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L’IA dans le recrutement et les entreprises

Cette interview de notre Chief Digital Officer, Felix Lemaignent, a été utilisée dans l’article de Capital Pourquoi vous avez intérêt à vous former à l’IA (et vite). Elle revient sur l’impact de l’IA dans le recrutement et les entreprises.

Quels sont les salariés touchés par la révolution IAG et quels sont leurs défis ?

On peut distinguer 2 catégories de salariés sur lesquels les impacts seront de natures différentes. D’abord, celui dont le métier va être directement transformé avec l’IA, qu’il est susceptible d’utiliser tous les jours pour réaliser ses tâches ou sur laquelle il est susceptible de travailler. On pense notamment aux profils de la tech et ceux gravitant autour. Ces profils salariés ou freelance informatique / digital doivent obligatoirement se mettre à jour sur l’IA et comment elle s’inscrit et va s’inscrire dans leur activité pour rester pertinent sur leur métier. 

Ensuite, on retrouve des profils salariés plus standards, qui seront impactés un peu plus indirectement. A l’instar des collaborateurs qui appliquent les bonnes pratiques de recherches Google ou maîtrisent la large palette de fonctionnalités Excel, les collaborateurs qui maîtrisent les IA génératives auront un avantage. Ils gagneront en productivité et en versatilité, c’est-à-dire travailler plus vite, plus efficacement, avec davantage d’autonomie (attention pas toujours MIEUX jusque-là). Il ne faut pas oublier toutefois que l’IA s’intègre déjà dans des outils de travail mais que son usage reste sous-jacent et invisible pour le son utilisateur. Le sujet est bien les IA génératives qu’il faut prompter, voir avec qui il faut discuter à travers une interface de chatbot. Et ce type d’IA Génératives va remettre au premier plan les enjeux autour de la fracture numérique car les inégalités du numérique existent et le boom des usages IA est susceptible de les creuser. 

Un enjeu important est la peur compréhensible sur son emploi, sur sa légitimité, qui sera peut-être remise en question : Mon métier va-t-il être remplacé par l’IA ? Si j’utilise l’IA dans mon travail, cela signifie-t-il qu’elle peut faire la même chose que moi ? Si les budgets de mon service se réduisent, vais-je me retrouver en concurrence avec mes collègues pour garder mon emploi ? Clairement la capacité à utiliser l’IA pour se maintenir dans une course à la productivité est destinée à être valorisée dans tous les périmètres dans lesquels les services d’IA générative trouveront des cas d’usages. Pour certains l’IA est donc perçue comme un enjeu de survie. 

Pour d’autres, c’est une technologie qui impressionne. Si beaucoup sont habitués à devoir se former à une nouvelle fonctionnalité, un nouvel outil, avec plus ou moins de réticence et de fatigue quant à cette constante dynamique de mise à jour parfois lourde, l’adoption des outils d’IA générative n’est même plus une marche à monter mais un tout nouvel escalier à gravir. En effet, si la plupart des outils se basent sur des données entrées par l’utilisateur, des boutons d’interaction et une navigation arborescente, l’IA générative, notamment dans sa forme chatbot comme ChatGPT, fonctionne sur la base d’une requête textuelle (avec parfois la possibilité d’ajouter de l’image ou des documents). Ce format chatbot représente une toute nouvelle forme d’interaction avec la technologie avec laquelle il va falloir développer une nouvelle forme d’esprit critique. Car sans comprendre un minimum le phénomène de génération textuelle, il est facile de prendre pour argent comptant ce que nous renvoie une IA générative car on s’imagine souvent à tort que ses réponses viennent directement de données réelles plutôt que par une logique probabiliste d’apparition du prochain mot.

A l’instar du passage du téléphone et du fax à l’ordinateur et internet, on assiste à un nouveau changement de paradigme avec l’IA générative qui par ailleurs est particulièrement accessible. Cet ordinateur qui est aujourd’hui un outil professionnel prépondérant pour beaucoup de salariés, sans oublier le smartphone ou même des tablettes qui outillent petit à petit le monde ouvrier, a transformé le travailleur en travailleur équipé. De fait, les travailleurs qui réussiront à maîtriser et exploiter les capacités des IA génératives seront les nouveaux travailleurs augmentés. 

IA dans le recrutement

Quels sont les risques pour les professionnels qui ne se forment pas à l’IAG ?

Cette fracture digitale qui s’observe en partie par les différences générationnelles va se creuser entre des travailleurs augmentés et des travailleurs dépassés. Qu’on le veuille ou non, l’IA est là, et même si elle tend à être régulée, certains usages sont déjà dans les habitudes. Si les salariés ne se forment pas, d’autres plus attirés par les innovations, plus « digital native » le feront et seront plus compétitifs car ils offriront en même temps une meilleure productivité et une meilleure versatilité professionnelle. Autrement dit, ils seront en capacité de gérer un plus grand nombre et une plus grande variété de tâches.

Que ce soit se former sur les usages IA ou sur les compétences métiers que L’IA ne gère pas, les salariés doivent se former. En revanche, une formation sur l’IA ne sera pas suffisante. La maîtrise et la pleine exploitation des capacités de l’IA générative viendra avec l’expérience et l’usage, à travers lequel se construira le digital acumen nécessaire à ce travailleur augmenté. 

Par ailleurs, on peut également appliquer le raisonnement aux entreprises. Les entreprises qui n’auront pas investi dans la formation de ses salariés et préparé les usages internes risquent de se voir dépassés. En effet, elles doivent pour leur part gérer les questions de protection des données, la sécurité, la gouvernance. Elles ne peuvent pas avoir des collaborateurs qui suivent aveuglément des hallucinations d’IA, ou copie-colle du texte sans le relire comme on peut le voir dans certains papiers scientifiques. 

