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3 avantages à travailler avec un cabinet de recrutement SAP

Trouver les bons talents pour gérer les systèmes SAP est crucial pour toute entreprise. Les systèmes SAP sont complexes et nécessitent des compétences spécifiques. Voici pourquoi un cabinet de recrutement peut aider. Découvrez dans notre article ci-dessous trois avantages de collaborer avec un cabinet de recrutement SAP.

1. Accès à un réseau de talents spécialisés

Un cabinet de recrutement a accès à de nombreux professionnels qualifiés. Ils se concentrent sur ce domaine et disposent d’une base de données de candidats expérimentés. Que vous ayez besoin d’un consultant SAP, d’un développeur, ou d’un administrateur, un cabinet peut rapidement proposer les bons candidats.

De plus, les cabinets de recrutement SAP connaissent bien les professionnels du secteur. Ils peuvent faire des correspondances précises entre les besoins des entreprises et les compétences des candidats. Cela garantit que les candidats proposés sont qualifiés et bien adaptés à votre entreprise.

2. Vous bénéficiez d’un gain de temps et d’efficacité

Le recrutement peut être long et compliqué, surtout pour les postes techniques comme ceux liés à SAP. Travailler avec un cabinet de recrutement permet de déléguer cette tâche. Cela libère du temps pour que votre équipe RH puisse se concentrer sur d’autres tâches.

Les cabinets disposent aussi des outils nécessaires pour filtrer les candidats. Ils gèrent la présélection, les entretiens initiaux et les vérifications de références. Vous ne rencontrez que les candidats les plus qualifiés. Cela rend le processus de recrutement plus rapide et plus efficace.

3. Conseils personnalisés

Les cabinets de recrutement SAP ne fournissent pas seulement des candidats. Ils offrent aussi des conseils et des solutions pour vos besoins en recrutement. Leur connaissance du marché SAP leur permet de comprendre les tendances et les attentes des candidats.

Un bon cabinet travaille avec vous pour comprendre vos besoins. Ils peuvent offrir des conseils sur les compétences à rechercher, les salaires compétitifs et comment rendre votre entreprise plus attractive pour les talents SAP. Cette approche garantit que vous attirez et retenez les bons talents.

Conclusion

Travailler avec un cabinet de recrutement offre des avantages clairs : accès à un réseau spécialisé, gain de temps et d’efficacité, et conseils personnalisés. En s’associant avec des experts en recrutement SAP, les entreprises peuvent s’assurer qu’elles disposent des compétences nécessaires pour optimiser leurs systèmes SAP et rester compétitives.

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Face aux candidats fantômes, les entreprises doivent repenser leur process de recrutement – Tribune

Plus aucune réponse aux mails, aux appels ou aux SMS : le « ghosting », qui touchait jusqu’alors les relations amoureuses, se répand désormais dans la sphère du recrutement. Du jour au lendemain, après quelques entretiens, le candidat disparaît soudain des radars, plongeant le recruteur dans la stupéfaction. Éconduit sans la moindre explication, celui-ci est « largué » avant même d’avoir entamé la moindre collaboration sérieuse. Une pratique qui lui fait perdre un temps précieux et doit l’amener à revoir son process de recrutement pour éviter cette situation. « Face aux candidats fantômes, les entreprises doivent repenser leur process de recrutement », une tribune de Melchior du Boullay, directeur général de Mindquest.


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Des candidats de plus en plus nombreux à jouer les fantômes

Dans certains cas, c’est le jour même de la prise de poste que la personne recrutée ne donne plus signe de vie, alors même que le contrat a été signé. Pour l’employeur qui croyait tenir la perle rare, la déconvenue est immense : il doit redémarrer de zéro son processus de recrutement en espérant ne pas subir une nouvelle déception.  Dès 2019, 83 % des recruteurs américains avouaient ainsi s’être déjà fait « ghoster ». Un phénomène qui n’est donc pas totalement nouveau, mais qui s’accélère, gagnant désormais l’Europe et touchant un nombre toujours plus large de secteurs : non seulement l’hôtellerie et la tech, où la forte pénurie de candidats favorise ce genre de pratiques, mais aussi les secteurs qui emploient des cadres, en particulier les profils experts très convoités.

Serait-ce simplement un juste retour de bâton, pour les recruteurs, quand ces derniers pratiquent eux-mêmes trop souvent le ghosting, en omettant de répondre systématiquement à chaque candidature ? Ou bien, s’agit-il d’un malaise plus profond ? Il n’empêche, force est de constater que cette pratique n’est plus seulement anecdotique !

Des candidats en position de force, qui prennent la main sur le recrutement

Cette tendance, comme bon nombre des évolutions actuelles dans le monde du travail, a été accélérée par la pandémie. La période post-Covid a en effet vu certaines offres d’emploi exploser, dans un contexte doublement marqué par la croissance et le phénomène de grande démission. Dans les secteurs en tensions, les candidats ont désormais le choix entre 3 ou 4 propositions. En position de force, ils ne prennent plus le temps de décliner une offre qui les intéresse moins, ou n’osent pas toujours prévenir, lorsqu’ils décident de couper court en plein milieu d’un recrutement, préférant tout simplement ne pas se présenter à l’entretien.

La généralisation d’une première prise de contact en visio-conférence facilite ces disparitions soudaines. L’absence de relation humaine, physique, incite en effet moins les candidats à se projeter. La génération des millenials, habituée au zapping, mais aussi beaucoup plus exigeante que son aînée en matière de sens et de conditions de travail, est particulièrement coutumière du fait.

Autre élément, qui favorise le ghosting : le temps, trop long, du recrutement. 11 semaines en moyenne pour un cadre, selon une étude réalisée par l’Apec ; un délai inadapté, sur les secteurs en tension !

Tout repenser pour échapper au ghosting !

Pour éviter de se retrouver face à ces candidats fantômes, les recruteurs doivent donc adapter leurs pratiques. En commençant par raccourcir les délais. 60 % des candidats jugent ces derniers trop longs, et attendent une expérience de recrutement modernisée. Même si l’engagement ne se concrétise pas, ils désirent également recevoir un feedback de leur prestation. L’entreprise doit donc, à minima, faire preuve de transparence : informer le candidat sur les différentes étapes, et lui donner, à l’issue de chaque entretien, un premier retour, ainsi qu’une idée des délais dans lesquels il obtiendra une réponse.

