haut niveau de confiance dans ces compétences (du fait de la nature même des enjeux de sécurité nationale).

Enfin, le rôle de la puissance publique est également crucial pour définir et mettre en œuvre un écosystème de cybergouvernance et une stratégie de mesure et d’amélioration permanente.

La France se donne-t-elle (vraiment) toutes les chances pour être cyber-souveraine ?

Eut égard aux points mentionnés précédemment, la France peut s’enorgueillir de posséder une industrie technologique qui, dans certains domaines, se classe parmi les meilleures, avec par exemple des entreprises comme Thales et des organismes comme l’ANSSI.

Parallèlement, notre pays a peut-être, également, laissé certaines de ses pépites disparaitre. On pense à Bull, on pense à Prolog. On ne peut pas, en tous cas, s’empêcher de penser que la France n’a pas la place qu’elle pourrait avoir sur le podium des nations technologiques – notamment dans le domaine des logiciels et des infrastructures. Même si, encore une fois, nous avons certains domaines d’excellence…

>> Lire la suite de notre Tribune : La cyber-souveraineté française est-elle une chimère ? sur Global Security Mag !


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L’Europe, terre d’opportunités pour les indépendants français – Tribune

Porté par la crise sanitaire et l’envie de redonner du sens à sa carrière, le statut de freelance séduit de plus en plus d’actifs. Certains Français n’hésitent pas à s’expatrier pour profiter de conditions de vie plus agréables ou pour s’ouvrir de nouveaux horizons. (Par Caroline Gerbelot, directrice de Mindquest Iberica).

Cet article a initialement été publié sur le site LesEchos.


Depuis 2009, le nombre de freelances a bondi de 40 % en Espagne et de 92 % dans l’Hexagone (source : Eurostat). Ce statut attractif est tout particulièrement préempté par les talents de la Tech, qui y voient l’opportunité de choisir les missions les plus intéressantes et d’en changer régulièrement.

Télétravailler, c’est la promesse d’un meilleur équilibre vie professionnelle/vie privée, mais aussi la possibilité de vivre où l’on veut. Un mode d’exercice qui s’est largement répandu depuis la crise sanitaire, hier par contrainte, aujourd’hui par choix. La crainte de ressources éloignées des bureaux et donc moins impliquées s’est largement atténuée. Les entreprises ont adopté cette nouvelle organisation dont profitent pleinement les freelances. C’est d’autant plus vrai dans le secteur de la Tech, où la guerre des talents fait rage. De plus en plus de freelances français sautent ainsi le pas de l’expatriation, afin de découvrir d’autres environnements tout en continuant à collaborer avec des sociétés françaises. Cette mobilité fait d’ailleurs partie des critères qui poussent les talents de la Tech à choisir ce statut et représente une aubaine pour les entreprises qui peuvent élargir leurs champs de recherche.

Un espace européen « freelance compatible »

Cet essaimage des freelances aux quatre coins de l’Europe nécessite toutefois pour chaque partie prenante de bien s’informer des législations nationales en vigueur. Leur chance est qu’au sein de l’espace Schengen, tout est fait pour faciliter l’installation à l’étranger et le recours à des compétences basées hors de France. En effet, le contrat de prestation de service est valable partout en Europe et profite d’une harmonie fiscale autour des règles de TVA, ainsi qu’en matière de protection des données personnelles, avec le RGPD. En cas de conflit juridique, là encore des règlements européens existent, qui permettent à chaque partie de défendre efficacement ses droits. Toutefois, pour une entreprise française qui missionnerait une compétence ailleurs qu’en Europe, il est préférable d’indiquer dans le contrat…

>> Lire la suite sur LesEchos

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On et offboarding : le nouveau parcours du freelance en entreprise – Tribune

Découvrez la dernière Tribune de Manuela Delfort-Garampon, COO et co-fondatrice de Mindquest, initialement publiée sur le site du Journal du Net : On et offboarding : le nouveau parcours du freelance en entreprise !