L’IA va-t-elle devenir un critère d’employabilité et de recrutement ?

Dans un contexte où toutes les entreprises cherchent à optimiser leur productivité tout en maîtrisant leurs coûts, un candidat capable de tirer parti des technologies d’IA représente un investissement prometteur. Cependant, il est crucial de comprendre que la simple mention de cette compétence sur le CV n’est que la partie émergée de l’iceberg. Elle sert avant tout de point d’accroche, ouvrant la porte à une démonstration plus approfondie lors de l’entretien. En effet, lors de l’entretien, le candidat aura l’opportunité de déployer toute l’étendue de sa culture et de sa maîtrise des outils d’IA générative. C’est l’occasion de montrer non seulement une connaissance théorique, mais aussi une compréhension pratique de la façon dont ces technologies peuvent être appliquées pour résoudre des problèmes concrets dans l’environnement professionnel. Démontrer une maîtrise de l’IA dans un processus de recrutement montre de la curiosité, de la facilité à embrasser le changement, de la polyvalence. Pour les entreprises cela représente des profils prêts à évoluer, en recherche de challenge, avec une appétence certaine pour l’innovation numérique. 

L’IA gen peut aussi représenter un outil de formation précieux quand bien utilisé. Couplée à une démarche d’apprentissage continu, l’IA Gen permettra d’investir rapidement de nouveaux périmètres d’activité, d’approfondir des formations, de facilement mettre en pratique certains concepts nouveaux. Cette capacité d’auto-formation assistée par l’IA sera particulièrement précieuse dans un contexte où l’apprentissage tout au long de la vie devient une nécessité pour rester compétitif. 

En termes de progression de carrière, l’adoption de l’IA générative offre aux salariés un avantage compétitif indéniable dans leurs tâches quotidiennes. Elle agit comme un véritable accélérateur de compétences, permettant aux utilisateurs avertis d’étendre considérablement leur champ d’action et leur efficacité.

Prenons l’exemple des outils bureautiques courants : avec l’IA générative, un professionnel de la finance peut désormais maîtriser une gamme beaucoup plus étendue de formules Excel complexes, sans nécessairement avoir à les mémoriser. 

De même, la conception de présentations PowerPoint gagne en impact et en professionnalisme. L’IA peut suggérer des mises en page innovantes, générer des visuels pertinents, ou même aider à structurer le contenu de manière plus persuasive. Le résultat : des présentations qui captivent l’audience et renforcent la crédibilité du présentateur.

Dans le domaine de la communication écrite, l’IA générative transforme la manière dont les professionnels rédigent leurs emails et leurs comptes-rendus de réunion. Non seulement elle accélère considérablement le processus de rédaction, mais elle contribue également à améliorer la clarté, la précision et le ton des messages. Les salariés peuvent ainsi produire des communications plus impactantes, mieux structurées et adaptées à leur audience, ce qui renforce leur image professionnelle et leur efficacité.

Il est important de noter que ces améliorations ne se limitent pas à une simple augmentation de la productivité. Elles permettent aux salariés de consacrer plus de temps et d’énergie à des tâches à plus forte valeur ajoutée, comme la réflexion stratégique, la créativité ou les interactions humaines, des aspects cruciaux pour l’évolution de carrière qui ne peuvent être entièrement délégués à l’IA.

En somme, l’IA générative, lorsqu’elle est maîtrisée, devient un puissant levier de développement professionnel. Elle permet aux salariés de transcender les limites traditionnelles de leurs compétences techniques, ouvrant ainsi la voie à de nouvelles opportunités d’évolution et de reconnaissance au sein de leur organisation.

Côté Freelance, l’IA est aussi un avantage compétitif et les entreprises seront du plus en plus amenées à rechercher des profils ayant évolué dans des contextes projets IA ou ayant expérimentés différents cas d’usages au cours de leurs missions.

Que met Mindquest en place vis-à-vis de ses salariés et de ses clients ?

Nous avons développé des ateliers de sensibilisation pour mettre à niveau nos collaborateurs et du coaching personnalisé pour suivre et soutenir les usages d’IA Gen qu’ont nos collaborateurs. 

Par ailleurs nous gardons une veille active qui nous permet de partager les dernières bonnes pratiques éprouvées sur du prompting, sur les risques d’hallucination, ou encore les meilleurs modèles du moment. 

Nous avons également lancé une initiative pour développer des outils et services internes d’IA Gen, pour répondre aux besoins et attentes des métiers en gardant le contrôle sur nos données et en construisant des outils adaptés et spécifiques à notre organisation. 

L’intégration de l’IA dans le processus de recrutement n’est pas une nouveauté pour notre industrie mais l’IA Gen représente elle une évolution significative. Cependant, cette avancée s’accompagne d’un défi crucial : la gestion des biais potentiels de l’IA. Il est primordial de comprendre que les systèmes d’IA ne sont pas intrinsèquement neutres ; ils peuvent reproduire, voire amplifier, les biais présents dans les données sur lesquelles ils sont entraînés. Ces biais peuvent concerner le genre, l’âge, l’origine ethnique ou d’autres caractéristiques personnelles, conduisant potentiellement à des décisions de recrutement discriminatoires. Les plateformes freelance et les cabinets de recrutement doivent donc être vigilants.

Chez Mindquest, nous sommes pleinement conscients de cet enjeu. Notre approche vise à tirer parti des avantages de l’IA tout en mettant en place des garde-fous rigoureux pour prévenir les biais. Nous voyons l’IA non pas comme un substitut à l’expertise humaine, mais comme un complément précieux qui, utilisé avec discernement, peut considérablement améliorer la qualité et l’efficacité de nos services de recrutement, tout en maintenant l’équité et l’inclusivité au cœur de notre processus.