Une attention particulière doit également être accordée à la description des contours précis du poste. Dans ce domaine, les incompréhensions sont encore trop fréquentes, conduisant inéluctablement à l’échec. La valorisation de la marque-employeur, elle aussi, est essentielle. Elle doit rayonner dès l’offre d’emploi et tout au long des entretiens. Plus le candidat se sentira proche de l’entreprise et connaîtra ses valeurs, moins il sera enclin à passer son chemin. Il ne faut pas non plus hésiter à le présenter à l’équipe qu’il rejoindra, ainsi qu’à lui parler des projets sur lesquels il interviendra pour rendre plus concrète sa venue dans l’entreprise.

Au cours du processus, le recruteur devra aussi…

>> Lire la suite de notre Tribune « Face aux candidats fantômes, les entreprises doivent repenser leur process de recrutement » sur Cadre & Dirigeant Magazine !


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Sécurisez votre équipe de migration S/4HANA

Si votre entreprise utilise la suite logicielle ERP de SAP et que vous fonctionnez toujours avec ECC, alors nous ne sommes probablement pas les premiers à vous le dire – l’horloge tourne. SAP a récemment annoncé la prolongation officielle de son support gratuit des CEC jusqu’en 2027 et la maintenance optionnelle jusqu’en 2030. Un délai supplémentaire, bienvenu, mais qui reste de courte durée si l’on considère le travail considérable que nécessite la mise à niveau. Dans tous les cas, ce que vous n’avez peut-être pas pris en compte, c’est qu’au fil des mois, l’impact financier de la migration sur vos résultats augmente de manière exponentielle. Et ça, bien sûr, si comme beaucoup d’entreprises, la vôtre n’envisage pas de renforcer les capacités du S/4HANA en interne. Selon un récent rapport de Resulting IT, seulement 18% des managers admettent avoir mis l’accent sur le développement d’une expertise SAP interne.

Faire appel à du personnel externe pour infuser une bonne dose de talent dans votre équipe est l’une des stratégies de développement des compétences les plus efficaces. Toutefois, vous pourriez vouloir prendre en compte des facteurs externes qui ne manqueront pas de transformer le processus en une affaire urgente.

C’est une équation très simple :

Volume de travail + pénurie de compétences + pourcentage élevé d’experts qui partent à la retraite = €€€€

Décomposons la situation.

Sécurisez votre équipe de migration S/4HANA : volume de travail et résistances en interne

Au cours des dernières années, nous nous sommes tous habitués à ce que les mises à jour de logiciels ne prennent que quelques minutes ou quelques heures tout au plus. Sans surprise, beaucoup d’entreprises pensent qu’une migration vers S/4HANA est une simple mise à jour de logiciel qui sera prête en un week-end. Ce qui est totalement faux.

Le passage à S/4HANA nécessite une refonte complète de votre environnement ERP. Et, dans de nombreux cas, de vos flux de données d’entreprise et de vos systèmes de rapports. C’est un projet assez important, surtout si l’on considère que le même rapport de Resulting IT situe le produit ECC à environ 400 millions de lignes de code. Ajoutez à cela les personnalisations importantes que la plupart des entreprises ont mises en œuvre au fil des ans, et vous obtenez un livre assez épais à traduire en S/4HANA.

Cependant, ce n’est pas dans les détails techniques que le plus gros challenge réside. Comme l’a souligné Christian Klein, le co-directeur général de SAP, dans le dernier appel aux résultats de l’entreprise, les principaux obstacles du S/4 sont la modification des processus commerciaux existant et l’acceptation des cadres et des employés.

Le projet de migration est très long et il exige beaucoup de ressources, mais SAP a mis en place tous les outils dont votre équipe aura besoin. Maintenant, il faut convaincre votre organisation de revoir les procédures internes et s’habituer aux nouveau outils, c’est différent. Et c’est précisément la raison pour laquelle le passage au S/4HANA exige un dossier commercial clair pour commencer. Ce qui, à son tour, exige du temps et une planification préalable.

Aggravation de la pénurie de compétences et vieillissement de la main-d’œuvre

L’obsolescence des compétences est un effet secondaire déplaisant du progrès. Rien de nouveaux sur ça, surtout si l’on parle d’informatique. Pourtant, lorsqu’il s’agit de S/4HANA, les difficultés à trouver des talents qui connaissent bien le nouvel environnement se multiplient.

Le rapport susmentionné révèle également un manque d’expérience généralisé dans les phases de transition en direct dans les phases de transition en direct ou proches de la mise en service. Bien que 48% des spécialistes du SAP déclarent avoir participé à des projets S/4, une part importante d’entre eux sont des architectes de solutions et n’ont donc de l’expérience que dans les premières phases de conception du projet. S’assurer les services de consultants ayant un savoir-faire opérationnel ne sera pas une chose facile.

Ajouter ça avec le fait que 40% des experts SAP aux UK prévoit de partir à la retraite dans les 10 prochaines années, et vous obtenez la catastrophe parfaite.

Les consultants S/4-savvy interrogés dans le rapport s’attendent à facturer entre 650£ et 749£ (environ 750€ à 860€) par jour. Et ce n’est pas seulement vrai pour les talents externes. Les employés permanents ayant des compétences avérées dans le domaine du S/4 profiteront également de cette situation, avec un salaire annuel estimé à au moins 100 000£ et des perspectives de carrière accrues.

En un mot, migrer vers S/4HANA es une course contre l’augmentation des coûts des employés autant qu’une course contre la montre. Si votre organisation prévoit de s’en tenir aux solutions SAP, il est bon pour votre portefeuille et votre tranquillité d’esprit de commencer les procédures dès que possible.

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Pourquoi la cybersécurité devrait émaner des plus hautes sphères de l’entreprise ?

La pandémie que nous traversons actuellement a considérablement favorisé l’augmentation des cyberattaques au sein des entreprises. Les résultats des études réalisées sur le sujet sont plus qu’alarmants. Cette étude du FBI fait par exemple état d’une hausse de près de 400% des attaques aux Etats-Unis. La protection des données et la mise en place de plans de continuité de l’activité sont ainsi devenues des priorités pour les équipes et experts informatiques. Et ce, alors même que les budgets sont à la baisse. De quoi accélérer fortement la transformation digitale des organisations dans ces domaines. Il est également important que la cybersécurité émane des plus hautes sphères de l’entreprise.

