Catégories
Conseils candidats Freelance informatique / tech Nos actualités On parle de nous Quotidien de freelance

Quelles compétences l’IA va « prendre » aux développeurs ? – Tribune

Pour quiconque s’intéresse à l’impact de l’intelligence artificielle, ces derniers mois ont marqué un tournant évident. L’accélération du niveau de perfectionnement de l’IA – cristallisé dans les dernières versions de ChatGPT – montre à présent très concrètement ce qu’elle peut faire à notre place. Les développeurs doivent-ils se sentir menacés ? Felix Lemaignent, Chief Digital Officer de Mindquest, nous livre son analyse.

Entre technologie de remplacement et outil de productivité 

Si ChatGPT marque autant les esprits, c’est non seulement en raison de l’accélération fulgurante de ses capacités, mais aussi (et peut-être surtout) parce qu’il est accessible à tous. Chacun d’entre nous, à sa propre échelle, a pu expérimenter et vérifier ce que l’IA peut faire. Et nous pouvons également ressentir un peu plus concrètement ce tiraillement entre enthousiasme et soupçon d’inquiétude. « Ça y est, on y est » … puis rapidement « Vais-je être remplacé ? ». Une menace d’autant plus pesante lorsque l’on sait qu’Elon Musk et de nombreux experts ont récemment appelé à faire une pause dans les recherches sur l’IA, tant les progrès de cette dernière sont en train de nous dépasser.

L’inquiétude est légitime, mais en réalité le scénario se répète chaque fois qu’une technologie de rupture arrive sur le marché. Concernant l’IA, il faut garder à l’esprit qu’elle n’est jamais plus intelligente que le jeu de données sur lequel elle apprend.

Si des outils comme ChatGPT, CoPilot ou Visual Studio permettent de bénéficier automatiquement et en quelques secondes des bonnes pratiques ou d’orientations, ils ne fournissent pas de réflexions et de recul sur les options possibles. Ces outils se basent sur l’apprentissage de code ou de ressources existants, et sont par conséquents peu enclins à se confronter à des problématiques nouvelles. De plus, pour réaliser ces tâches, l’IA nécessite une commande (« prompt ») définie par un humain qui comprend son contexte et adapte les possibilités de l’outil a ses besoins.

Comme dans d’autres métiers qui peuvent se sentir « à priori » menacés, les développeurs doivent plutôt considérer que, dans l’état actuel, l’IA ne les concurrence pas véritablement, mais vient enrichir la palette d’outils qui leurs permettent une meilleure productivité. Elle va par exemple permettre de gagner du temps sur les tâches à relative faible valeur ajouté, comme la rédaction de code, la détection de bugs ou l’optimisation d’écriture.

On peut toutefois considérer que l’IA réduit les besoins en ressources sur certains segments de production, comme les développements simples et sans réels besoins de management ou de gestion de projet. Pour faire simple, là où sans IA on aurait besoin de trois développeurs pour rédiger du code « à la chaine », nous en avons aujourd’hui un seul.

Comment les développeurs peuvent utiliser l’IA à leur avantage ?

Le spectre de développements entièrement automatisés par l’IA est peu réaliste à court ou moyen termes. Les développeurs vont encore avoir besoin d’innover, de s’adapter à un contexte inédit et de remanier le code produit par l’IA. Et, redisons-le, les outils dont nous parlons sont aujourd’hui très dépendants de la façon de formaliser les prompts, qui reste manuelle.

Il n’en demeure pas moins que les IA vont automatiser de plus en plus de processus et continuer d’améliorer leurs performances. Globalement, toutes les tâches qui ne demandent pas de commandes humaines, de validation ou de réflexion générales entre les départements de l’entreprise pourront être automatisées par une IA. La correction, la détection et l’optimisation sont typiquement des compétences que les développeurs doivent volontiers laisser à l’IA. De même, les tâches de « production » peuvent être transférées à l’IA (d’autant plus que certains outils sans IA automatisent déjà les déploiements).

