Freelance IT : comment gérer son activité en cette période inédite : Cet article a initialement été publié sur les sites ITR News
La double crise sanitaire et économique que nous traversons crée un niveau d’incertitude et d’instabilité particulièrement élevé – et probablement durable. Dans ce contexte inédit, les consultants indépendants peuvent craindre une baisse de leurs missions et de leurs revenus. Comment appréhender la situation et quelle stratégie adopter en tant que freelance IT pour maintenir et développer son activité ? Une analyse de Thomas Delfort, cofondateur et CEO de Club Freelance.
L’état du marché
En cette période de retour relatif à un quotidien normal, beaucoup se demandent à quoi vont ressembler les prochains mois en termes d’activité économique. Et il est vrai que les perspectives sont préoccupantes. Selon les prévisions de l’OCDE publiée le 10 juin dernier, le produit intérieur brut de la France devrait chuter de 11,4 % à 14,1 % cette année.
S’il n’est pas le plus durement touché, le secteur de l’IT va néanmoins laisser des plumes dans la crise du covid-19. Le cabinet Gartner a récemment publié un nouveau rapport dans lequel il estime que les dépenses mondiales des DSI vont chuter de 8% en 2020. Rappelons qu’avant la crise (lors du Gartner IT Symposium, le 20 octobre 2019), l’analyste prévoyait une augmentation de ces mêmes dépenses de 3,7% en 2020. Entrés dans une ère de gestion de l’urgence et de rationalisation, les DSI ont été brutalement amenées à prioriser les services critiques.
En conséquence, on observe un report de nombreux projets. Il ne s’agit pas d’un arrêt complet du marché ou de l’annulation pure et simple des projets, mais l’impact va néanmoins être lourd. Et il ne faut pas nier…
Avec le confinement liée à la pandémie du Covid-19, les cyberattaques n’ont cessées d’augmenter. Club Freelance a sélectionné pour vous les 5 news cyberattaques à lire cette semaine.
Evolution des cyberattaques : plus profondes et sophistiquées, elles se cachent dans le hardware
Face à la généralisation massive du télétravail et l’augmentation de notre consommation du numérique pendant le confinement, les cyberattaques n’ont pas cessées d’augmenter de manière plus efficace et difficile à identifier.
News cyberattaques : la réponse doit allier humain et automatisation
D’après une enquête du cabinet Deloitte, plus de 7 responsables informatiques sur 10 s’attendent à ce qu’il y ait une intégration de l’IA dans toutes les applications d’entreprise d’ici 2023.
«Meow», la cyberattaque qui prouve que nos données ne sont pas bien protégées
La semaine dernière, plus de 3000 banques de données ont été victimes d’un cyberattaque signée « Meow ». Les hackers utilisent pour cela une technique relativement simple. Cette dernière passe le scan d’Internet en vu d’identifier les bases de données ouvertes.
Pentester est un métier issu du domaine de la sécurité informatique. Son nom vient de « penetration test ». Le rôle principal d’un pentester est de veiller à la sécurité des réseaux d’information et des applications (back end d’un site, des applications, …) face aux cyberattaques.
Pentester : le métier
Quel est le rôle d’un pentester ?
Contrôler la fiabilité des sites web
Comme son nom l’indique, le pentester effectue des tests avec des intrusions contrôlées dans les systèmes informatiques de l’entreprise. L’objectif est de trouver de possibles vulnérabilités.
Résoudre les failles
Après l’étape des tests, le pentester foit trouver et mettre en place des solutions pour résoudre les failles qu’il a pu identifier. Il devra alors renforcer et optimiser la sécurité des applications.
Donner des conseils
Le pentester a également un rôle de conseiller. Il doit anticiper les menaces, mettre en place des bonnes pratiques et préconiser certains outils de protection plus performants. Il doit également être en veille sur toutes les cybermenaces qu’on peut trouver actuellement pour pouvoir anticiper les possibles failles à venir.