Selon une enquête réalisée par Microsoft (août 2020), les entreprises ont augmenté leurs budgets sécurité de 58%. En concentrant leurs efforts sur des solutions comme l’authentification multifacteur (MFA) ou les outils anti-phishing. Par ailleurs, 82% d’entre-elles prévoient d’agrandir leurs équipes pour lutter contre les cybermenaces. Une tendance qui accentuera sûrement la guerre des talents dans la cybersécurité. Mais tant que les entreprises n’auront pas solidifié la culture de sécurité IT en interne, et qu’elles n’adopteront pas une approche plus stratégique et proactive de la cybersécurité, tous ces efforts ne seront pas suffisants. Découvrez ainsi dans notre article pourquoi la cybersécurité devrait émaner des plus hautes sphères de l’entreprise ?

La responsabilité le nerf de la guerre en matière de cybersécurité 

L’évincement d’un PDG à la suite d’un fiasco financier ne surprendrait pas grand monde. Pourquoi n’en serait-il pas de même avec les incidents majeurs de cybersécurité ?  

D’après une récente étude menée par Centrify, fournisseur de solutions de gestion des accès à privilèges (PAM), 40% des entreprises britanniques ont licencié du personnel au cours des derniers mois pour des motifs directement liés à la cybersécurité. Et il y a très peu de chance qu’il s’agisse de membres de la direction de l’entreprise. 

Traditionnellement, les failles de sécurité sont considérées comme du ressort des décideurs informatiques, qui finissent souvent par retracer l’incident jusqu’à l’employé imprudent ou jusqu’au process mal défini. L’erreur humaine et le shadow IT sont à l’origine d’un grand nombre de cyberattaques, mais comme pour tout problème systémique, un véritable changement de culture nécessite l’implication des acteurs de tous niveaux. 

La technologie fait désormais tellement partie intégrante des activités des entreprises, que la responsabilité en matière de sécurité ne peut plus être ignorée par les plus hautes sphères de prise de décision de l’entreprise. Les conseils d’administration et comités de direction doivent désormais porter cette responsabilité. La responsabilité garantit non seulement une meilleure performance ; mais elle stimule l’innovation et favorise l’amélioration continue. 

Et en effet, c’est généralement une fois que la réputation et la position même d’un dirigeant sont en jeu que ce dernier devient susceptible de prendre des mesures d’ampleur pour lutter contre les potentielles cybermenaces. Un dirigeant responsabilisé sur les enjeux de sécurité IT sera plus apte à investir des ressources. Ainsi qu’à devenir un ambassadeur de la cybersécurité en interne. Objectif : impulser le changement dans tous les départements de l’entreprise. Que ce soit des RH aux équipes sales, tout en couvrant les sous-traitants externes et partenaires commerciaux.  

Mais pour être responsabilisés en matière de cybersécurité, les dirigeants des hautes sphères de l’entreprise doivent d’abord être bien informés. 

L’enjeu de l’expertise technique des hauts-décisionnaires  

L’objectif n’est pas de faire des membres des comités de direction des experts en cybersécurité. Mais ces acteurs doivent bel et bien être mesure de comprendre les enjeux afin de pouvoir prendre des décisions éclairées sur le sujet. Ils doivent également pouvoir intégrer la sécurité IT dans leurs stratégies et plans d’action dans leur ensemble. 

L’une des solutions pour créer des sphères décisionnelles avisées sur le sujet, est de faire appel à des cadres ayant de l’expérience dans l’IT. De plus en plus d’entreprises intègrent Ie DSI au Codir par exemple. Mais ce n’est pas le cas de toutes les organisations. Il est en tout cas de plus en plus nécessaire qu’il soit impliqué dans les prises de décision stratégiques. 

Le rôle des décideurs informatiques a fortement évolué depuis l’émergence de la crise sanitaire. Accroissement de leur implication dans l’organisation de l’entreprise, travail en étroite collaboration avec les plus hauts dirigeants… Leur rôle est devenu central dans la continuité de l’activité et leur influence au sein de l’entreprise a progressé. 

Certaines entreprises décident, quant à elles, de créer de nouveaux postes de direction orientés IT ou même sécurité IT. Mais malheureusement, la figure du Chief Information Security Officer (RSSI) reste assez rare au sein des hauts niveaux hiérarchiques. Et, bien que certaines entreprises aient des responsables informatiques dédiés à la cybersécurité, ils restent souvent confinés au département informatique. Et ne disposent pas de pouvoirs exécutifs suffisants et d’assez de visibilité.  

Enfin, toutes les solutions n’impliquent pas de donner la priorité aux cadres ayant une formation technique. La formation est une autre option. Les PDG et autres hauts-décisionnaires peuvent apprendre à évaluer les cybermenaces et la cyber-résilience de leur entreprise à l’heure de prendre d’importantes décisions business. Les DSI et leurs équipes ont un rôle clef à jouer dans ce processus de formation. Partageant leur expérience et leurs connaissances techniques tout en réalisant des audits de sécurité périodiques pour informer le conseil d’administration. 

Ainsi il est important que la cybersécurité soit prise en compte dans les plus hautes sphères de l’entreprise.

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Rentrée 2020 : pourquoi l’expérience employé devrait être au cœur des préoccupations des DSI

La rentrée s’annonce chargée pour les DSI. En plus des challenges traditionnels liés à la réactivation des projets après la période estivale, et aux pics d’activité qui touchent de nombreuses entreprises en septembre-octobre, les décideurs IT doivent cette année faire face aux dommages causés par la pandémie du Covid-19. Au vu du contexte extrêmement incertain, les entreprises cherchent à s’adapter le plus possible.

Un défi majeur pour les services informatiques dont les budgets ont par ailleurs souvent été réduits. Les projets s’annoncent plus intenses et les équipes peinent à se renforcer. Lors du confinement, les équipes IT ont été fortement mobilisées pour gérer la mise en place massive du travail à distance. Et pour garantir plus généralement la continuité de l’activité des entreprises. Désormais elles doivent concentrer leurs efforts sur un nouvel enjeu, devenu essentiel dans ce monde post-Covid. Un enjeu plus complexe mais essentiel à la gestion de la performance des équipes : l’amélioration de l’expérience employé.