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Etat des lieux des emplois en CDI dans l’IT

Mindquest a mené un état des lieux des emplois en CDI dans l’IT. Découvrez les tendances actuelles de l’emploi en CDI dans l’IT dans notre infographie ci-dessous.

Etude des emplois en CDI dans l’IT :

L’étude porte sur 5695 jobs en CDI dans l’IT sortis en France par les groupes du SBF 120 (at autres GE et ETI) entre Janvier et Mars 2024.

D »après l’étude on observe que les profils les plus recherchés sont ceux provenenant des stacks de l’Infra et du Développement, avec 50% des profils recherchés.

Parmsi les secteurs qui recrutent le plus de talents en CDI dans l’IT on remarque que le secteur Financier est le plus demandeur de profils IT – en particulier les groupes Crédit Agricole, BPCE et BNP Paribas.

Enfin concernant la représentation géographique des offres d’emplois on observe que l’Ile-de-France représente 60,5% de tous les jobs sortis, avec 23.5% en Hauts-de-Seine et 18% à Paris. Les deux autres régions qui recrutent le plus sont ensuite l’Auvergne-Rhône-Alpes (7.7%) et les Hauts-de-France (6.7%).

A la recherche d’un CDI ou d’une mission de freelance dans l’IT ou la finance ? Retrouvez toutes nos offres de missions sur notre plateforme Mindquest.

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Pénurie de talents IT : un risque supplémentaire en matière de cybersécurité – Tribune

La digitalisation de l’entreprise entraine un risque grandissant en terme de cybersécurité et les entreprises doivent se faire accompagner, malgré les tensions sur le marché de l’emploi IT.

Dans un monde où la technologie progresse à une vitesse fulgurante, la cybersécurité est devenue une préoccupation majeure pour les entreprises de toutes tailles. Or, un spectre inquiétant plane sur cette industrie : le manque de talents IT. Les organisations se retrouvent confrontées à un risque croissant de cyberattaques, exacerbé par ce déficit criant de compétences spécialisées.

Le cabinet d’analyse Asterès rapporte que jusqu’à 90 % des entités commerciales privées ont subi des cyberattaques. Ces incidents ont un impact financier non négligeable : en France, le coût des préjudices liés à ces attaques a atteint 2 milliards d’euros en 2022. On note que cette somme est en constante augmentation du fait de la sophistication progressive des menaces. Cette tendance représente une menace sérieuse, en particulier pour les petites et moyennes entreprises dont la maturité en terme de sécurité informatique est plus faible. Ainsi, 70 % d’entre elles sont déjà affectées.

Les ransomwares dominent le paysage des cybermenaces, représentant 50 % des incidents, suivis du phishing à 40 %, et des attaques par déni de service distribué à 10 %. Ces 2 dernières années ont été marquées par plusieurs attaques d’envergure en France, notamment contre des infrastructures essentielles et des institutions publiques, ce qui démontre la gravité de la situation.

D’un autre côté, les entreprises font face à une pénurie grandissante de talents spécialisés en cybersécurité. L’étude « Cybersecurity Workforce Study » de l’ISC2 révèle un déficit record de main-d’œuvre dans le secteur, avec 4 millions de postes vacants, malgré une croissance de 10 % des effectifs sur l’année précédente. La demande en professionnels qualifiés connaît une augmentation exponentielle, conséquence directe de l’expansion rapide du secteur.

Les entreprises, confrontées à des défis de sécurité de plus en plus complexes, s’efforcent de renforcer leurs équipes, mais se heurtent aux obstacles que représentent la durée et le coût de la formation, ainsi qu’à la méconnaissance des carrières en cybersécurité par les jeunes générations.

Cette pénurie entraîne des répercussions considérables pour les entreprises, notamment une vulnérabilité accrue face aux cyberattaques, une inflation des coûts liés à la cybersécurité et un frein à l’innovation.

En outre, le manque de personnel qualifié contraint souvent les entreprises à surcharger leurs équipes existantes, ce qui peut nuire à leur efficacité — 61 % des professionnels interrogés en témoignent.

En cybersécurité les menaces sont constantes et grandissantes et s’il ne faut pas tomber dans un alarmisme démesuré, il convient cependant de prendre la mesure du risque. Toutes les entreprises sont concernées y compris les plus petites :ne considérez pas passer sous le radar car votre entreprise à une notoriété limitée.

Lire la suite de l’article sur le Journal du Net.

Vous avez besoin d’aide pour mener à bien vos recrutements dans la cybersécurité ? Nous sommes là pour vous aider ! Transmettez votre besoin sur notre plateforme de recrutement et notre équipe d’experts en recrutement se chargera de vous sélectionner les meilleurs profils.

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Quelles compétences l’IA va « prendre » aux développeurs ? – Tribune

Pour quiconque s’intéresse à l’impact de l’intelligence artificielle, ces derniers mois ont marqué un tournant évident. L’accélération du niveau de perfectionnement de l’IA – cristallisé dans les dernières versions de ChatGPT – montre à présent très concrètement ce qu’elle peut faire à notre place. Les développeurs doivent-ils se sentir menacés ? Felix Lemaignent, Chief Digital Officer de Mindquest, nous livre son analyse.

Entre technologie de remplacement et outil de productivité 

Si ChatGPT marque autant les esprits, c’est non seulement en raison de l’accélération fulgurante de ses capacités, mais aussi (et peut-être surtout) parce qu’il est accessible à tous. Chacun d’entre nous, à sa propre échelle, a pu expérimenter et vérifier ce que l’IA peut faire. Et nous pouvons également ressentir un peu plus concrètement ce tiraillement entre enthousiasme et soupçon d’inquiétude. « Ça y est, on y est » … puis rapidement « Vais-je être remplacé ? ». Une menace d’autant plus pesante lorsque l’on sait qu’Elon Musk et de nombreux experts ont récemment appelé à faire une pause dans les recherches sur l’IA, tant les progrès de cette dernière sont en train de nous dépasser.