Pentester : compétences requises
Maîtriser la programmation
Le pentester doit avoir une grande maîtrise technique et connaître les langages de programmation et programmation web, la cryptographie, les systèmes de codage, l’audit de sécurité réseau, Python, C/C++, Java et PHP.
Etre pédagogue
Il doit exprimer aux concepteurs des sites où se trouvent les failles, il doit donc se montrer pédagogue et bien communiquer avec les développeurs et équipes techniques. Il doit savoir expliquer clairement les problèmes pour les gérer au mieux.
Savoir exécuter rapidement ses tests
Lorsqu’une intrusion se manifeste ou qu’un problème de sécurité est repéré dans un système informatique, il faut vite le régler. Car un système mal protégé peut s’avérer dévastateur pour l’entreprise. Il doit donc faire preuve de réactivité et de sang-froid.
Contexte
Un pentester peut évoluer vers un poste de responsable des intrusions ou tout autre poste à responsabolités dans le domaine de la cybersécurité. Son métier est important dans le domaine de l’IT car les cyberattaques sont de plus en plus récurrentes dans notre société.
Salaire
Le taux journalier moyen se situe généralement entre 300 et 600 €.
Formation
Pour devenir pentester, le mieux est d’avoir un diplôme d’ingénieur ou un master en informatique avec une spécialité dans la cybersécurité.
L’intelligence artificielle, accélérateur de transition énergétique ?
Accélérer les développements technologiques, optimiser l’implantation des parcs de production, piloter l’offre et la demande… D’après de nombreux acteurs du secteur de l’énergie, l’IA pourrait être un facilitateur de transition énergétique.
Intelligence artificielle : un avantage compétitif difficile à maintenir
D’après une enquête du cabinet Deloitte, plus de 7 responsables informatiques sur 10 s’attendent à ce que l’IA soit intégrée dans toutes les applications d’entreprise d’ici 2023.
IA et automatisation : les interactions sans contact rassurent les clients dans cette période post-covid-19
Dans ce contexte de crise sanitaire, la la peur des contacts physiques et les règles de distanciation et des gestes barrière favorisent les interactions sans contact, y compris avec des écrans tactiles. De plus en plus de clients et usagers font le choix de se tourner vers les entreprises qui utilisent l’intelligence artificielle pour atteindre cet objectif.
L’industrie utilise de plus en plus de capteurs communicants et « intelligents » outils de l’Internet industriel des objets (IIOT). Elle génère et traite des données de plus en plus nombreuses. Mais l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) est encore récente malgré son potentiel dans le secteur industriel ou énergétique.
Le statut de freelance attire de plus en plus de professionnels, et en particulier dans le monde de l’IT. Cependant, avant de devenir Freelance IT, beaucoup d’éléments doivent être analysé. Pourquoi ? Pour pouvoir prendre les bonnes décisions quant à la fiscalité et la protection sociale. En effet,devenir freelance informatique c’est devenir entrepreneur, il s’agit de créer une entreprise. Un certain nombre d’échéances fiscales et sociales pour les freelances doivent être respectées au cours de l’année. Les acomptes d’impôt sur les sociétés, la déclaration de revenu ou encore les échéances pour les micro-entreprises sont des dates clés dans la vie d’un freelance IT. Découvrez notre bilan sur les échéances fiscales et sociales pour les freelances au cours de l’année.
Quelles charges les freelances IT doivent-ils supporter ?
Afin d’obtenir le statut de freelance il est obligatoire de s’enregistrer en tant qu’entreprise (ou société). Ce qui implique de supporter des charges diverses. Ces charges sont liées aux impôts et aux cotisations sociales. Comme toute entreprise, le freelance doit payer des impôts. Et comme tout travailleur indépendant le consultant doit cotiser pour sa sécurité sociale.