L’Expérience employé : facteur clé de succès des entreprises

L’ »expérience employé » est un concept qui n’est pas nouveau, mais qui gagne de plus en plus de terrain ces dernières années. Et qui suscite un intérêt croissant. Comme le montre une récente enquête menée par Deloitte, 84% des entreprises voyaient déjà l’Expérience employé comme un défi majeur à relever en 2019. Et plus d’un quart d’entre elles l’ont identifié comme l’un des trois problèmes urgents à résoudre au cours de l’année.

La logique qui se cache derrière la notion d »expérience employé » est assez simple à comprendre : des employés heureux sont des employés plus productifs.

Les récentes études menées par le Centre de recherche du MIT pour les systèmes d’information montrent que les entreprises qui placent l’Expérience employé au cœur de leur stratégie bénéficient d’incroyables résultats commerciaux (25% de bénéfices en plus que leurs homologues). Elles font également partie des entreprises les plus novatrices. Et elles atteignent des niveaux deux fois plus élevés en matière de satisfaction client.

Il s’agit d’un facteur clé de succès. Mais, seuls 9% des acteurs IT ayant répondu au sondage de Deloitte considèrent que leur entreprise est prête à s’attaquer à ce défi. Les organisations, et plus spécifiquement les DSI, devraient donc sérieusement commencer à se préoccuper des enjeux d’expérience employé en cette rentrée 2020.

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Expérience employé : quand la technologie s’en mêle

On a longtemps eu tendance à associer le sujet de l’expérience employé aux services de ressources humaines. Mais le rôle des nouvelles technologies devient de plus en plus important dans le quotidien des employés. Notamment à travers la digitalisation, qui a radicalement changé le quotidien de l’ensemble des travailleurs. Mais également à travers les nouveaux outils de collaboration, notamment basés sur le Cloud.

Les circonstances provoquées par la crise actuelle exigent une utilisation plus étendue et diversifiée de ces outils de collaboration. Il ne s’agit plus seulement de répondre à des problématiques purement opérationnelles mais également à une problématique plus humaine. Aujourd’hui, les responsables informatiques doivent trouver de nouveaux outils destinés à renforcer les liens sociaux. Ainsi qu’assurer la bonne santé mentale et la motivation des employés.

Un exemple concret ? Microsoft 365 propose une fonction d’analyse qui fournit à ses utilisateurs des données propres à leur façon de travailler. Ceci telles que les heures d’activité, les performances, etc. L’outil analyse ces données et leur évolution, puis propose une série de conseils favorisant le bon équilibre entre vie professionnelle et personnelle. Un défi majeur pour les salariés en télétravail.

Microsoft n’est pas la seule entreprise à proposer ce type de solutions pour améliorer l’expérience employé. SAP a par exemple également mis en place une série de solutions favorisant la socialisation des collaborateurs en télétravail. Ces solutions recouvrent, par exemple, une application permettant aux employés de déjeuner ensemble de manière virtuelle.

En cette rentrée marquée par la « nouvelle normalité », il est donc capital pour les DSI de travailler avec les services RH. Et d’envisager la mise en place de nouvelles solutions visant à améliorer et préserver la santé des équipes. Des conseils en santé mentales sont désormais disponibles via de nombreux portails en ligne. Et les entreprises sont de plus en plus nombreuses à proposer à leurs employés d’y adhérer. D’autres vont même jusqu’à créer des programmes de bien-être qui récompensent les employés faisant de l’exercice, le tout via des trackers de fitness ou des applications dédiées.

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Prendre des mesures IT concrètes pour améliorer l’expérience employé

Les décideurs IT ont une responsabilité ainsi qu’un intérêt certain à endosser un rôle moteur dans cette nouvelle ère de l’avènement de l’expérience employé. L’évolution du rôle de DSI en raison de la crise du Covid-19 ne fait que commencer. Et si elle implique de nombreux nouveaux défis, elle ouvre de grandes opportunités. Puisque les enjeux IT gagnent en importance à tous les niveaux de l’entreprise.

Mais aucune amélioration significative ne sera obtenue si des mesures concrètes ne sont pas lancées. Et si les équipes dirigeantes ne prennent pas des engagements.

Les actions liées à l’amélioration de l’expérience employé d’un point de vue IT peuvent facilement être rétrogradées au rang de priorités secondaires dans la mesure où les meilleurs talents IT sont mobilisés sur des projets urgents ou considérés comme plus importants. Mais il ne faut pas perdre de vue l’aspect stratégique de ces enjeux de bien-être des collaborateurs. Pour que l’expérience employé s’améliore réellement, les DSI doivent en faire une priorité absolue et investir des ressources adaptées.

Ces projets peuvent nécessiter l’étroite collaboration avec le service RH. Et nécessitent souvent de collecter des retours ciblés de la part des utilisateurs. L’une des premières actions à mener peut par exemple être d’effectuer un audit approfondi de la satisfaction et des besoins des employés via un sondage ou même un groupe de discussion (virtuel).

En résumé, les entreprises ont plus que jamais besoin des meilleurs talents. Et de créer les meilleures conditions possibles pour générer de la performance en cette période troublée. Et les décideurs IT ont indéniablement leur rôle à jouer dans cette démarche organisationnelle stratégique.

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Renforcer les équipes support IT : défi de la rentrée pour les DSI ?

La plupart des entreprises ont été frappées par l’épidémie Covid-19 de plein fouet. Avec une baisse voire suspension de l’activité, dislocation brutale des équipes et réorganisation forcée de l’ensemble des processus. Les équipes informatiques ont été fortement mobilisées par ces chamboulements. Ainsi, les décideurs IT ont dû endosser un rôle nouveau pour mener de front la riposte contre les effets de la crise. Avec pour principaux mots d’ordre : s’adapter, anticiper et rassurer en interne. Mais les challenges qui s’offrent aux DSI et autres responsables IT se multiplient à l’approche de cette rentrée 2020. Face à la menace d’un nouveau confinement et à l’impératif de mettre en place des structures adaptées à la « nouvelle normalité », il devient stratégique de renforcer les équipes support IT. Car il est garant de la continuité opérationnelle et moteur de la transformation digitale et organisationnelle de l’entreprise.