L’inquiétude est légitime, mais en réalité le scénario se répète chaque fois qu’une technologie de rupture arrive sur le marché. Concernant l’IA, il faut garder à l’esprit qu’elle n’est jamais plus intelligente que le jeu de données sur lequel elle apprend.

Si des outils comme ChatGPT, CoPilot ou Visual Studio permettent de bénéficier automatiquement et en quelques secondes des bonnes pratiques ou d’orientations, ils ne fournissent pas de réflexions et de recul sur les options possibles. Ces outils se basent sur l’apprentissage de code ou de ressources existants, et sont par conséquents peu enclins à se confronter à des problématiques nouvelles. De plus, pour réaliser ces tâches, l’IA nécessite une commande (« prompt ») définie par un humain qui comprend son contexte et adapte les possibilités de l’outil a ses besoins.

Comme dans d’autres métiers qui peuvent se sentir « à priori » menacés, les développeurs doivent plutôt considérer que, dans l’état actuel, l’IA ne les concurrence pas véritablement, mais vient enrichir la palette d’outils qui leurs permettent une meilleure productivité. Elle va par exemple permettre de gagner du temps sur les tâches à relative faible valeur ajouté, comme la rédaction de code, la détection de bugs ou l’optimisation d’écriture.

On peut toutefois considérer que l’IA réduit les besoins en ressources sur certains segments de production, comme les développements simples et sans réels besoins de management ou de gestion de projet. Pour faire simple, là où sans IA on aurait besoin de trois développeurs pour rédiger du code « à la chaine », nous en avons aujourd’hui un seul.

Comment les développeurs peuvent utiliser l’IA à leur avantage ?

Le spectre de développements entièrement automatisés par l’IA est peu réaliste à court ou moyen termes. Les développeurs vont encore avoir besoin d’innover, de s’adapter à un contexte inédit et de remanier le code produit par l’IA. Et, redisons-le, les outils dont nous parlons sont aujourd’hui très dépendants de la façon de formaliser les prompts, qui reste manuelle.

Il n’en demeure pas moins que les IA vont automatiser de plus en plus de processus et continuer d’améliorer leurs performances. Globalement, toutes les tâches qui ne demandent pas de commandes humaines, de validation ou de réflexion générales entre les départements de l’entreprise pourront être automatisées par une IA. La correction, la détection et l’optimisation sont typiquement des compétences que les développeurs doivent volontiers laisser à l’IA. De même, les tâches de « production » peuvent être transférées à l’IA (d’autant plus que certains outils sans IA automatisent déjà les déploiements).

Dans cette perspective, l’IA n’est rien d’autre qu’un outil – certes surpuissant – dont les développeurs doivent se saisir et se servir, avec à la clé des gains de productivité importants. Mais cela signifie aussi que le métier de consultant IT doit rapidement évoluer sous l’impulsion de ces gains de productivité.

Quels sont les consultants IT qui tireront le meilleur parti de l’IA ?

D’une manière générale, il faut probablement considérer que l’IA va tendre à rendre certaines fonctions pluridisciplinaires. De la même façon que le métier d’intégrateur a quasiment disparu au profit de développeurs « fullstack » ou que la frontière entre dev et ops s’est atténuée ces dernières années, l’IA va amener le développement de métiers transverses.

Parallèlement, certaines spécialisations vont être davantage portées par le développement de l’IA, à commencer par les métiers de la donnée (data architecte, data engineer, data scientist) qui vont être sollicités. Les spécialistes de type « machine learning engineer » vont également se multiplier et les développeurs avec une bonne logique algorithmique, des compétences importantes en mathématiques et en gestion des données vont sortir du lot.

A plus moyen termes, les consultant IT avec de fortes compétences métiers (finance, marketing, etc…) vont aussi se distinguer sur le marché, car ils sauront le mieux exploiter les opportunités « techniques » offertes par l’IA à des fins fonctionnelles…

>> Lire la suite de notre Tribune « Quelles compétences l’IA va « prendre » aux développeurs ? sur Alliancy.fr !


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Face aux candidats fantômes, les entreprises doivent repenser leur process de recrutement – Tribune

Plus aucune réponse aux mails, aux appels ou aux SMS : le « ghosting », qui touchait jusqu’alors les relations amoureuses, se répand désormais dans la sphère du recrutement. Du jour au lendemain, après quelques entretiens, le candidat disparaît soudain des radars, plongeant le recruteur dans la stupéfaction. Éconduit sans la moindre explication, celui-ci est « largué » avant même d’avoir entamé la moindre collaboration sérieuse. Une pratique qui lui fait perdre un temps précieux et doit l’amener à revoir son process de recrutement pour éviter cette situation. « Face aux candidats fantômes, les entreprises doivent repenser leur process de recrutement », une tribune de Melchior du Boullay, directeur général de Mindquest.


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Des candidats de plus en plus nombreux à jouer les fantômes

Dans certains cas, c’est le jour même de la prise de poste que la personne recrutée ne donne plus signe de vie, alors même que le contrat a été signé. Pour l’employeur qui croyait tenir la perle rare, la déconvenue est immense : il doit redémarrer de zéro son processus de recrutement en espérant ne pas subir une nouvelle déception.  Dès 2019, 83 % des recruteurs américains avouaient ainsi s’être déjà fait « ghoster ». Un phénomène qui n’est donc pas totalement nouveau, mais qui s’accélère, gagnant désormais l’Europe et touchant un nombre toujours plus large de secteurs : non seulement l’hôtellerie et la tech, où la forte pénurie de candidats favorise ce genre de pratiques, mais aussi les secteurs qui emploient des cadres, en particulier les profils experts très convoités.

