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Recrutement : le temps joue contre vous ! – Tribune

Face à l’accélération de la transformation numérique de l’économie, les freelances Tech et IT sont aujourd’hui parmi les ressources les plus recherchées. Les projets sur lesquels ils sont positionnés ne nécessitent pas nécessairement l’emploi d’une personne en CDI, c’est pourquoi il est essentiel pour les entreprises de soigner ces recrutements. Or, un problème récurrent apparait clairement : le manque de réactivité des personnes en charge du recrutement sur ces profils, ce qui leur vaut, parfois, de passer à côté des meilleurs talents. Recrutement : le temps joue contre vous, une tribune de Quentin Gatti, Key Account Sales Manager chez Mindquest.

Travaillez votre réactivité

Lorsqu’une entreprise recherche un Project Management Officer pour une mission, elle doit bien comprendre qu’elle n’est pas la seule à vouloir engager un tel profil. Cette fonction pivot dans la transformation digitale est aujourd’hui une ressource rare sur le marché et c’est loin d’être la seule. Ainsi, les meilleures compétences IT s’arrachent littéralement. Et, lorsqu’elles sont chassées simultanément par 5 ou 6 sociétés, c’est généralement celle qui se montre la plus réactive dans son process de recrutement qui remporte la mise !

En effet, entre le moment où un entretien est réalisé et celui où le freelance obtient enfin une réponse du client, il peut parfois se passer plusieurs semaines. Inimaginable dans un monde où chaque minute compte. Penser qu’un talent attendra patiemment le retour de l’entreprise et renoncera aux opportunités qui ne manqueront pas de se présenter à lui pendant cette période de « réflexion », est très utopiste.


Découvrez aussi notre article Recrutement d’un freelance informatique : avantages et inconvénients​ ainsi que notre article Quand recruter un freelance et quand recruter en CDI ?


Un parcours de recrutement à repenser

Nous constatons ainsi qu’environ 10 consultants sur 100 ne reçoivent jamais de réponse. Sur les 90 % restant, 20 % sont perdus pour le client, car celui-ci a trop tardé à les recontacter. Si une entreprise décide de recruter un freelance, elle doit donc, en tout premier lieu, s’assurer qu’elle a du temps à y consacrer. 

Trop d’entreprises attendent encore de recevoir 10 CV avant de commencer à y jeter un œil. Il y a donc un travail à mener en amont pour définir un nouveau parcours de recrutement et s’y tenir. Ce process devra d’ailleurs être expliqué au candidat : nombre d’entretiens prévus et leur nature (management, technique, cadrage de mission…), délai de traitement des réponses (3 jours, 1 semaine, plus), etc. L’entreprise pourra fixer une date butoir pour l’envoi des CV et préciser que personne ne recevra de réponse avant cette date, évitant ainsi la frustration que génère l’attente. 

Le recruteur traitera également le freelance comme un candidat qui postulerait pour un CDI. Il prendra donc soin de le prévenir, à réception de son profil, que sa candidature a bien été prise en compte. Puis, dans le cas où ses qualifications correspondraient au profil recherché pour la mission, un entretien devra lui être proposé sans attendre. 


Découvrez notre dossier spécial : Pourquoi recruter un freelance informatique ?, pour tout savoir sur quand et comment recruter un freelance informatique ainsi que sur les avantages à recruter un freelance IT.

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Au-delà d’un enjeu de marque employeur, un enjeu de transformation

Les entreprises qui ne sont pas prêtes à réagir vite pourraient voir leur marque employeur pâlir. Toutes les ressources qui interagissent avec elle ont en effet leur mot à dire sur l’expérience qu’elle propose, freelance comprit ! Ainsi, un candidat ignoré ou peu considéré, peut transformer sa frustration en une critique acerbe de l’entreprise. Sachant que les indépendants interagissent au sein de communautés professionnelles très actives, le risque de voir sa réputation amputée par un simple avis qui pourrait faire boule de neige, ne peut pas être négligé. 

>> Lire la suite de notre Tribune  » Recrutement : le temps joue contre vous !  » sur La Vie Numérique ou InfoDSI !