Le support IT : un service en première ligne depuis la crise

Le support IT a toujours été un service capital au sein de l’entreprise. Véritable service clients interne, il permet de résoudre les problèmes des utilisateurs. Mais aussi de répondre à toutes leurs demandes liées à leur environnement de travail. Ce qui permet d’améliorer ainsi leur productivité. 

Depuis quelques mois, la pandémie a renforcé le rôle de l’IT dans les organisations et propulsé le service IT en première ligne. Certaines entreprises ont dû interrompre leur activité durant la période de confinement. Mais nombreuses sont celles qui ont pu réorganiser leurs services afin d’assurer un maintien de leur activité grâce au recours massif du télétravail. 

Mais gérer une transition aussi imprévue du mode de travail de l’ensemble des collaborateurs d’une entreprise ne s’improvise pas. Cela a en effet a nécessité un important travail d’adaptation technique et organisationnelle. Mise en place d’outils collaboratifs, dépannages et assistance technique à distance, résolution rapide des incidents, évangélisation des collaborateurs concernant les risques de cybersécurité… les équipes de support IT ont dû renforcer leurs efforts pour assurer le bon fonctionnement du travail à distance. 

Une tâche qui a, par ailleurs, été bousculée par les nombreuses attaques et escroqueries en ligne qui n’ont cessé de s’accroître depuis le début de la crise. Les pirates profitant des fragilités humaines et organisationnelles des entreprises. Trouver les bons experts sécurité est d’ailleurs devenu un défi de taille pour les entreprises ces derniers mois.

En bref, les équipes support IT se sont rendues plus indispensables que jamais. 

Les équipes de support IT, face à des enjeux de taille

Les défis liés à la crise du Covid-19 viennent s’ajouter à une multitude de défis déjà existants au sein des équipes support IT. En effet, des problématiques comme la réduction des coûts, l’optimisation des process et la qualité de service sont depuis longtemps déjà une réalité pour les équipes support.

La notion de client interne amène en effet de nombreuses entreprises à redéfinir leur organisation. Ceci pour mettre l’utilisateur au cœur des processus et en améliorer l’expérience. La valeur créée par le service s’articule ainsi de plus en plus autour des valeurs de satisfaction et de fluidité. Ce qui nécessite souvent des réorganisations pour unifier les points de contacts, recueillir du feedback et participer à améliorer l’image de la DSI toute entière.

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Autre défi : la réduction des tâches à faible valeur ajoutée et l’exploitation de technologies comme l’IA pour d’automatiser un maximum d’opérations. L’objectif étant de permettre aux équipes support de pouvoir se concentrer sur des tâches plus stratégiques. Et ainsi d’apporter un véritable service de conseil aux utilisateurs.

Les responsables de support IT doivent enfin relever le défi de la communication. Faire preuve de transparence et jouer un rôle de plus en plus important de sensibilisation des collaborateurs au regard des menaces accrues liées à la sécurité.

Mettre en place une Talent Strategy adaptée pour vos équipes de support IT

Pour avoir un support IT efficace et sur lequel l’entreprise peut se reposer, il est essentiel d’avoir une équipe adaptée. Avoir les bonnes personnes est une condition essentielle. Car ce sont bien souvent les compétences et la motivation qui font la différence entre un service support performant et un service support insuffisant.

Mais comment s’assurer d’avoir une équipe solide ? Vous pouvez commencer par suivre ces quelques conseils :

  • Faire un audit des compétences actuelles au sein de vos équipes support. Quelles sont les compétences manquantes, les compétences clefs concentrées chez un nombre trop restreint d’employés, etc.
  • Adapter l’organisation de la DSI pour pouvoir solliciter les bonnes personnes au bon moment. En cas d’urgence vous serez ainsi prêt à activer un plan de réorganisation pour mobiliser des compétences clefs. 
  • Identifier les ressources les plus performantes, et sécuriser les talents actuels, par des mesures de fidélisation.
  • Mettre en place des dispositifs de formation pour requalifier certains collaborateurs dont le domaine d’expertise n’est plus adapté à la situation actuelle.
  • Etablir un plan de recrutement pour combler les ressources manquantes et pouvoir trouver rapidement les bonnes compétences au moment voulu.
  • Miser sur la communication et la transparence.

Faire appel à des ressources externes, une stratégie efficace pour votre support IT ?

La situation est claire : les équipes de support IT sont face à des problématiques gigantesques, et profondément stratégiques pour l’entreprise en ce contexte de crise sanitaire et économique. Mais la crise économique a en parallèle un lourd impact sur les budgets des entreprises. Et nombreuses sont les organisations qui ont dû rationaliser drastiquement leurs coûts et notamment leurs coûts IT.

Alors comment, en tant que décideur IT, muscler ses équipes support sans prendre de risques budgétaires importants et en s’assurant un maximum de flexibilité opérationnelle pour jongler avec l’incertitude ?

Externaliser, ou surtout faire appel à des freelances IT en cette période de crise peut s’avérer une stratégie gagnante. 

Outre le peu de contraintes administratives et les effets positifs que les freelances peuvent avoir sur vos équipes internes, le recrutement d’un consultant indépendant peut vous permettre de mobiliser des compétences très spécifiques. Pour accélérer sur des projets ou résoudre des incidents sur des domaines d’expertise pointus.

La flexibilité de ces ressources vous permet de limiter les risques en cette période instable. Mais aussi de tirer parti d’expertises comme sur le cloud ou certains outils collaboratifs, particulièrement demandées lors d’une période de crise comme celle du Covid-19.

Quoi qu’il en soit, la rentrée s’annonce intense. Que vous choisissiez de renforcer vos équipes support IT grâce à des recrutements en interne ou en faisant appel ponctuellement à des externes, ne négligez pas l’importance d’avoir des équipes support solides. Ceci pour faire face aux prochains mois dans la plus grande sérénité possible !

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Décideurs IT Enjeux DSI

L’évolution du rôle de DSI à la suite de la crise COVID-19

Le rôle de DSI, Directeur des Systèmes d’Informations (DSI), est clé dans le développement de leur organisation. Si l’importance de celui-ci a longtemps été ignoré par de nombreux collaborateurs, l’apparition du Covid-19 a rebattu les cartes. 