Le freelance peut faire le choix d’agir en son nom propre (micro-entreprise, EI, EIRL…) ; ou de créer une personne morale distincte et d’être dans ce cas-là dirigeant de société (EURL, SASU). En fonction de la forme juridique choisie, il y aura des conséquences sur le mode d’imposition et les charges sociales.
Echéances fiscales et sociales pour les freelances : Quel régime fiscal pour les freelances IT ?
Il faut savoir qu’un freelance informatique est imposé sur les bénéfices et les revenus dégagés par son activité. Le régime d’imposition va dépendre des options fiscales qui ont été décidées lors de la création de l’entreprise. Le choix du régime fiscal pour auto-entrepreneur est alors très important.
Ces options fiscales sont au nombre de trois régimes :
Le régime de l’impôt sur le revenu de la micro-entreprise
Celui de l’impôt sur le revenu
Celui de l’impôt sur les sociétés
Le régime de l’impôt sur le revenu de la micro-entreprise
Le régime de la micro-entreprise est un régime extrêmement simplifié. Il s’adresse uniquement aux entreprises individuelles ayant un chiffre d’affaires ne dépassant pas un certain seuil. Ce régime offre le minimum requis pour faire fonctionner une entreprise en plus d’une couverture sociale simplifiée.
Les freelances IT peuvent bénéficier de ce régime simplifié. Cependant, il est nécessaire de remplir quelques conditions :
Le Freelance doit être le gérant associé unique de son entreprise.
Le chiffre d’affaires annuel de l’entreprise ne doit pas excéder 72.500€ pour les prestations de service et 176.200€ pour les ventes d’objets ou de marchandises. Il est tout de même possible de dépasser ces seuils à conditions de ne pas le faire sur deux années consécutives.
Ce régime propose donc le minimum nécessaire à un indépendant pour commencer son activité. Il est très simplifié et les freelances IT peuvent aisément remplir les conditions afin de bénéficier de ce régime.
Quels sont les avantages d’une micro-entreprise ?
Création et fermeture rapide et sans frais de l’entreprise
Pas de tenue de comptabilité.
C’est donc le système idéal pour tester une activité ou facturer rapidement sur du court terme.
Quelle imposition en micro-entreprise ?
La micro-entreprise relève d’une imposition à l’IR (impôt sur le revenu). La seule spécificité de la micro-entreprise, c’est que son impôt sur le revenu ne se calcule pas sur les bénéfices ; car il n’y a pas de tenue de comptabilité ; mais directement sur le chiffre d’affaires.
Attention, contrairement au statut de société, la micro-entreprise n’est pas compatible avec la perception des allocations chômage.
Le régime de l’impôt sur le revenu
Si vous prévoyez de réaliser un chiffre d’affaires supérieur au seuil de la micro entreprise ; vous pouvez décider d’opter pour le statut de l’entreprise individuelle. Ainsi vous pourrez bénéficier du régime de l’impôt sur le revenu au moment de lancer votre activité de freelance.
Afin de pouvoir relever de ce régime d’imposition il est nécessaire de ne pas avoir déjà opté pour le régime de la micro-entreprise. En effet, il n’est pas possible de cumuler plusieurs régimes d’imposition.
Une fois que votre entreprise est imposée sur le revenu, le calcul de votre impôt se fait selon le barème progressif.
En revanche, sur une structure imposée à l’IR, il n’y a pas de jeu d’optimisations entre salaire et dividendes. En effet, c’est directement le bénéfice après charges qui sera à déclarer. Ce régime laisse donc moins de possibilités d’optimisation de l’IR qu’une société.
Barème des tranches imposables à l’IR (taux progressif 2021) :
Le régime de l’impôt sur les sociétés
Les freelances qui choisissent de créer des sociétés (EURL, SASU) optent souvent pour le régime de l’impôt sur les sociétés. Au début de votre activité de Freelance IT, il peut être judicieux d’opter pour une fiscalité à l’impôt sur les sociétés, du fait des arbitrages possibles.