Dans cette perspective, l’IA n’est rien d’autre qu’un outil – certes surpuissant – dont les développeurs doivent se saisir et se servir, avec à la clé des gains de productivité importants. Mais cela signifie aussi que le métier de consultant IT doit rapidement évoluer sous l’impulsion de ces gains de productivité.

Quels sont les consultants IT qui tireront le meilleur parti de l’IA ?

D’une manière générale, il faut probablement considérer que l’IA va tendre à rendre certaines fonctions pluridisciplinaires. De la même façon que le métier d’intégrateur a quasiment disparu au profit de développeurs « fullstack » ou que la frontière entre dev et ops s’est atténuée ces dernières années, l’IA va amener le développement de métiers transverses.

Parallèlement, certaines spécialisations vont être davantage portées par le développement de l’IA, à commencer par les métiers de la donnée (data architecte, data engineer, data scientist) qui vont être sollicités. Les spécialistes de type « machine learning engineer » vont également se multiplier et les développeurs avec une bonne logique algorithmique, des compétences importantes en mathématiques et en gestion des données vont sortir du lot.

A plus moyen termes, les consultant IT avec de fortes compétences métiers (finance, marketing, etc…) vont aussi se distinguer sur le marché, car ils sauront le mieux exploiter les opportunités « techniques » offertes par l’IA à des fins fonctionnelles…

>> Lire la suite de notre Tribune « Quelles compétences l’IA va « prendre » aux développeurs ? sur Alliancy.fr !


Vous souhaitez recruter des consultants IT pour mener à bien des missions en freelance ou en CDI au sein de vos projets ? Rejoignez Mindquest et faites-vous accompagner par notre équipe d’experts en recrutement.

CTA poster un besoin

Catégories
Décideurs IT Enjeux DSI Nos actualités On parle de nous Recruter un consultant IT

Face aux candidats fantômes, les entreprises doivent repenser leur process de recrutement – Tribune

Plus aucune réponse aux mails, aux appels ou aux SMS : le « ghosting », qui touchait jusqu’alors les relations amoureuses, se répand désormais dans la sphère du recrutement. Du jour au lendemain, après quelques entretiens, le candidat disparaît soudain des radars, plongeant le recruteur dans la stupéfaction. Éconduit sans la moindre explication, celui-ci est « largué » avant même d’avoir entamé la moindre collaboration sérieuse. Une pratique qui lui fait perdre un temps précieux et doit l’amener à revoir son process de recrutement pour éviter cette situation. « Face aux candidats fantômes, les entreprises doivent repenser leur process de recrutement », une tribune de Melchior du Boullay, directeur général de Mindquest.


Vous souhaitez découvrir notre service de recrutement de consultants dans l’informatique et la finance ? Postez dès à présent votre besoin directement sur notre plateforme Mindquest !

Découvrir nos services

Des candidats de plus en plus nombreux à jouer les fantômes

Dans certains cas, c’est le jour même de la prise de poste que la personne recrutée ne donne plus signe de vie, alors même que le contrat a été signé. Pour l’employeur qui croyait tenir la perle rare, la déconvenue est immense : il doit redémarrer de zéro son processus de recrutement en espérant ne pas subir une nouvelle déception.  Dès 2019, 83 % des recruteurs américains avouaient ainsi s’être déjà fait « ghoster ». Un phénomène qui n’est donc pas totalement nouveau, mais qui s’accélère, gagnant désormais l’Europe et touchant un nombre toujours plus large de secteurs : non seulement l’hôtellerie et la tech, où la forte pénurie de candidats favorise ce genre de pratiques, mais aussi les secteurs qui emploient des cadres, en particulier les profils experts très convoités.