Alors que les freelances tech et IT sont de plus en plus nombreux au sein des entreprises, le phénomène ayant pris encore de l’ampleur avec la crise sanitaire, se pose désormais la question de gérer avec efficience des équipes hybrides.

Les attentions autrefois accordées aux seuls salariés bénéficient à présent aux consultants indépendants.


Vous souhaitez avoir une vue d’ensemble des différentes étapes pour faire démarrer au mieux la mission d’un freelance tech ou IT ? N’hésitez pas à télécharger notre fiche pratique onboarding ci-dessous ?

Télécharger la fiche pratique

Embarquement immédiat recommandé

Pourquoi une entreprise devrait-elle aujourd’hui veiller à soigner l’onboarding de ses freelances tech et IT ? Tout simplement parce qu’une bonne intégration pose d’emblée les bases d’une collaboration efficace, définie autour de valeurs et d’objectifs communs. Ce qui est vrai pour un CDI l’est aussi pour une collaboration ponctuelle : l’implication dès les premiers jours peut se révéler cruciale, d’autant qu’avec la digitalisation tout s’accélère et que le temps est compté. Pour les recruteurs, il apparaît essentiel d’établir une véritable stratégie, assortie d’un process d’embarquement clair et détaillé, spécifique aux freelances : ainsi ces derniers auront en main tous les éléments pour être opérationnels le plus rapidement possible. On pensera en premier lieu, avant le démarrage effectif de la mission, à prévenir toutes les équipes de l’arrivée d’un nouvel élément : celui-ci devant se sentir pleinement intégré au projet informatique de l’entreprise pendant sa mission.  

Partager sa vision et communiquer régulièrement

Comme tous les autres collaborateurs, les freelances tech et IT ont besoin de comprendre les objectifs et la vision de l’entreprise qu’ils intègrent temporairement. La mise en perspective est primordiale. De la même façon, il importe de leur communiquer un planning dès la première semaine, puis d’instaurer des contacts réguliers : un premier échange pour fixer les objectifs, accompagné de suivis de prestation réguliers. Pour renforcer la cohésion, on n’oubliera pas de les associer aux réunions d’équipes : un impératif absolu en mode gestion de projet, a fortiori quand on pratique la méthode agile qui privilégie la pluridisciplinarité.

Bien mené, l’onboarding permet de créer un lien durable et de qualité avec les talents externes embarqués, ce qui offre en outre l’avantage de les attirer pour des missions futures. Les projets s’enchaînent bien souvent à un rythme soutenu et les meilleures compétences – développeurs Web, consultants SAP FI CO ou encore experts UX/UI -, sont âprement disputées.


Vous souhaitez aller plus loin dans la compréhension des enjeux de l’offboarding et la mise en place des bonnes pratiques, nous vous éclairons plus en détail dans notre guide pratique sur l’offboarding que vous pouvez télécharger ci-dessous.

Télécharger le guide pratique

Débarquement hautement stratégique

Ce n’est donc pas un hasard si nombre d’entreprises soignent également le offboarding, la fin de mission de leurs freelances. Comme on aura averti les équipes de l’arrivée d’un consultant extérieur, on les préviendra de son départ. Il est toujours judicieux de demander à l’intéressé de rédiger un mémo synthétisant les tâches qu’il a accomplies et les bonnes pratiques qu’il a mises en place, avant d’organiser une éventuelle passation au sein du service où il est intervenu…

>> Lire la suite sur le Journal du Net


Pour en savoir plus sur le management de l’onboarding et de l’offboarding découvrez notre dossier spécial manager un freelance !


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Quels sont les risques juridiques quand on fait appel à un freelance IT – Tribune

Délit de marchandage, requalification du contrat de travail, prêt de main d’œuvre illicite… certains risques juridiques sont parfois évoqués concernant le recours à des consultants informatiques indépendants. Mais dans les faits, ces risques sont-ils réels pour les entreprises ? Manuela Delfort-Garampon, cofondatrice de Club Freelance, nous livre ses réponses sur risques juridiques quand on fait appel à un freelance.