Ce régime est avantageux si le Freelance IT calcule bien et optimise au mieux l’imposition de ses bénéfices et de son salaire. De plus, il est assez aisé pour des consultants informatiques de remplir les critères nécessaires. Il pourra ainsi bénéficier du taux réduit de l’impôt sur les sociétés.
A savoir :
Un chiffre d’affaires annuel inférieur à 7.630.000€
Un capital entièrement libéré
Un capital détenu au minimum à 75% par des personnes physiques.
Les indépendants remplissent très souvent ces conditions. Il est donc possible de bénéficier d’un taux d’imposition de 15% sur les premiers 38.120€ de bénéfices.
Sachez que même si votre structure est soumise à l’IS (impôt sur les Sociétés) en tant que dirigeant vous devrez payer de l’IR (impôt sur le revenu) sur le salaire et les dividendes. Quelle que soit la forme juridique, il y a de l’IR à payer lorsque le freelance récupère l’argent à titre personnel.
Quelles sont les échéances fiscales et sociales des freelances
Quel régime social pour les consultants informatiques indépendants ?
Il existe deux statuts de régime social pour un Freelance IT :
La Sécurité Sociale des Indépendants (SSI). Si son activité de freelance est une micro-entreprise, une EI, une EIRL ou une EURL.
Le statut d’assimilé salarié. Si l’entreprise est une SASU ou SAS.
En étant rattaché à la SSI vous pouvez bénéficier d’une assurance retraite et d’une assurance maladie. Vous devez donc cotiser auprès de cet organisme afin de vous assurer une couverture sociale solide.
Échéances sociales obligatoires pour les freelances IT
Au début de l’année l’Urssaf contacte les freelances et leur envoie un échéancier de paiement. Ce dernier est composé de trois axes :
Le recalcul des cotisations provisoires de l’année N sur la base des revenus N-1
La régularisation des cotisations de l’année N-1
Le montant provisoire des cotisations de l’année N
Les échéances auxquelles vous êtes soumis tout au long de l’année vont dépendre de l’option de prélèvement que vous avez choisie.
Si vous avez opté pour un paiement mensuel, vous serez prélevé tous les mois. Soit le 5 de chaque mois, soit le 20 de chaque mois.
Si vous avez opté pour un paiement trimestriel, vous serez prélevé quatre fois dans l’année. Le 5 février, le 5 mai, le 5 août et le 5 novembre.
Sachez également que s’il y a une régularisation à payer, elle se fait lors du deuxième semestre. En effet, la déclaration sociale des Indépendants est envoyée en mai.
Pour résumer, voici les deux conséquences à connaître lors de l’envoi de votre Déclaration Sociale des Indépendants (DSI) :
Possible régularisation à payer par rapport à N-1(comme expliqué ci-dessus)
Recalcul des charges de N sur la base de N-1. Il est possible “d’ajuster à la source” le montant des acomptes payés sur N en communiquant à la SSI un revenu estimatif sur l’année en cours.
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Quelles sont les échéances fiscales importantes dans l’année ?
Les échéances fiscales pour l’impôt sur les sociétés
Pour la première année d’exercice, l’entreprise ne doit pas payer d’acompte d’IS, uniquement le solde après le premier bilan avec la liasse. A noter que la liasse doit être déposée 3 mois après la date de clôture.
Pour les années suivantes il faudra payer 4 acomptes d’IS. Ces derniers se répartissent sur l’année, si le solde d’IS de l’année précédente dépasse les 3000€ (proratisé sur 12 mois).
Les acomptes sont à payer le :
15 mars – 15 juin – 15 septembre – 15 décembre
Le solde est payé ou remboursé 15 jours et 3 mois après la date de clôture de l’activité. Si votre activité se clôture au 31 Décembre, alors vous bénéficierez d’un mois de délai supplémentaire.