Serait-ce simplement un juste retour de bâton, pour les recruteurs, quand ces derniers pratiquent eux-mêmes trop souvent le ghosting, en omettant de répondre systématiquement à chaque candidature ? Ou bien, s’agit-il d’un malaise plus profond ? Il n’empêche, force est de constater que cette pratique n’est plus seulement anecdotique !

Des candidats en position de force, qui prennent la main sur le recrutement

Cette tendance, comme bon nombre des évolutions actuelles dans le monde du travail, a été accélérée par la pandémie. La période post-Covid a en effet vu certaines offres d’emploi exploser, dans un contexte doublement marqué par la croissance et le phénomène de grande démission. Dans les secteurs en tensions, les candidats ont désormais le choix entre 3 ou 4 propositions. En position de force, ils ne prennent plus le temps de décliner une offre qui les intéresse moins, ou n’osent pas toujours prévenir, lorsqu’ils décident de couper court en plein milieu d’un recrutement, préférant tout simplement ne pas se présenter à l’entretien.

La généralisation d’une première prise de contact en visio-conférence facilite ces disparitions soudaines. L’absence de relation humaine, physique, incite en effet moins les candidats à se projeter. La génération des millenials, habituée au zapping, mais aussi beaucoup plus exigeante que son aînée en matière de sens et de conditions de travail, est particulièrement coutumière du fait.

Autre élément, qui favorise le ghosting : le temps, trop long, du recrutement. 11 semaines en moyenne pour un cadre, selon une étude réalisée par l’Apec ; un délai inadapté, sur les secteurs en tension !

Tout repenser pour échapper au ghosting !

Pour éviter de se retrouver face à ces candidats fantômes, les recruteurs doivent donc adapter leurs pratiques. En commençant par raccourcir les délais. 60 % des candidats jugent ces derniers trop longs, et attendent une expérience de recrutement modernisée. Même si l’engagement ne se concrétise pas, ils désirent également recevoir un feedback de leur prestation. L’entreprise doit donc, à minima, faire preuve de transparence : informer le candidat sur les différentes étapes, et lui donner, à l’issue de chaque entretien, un premier retour, ainsi qu’une idée des délais dans lesquels il obtiendra une réponse.

Une attention particulière doit également être accordée à la description des contours précis du poste. Dans ce domaine, les incompréhensions sont encore trop fréquentes, conduisant inéluctablement à l’échec. La valorisation de la marque-employeur, elle aussi, est essentielle. Elle doit rayonner dès l’offre d’emploi et tout au long des entretiens. Plus le candidat se sentira proche de l’entreprise et connaîtra ses valeurs, moins il sera enclin à passer son chemin. Il ne faut pas non plus hésiter à le présenter à l’équipe qu’il rejoindra, ainsi qu’à lui parler des projets sur lesquels il interviendra pour rendre plus concrète sa venue dans l’entreprise.

Au cours du processus, le recruteur devra aussi…

>> Lire la suite de notre Tribune « Face aux candidats fantômes, les entreprises doivent repenser leur process de recrutement » sur Cadre & Dirigeant Magazine !


Vous souhaitez recruter des consultants IT pour mener à bien des missions en freelance ou en CDI au sein de vos projets ? Rejoignez Mindquest et faites-vous accompagner par notre équipe d’experts en recrutement.

CTA poster un besoin

Catégories
Communiqués de presse Nos actualités On parle de nous

Mindquest inaugure sa communauté SAP by Mindquest, pour devenir le partenaire de l’entreprise intelligente

Mindquest, spécialiste du recrutement de consultants et freelances IT, annonce la création de SAP by Mindquest, la première communauté SAP dédiée aux talents de la Tech. Coconstruite avec ses membres, ces derniers profitent d’une animation régulière et d’un suivi de la part d’experts SAP pour monter en compétences sur cette technologie qui résout aujourd’hui les principaux défis de leurs clients. Alors que ce marché est déjà en forte tension, SAP by Mindquest arrive à point nommé.