Serait-ce simplement un juste retour de bâton, pour les recruteurs, quand ces derniers pratiquent eux-mêmes trop souvent le ghosting, en omettant de répondre systématiquement à chaque candidature ? Ou bien, s’agit-il d’un malaise plus profond ? Il n’empêche, force est de constater que cette pratique n’est plus seulement anecdotique !

Des candidats en position de force, qui prennent la main sur le recrutement

Cette tendance, comme bon nombre des évolutions actuelles dans le monde du travail, a été accélérée par la pandémie. La période post-Covid a en effet vu certaines offres d’emploi exploser, dans un contexte doublement marqué par la croissance et le phénomène de grande démission. Dans les secteurs en tensions, les candidats ont désormais le choix entre 3 ou 4 propositions. En position de force, ils ne prennent plus le temps de décliner une offre qui les intéresse moins, ou n’osent pas toujours prévenir, lorsqu’ils décident de couper court en plein milieu d’un recrutement, préférant tout simplement ne pas se présenter à l’entretien.

La généralisation d’une première prise de contact en visio-conférence facilite ces disparitions soudaines. L’absence de relation humaine, physique, incite en effet moins les candidats à se projeter. La génération des millenials, habituée au zapping, mais aussi beaucoup plus exigeante que son aînée en matière de sens et de conditions de travail, est particulièrement coutumière du fait.

Autre élément, qui favorise le ghosting : le temps, trop long, du recrutement. 11 semaines en moyenne pour un cadre, selon une étude réalisée par l’Apec ; un délai inadapté, sur les secteurs en tension !

Tout repenser pour échapper au ghosting !

Pour éviter de se retrouver face à ces candidats fantômes, les recruteurs doivent donc adapter leurs pratiques. En commençant par raccourcir les délais. 60 % des candidats jugent ces derniers trop longs, et attendent une expérience de recrutement modernisée. Même si l’engagement ne se concrétise pas, ils désirent également recevoir un feedback de leur prestation. L’entreprise doit donc, à minima, faire preuve de transparence : informer le candidat sur les différentes étapes, et lui donner, à l’issue de chaque entretien, un premier retour, ainsi qu’une idée des délais dans lesquels il obtiendra une réponse.

Une attention particulière doit également être accordée à la description des contours précis du poste. Dans ce domaine, les incompréhensions sont encore trop fréquentes, conduisant inéluctablement à l’échec. La valorisation de la marque-employeur, elle aussi, est essentielle. Elle doit rayonner dès l’offre d’emploi et tout au long des entretiens. Plus le candidat se sentira proche de l’entreprise et connaîtra ses valeurs, moins il sera enclin à passer son chemin. Il ne faut pas non plus hésiter à le présenter à l’équipe qu’il rejoindra, ainsi qu’à lui parler des projets sur lesquels il interviendra pour rendre plus concrète sa venue dans l’entreprise.

Au cours du processus, le recruteur devra aussi…

>> Lire la suite de notre Tribune « Face aux candidats fantômes, les entreprises doivent repenser leur process de recrutement » sur Cadre & Dirigeant Magazine !


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Communiqués de presse Nos actualités On parle de nous

Mindquest inaugure sa communauté SAP by Mindquest, pour devenir le partenaire de l’entreprise intelligente

Mindquest, spécialiste du recrutement de consultants et freelances IT, annonce la création de SAP by Mindquest, la première communauté SAP dédiée aux talents de la Tech. Coconstruite avec ses membres, ces derniers profitent d’une animation régulière et d’un suivi de la part d’experts SAP pour monter en compétences sur cette technologie qui résout aujourd’hui les principaux défis de leurs clients. Alors que ce marché est déjà en forte tension, SAP by Mindquest arrive à point nommé.


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Rejoindre la communauté

Mindquest inaugure sa communauté SAP by Mindquest

L’ERP est une solution très largement utilisée dans les grandes entreprises du monde entier. SAP en est le leader incontesté depuis de nombreuses années. Il permet à ses clients de gérer et de piloter toutes les fonctions, de l’achat à la vente, en passant par les RH, la finance et la logistique. Maîtriser cet environnement pour un talent IT, c’est s’ouvrir un monde d’opportunités, particulièrement riche professionnellement.

Mindquest s’est rapidement rendu compte de la nécessité, pour ces derniers, de construire et d’entretenir un lien avec SAP. Un univers que cet expert du recrutement IT connait parfaitement, puisque son cofondateur et actuel CEO, Thomas Delfort, a passé toute sa carrière dans cet environnement, de même que son directeur général, Melchior du Boullay. Par ailleurs, les projets SAP représentent entre 35 et 40 % des missions proposées sur Mindquest. Quant à sa base, elle référence 4 428 consultants SAP pour la France et plus de 7 000 à l’international. C’est dire si le sujet lui est familier !

Répondre à un besoin de montée en compétence, mais aussi de pénurie de talents SAP

Cette connaissance de l’ERP permet à SAP by Mindquest d’être parfaitement éclairée sur les enjeux autour de cette technologie, mais aussi, d’apporter des réponses efficaces à un besoin identifié par ses consultants qui côtoient quotidiennement les talents IT. Avec des fonctionnalités qui s’étoffent constamment, l’ERP SAP nécessite en effet de se former en continu et de se tenir informé des évolutions de cet outil.

De son côté, SAP est conscient de l’importance de faire grandir une communauté de consultants autour de son ERP, pour poursuivre sa croissance sereinement, alors que 5 000 experts SAP manqueront à l’appel d’ici 2025 (chiffres SAP). Avec SAP by Mindquest, l’entreprise de recrutement IT, Mindquest, entend se positionner comme un expert incontournable sur la compétence SAP et devenir LA référence des talents IT comme des entreprises sur les solutions de cet éditeur.