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Conseils candidats ERP & SAP Fiches métiers

SAP S/4HANA, c’est quoi ?

S/4HANA représente aujourd’hui l’un des domaines les plus dynamiques de l’informatique d’entreprise. Investir du temps dans le développement de votre expertise S/4 peut mener à une carrière très réussie et fiable. Mais en quoi consiste cette nouvelle itération de l’ERP de SAP ? En quoi diffère-t-elle de son prédécesseur, ECC6 ? Découvrez toutes les réponses sur SAP S/4HANA dans cet article.

S/4HANA est l’abréviation de « Simplified For HANA (Hi-Performance Analytical Appliance) ». Alors que l’objectif d’ECC6 est de fonctionner sur une variété de bases de données de fournisseurs tels qu’Oracle ou IBM, S/4HANA, comme son nom l’indique, ne peut fonctionner que sur SAP HANA. Lancée en 2015, la base de données en mémoire de SAP permet une vitesse d’accès aux données accrue. Mais aussi de meilleures capacités d’analyse des données en direct. Il s’agit d’un avantage clé à l’ère de l’entreprise connectée et de la connaissance des données. De plus, une organisation différente des données en colonnes permet de réduire le nombre de bases de données nécessaires pour intégrer toutes les informations. Cela permet de rationaliser et d’accélérer l’analyse des données.

Mais plongeons dans les détails de cet aperçu de SAP S/4HANA.

SAP S/4HANA vs ECC6 : une nouvelle UX

De plus, S/4HANA est livré avec des mises à jour importantes. Parmi les changements les plus immédiatement perceptibles figure la dépendance du système à SAP Fiori 3 UX. La nouvelle expérience utilisateur rationalise l’utilisation quotidienne de la plate-forme pour les développeurs et les utilisateurs finaux.


Vous souhaitez en savoir plus sur les avantages et les inconvénients de SAP, lisez notre dossier spécial en cliquant ci-dessous !

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SAP S/4HANA mises à jour des modules et intégration des données

Un autre grand changement introduit par S/4HANA concerne l’organisation des modules et des composants.

Premièrement, les données de ce qui était deux modules distincts, Comptabilité financière (FI) et contrôle de gestion (CO), sont désormais intégré dans un pool d’informations unique : l’Universal Journal. Le nouvel arrangement permet aux utilisateurs et aux chefs d’entreprise de prendre de meilleures décisions plus rapidement dans une perspective financière et de gestion plus globale.

En intégrant toutes les informations comptables pertinentes de divers composants dans un seul journal universel, S/4HANA accélère les processus de données en éliminant les redondances et en réconciliant les données. Il en résulte un écosystème d’informations sur les données qui met moins de pression sur le système. Mais aussi qui a une empreinte mémoire réduite.

Découvrez aussi notre fiche métier Consultant SAP !

Analyses embarquées et Machine Learning

De plus, un module d’analyse de données intégré prend en charge cette approche de traitement de données intégré. Embedded Analytics exploite la technologie SAP ABAP Core Data Services. Ceci pour créer des modèles de données virtuels à partir de données opérationnelles. Ainsi que pour fournir des rapports opérationnels en temps réel. En d’autres termes, tout ce dont les utilisateurs professionnels ont besoin pour fonctionner à partir d’un cockpit d’entreprise intelligent rempli d’informations sur les données et d’outils tournés vers l’avenir.

De plus, les capacités d’apprentissage automatique intégrées poussent ces outils prédictifs à un nouveau niveau. Ceci permettant aux entreprises de créer des applications intelligentes telles que la tarification et la maintenance prédictives.

Découvrez nos fiches métiers Consultant SAP FI CO et Consultant IOT !

Greenfield vs. implémentation Brownfield

Tout d’abord, il est important de noter que tous les projets de migration S/4HANA ne fonctionnent pas de la même manière et donc, l’expertise dont vous aurez besoin et que vous obtiendrez dépendra du type de projet dans lequel vous êtes impliqué.