Découvrir la fiche métier DSI

Afin de limiter l’impact de la crise économique et contrer les problématiques imprévues, les entreprises ont dû faire preuve de beaucoup d’ingéniosité et d’une grande réactivité. Un grand nombre d’entre elles se sont donc réorganisées autour du télétravail. Et elles ont identifié de nouveaux moyens pour maintenir l’activité. Ceci tout en optimisant les coûts ainsi que de nouvelles sources de revenus adaptées au contexte. Cela a remis en question de nombreux sujets au sein des organisations. Les départements informatiques, piliers de cette adaptation, se retrouvent souvent largement mis en valeur. 

Vous l’aurez compris, cette période de crise aura bien sollicité les services informatiques des entreprises. Aussi, au vu se de sa responsabilité dans la conception et la mise en œuvre de la stratégie digitale, le rôle du DSI gagne un intérêt croissant auprès de toute l’organisation et continue d’évoluer de manière fondamentale.  

Le rôle de DSI, de « sauveur » à « dirigeant » 

La pandémie a surpris bon nombre d’entreprises, forçant leurs responsables informatiques à adapter l’infrastructure au travail à distance et aux nouvelles réglementations en matière de sécurité. C’est la première des trois étapes que les DSI ont dû mettre en place pour traverser la crise.  

Si la plupart des sociétés ont su anticiper très rapidement cette dernière, nombreuses sont celles qui ont rencontré de grosses difficultés et peinent encore à adapter leur fonctionnement. On constate néanmoins que le rééquilibrage de l’organisation a généralement été opéré par – ou en lien avec – les DSI. En étroite collaboration avec les autres responsables stratégiques ils ont dû passer au peigne fin chaque ressource disponible : des outils numériques aux ressources humaines. Les Directeurs des Systèmes d’Informations ont également dû faire preuve d’agilité et de créativité. Ceci pour faire émerger les solutions permettant de pallier la réduction des budgets et la suspension d’activité. 

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En ce qui concerne les membres des équipes opérationnelles, les dirigeants informatiques ont continué à recruter de nouveaux talents sur les gros projets en cours notamment en cybersécurité, transaction numérique (digital payment) et logistique. Notamment en faisant appel aux consultants indépendants considérés comme une solution efficace dans la gestion de l’incertitude et le traitement des urgences que la crise peut engendrer.

Une fois ces premières mesures prises, la deuxième étape pour les DSI consiste à renforcer et diffuser ces nouvelles règles. Mais aussi les protocoles et méthodes de travail à adopter. Pour favoriser au maximum la bonne transmission de ces informations, ils développent des programmes et outils de formation en ligne. Ceci souvent en collaboration avec le service des Ressources Humaines. Mais l’intervention des DSI va plus loin que la simple adaptation de l’organisation de travail. Ils sont notamment également sollicités pour superviser la fin du confinement et faciliter le retour des équipes au bureau. 

Un rôle plus important pour aller de l’avant 

L’urgence sanitaire aura été une belle leçon pour toutes les personnes ayant négligé jusqu’alors l’importance de la DSI. Le paradigme traditionnel visant à se concentrer essentiellement sur la stratégie commerciale évolue et les DSI ont désormais leur mot à dire concernant l’organisation globale de l’entreprise. Un facteur décisif notamment dans la définition de nouvelles stratégies commerciales. 

Il s’agit-là de la troisième et dernière étape du rôle-clé du DSI en situation de crise. Le coronavirus n’aura donc finalement fait qu’accélérer une tendance déjà bien perceptible… Les responsables informatiques sont désormais aux commandes.  

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Pandémie & IT : comment la pandémie renforce le rôle de l’IT dans les organisations

Pandémie & IT ? La situation liée à la pandémie de Covid-19 que nous vivons actuellement marque un tournant pour la société et le monde économique. Elle suscite de profondes prises de conscience collectives. Parmi ces prises de conscience : la nécessité de se recentrer sur l’essentiel.

Nos vies ont été chamboulées du jour au lendemain par la pandémie et le confinement. Elle force les individus et les organisations à réévaluer leurs priorités et à se concentrer sur ce qui importe vraiment : une situation stable, une bonne santé, et de solides rapports humains.

Dans le monde de l’entreprise, ce recentrage a souvent pris la forme d’une refonte profonde de la roadmap 2020. Cette refonte inclut une rationalisation drastique des coûts et un ajustement des objectifs de court et moyen terme.

Les entreprises ont fait tout ce qui était en leur pouvoir pour maintenir leur activité. Mais nombreuses sont celles qui ont mis en place le télétravail généralisé. Ce chamboulement à la fois brusque et profond a plus que jamais mis en évidence l’importance stratégique d’une fonction IT au sein de l’entreprise.

Pandémie & IT : les services IT placés en première ligne depuis le début de la pandémie

Le besoin soudain de recourir au télétravail a pris de cours de très nombreuses entreprises. En effet elles n’avaient pas réellement l’infrastructure et les process adaptés à cette forme généralisée de travail à distance.

Même dans les organisations les mieux préparées, les équipes IT ont été mises à dure épreuve. Ceci en raison de la hausse soudaine des demandes et des nécessaires adaptations, bien souvent à réaliser dans l’urgence.

Les outils de collaboration, comme Microsoft Teams, et les services cloud ont connu des ralentissements et autres dysfonctionnements. Les départements IT des grandes entreprises ont été forcés de mettre en place des mesures pour renforcer les équipes support.

D’ailleurs, il semblerait que les rapports entre les salariés et leurs services informatiques aient déjà profondément changé. Les techniciens de support informatique se sont rendus si indispensables, qu’ils ont donné un coup de projecteur sur l’importance stratégique de leur travail. D’où plus d’attentions et plus de reconnaissances accordées aux équipes IT.

Une accélération forcée de la transformation digitale

La transformation digitale s’est accélérée dans de nombreuses entreprises en raison de la mise en place de structures adaptées au télétravail.

Mais elle s’est opérée à plus grande échelle encore dans certains secteurs comme le Retail. Les acteurs traditionnels se sont tournés en urgence vers les solutions de ventes en ligne. Tandis que les pure players du e-commerce et les acteurs multi-canaux ont dû renforcer leur structure technique pour soutenir leur activité digitale.