« Nous avons constitué autour de SAP by Mindquest une équipe de 7 sourceurs consultants, en contact permanent avec la communauté, ainsi que des experts marketing en charge de l’animer. Leur rôle sera également d’apporter les savoirs et savoir-faire SAP aux talents qui nous rejoignent. Cette nouvelle entité se veut le catalyseur entre notre expérience dans le recrutement de talents IT, les capacités des freelances et consultants, ainsi que les attentes de l’entreprise. Nous voulons apporter à cette dernière la valeur ajoutée dont elle a besoin pour s’assurer que ses projets transformatifs et stratégiques seront couronnés de succès », explique Nicolas Lesavre, Head of Talent Acquisition de SAP by Mindquest.

Mettre les talents IT au centre du projet

Au sein de SAP by Mindquest, les talents IT accèdent à une communauté, au sein de laquelle la collaboration et le partage de connaissance sont encouragés et favorisés. Leurs interlocuteurs chez Mindquest sont également là pour répondre à toutes leurs questions, mais aussi coconstruire avec eux l’offre de contenus et de formation. En rejoignant SAP by Mindquest, les freelances et consultants IT se sentent pris en compte, écoutés et au centre du projet ; ils boostent à la fois leur employabilité et leur valeur sur le marché…

>> Lire la suite de notre Communiqué de presse sur l’inauguration de notre communauté SAP by Mindquest sur ITRNews !


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Le service Mindquest, plus de 90% de satisfaction

Mindquest est une société de services de recrutement en informatique et finance qui associe des entreprises et des professionnels hautement qualifiés pour mener à bien des projets critiques, quel que soit le type de contrat. Chez Mindquest nous aidons les entreprises à trouver les meilleurs experts pour mener à bien leurs projets technologiques. D’autre part nous accompagnons les professionnels en informatique et finance dans leur recherche des meilleures opportunités de carrière. Que ce soit en freelance et CDI, en France et à l’international. Désireux d’améliorer en permanence l’offre de service Mindquest, nous récoltons quotidiennement les feedbacks et avis sur Mindquest des consultants et clients avec lesquels nous travaillons. Découvrez ainsi dans cet article les avis des consultants et des grandes entreprises qui ont testés le service Mindquest.


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Le service Mindquest : une approche unique et personnalisée

Chez Mindquest nous nous basons sur un modèle hybride. Ce modèle allie une plateforme de recrutement ouverte entièrement digitalisée et une approche humaine. Ceci grâce à un groupe dynamique de recruteurs experts en technologie. Ce modèle hybride nous permet d’assurer une couverture de marché optimale et un fonctionnement agile.

Chez Mindquest, chaque offre d’emploi est gérée par un duo de professionnels. Un gestionnaire de comptes clés connaissant les entreprises et un spécialiste des talents axé sur une stack technologique travaillent ensemble pour fournir un soutien expert de bout en bout aux entreprises et aux candidats. Ceci allant de la recherche d’emploi et de la publication de l’offre à l’offboarding.

Mais ce qui nous caractérise le plus chez Mindquest, c’est la valeur de l’accompagnement humain et personnalisé dispensé par nos équipes pour chacun de nos clients et consultants.

Une entreprise humaine avec un Mindset excellent.


Abdel, Expert cyber sécurité mobile et cloud rgpd.

Grâce à une forte proximité avec les consultants, nous oeuvrons à nouer des relations de confiance sur le long terme. Nous réalisons en effet des échanges réguliers avec les talents de notre communauté et leurs proposons un accompagnement personnalisé pour décrocher les meilleures missions, réussir les entretiens, évoluer et réussir dans leur carrière.

Très bon suivi et retours sur le process de la candidature. Très bonne préparation avant l’entretien avec le client.


Clarisse, Consultante SAP bw/bi fonctionnel.

L’écoute avant tout

D’autre part, nous accordons une place très importante à l’écoute et à la fine compréhension des besoins de nos entreprises clientes. C’est ainsi que nous nous appuyons sur notre connaissance approfondie des process métiers par secteur d’activité, des compétences techniques par domaine d’expertise et des profils disponibles sur le marché, pour apporter les meilleurs conseils aux clients.

Je suis très contente de l’agilité de vos services et du sens des missions/métiers pour coller aux besoins clients et aux capacités prestataires. Un beau travail d’équipe. Une écoute fine.


Murielle, RSSI.

Communication, honnêteté et transparence

L’honnêteté et la transparence sont des valeurs pilier au sein de Mindquest. Nous disons en effet les choses telles qu’elles le sont. D’autre part, nous ne perdons pas de temps avec des jargons improductifs, des approximations ou des incertitudes. C’est pourquoi nous allons directement droit au but et misons toujours sur l’efficacité !

Equipe très professionnelle et efficace, contact facile et régulier, communication claire…


Alain, Architecte Réseau.

Le service Mindquest : un service réactif

Finalement l’une des caractéristiques majeure du service Mindquest est de répondre le plus rapidement possible aux besoins de nos clients. Nous nous engageons ainsi dès la publication de l’offre à fournir une sélection de profils d’experts qualifiés en moins de 48h à nos clients. Dès le début des échanges et tout au long de la collaboration nous misons tout sur l’hyper-rapidité et la fluidité dans les processus.

Réactivité excellente, compréhension du compte client très fine.


Murielle, RSSI.

Désireux de toujours fournir un service de recrutement d’excellence et une expérience de haute qualité, nous récoltons régulièrement des avis sur le service Mindquest de la part de nos clients et consultants.

Nous sommes par ailleur très fièrs d’annoncer que le service Mindquest a obtenu un taux de satisfaction de 4,5/5 de la part des candidats que nous avons placés au cours de l’année 2022 (49 répondants).