Une implémentation entièrement nouvelle fait référence au processus d’adoption de S/4HANA et de conception de son système ERP à partir de zéro. Cette approche part des besoins commerciaux et opérationnels du système pour ensuite proposer l’infrastructure technique qui le rendra possible. Les projets Greenfield peuvent être appliqués lorsqu’une organisation n’a pas de système ou de processus ERP antérieurs en place, ainsi que lorsqu’elle souhaite en concevoir un entièrement nouveau.

À l’inverse, les implémentations de friches industrielles se séparent de processus ou de systèmes déjà présents et les convertissent vers la plate-forme S/4HANA. Ce processus implique la révision de tout l’écosystème précédent puis l’optimisation des processus existants. Les entreprises qui travaillent déjà avec la suite précédente de SAP (ECC6) et qui souhaitent passer à S/4HANA, l’appliquent souvent.


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Planification

La préparation est essentielle. Une migration réussie vers S/4HANA dépend de la bonne définition d’une série de processus clés. Étant donné que la suite ERP a une approche à source unique, celles-ci impliquent l’intégration de toutes les données pertinentes dans les mêmes pools de données. On aborde différemment les processus dans les migrations de sites vierges et de sites contaminés.

Par exemple, on saisit toutes les données liées à la comptabilité une seule fois dans l’Universal Journal. Un processus similaire sera effectué pour unifier toutes les informations relatives aux partenaires dans le pool de données des partenaires commerciaux. Une cartographie et une configuration approfondies de la nouvelle comptabilité des actifs seront nécessaires pour migrer vers S/4HANA finance, etc.

L’équipe en charge de la migration devra faire un inventaire de tous les ensembles de données préexistants et trouver un moyen de les adapter à l’écosystème S/4HANA. Ces processus impliquent beaucoup de nettoyage et de rapprochement des données et peuvent prendre beaucoup de temps. Cependant, les entreprises doivent s’assurer qu’elles mettent suffisamment l’accent sur cette étape, car elle servira de colonne vertébrale sur laquelle construire un ERP de nouvelle génération et une entreprise numérique véritablement intelligente.


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Conseils candidats Développement Fiches métiers

Bonnes pratiques DevOps pour le développement continu

Dans cet article nous aborderons les bonnes pratiques DevOps très utiles à mettre en place en Développement Continu.

DevOps est une méthodologie de développement logiciel qui intègre les équipes de développement et d’administration système. Cette méthodologie permet aux développeurs de se concentrer uniquement sur le développement et de déployer leur code en quelques secondes, autant de fois que nécessaire.

DevOps : la nouvelle frontière du développement logiciel

Depuis les débuts des applications client-serveur, les équipes de développement et les équipes opérationnelles et système sont incompatibles.

Cela représentait un problème d’organisation majeur. Les personnes qui écrivaient le code n’avaient aucun lien avec les responsables de sa mise en œuvre et de sa maintenance. Plus que cela, les développeurs et les administrateurs système avaient des objectifs différents et même des directives départementales contradictoires. Ils ne partageaient souvent pas non plus un emplacement commun. Il en résulta une communication complexe sinon inexistante.

D’un autre côté, les responsables de la maintenance et de l’administration des systèmes ont aussi leur vision. Les programmeurs ne suivent pas les politiques de sécurité dans les environnements de développement/test/production. Les informations d’identification empruntées parmi les membres de l’équipe et les calendriers de déploiement ne sont pas respectés. Et les résultats sont faciles à deviner. Des retards de livraison, une qualité dégradée et la conséquence inexcusable : des clients mécontents.

En 2008, alors que les méthodologies Agile battent leur plein, un Belge, Patrick Debois, a l’idée d’appliquer Agile à l’environnement opérationnel de l’informatique. Et il l’a fait en intégrant le développement et l’informatique dans le même contexte. C’est ainsi que DevOps est né.

DevOps unifie les deux départements sous un même parapluie Agile. Ce faisant, les deux partagent des objectifs, des valeurs et des prémisses.


Vous souhaitez en savoir plus sur le développement web ? Nous vous recommandons de lire notre dossier spécial : Développement Web, métiers et compétences en programmation.