Les échéances fiscales du régime micro-entreprise
Lorsque vous dépendez du régime de la micro-entreprise il est obligatoire de déclarer votre chiffre d’affaires. Cette déclaration permet ensuite de calculer les cotisations et contributions sociales.
Il est possible d’opter pour une déclaration mensuelle ou trimestrielle. La déclaration mensuelle est l’option par défaut. Pour bénéficier d’une déclaration trimestrielle, il est nécessaire de faire une demande dans le mois qui suit le début de l’activité. Les échéances sont bien précises et il faut les respecter.
Pour la première déclaration après le début de l’activité :
Mensuelle, chiffre d’affaires généré au cours du premier mois d’activité ainsi que pour les trois mois suivants. Exemple : Début d’activité le 15 mars, la déclaration se fait le 31 juillet avec le CA de mars, avril, mai et juin.
Trimestrielle, chiffre d’affaire généré pendant les deux premiers trimestres suivant le début de l’activité. Exemple : Début d’activité le 15 mars, la déclaration se fait le 31 septembre.
Pour les déclarations suivantes :
Mensuelle, déclaration au cours du mois suivant. Vous déclarez le chiffre d’affaires du mois de mars en avril.
Trimestrielles, calendrier strict à respecter : 31 janvier 30 avril 31 juillet 31 octobre Lors de ces quatre échéances vous devrez déclarer votre chiffre d’affaire du trimestre précédent
Les échéances fiscales de l’impôt sur le revenu
Comme pour les régimes précédent, l’impôt sur le revenu exige des délais de déclaration spécifiques. La déclaration des revenus se fait de façon annuelle en fonction du numéro de département dans lequel se trouve le freelance :
Pour les numéros de départements entre 01 et 19, la déclaration se faisait cette année jusqu’au jeudi 26/05/2021 23h59.
Numéros de départements de 2A à 54, la déclaration se faisait cette année jusqu’au jeudi 01/06/2021 23h59.
Pour les numéros de départements entre 55 et 974, la déclaration se faisait cette année jusqu’au jeudi 08/06/2021 23h59.
Pour une SASU/SAS, c’est très simple, c’est directement sur les fiches de paie. L’imposition des dividendes s’effectue à part.
Pour les TNS (EI, EIRL, EURL/SARL) il faut aller sur le site des impôts pour ajuster les acomptes et communiquer un revenu estimatif (un peu comme pour les charges sociales) pour payer dès la première année et éviter une régularisation importante l’année suivante.
La déclaration en ligne ouvre cette année à partir du 20/05/2021.
Chaque année le schéma est presque identique. Les freelances ont un peu moins d’un mois pour déclarer leur revenu auprès du service des impôts.
Les échéances fiscales de la cotisation foncière des entreprises (CFE)
La CFE est une cotisation qui doit être payée par les sociétés qui exercent une activité professionnelle non salariée. Les freelances IT font donc partie de cette catégorie.
La première année d’exercice, l’entreprise ne doit rien payer, il suffit de faire sa déclaration avant le 31/12.
Les années suivantes vous recevrez votre avis d’imposition sur votre espace en ligne (impots.gouv). Vous aurez la possibilitéd’opter pour le prélèvement à l’échéance (le 15/12) ou de mensualiser (souscrire à cette option avant le 30/06).
Si vous n’êtes pas mensualisé et que votre CFE de l’année N-1 est supérieure à 3000€ ; il vous faudra verser un acompte de 50% au 15/06 et le solde au 15/12.
Les échéances fiscales de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE)
Si votre freelance réalise un chiffre d’affaires supérieur à 500 000€ hors taxes, alors vous devrez payer la CVAE.
La CVAE est à télédéclarer et télépayer chaque année le 1er mai.