Vous aussi vous êtes satisfaits ? Laissez nous votre avis sur Mindquest. Votre opinion est précieuse pour nous et sera d’une grande aide pour les futurs professionnels de l’IT et de la finance souhaitant bénéficier de notre accompagnement. Merci de laissez votre avis sur le service Mindquest directement ici sur Google.

Avis service Mindquest
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Pénuries de talents dans l’IT : forces et faiblesses des freelances – Tribune

Sur un marché où les compétences IT sont sur-sollicitées et où les entreprises s’arrachent les talents, les freelances sont aujourd’hui en position de force. Mais une position toute relative, car encore faut-il qu’ils soient en mesure de répondre à ce que le marché – grands éditeurs et entreprises clientes – attend d’eux. « Pénuries de talents dans l’IT : forces et faiblesses des freelances », une tribune de Melchior du Boullay, directeur général de Mindquest.

Un boulevard devant eux

Ça n’a échappé à personne : le marché des compétences IT est en forte tension. La plupart des entreprises font face à d’importantes difficultés de recrutement en raison d’un manque criant de spécialistes informatiques. Qu’il s’agisse de la Direction IT des entreprises, des ESN ou des partenaires intégrateurs des éditeurs, tous manquent cruellement de ressources et des compétences qui sont les plus demandées. Développeurs, data scientists, experts de la cybersécurité, ingénieurs informatiques… Selon France Stratégie et la Dares, 190 000 emplois seraient à pourvoir d’ici à 2030 (dont 75 000 départs à la retraite prévus).

Pour les entreprises et pour l’économie du pays, cela se traduit par une perte de création de valeur considérable. Ainsi, pour certains grands éditeurs comme SAP, le principal frein à la croissance n’est pas la capacité à vendre, mais la capacité à implémenter – précisément en raison du manque de spécialistes (on estime qu’il manque aujourd’hui 3 000 consultants SAP, et que ce chiffre montera à 6 000 sur les cinq prochaines années). Les compétences cloud sont, à ce titre, très demandées – et vont l’être de plus en plus.

Que ce soit chez les partenaires intégrateurs ou en direct chez les clients, les opportunités ne manquent pas. Dans ce contexte, les consultants IT  indépendants ont un boulevard potentiel devant eux. À condition de ne pas « se contenter » de posséder des compétences techniques.

Acquisition de nouvelles compétences & certification

Le fort déséquilibre entre l’offre et la demande, même s’il est favorable aux spécialistes informatiques, ne signifie pas que les choses sont simples pour ces derniers.

Premier point important qui peut être une faiblesse s’il n’est pas pris à sa juste mesure par les freelances IT : les compétences métiers. Les entreprises ont certes besoin de spécialistes cloud ou cybersécurité, mais elles ont également une demande de plus en plus forte sur des sujets métiers à part entière, comme la supply chain digitalisée ou la fiscalité décarbonée.

Les consultants IT indépendants doivent monter vers les métiers et les fonctions, et s’approprier de nouveaux sujets et de nouvelles compétences – par exemple dans les domaines environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Cela va dans le sens de l’entreprise intelligente.

Cette montée en compétence est d’autant plus importante que les logiciels d’entreprise intègrent de plus en plus d’intelligence artificielle et d’autonomie (dans leur déploiement, dans leur fonctionnement et dans leurs montées en version).

Corollaire à cet impératif : la certification. Les freelances doivent se former et se certifier, c’est indispensable. De plus en plus, les grands éditeurs et leurs partenaires intégrateurs l’exigent.

Pénuries de talents dans l’IT : renforcer la communauté

C’est la seconde faiblesse des indépendants. Et c’est aussi un besoin clairement exprimé par les éditeurs et les intégrateurs. Tous ont besoin de la force d’une communauté (ou de plusieurs communautés) qui n’existe pas encore réellement.

Par nature, les freelances sont indépendants et…

>> Lire la suite de notre Tribune « Pénuries de talents dans l’IT : forces et faiblesses des freelances » sur  La Vie Numérique et ITR Manager !


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Recrutement : le temps joue contre vous ! – Tribune

Face à l’accélération de la transformation numérique de l’économie, les freelances Tech et IT sont aujourd’hui parmi les ressources les plus recherchées. Les projets sur lesquels ils sont positionnés ne nécessitent pas nécessairement l’emploi d’une personne en CDI, c’est pourquoi il est essentiel pour les entreprises de soigner ces recrutements. Or, un problème récurrent apparait clairement : le manque de réactivité des personnes en charge du recrutement sur ces profils, ce qui leur vaut, parfois, de passer à côté des meilleurs talents. Recrutement : le temps joue contre vous, une tribune de Quentin Gatti, Key Account Sales Manager chez Mindquest.

Travaillez votre réactivité

Lorsqu’une entreprise recherche un Project Management Officer pour une mission, elle doit bien comprendre qu’elle n’est pas la seule à vouloir engager un tel profil. Cette fonction pivot dans la transformation digitale est aujourd’hui une ressource rare sur le marché et c’est loin d’être la seule. Ainsi, les meilleures compétences IT s’arrachent littéralement. Et, lorsqu’elles sont chassées simultanément par 5 ou 6 sociétés, c’est généralement celle qui se montre la plus réactive dans son process de recrutement qui remporte la mise !

En effet, entre le moment où un entretien est réalisé et celui où le freelance obtient enfin une réponse du client, il peut parfois se passer plusieurs semaines. Inimaginable dans un monde où chaque minute compte. Penser qu’un talent attendra patiemment le retour de l’entreprise et renoncera aux opportunités qui ne manqueront pas de se présenter à lui pendant cette période de « réflexion », est très utopiste.