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Bonnes pratiques DevOps

À ce stade, il est clair que DevOps est une nouvelle façon d’envisager le développement logiciel.

Voyons maintenant les bonnes pratiques DevOps pour mettre en place le Développement Continu. Ceci étant basé sur le cycle de vie standard de développement d’applications.

Intégration continue (IC)

En utilisant des outils de gestion de configuration (CM) parallèlement à des outils de test et de développement spécifiques, vous pouvez savoir exactement quelles parties du code que vous créez sont prêtes à être mises en production avec le nombre minimum de bugs.

À cette fin, un échange fluide d’informations entre les équipes de test et de développement est essentiel pour identifier et résoudre les problèmes de code de manière agile.

Livraison continue

Une fois que nous avons un code sans bugs, la livraison continue permet d’automatiser l’introduction de modifications dans le code pour le télécharger dans l’environnement de pré-production.

Déploiement continu

Comme pour la livraison continue, le déploiement continu permet d’automatiser la publication de nouveaux codes dans l’environnement de production, en minimisant les risques encourus.

Cela permet de publier des changements de code plusieurs fois par jour sans problème grâce aux technologies de conteneur, telles que Docker et Kubernetes, qui permettent d’isoler les environnements tout en maintenant la cohérence du code entre les différentes plateformes de staging.

Maintenant, il nous faut encore parler de deux pratiques qui, bien qu’étant les moins implémentées, sont toujours importantes : la surveillance continue et l’infrastructure en tant que code.

Bonnes pratiques DevOps : contrôle continu

Cela permet de surveiller le code à tout moment, même en production, y compris l’infrastructure qui le maintient. Au moyen d’une boucle, les erreurs sont détectées et notifiées immédiatement, permettant au code endommagé de revenir à la phase de développement et de recommencer le cycle CI/CD.

Infrastructure en tant que code

L’infrastructure en tant que code est une pratique très utile qui traverse les phases DevOps. Il permet d’automatiser les besoins d’infrastructure pour permettre le bon fonctionnement du logiciel. À l’aide de fichiers de définition lisibles par machine, au lieu d’une configuration matérielle physique, il est possible d’adapter dynamiquement les exigences de l’infrastructure logicielle publiée. Un cas typique est la création dynamique d’un nouveau volume de stockage à l’aide de Docker ou de Kubernetes. Que vous pouvez supprimer dès que vous n’en avez plus besoin.

Cela offre non seulement une agilité d’évolutivité matérielle jamais vue auparavant, mais permet également aux équipes informatiques de surveiller les configurations des environnements actifs, d’enregistrer les modifications et de simplifier la restauration des configurations en ajustant les coûts aux besoins réels du moment.

Bonnes pratiques DevOps : conclusion

En conclusion, DevOps a encore un bel avenir devant lui. C’est une collaboration productive et de bonnes intentions entre développeurs et administrateurs système pour atteindre un bien commun. La livraison d’un logiciel sans erreur dans les plus brefs délais.

En plus des bonnes pratiques DevOps, découvrez aussi nos fiches métiers : Développeur Python et Développeur Android.


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Conseils candidats ERP & SAP Fiches métiers

Comment mettre en place un ERP efficace en 6 étapes

Mettre en place un ERP efficace est une tâche cruciale et le choix d’une solution basée sur le cloud peut accélérer le processus. Cependant, étant donné qu’un ERP couvre l’ensemble des fonctions de l’entreprise, il est important d’effectuer toutes les étapes nécessaires à sa mise en place avec soin et méthode.

Passer à un nouveau système, ou en activer un à partir de zéro, nécessite une analyse préliminaire majeure, un processus de migration et de test minutieux, une formation scrupuleuse du personnel et un fin réglage du système.

Découvrez les différentes phases de ce processus ci-dessous.


Vous souhaitez en savoir plus sur ERP ? Nous vous recommandons de lire notre dossier spécial : ERP, les avantages et les inconvénients de SAP !