La CVAE, avec la CFE constituent la cotisation économique territoriale (CET). Elle est due par les entreprises et travailleurs indépendants qui réalisent un chiffre d’affaire supérieur à 500 000€. Ces cotisations s’affectent aux collectivités territoriales.
Tableau récapitulatif des échéances fiscales et sociales des freelances IT
Découvrez ci-dessous la synthèse des échéances fiscales et sociales des freelances au cours de l’année :
Comme vous avez pu le voir les échéances fiscales et sociales des freelances IT dans l’année sont nombreuses. De plus, vous l’aurez compris, en tant que Freelance le choix du statut juridique de votre société influe beaucoup sur votre imposition et votre régime social. Il est important de savoir également qu’au cours de la vie d’un entrepreneur (freelance IT par exemple), il est parfois nécessaire et avantageux de faire évoluer le statut juridique de sa structure. Sachez qu’il est parfois plus simple et rapide de faire appel aux conseils d’un professionnel. Ici le mieux placé restera votre expert-comptable.
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Pour mieux comprendre son rôle notamment par rapport à celui du Développeur Front-End, petite piqûre de rappel pour différencier le front-end du back-end.
Imaginez que vous ayez pour projet l’ouverture d’une boutique. Son bon fonctionnement repose sur deux parties : la boutique qui est l’espace de vente où vous recevez votre client, et l’arrière-boutique qui est l’espace inaccessible au client dont l’activité est essentiel pour faire tourner le magasin. Imaginez maintenant que cette boutique est votre site internet. Grossièrement, le front-end est l’équivalent de la partie visible de votre boutique, tandis que la back-end correspondrait à la partie invisible qui fait tourner le site.
Bien que l’essor des développeurs Fullstack (front + back) vienne bousculer la segmentation de rôles, le développeur Back-End travaille essentiellement sur le côté serveur (l’arrière-boutique) alors que le développeur Front-End va plutôt agir sur le côté client (le magasin)
Le métier de Développeur Back-End
Généralement rattaché à un Chef de Projet Technique ou un Tech Lead, le Développeur freelance Back-End est en charge de la partie « invisible » des applications web d’une organisation soit tout ce qui communique entre la base de donnée et le navigateur.
Son travail consiste à développer et faire évoluer les fonctionnalités techniques d’une application web. Ceci en agissant principalement sur l’architecture du serveur, l’administration de la base donnée et la communication des ces derniers avec l’application.
A titre d’exemple, le développeur Back-End mettra en place la structure et écrira le code qui mettra à jour vos informations sur un site lorsque vous soumettez un formulaire d’inscription.
Selon le contexte, ce travail peut se faire à partir d’une solution déjà existante de type framework ou CMS, ou à partir de zéro.
Les développeurs Back-End travaillent souvent en lien avec les métiers, pour répondre le plus efficacement posssible aux problématiques business et assurer la scalabilité et la sécurité des applications.
Compétences requises
Maîtrise des langages de programmation Friand de coding, le Développeur freelance Back-End se concentre sur les langages de programmation et de scripting. Il doit avoir une bonne connaissance du fonctionnement aussi bien d’un serveur que d’un navigateur web. Il doit connaître les différents framewords back-end (Laravel, Ruby on Rail, J2E, etc.) et bien sûr, savoir exploiter les langages de programmation comme : PHP, Ruby, Python, .Net, Node.JS, C# ou encore SQL. Avec l’avènement de cloud, il est également recommander de savoir paramétrer des services tels que Amazon Web Services, Microsoft Azure ou Google Cloud Platform.
Passion du domaine et pratique de l’anglais Ce métier demande un intérêt proche de la passion. En effet il doit quotidiennement faire une veille technologique pour se tenir informer de l’évolution des nouveaux standards de langage afin de s’y adapter. La pratique de l’anglais est nécessaire car la plupart des ressources et l’exécution des tâches peuvent être en anglais.