Tout cela a été rendu possible par les investissements dans les outils technologiques et dans les équipes IT.

L’enjeu de la cybersécurité propulsé sur le devant de la scène avec la pandémie

La généralisation du télétravail a mis à l’évidence les nombreuses failles de sécurité dans les réseaux des organisations. Ce qui a, en quelque sorte, facilité la tâche des cyber attaquants.

Et si la cybersécurité était déjà depuis longtemps en haut de la liste des préoccupations des directeurs IT, de nombreuses équipes dirigeantes avaient jusqu’à présent tendance à sous-estimer le danger des cybermenaces. Ils prennent conscience aujourd’hui que ces risques peuvent impacter lourdement la continuité de l’activité.

Les entreprises s’appliquent donc désormais à implémenter des protocoles et outils adaptés. Comme par exemple les VPNs ou la sécurité des services cloud. D’où une forte hausse de la demande en compétences liées à la sécurité IT. Cette demande vient accentuer une pénurie d’experts déjà bien présente.

Pandémie & IT : la technologie comme levier de reprise économique face à la pandémie

Bien évidemment, les entreprises sont confrontées à bien d’autres challenges que ceux liés à la mise en place du télétravail ou les menaces de sécurité.

La technologie peut s’avérer extrêmement utile pour mettre en place de nouveaux outils et process permettant aux équipes de mieux gérer l’incertitude et l’instabilité qui vont caractériser les prochains mois.

La situation actuelle met à l’épreuve nos systèmes et méthodes. Ce qui a le mérite de nous pousser à chercher des solutions nouvelles. Et l’IT est souvent au cœur de ces solutions nouvelles.

La technologie peut permettre d’anticiper les différents scénarios de l’évolution du marché, et proposer de nouvelles réponses. Le machine learning et d’autres types d’applications de l’IA peuvent par exemple être des outils de prédiction très performants. Ils peuvent donner naissance à de nouvelles opportunités business.

Quelles perspectives pour les dépenses IT ?

Certes, le cabinet américain IDC prévoit une baisse de 2,7% des dépenses IT mondiales cette année. Mais cette baisse prévue est à analyser au regard du ralentissement général de l’économie. Elle est à mettre en parallèle des baisses bien plus conséquentes qui devraient toucher d’autres types de fonctions et secteurs économiques.

IDC prévoit par ailleurs une croissance du chiffre d’affaires sur certains segments du marché IT comme le logiciel.

Tout semble indiquer que la plupart des entreprises considèrent l’importance stratégique de la technologie. Elles devraient donc prioriser les dépenses IT sur d’autres dépenses.

Un récent sondage de l’Imperial College Business School révèle par ailleurs que pour 48% des professionnels interrogés, les compétences liées à la technologie sont actuellement les plus stratégiques et qu’à l’heure de recruter, la priorité sera accordée à ces fonctions.

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Trouver les bons experts sécurité en ces temps de crise covid-19 : un défi de taille pour les départements IT

On estime qu’environ un tiers de la population mondiale est actuellement en confinement pour ralentir la propagation du coronavirus. Par conséquent, dans le monde entier, de très nombreuses entreprises ont généralisé le télétravail pour poursuivre leurs activités. De quoi ajouter une pression considérable sur les départements informatiques souvent déjà bien occupés. Trouver les bons experts sécurité devient un défi de taille.

Les DSI et autres responsables IT se retrouvent dans une course contre la montre pour adapter l’ensemble de l’infrastructure de l’entreprise au télétravail. La cybersécurité devient une préoccupation centrale. Et pour cause : les menaces augmentent de manière exponentielle.

Mais constituer une bonne équipe de sécurité IT s’avère particulièrement complexe dans le contexte actuel…

Des cybermenaces accrues en ces temps de Covid-19

En ces temps de crise sanitaire et économique, les pirates informatiques ne donnent pas de répit à leurs victimes. Bien au contraire, ils tirent profit de la situation.

Par exemple, la technique du phising par email ; qui était déjà l’une des formes d’attaque les plus courantes dans les entreprises ; connaît une forte recrudescence. Les attaques visant à inciter les employés à cliquer sur un courriel envoyé par « leur patron » ou contenant des informations liées à un virus, se multiplient.

Les hackers n’épargnent personne et vont même jusqu’à cibler les établissements de santé et les institutions médicales. L’Organisation Mondiale de la Santé a elle-même été ciblée au début du mois dernier. Une fausse attaque de domaine visait à voler les mots de passe du personnel des agences.

La situation actuelle est si préoccupante qu’un groupe de 400 experts en sécurité de géants internationaux comme Microsoft et Amazon se sont portés volontaires pour lutter contre le piratage lié au coronavirus.

Le télétravail renforce les vulnérabilités des systèmes

Mais ce n’est pas tout. La forte pression actuellement exercée sur les réseaux d’entreprise révèle les vulnérabilités des systèmes. En particulier pour les entreprises les moins habituées au télétravail et qui dépendent largement des réseaux locaux.

La situation actuelle accélère la prise de conscience des entreprises sur des problématiques cruciales. Telle que la nécessité de déployer une politique de sécurité globale ou l’importance de former et sensibiliser les employés aux risques liés à la sécurité IT.

De nombreux responsables informatiques alertaient d’ailleurs depuis longtemps sur ces problématiques. Mais leurs mises en garde ne trouvaient pas toujours un écho suffisant auprès des décisionnaires. La crise actuelle a provoqué une brusque prise de conscience.

Bien que des mesures efficaces aient été adoptées ces dernières années, comme les VPN. Les problèmes générés par le Shadow IT et le BYOD (Bring Your Own Device) restent en grande partie non résolus.

Dans les semaines à venir, de nombreux employés accéderont aux ressources de leur entreprise par le biais de leurs appareils et réseaux personnels ; multipliant ainsi de manière exponentielle les points d’entrée potentiels pour les attaquants.

Trouver les bons experts sécurité IT : de plus en plus difficile

Cette augmentation des cybermenaces aggrave la pénurie de compétences que connaissait déjà le secteur de la sécurité IT. Selon une étude récente de l’ISC, la discipline manque de plus de 4 millions de professionnels. Pour répondre à la demande en profils qualifiés, il faudrait que la main-d’œuvre mondiale du secteur de la sécurité IT augmente… de 145 % par an !