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1. Mettre en place un ERP efficace : découverte et planification

Premièrement, la découverte et la planification sont peut-être les phases les plus importantes : si elles sont effectuées méthodiquement, elles permettent de réduire le temps, les coûts et les risques. Ces phases consistent à rechercher et à sélectionner un système, à constituer une équipe de projet et à définir les exigences détaillées du système.


Envie d’en savoir plus ? Découvrez notre article : Comment choisir le bon ERP pour votre entreprise et notre fiche métier Consultant ERP !


2. Conception

Ensuite, en analysant l’infrastructure matérielle et logicielle en place, de nouveaux flux de travail plus efficaces et d’autres processus métier peuvent être conçus pour tirer parti du système.

En particulier, si le choix se porte sur un ERP basé sur le cloud, il est essentiel de vérifier la qualité, la stabilité et la sécurité de l’accès à Internet. L’analyse systématique des flux d’informations est ici essentielle. Les systèmes uniques peuvent, en fait, être moins performants que les produits spécifiques à l’industrie.

A ce stade, il est également essentiel de définir une équipe responsable du processus. La mise en œuvre étant une tâche complexe, dédier des ressources facilite l’interface avec l’équipe de support.

3. Mettre en place un ERP efficace : Développement

Après avoir réalisé l’audit et cartographié les flux d’informations, assigné les fonctions et les responsabilités et identifié la solution la plus adaptée, la phase de mise en œuvre proprement dite commence.

Cette étape consiste en la configuration des accès et des autorisations. L’ERP est utilisé par plusieurs utilisateurs et à différents titres. Il est donc important de définir des autorisations et des rôles d’accès en fonction de son profil d’utilisateur.

Cela comprend également la préparation des données et des processus à migrer. L’analyse préliminaire permet de résoudre à temps toute incompatibilité de format. La gestion centralisée des données élimine les redondances et les doublons

4. Tests

Au cours de cette phase, il est utile de tester en permanence les fonctions du système et d’affiner le développement pour résoudre les problèmes émergents.

Affiner, c’est-à-dire tester le système pour vérifier progressivement les résultats du processus de migration et ajuster les écarts d’utilisation et d’accès.

5. Déploiement

Une fois cette phase également terminée, nous passons à la vérification opérationnelle proprement dite du nouvel ERP. Ceci est accompagné de tests d’utilisabilité du personnel.

Le nouvel ERP étant pleinement opérationnel, il est possible d’observer son fonctionnement réel. L’analyse préliminaire et les tests partiels sont utiles, mais la mise en service est le véritable test décisif.

6. Assistance

Au cours de la période de rodage initiale, le travail de l’équipe d’assistance et de service est essentiel. C’est aussi la raison de choisir non seulement l’ERP, mais aussi l’entreprise qui le fournit.

Le maintien de la mise en œuvre de l’ERP après le déploiement contribue à la satisfaction des utilisateurs et garantit que l’entreprise obtienne les avantages souhaités.

Enfin, l’équipe de projet peut rester responsable du système ERP pendant cette phase, mais se concentrera sur l’écoute des commentaires des utilisateurs et l’ajustement du système en conséquence.

Un développement et une configuration supplémentaires peuvent être nécessaires à mesure que de nouvelles fonctionnalités sont ajoutées au système. Il est également essentiel de former le nouveau personnel sur le système pour mettre en place un ERP efficace.

Découvrez également nos fiches métiers Consultant SAP FI CO et Administrateur Jira !


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Conseils candidats Data & Business Intelligence Fiches métiers

Erreurs à éviter en Business Intelligence (BI), notre Top 8

IDC estime que le marché de l’informatique décisionnelle continuera de croître à un taux de 8 % jusqu’en 2022. Mais malgré le succès de ces solutions logicielles d’entreprise, la plupart des projets échouent à un moment donné lors de leur mise en œuvre. Quelles sont les causes ? Comment peuvent-ils être évités? Pour vous aider à y voir plus clair, nous avons rassemblé une liste de 8 erreurs à éviter en matière de Business Intelligence.

Business Intelligence : technologie d’aide à la décision

Le but des solutions de Business Intelligence (BI) est de fournir des informations qui facilitent la prise de décision avec des données en temps réel. Par conséquent, dans un environnement en constante évolution, les logiciels de BI sont de plus en plus indispensables.