Faire preuve d’autonomie et de rigueur Ce poste exige une rigueur et une autonomie incontestables. En plus de son devoir d’instaurer un dialogue efficace et pédagogue avec ses collaborateurs, le Développeur freelance Back-End se doit de respecter les délais qui lui sont imposés.
Contexte
Les Développeurs Back-End sont des experts que l’on peut retrouver au sein d’agences digitales, PME et grandes entreprises. A l’instar de ces salariés, de plus en plus de développeurs font le choix d’exercer cette fonction en freelance. En effet ce statut leur offre de nombreux avantages.
Salaire
Les taux journaliers moyens de ce développeur freelance se situent entre 200 et 600€. Ils sont variable en fonction de la société, de la région et du niveau d’expérience du développeur.
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Formation
Pour devenir Développeur freelance Back-End, plusieurs itinéraires sont envisageables. Il peut être issu d’une formation informatique type BTS ou DUT (Services Informatiques aux Organisations ou Systèmes Numériques par exemple). Ou d’un Master Développement Web ou encore d’une école d’ingénieur. Il peut également pratiquer sans formation au préalable, un grand nombre d’entre eux sont autodidactes.
Télétravail, réunions en visioconférence ou simple divertissement, notre consommation du numérique a en effet clairement augmenté durant la période de confinement. En conséquence : une consommation menaçante pour la capacité des réseaux à se maintenir et sur l’augmentation de nos impacts environnementaux. La solution : le Green IT.
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A l’heure où le télétravail est à son apogée, le taux d’équipement numérique des Français est en croissance et leur consommation du numérique atteint de nouveaux records. Dans cet article, le nouveau rapport sénatorial dédié à la sobriété numérique qui pourrait déboucher sur une proposition de loi
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Bon nombre d’entreprises intègrent dans leur politique RSE la destruction et le recyclage en bloc de leur matériel informatique. Alors qu’il existe une alternative plus respectueuse de l’environnement : l’adoption de stratégies de réemploi.
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Que le projet soit professionnel ou personnel, accéder à un prêt bancaire pour un auto-entrepreneur en tant que freelance informatique peut s’avérer être un parcours du combattant. Tout comme pour ouvrir un compte bancaire pour auto-entrepreneur, le choix d’une banque pour accéder au prêt bancaire est capital.
Pourquoi prétendre à un prêt bancaire pour auto-entrepreneur ? En quoi le statut de freelance informatique représente un frein au prêt bancaire ? Quelle solution existe pour obtenir un crédit pour auto-entrepreneur ?
Mindquest vous dit tout à ce sujet.
Prêt bancaire pour auto-entrepreneur : de quoi parle-t-on ?
En tant que freelance informatique, comme tout particulier ou professionnel, vous pouvez avoir besoin de solliciter un prêt bancaire pour auto-entrepreneur dans les cas suivants :
Financer un projet personnel
Sans même évoquer le fameux prêt immobilier, il existe une multitude de situations dans lesquelles vous pouvez avoir besoin d’un prêt bancaire. Quelques exemples : le projet d’acheter un véhicule, de réaliser des travaux dans votre domicile, ou encore de lancer la construction de la piscine dont vous rêvez depuis des années.
Financer votre activité
L’activité de freelance IT nécessite généralement peu d’investissements. Mais il existe des cas spécifiques dans lesquels un prêt bancaire peut s’avérer nécessaire : achat de matériel, formation professionnelle pour gagner en expertise, etc.
Soigner votre trésorerie
Protéger sa trésorerie est une source de préoccupation importante pour chaque consultant indépendant. Parfois exposés à des revenus volatiles ou à des retards de paiement, votre trésorerie peut être mise à mal. De plus, gérer ses revenus irréguliers de freelance n’est pas toujours évident. C’est dans ces moments-là qu’avoir recours à une ligne de trésorerie peut être utile.