Cet article a initialement été publié sur le site infoDSI et tous les sites du groupe ITRNews


Découvrez également nos conseils pour savoir quand et comment recruter un freelance informatique.


Risques juridiques quand on fait appel à un freelance : un sujet largement méconnu

Le recours à des consultants informatiques externes est une pratique largement plébiscitée par les entreprises. Que ce soit pour intégrer des compétences spécifiques, accélérer le déploiement d’une solution ou encore renforcer temporairement les équipes IT. Grâce à sa très grande souplesse, cette approche permet à la DSI d’être plus réactive et agile. Elle est également plus efficace pour mener à bien ses missions. 

Quels sont les risques juridiques quand on fait appel à un freelance IT : Tribune

Mais les entreprises n’ont pas toujours une vision claire des risques qui entrent en jeu. On parle d’ailleurs souvent par abus de langage du « recrutement de freelance » alors que par définition on ne recrute pas un freelance, on fait simplement…

ESN ou consultants indépendants : mêmes risques ?

Les entreprises courent-elles ces risques de manière égale si elles se tournent vers une ESN (entreprise de services du numérique, anciennement appelées SSII) ou si elles font appel à des consultants IT indépendants ? La réponse est non.

Côté ESN, les contrats de prestation de services impliquent la fourniture d’un ou plusieurs consultants pour réaliser les missions demandées. Or cette mise à disposition de compétences peut parfois se transformer en prêt pur et simple de personnel au profit de l’utilisateur final, avec une marge pour le prestataire. On parle alors de « prêt de main d’œuvre illicite », qui peut se transformer en « délit de marchandage », lorsqu’il crée un préjudice au consultant détaché ou que les conventions collectives ne sont plus appliquées. 

Il faut bien comprendre que ces risques de prêt de main d’œuvre illicite et le délit de marchandage sont exclusivement liés aux contrats de prestations des ESN, car il faut que les consultants informatiques soient salariés. Il ne peut pas y avoir de prêt illicite de main d’œuvre ou de délit de marchandage avec des freelances. 

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Découvrez aussi notre article : Les 3 risques juridiques à connaître si vous faites appel à un freelance IT !

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Femmes & Métiers de l’IT : les femmes doivent prendre leur place ! – Tribune

Les chiffres le montrent, les femmes sont sous-représentées dans la plupart des fonctions de l’IT. Pourtant, les entreprises sont demandeuses des talents féminins et de leurs compétences sur des postes techniques et de leadership. Alors, femmes & métiers de l’IT : Comment rendre aux femmes la place qu’elles méritent dans l’IT ? Comment les convaincre de faire preuve de plus d’ambition ?

Cet article a initialement été publié sur le site de La Tribune

Dans les départements IT des grandes entreprises, il est parfois rare de croiser une femme, et ce sur des étages entiers. En 2019 elles sont toujours largement sous-représentées chez les consultants indépendants dans l’IT (voir l’infographie).

Selon les différentes études menées sur le sujet, la proportion de femmes dans les métiers de l’informatique oscille entre 10 et 30 %. Le Gartner estime cette proportion à 31% à l’échelle mondiale (2018) ; en France, d’après les chiffres de l’Apec (2015), elles sont 20% ; et une étude GISWS montre qu’elles représentent 11% du personnel dans la cybersécurité.

Femmes & Métiers de l'IT
Femmes & métiers de l’IT : Comment rendre aux femmes la place qu’elles méritent dans l’IT ? Comment les convaincre de faire preuve de plus d’ambition ?

Qui plus est, plus on monte dans la hiérarchie ou sur les fonctions de leadership, moins les femmes sont nombreuses. Seulement 13% de femmes à la fonction de DSI selon l’étude 2018 « CIO Survey » du Gartner.

Mais le plus alarmant est que…

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