Découvrez aussi notre article Recrutement d’un freelance informatique : avantages et inconvénients​ ainsi que notre article Quand recruter un freelance et quand recruter en CDI ?


Un parcours de recrutement à repenser

Nous constatons ainsi qu’environ 10 consultants sur 100 ne reçoivent jamais de réponse. Sur les 90 % restant, 20 % sont perdus pour le client, car celui-ci a trop tardé à les recontacter. Si une entreprise décide de recruter un freelance, elle doit donc, en tout premier lieu, s’assurer qu’elle a du temps à y consacrer. 

Trop d’entreprises attendent encore de recevoir 10 CV avant de commencer à y jeter un œil. Il y a donc un travail à mener en amont pour définir un nouveau parcours de recrutement et s’y tenir. Ce process devra d’ailleurs être expliqué au candidat : nombre d’entretiens prévus et leur nature (management, technique, cadrage de mission…), délai de traitement des réponses (3 jours, 1 semaine, plus), etc. L’entreprise pourra fixer une date butoir pour l’envoi des CV et préciser que personne ne recevra de réponse avant cette date, évitant ainsi la frustration que génère l’attente. 

Le recruteur traitera également le freelance comme un candidat qui postulerait pour un CDI. Il prendra donc soin de le prévenir, à réception de son profil, que sa candidature a bien été prise en compte. Puis, dans le cas où ses qualifications correspondraient au profil recherché pour la mission, un entretien devra lui être proposé sans attendre. 


Découvrez notre dossier spécial : Pourquoi recruter un freelance informatique ?, pour tout savoir sur quand et comment recruter un freelance informatique ainsi que sur les avantages à recruter un freelance IT.

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Au-delà d’un enjeu de marque employeur, un enjeu de transformation

Les entreprises qui ne sont pas prêtes à réagir vite pourraient voir leur marque employeur pâlir. Toutes les ressources qui interagissent avec elle ont en effet leur mot à dire sur l’expérience qu’elle propose, freelance comprit ! Ainsi, un candidat ignoré ou peu considéré, peut transformer sa frustration en une critique acerbe de l’entreprise. Sachant que les indépendants interagissent au sein de communautés professionnelles très actives, le risque de voir sa réputation amputée par un simple avis qui pourrait faire boule de neige, ne peut pas être négligé. 

>> Lire la suite de notre Tribune  » Recrutement : le temps joue contre vous !  » sur La Vie Numérique ou InfoDSI !


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La cyber-souveraineté française est-elle une chimère ? – Tribune

La cyber-souveraineté française est-elle une chimère ?Tribune écrite par Melchior du Boullay, Directeur général de Mindquest, publiée chez Global Security Mag.

En matière de cybersécurité, la souveraineté repose sur trois piliers : les logiciels, l’infrastructure, et les compétences. Si la France peut s’enorgueillir d’être en pointe sur certains domaines, elle se prive d’une partie de ses compétences pour des raisons culturelles et organisationnelles.

Au fil des années, les innovations technologiques et la digitalisation de tous les espaces – privés et professionnels – sont allées de pair avec des menaces toujours plus nombreuses et sophistiquées. Ransomwares, espionnage, ingénierie sociale, cloud, IoT, IA… le risque cyber est omniprésent, à tel point que la cybersécurité fait (ou devrait faire) partie intégrante de la stratégie globale des entreprises.

Parallèlement, le pouvoir croissant des GAFAM – qui viennent concurrencer celui des Etats – et leur mainmise sur les données suscitent débats et préoccupations.

Ces deux grands axes ont fait progressivement émerger la notion de souveraineté numérique. Cette cyber-souveraineté est au désormais au cœur de la capacité des Etats à maîtriser la sécurité de leur cyberespace national et extraterritorial. Il ne se passe pas un jour sans qu’elle ne soit mise à l’épreuve, et elle est condamné à évoluer sans relâche pour s’adapter à la sophistication permanente des menaces.


Découvrez aussi notre article : Pourquoi la cybersécurité devrait émaner des plus hautes sphères de l’entreprise ?


Les conditions de la cyber-souveraineté

La cyber-souveraineté n’est jamais acquise une fois pour toute, et dépend de multiples facteurs. Parmi eux, la dépendance technologique vis-à-vis de pays étrangers est probablement l’un de plus déterminants. Cette dépendance technologique concerne deux grands volets : les logiciels et les infrastructures informatiques. Plus on recourt à des technologies étrangères, moins on est cyber-souverain.

Second facteur essentiel : les compétences domestiques. La souveraineté numérique ne peut se bâtir et se développer sans expertise et sans maîtrise des compétences techniques les plus pointues. Le sujet est délicat : il faut d’une part recruter les meilleures compétences, et d’autre avoir un très haut niveau de confiance dans ces compétences (du fait de la nature même des enjeux de sécurité nationale).

Enfin, le rôle de la puissance publique est également crucial pour définir et mettre en œuvre un écosystème de cybergouvernance et une stratégie de mesure et d’amélioration permanente.

La France se donne-t-elle (vraiment) toutes les chances pour être cyber-souveraine ?

Eut égard aux points mentionnés précédemment, la France peut s’enorgueillir de posséder une industrie technologique qui, dans certains domaines, se classe parmi les meilleures, avec par exemple des entreprises comme Thales et des organismes comme l’ANSSI.

Parallèlement, notre pays a peut-être, également, laissé certaines de ses pépites disparaitre. On pense à Bull, on pense à Prolog. On ne peut pas, en tous cas, s’empêcher de penser que la France n’a pas la place qu’elle pourrait avoir sur le podium des nations technologiques – notamment dans le domaine des logiciels et des infrastructures. Même si, encore une fois, nous avons certains domaines d’excellence…

>> Lire la suite de notre Tribune : La cyber-souveraineté française est-elle une chimère ? sur Global Security Mag !


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