De plus, l’union entre la BI et la Data Science élargit l’horizon des possibilités de la Business Intelligence à des limites inimaginables il y a encore quelques années.

Mais pour que votre entreprise profite de cette technologie décisionnelle d’entreprise, il est nécessaire de procéder à une bonne implantation.

Voici les 8 erreurs les plus courantes à éviter en matière de Business Intelligence.


Pour en savoir plus sur le sujet de la Business Intelligence et de la Big Data nous vous recommandons de lire notre dossier spécial : Big Data vs Business Intelligence, quelles sont les différences ?

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Les 8 erreurs à éviter en Business Intelligence

Les erreurs de Business Intelligence que les entreprises commettent sont souvent les mêmes. Par conséquent, jetons un coup d’œil au « manuel des mauvaises pratiques » dans la mise en œuvre de la Business Intelligence.

Tout d’abord, éviter un problème d’implémentation d’un logiciel de BI, c’est l’anticiper. C’est pourquoi il est nécessaire de le savoir à l’avance.

Les 8 erreurs à éviter en Business Intelligence

1. Ne pas définir correctement les objectifs du logiciel dans la phase de planification

Pour commencer, c’est une grosse erreur de penser qu’en mettant simplement en place une solution BI elle fonctionnera toute seule comme par magie. La Business Intelligence n’est qu’un outil, et elle fonctionnera tant que sa manipulation se fera avec compétence.

Pour que cela fonctionne, il faut définir dès le départ les objectifs à atteindre durant l’implementation. Ceux-ci doivent également être alignés sur les objectifs de l’entreprise. C’est le seul moyen d’obtenir un retour sur investissement en Business Intelligence.

2. Donnez tout le pouvoir sur l’outil de BI au service informatique

En lien avec le point précédent, pour que le logiciel soit aligné sur les objectifs de l’entreprise, la mise en œuvre doit transcender le service informatique.

En d’autres termes, les managers et dirigeants plus orientés business doivent participer activement à la définition des objectifs que la BI doit atteindre.

3. Choisir une technologie de Business Intelligence qui ne répond pas aux exigences de l’entreprise

Il existe une multitude d’éditeurs de logiciels avec différentes solutions techniques et fonctionnelles sur le marché. Et puis il existe des solutions personnalisées. Quel que soit le choix de votre entreprise, le logiciel doit être adapté aux besoins de votre entreprise.

Méfiez-vous des solutions universelles. Puisque la meilleure technologie d’intelligence d’affaires dépendra, dans la plupart des cas, de la taille de votre entreprise, du secteur dans lequel vous évoluez, du type d’activité, etc.

4. Ne pas faire un bon travail d’intégration

Pour que la solution BI produise les résultats souhaités, l’intégration avec les bases de données de l’entreprise est cruciale.

Les entreprises qui dépendent encore complètement d’Excel ont un problème à cet égard et ont besoin d’une refonte complète de leurs systèmes. Une BI bien intégrée aux données des ERP, CRM, etc. est cruciale.

5. Erreurs à éviter en Business Intelligence: négliger la qualité des données

L’une des conséquences de ne pas faire un bon travail d’intégration avec les bases de données de l’entreprise est la mauvaise qualité des données. Mais il existe d’autres raisons pour lesquelles les données peuvent être de mauvaise qualité, non pertinentes ou incomplètes

Des contrôles doivent être en place pour éviter de charger des données erronées dans les processus de Business Intelligence, ETL (Extract, Transform, Loud), etc.

6. Donnez la priorité au front-end et laissez le back-end en arrière-plan

Alors que le but d’un outil de BI devrait être de présenter visuellement des tableaux de bord, des rapports et des graphiques qui facilitent l’analyse des informations (front-end), la configuration des processus internes (back-end), qui sont chargés de traiter toutes les informations qui doit alors être affiché, ne doit pas être négligé.

Donner une importance égale au back-end et au front-end est crucial. Ceci pour choisir la bonne technologie lors de la mise en œuvre ou du développement d’une solution de Business Intelligence.