Avec une ligne de trésorerie, on peut piocher dans un fonds de réserve quand on en a besoin. Ce qui assure une tranquilité dans les moments plus compliqués. Un prêt permet aussi d’étaler ses dépenses importantes et de conserver de la trésorerie de côté.
Accéder au crédit quand on est freelance : un véritable casse-tête ?
Obtenir un crédit lorsque l’on est freelance est un véritable parcours du combattant. Pour en comprendre les raisons, il faut se plonger dans la technologie bancaire traditionnelle. Aujourd’hui les modèles bancaires d’obtention de crédit sont adaptés à l’économie de la fiche de paie, du revenu récurrent et unique. Ou bien, à des PME avec des salariés et 3 bilans. Tout l’inverse de ce que peut fournir un freelance à son banquier.
Par conséquent la technologie actuelle n’est pas adaptée aux nouveaux statuts. Les refus de financement sont donc très fréquents alors même que vous disposez de revenus confortables.
Enfin, l’expérience utilisateur des banques traditionnelles reste encore peu digitale. Par conséquent, vous pouvez attendre plusieurs jours voire plusieurs semaines afin d’avoir votre réponse et un dossier papier devra être constitué.
De nouvelles offres sur le marché pour répondre aux besoins spécifiques des freelances
Vous l’aurez compris : solliciter un prêt auprès des institutions bancaires traditionnelles n’est pas un parcours de santé lorsque l’on est freelance. Mais bonne nouvelle : le travail indépendant fait de plus en plus d’adeptes. En réponse à cette tendance, de nombreux acteurs répondant aux problématiques spécifiques des freelances se développent.
Parmi ces nouveaux acteurs, certains promettent un accès facilité au crédit bancaire. C’est le cas de Mansa, plateforme de prêt aux indépendants et aux freelances. Mansa propose des crédits allant de 500€ à 10,000€ sur des échéances de 1 à 12 mois. Cette Fintech a développé un nouveau modèle de scoring. Ce dernier est capable d’anticiper le montant et la régularité des revenus des indépendants pour faciliter leur accès au crédit bancaire.
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Vous vous demandez sûrement quel monde nous attend après le Covid-19 ? Bien que tout ne soit pas encore rentré dans l’ordre, les entreprises reprennent leurs activités tout en adoptant de nouvelles décisions pour mieux gérer l’après crise. Club Freelance a sélectionné pour vous les derniers articles à lire sur l’après Covid-19 pour décideurs IT.
La crise a permis aux DSI d’être mieux préparés aux défis futurs, à condition d’en tirer les leçons
Cisco a récemment réalisé une enquête auprès des DSI pour mettre en lumière leurs stratégies, leurs forces mais aussi leurs faiblesses face à cette crise inédite.
L’après Covid-19 pour décideurs IT : « Après-Covid-19 : vers un renforcement numérique de l’industrie 4.0 »
Bien que le contexte actuel reste incertain, il est indispensable d’anticiper et d’ajuster les roadmaps de l’industrie 4.0 dès aujourd’hui.
Cette tribune de Janick Villaneau, directeur Industrie 4.0 chez Scalian, nous explique pourquoi l’utilisation massive des outils numériques est essentielle à la gestion de l’après-covid-19.
L’après Covid-19 pour décideurs IT : Suite au Covid-19, les entreprises musclent leurs infrastructures
Face à la crise sanitaire, les entreprises ont été forcées à renforcer dans l’urgence leurs infrastructures. Ceci pour assurer la continuité de leur activité dans les meilleures conditions possibles.
Au sommaire de ce dossier publié par Le Monde Informatique, 8 mini articles d’acteurs IT qui nous expliquent quel ont été les plans d’action déployés pour muscler les infrastructures.
Covid-19 : le Groupe hospitalier Bretagne Sud gère la crise en mode projet
Dans cet article, Saber Aloui -DSI du Groupe hospitalier Bretagne Sud- nous raconte comment la crise a constitué une leçon d’organisation et de management au sein du groupe.