La pénurie de compétences est particulièrement forte sur les rôles les plus importants en matière de sécurité informatique, comme ceux liés à l’identification des menaces ou à la mise en place de solutions correctives. Mais elle est surtout critique dans les disciplines liées aux technologies émergentes.

Un exemple ? Peu d’organisations disposent d’experts en sécurité Cloud ou de protocoles de cryptage appropriés pour leurs données Cloud. Or, en cette période d’explosion du télétravail, la sécurité dans les environnements multi-cloud est plus que jamais essentielle.

Le coût de l’expertise en sécurité est également devenue un problème, car le manque de talents qualifiés fait grimper les salaires.

Embaucher ou externaliser pour trouver les bons experts sécurité ?

La définition d’une stratégie solide en matière de talents et l‘identification de bons partenaires peuvent faire la différence en matière de sécurité.

En ce qui concerne votre stratégie talent, vous devez d’abord décider si vous souhaitez élargir votre équipe ou recourir à l’aide temporaire de consultants. Si vous aviez prévu d’intégrer davantage de personnes depuis un certain temps, le moment est peut-être venu de créer de nouveaux postes permanents ou de pourvoir les postes vacants.

Faire appel à des experts indépendants vous permettra néanmoins très probablement d’accélérer le processus de sélection et de réagir plus rapidement à la crise. Travailler avec un consultant IT expert en sécurité peut également vous aider à bénéficier d’une expertise très pointue, que vous pourrez mobiliser sur un projet spécifique et délimité dans le temps.

Quelle que soit l’option vers laquelle vous penchez, n’hésitez pas à demander l’aide de partenaires spécialisés. Et n’ouliez pas que le temps est un facteur essentiel dans les enjeux de cybersécurité, et donc dans les processus de recherche des profils. Vous n’êtes pas les seuls à chercher ce type de profils, et la concurrence est rude.

Club Freelance reste a vos côtés durant cette période. Tous nos collaborateurs sont placés en télétravail mais nos équipes sont plus mobilisées que jamais pour vous :

  • Aider à trouver des experts sécurité ou des consultants sur tout autre domaine d’expertise IT
  • Apporter toutes les informations utiles à la situation
  • Aider à préparer l’après-crise et vous permettre de redémarrer au plus vite sur vos projets

Rejoignez le club pour bénéficier de notre accompagnement. Ou bien déposez directement votre besoin en compétences IT.

N’hésitez pas à nous faire part de vos doutes et besoins. Et bon courage à tous !

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Déploiement multicloud : construire l’équipe idéale pour réussir ses projets

83% des données de travail des entreprises seront dans le Cloud d’ici la fin de l’année selon Gartner. D’où une profusion d’opportunités pour les experts de ce domaine d’expertise. Ainsi qu’un renforcement de la pénurie de compétences pour les entreprises. Et la tendance risque de se renforcer si l’on considère la complexité croissante de l’environnement du Cloud en lui-même et le déploiement multicloud…

Avant, il existait une dichotomie relativement claire. D’un côté, le Cloud public et de l’autre, le Cloud privé. Or, le Cloud hybride s’impose désormais dans de plus en plus d’entreprises. L’année 2020 sera placée sous le signe du déploiement multicloud, avec l’utilisation par les entreprises de différents fournisseurs de services Cloud. A la fois pour optimiser les opérations commerciales, réduire les coûts et éviter le monopole des fournisseurs.   

Dans un récent rapport de TechRepublic ; plus de 67% des répondants affirmaient utiliser actuellement ou prévoir d’utiliser les services de plusieurs fournisseurs de Cloud. Si ces statistiques se confirment, le besoin d’experts cloud hautement qualifiés et capables de s’adapter à la complexité croissante, ne fera qu’augmenter. 

Ce nouvel environnement nécessite une adaptation de la part des organisations. Elles mettent en place des process et des stratégies talent adaptées pour rester compétitives. Cela commence par l’identification des profils les plus stratégiques ; pour réussir sur les projets cloud prévus dans la roadmap IT de chaque entreprise.

John Burked, CIO de la société de conseil en technologies émergentes Nemertes Resarch conseille de se concentrer sur les 3 profils clefs suivants

Déploiement multicloud : Cloud Solution Architect 

Il est idéalement impliqué dès le début de la conception de la stratégie de Cloud computing. Il s’assure que celle-ci s’adapte bien aux besoins de l’organisation. L’architecte Cloud est celui qui a une vision globale sur l’ensemble des projets.

Il joue un rôle crucial dans l’évaluation des forces et faiblesses des différents fournisseurs de cloud. Ainsi que dans la pondération qu’il doit attribuer à chacun d’entre eux selon les projets. 

Une fois l’architecture déployée, le Cloud Solution Architect est responsable du bon fonctionnement des solutions. Son rôle est d’optimiser constamment les opérations en améliorant les outils et process implémentés. 

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Cloud Integration Specialist

Si l’on utilise l’analogie architecturale, on pourrait comparer le spécialiste de l’intégration du cloud à un responsable de la construction. Alors que l’architecte conçoit et modélise le bâtiment ; l’intégrateur Cloud a pour rôle de veiller à sa bonne construction. Il agit en gérant et en coordonnant le travail des nombreuses parties prenantes. En termes IT, cela consiste à implémenter la multitude d’outils, de flux de données et de processus qui interviennent dans un environnement multicloud. 

Un rôle très opérationnel, qui nécessite des compétences très techniques, du leadership et un grand pragmatisme. 

Expert en sécurité Cloud 

Quand il s’agit de sécurité, la spécialisation est bien souvent la clé. C’est particulièrement vrai dans l’environnement multicloud. Les menaces sont généralement difficiles à détecter et à solutionner. La raison ? Une multitude des outils de sécurité qui découlent de la collaboration avec plusieurs fournisseurs. 

D’autant plus que les vulnérabilités et les quantités de données du multicloud sont particulièrement attrayantes pour les pirates informatiques. Ces derniers risquent donc de renforcer leurs tentatives d’intrusions dans les systèmes des entreprises par le biais du Cloud.

Dans cette perspective, les experts de la sécurité du Cloud sont des profils hautement stratégiques et la demande des entreprises pour ce type de profils spécialisés risque d’augmenter de manière exponentielle…

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