7. Erreurs à éviter en Business Intelligence : ne pas suffisamment protéger vos données BI

Certes, développer une solution avec des options en libre-service qui démocratisent les données et les étendent à davantage d’utilisateurs internes est souvent bénéfique pour une entreprise.

La mobilité permet également une utilisation plus pratique de la technologie. Permettant, par exemple, l’accès aux rapports à partir d’un smartphone ou d’un autre appareil depuis n’importe où.

Mais tout cela peut aussi poser un sérieux problème de sécurité lorsqu’un employé consulte des informations auxquelles il ne devrait pas avoir accès. Ou qu’un employé perd son smartphone, ouvrant les portes de l’entreprise à tout inconnu. Des contrôles efficaces doivent être mis en place pour garantir la conformité légale et la sécurité de l’entreprise.

8. Oublier l’utilisateur final

Enfin, la formation des collaborateurs et des profils professionnels qui doivent manier la solution de Business Intelligence est fondamentale si nous voulons qu’ils l’utilisent.

La faible adoption est l’une des principales raisons pour lesquelles la mise en œuvre de la BI dans l’entreprise peut échouer.

Un bon programme de formation est très utile, mais ce n’est pas suffisant. L’employé doit comprendre pourquoi il est logique pour l’entreprise d’utiliser la Business Intelligence. Mais aussi pourquoi il est important pour lui de l’utiliser.

Erreurs à éviter en Business Intelligence : conclusion

Pour conclure, la Business Intelligence est la capacité de visualiser les données d’une manière facilement interprétable. Ceci avec une puissante navigation descendante qui permet d’accéder facilement à la source du problème détecté.

Si nous l’associons directement aux technologies de l’information, nous pouvons dire que la BI est l’ensemble des applications, des technologies et des méthodologies qui peuvent collecter et transformer des données en informations précieuses et structurées. Dont celles-ci peuvent être utilisées et analysées directement.

Pour cette raison, il est important de connaître les erreurs les plus courantes à éviter en Business Intelligence. Ceci pour convertir les informations en données précieuses pour la prise de décision.

Lisez également nos fiches métiers : Expert Business Intelligence et Data Analyst !


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Admin & légal Freelance informatique / tech

Freelance et chômage : est-ce compatible ?

Tout vient à point à qui sait attendre. Mais si l’attente est trop longue, les idées pour arrondir ses fins de mois sont toujours les bienvenues. Vous l’aurez compris, si vous êtes au chômage, vous pouvez toujours choisir de rémunérer vos services en tant que freelance. Cette initiative est même vue d’un très bon œil par les recruteurs, qui favorisent des profils entreprenants, créatifs et motivés.

Toucherez-vous alors le chômage en tant que freelance ? Le fait de devenir auto-entrepreneur empêche-t-il l’octroi du chômage ? Quel est l’impact de votre chiffre d’affaires sur celui-ci ? Est-ce réellement avantageux, en SASU ou EURL par exemple, ou n’est-ce qu’une fausse bonne idée ? On vous répond.

Au chômage, freelance, tu seras

Si dans le langage courant, “être au chômage“ renvoie à l’absence d’emploi, la situation est en réalité bien plus complexe. En effet, le chômage est la situation dans laquelle se trouve une personne qui, en âge de travailler, ne trouve pas d’emploi malgré des recherches actives. Elle n’est donc en rien incompatible avec un autre statut, celui de freelance, c’est-à-dire une personne qui travaille en toute indépendance.

Pour des raisons financières, mais aussi empiriques, vous pouvez être tentés de vous lancer en tant que travailleur indépendant. Cette configuration vous permet pourquoi pas de tester un nouveau projet, voire d’exploiter des compétences au service d’autres entreprises en contrepartie d’une rémunération.

Vous pouvez alors vous lancer aussi bien en tant qu’entrepreneur individuel (et devenir auto-entrepreneur par exemple), que créer votre propre société (SASU ou EURL). Attention toutefois, la création d’une société est beaucoup plus lourde qu’une entreprise individuelle, soyez donc sûrs de votre projet !