Vous souhaitez être alerté de nos nouvelles offres SAP en temps réel et accéder à du contenu exclusif SAP, rejoignez notre communauté SAP by Mindquest sur WhatsApp et LinkedIn.

Rejoindre la communauté

Mindquest inaugure sa communauté SAP by Mindquest

L’ERP est une solution très largement utilisée dans les grandes entreprises du monde entier. SAP en est le leader incontesté depuis de nombreuses années. Il permet à ses clients de gérer et de piloter toutes les fonctions, de l’achat à la vente, en passant par les RH, la finance et la logistique. Maîtriser cet environnement pour un talent IT, c’est s’ouvrir un monde d’opportunités, particulièrement riche professionnellement.

Mindquest s’est rapidement rendu compte de la nécessité, pour ces derniers, de construire et d’entretenir un lien avec SAP. Un univers que cet expert du recrutement IT connait parfaitement, puisque son cofondateur et actuel CEO, Thomas Delfort, a passé toute sa carrière dans cet environnement, de même que son directeur général, Melchior du Boullay. Par ailleurs, les projets SAP représentent entre 35 et 40 % des missions proposées sur Mindquest. Quant à sa base, elle référence 4 428 consultants SAP pour la France et plus de 7 000 à l’international. C’est dire si le sujet lui est familier !

Répondre à un besoin de montée en compétence, mais aussi de pénurie de talents SAP

Cette connaissance de l’ERP permet à SAP by Mindquest d’être parfaitement éclairée sur les enjeux autour de cette technologie, mais aussi, d’apporter des réponses efficaces à un besoin identifié par ses consultants qui côtoient quotidiennement les talents IT. Avec des fonctionnalités qui s’étoffent constamment, l’ERP SAP nécessite en effet de se former en continu et de se tenir informé des évolutions de cet outil.

De son côté, SAP est conscient de l’importance de faire grandir une communauté de consultants autour de son ERP, pour poursuivre sa croissance sereinement, alors que 5 000 experts SAP manqueront à l’appel d’ici 2025 (chiffres SAP). Avec SAP by Mindquest, l’entreprise de recrutement IT, Mindquest, entend se positionner comme un expert incontournable sur la compétence SAP et devenir LA référence des talents IT comme des entreprises sur les solutions de cet éditeur.

« Nous avons constitué autour de SAP by Mindquest une équipe de 7 sourceurs consultants, en contact permanent avec la communauté, ainsi que des experts marketing en charge de l’animer. Leur rôle sera également d’apporter les savoirs et savoir-faire SAP aux talents qui nous rejoignent. Cette nouvelle entité se veut le catalyseur entre notre expérience dans le recrutement de talents IT, les capacités des freelances et consultants, ainsi que les attentes de l’entreprise. Nous voulons apporter à cette dernière la valeur ajoutée dont elle a besoin pour s’assurer que ses projets transformatifs et stratégiques seront couronnés de succès », explique Nicolas Lesavre, Head of Talent Acquisition de SAP by Mindquest.

Mettre les talents IT au centre du projet

Au sein de SAP by Mindquest, les talents IT accèdent à une communauté, au sein de laquelle la collaboration et le partage de connaissance sont encouragés et favorisés. Leurs interlocuteurs chez Mindquest sont également là pour répondre à toutes leurs questions, mais aussi coconstruire avec eux l’offre de contenus et de formation. En rejoignant SAP by Mindquest, les freelances et consultants IT se sentent pris en compte, écoutés et au centre du projet ; ils boostent à la fois leur employabilité et leur valeur sur le marché…

>> Lire la suite de notre Communiqué de presse sur l’inauguration de notre communauté SAP by Mindquest sur ITRNews !


Vous souhaitez être alerté de nos nouvelles offres SAP en temps réel et accéder à du contenu exclusif SAP, rejoignez notre communauté SAP by Mindquest sur WhatsApp et LinkedIn.