En freelance, chômage, tu auras

Une fois que vous avez choisi votre forme juridique pour exercer en freelance, si vous répondez toujours aux conditions de l’attribution du chômage, pourquoi vous en priver ?

En effet, en parallèle de votre rémunération liée à votre activité indépendante, vous pouvez  cumuler vos allocations de retour à l’emploi (ARE) et vos revenus.

Vous pouvez bénéficier de l’allocation chômage si vous remplissez les conditions suivantes :

  • vous vous êtes inscrit à Pôle emploi dans les 12 mois suivant la fin de votre contrat de travail ;
  • si vous résidez en France ;
  • si vous avez travaillé au moins 130 jours ou 910 heures (environ 6 mois) ;
  • vous ne pouvez prétendre à aucune retraite à taux plein à compter de l’âge légal de départ à la retraite,
  • vous n’avez pas liquidé une retraite anticipée à taux plein ;
  • si vous êtes apte à travailler ;
  • vous cherchez un emploi de manière active ; et
  • vous n’avez pas quitté volontairement votre emploi.

Si vous remplissez toutes ces conditions, vous pouvez alors cumuler vos allocations chômage avec vos revenus issus de votre activité indépendante.

Pour cela, voici les 4 étapes pour calculer vos allocations chômage :

  • étape 1 : 70% (revenu brut dégagé par l’activité) – allocations chômage
  • étape 2 : résultat (étape 1) / montant journalier de l’allocation = nombre de jour / mois pour percevoir l’allocation
  • étape 3 : nombre de jours x allocation journalière
  • étape 4 : résultat (étape 4) + revenu brut

Découvrez aussi nos articles : Arrêt maladie, allocations chômage… ça se passe comment quand on est freelance ? et Réforme chômage chez les professionnels de l’IT, c’est le moment de vous lancer en freelance – Tribune !


Le bon choix, tu feras

Il est techniquement possible, nous l’avons vu, de cumuler vos allocations chômage en travaillant en freelance.

Mais ce qui s’avère être un bon choix pour certains ne l’est pas forcément pour d’autres.

D’abord, si avez choisi de devenir auto-entrepreneur, (et c’est le cas de beaucoup de freelance), ce choix n’est pas le plus judicieux. Les démarches de création d’une micro-entreprise sont très faciles d’accès, certes, mais vous pouvez bénéficier de l’allocation chômage dès lors que vos revenus générés par votre activité indépendante ne dépassent pas le salaire moyen que vous touchiez avant. Par ailleurs, en plus de déclarer mensuellement auprès de Pôle emploi vos allocations, dès lors que vous générez du revenu, 70% de vos revenus sera déduit de vos allocations. 


Ensuite, si vous avez créé une société, par exemple une SASU, vous pouvez conserver vos allocations chômage si votre société génère du chiffre d’affaires uniquement si vous ne vous versez pas de salaire. En tant que dirigeant non salarié de votre SASU, le Pôle emploi considère que le chiffre d’affaires correspond au revenu de votre société et non du vôtre, et accepte par conséquent le cumul de vos allocations chômage sans limite de montant. Quant aux dividendes, si vous vous en versez, ils sont, eux aussi, cumulables avec le maintien de l’ARE.

Alors, cumuler vos revenus indépendants et vos allocations chômage, oui, mais tout dépend de votre situation !


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Décideurs IT Freelance informatique / tech Nos actualités On parle de nous

La cyber-souveraineté française est-elle une chimère ? – Tribune

La cyber-souveraineté française est-elle une chimère ?Tribune écrite par Melchior du Boullay, Directeur général de Mindquest, publiée chez Global Security Mag.

En matière de cybersécurité, la souveraineté repose sur trois piliers : les logiciels, l’infrastructure, et les compétences. Si la France peut s’enorgueillir d’être en pointe sur certains domaines, elle se prive d’une partie de ses compétences pour des raisons culturelles et organisationnelles.

Au fil des années, les innovations technologiques et la digitalisation de tous les espaces – privés et professionnels – sont allées de pair avec des menaces toujours plus nombreuses et sophistiquées. Ransomwares, espionnage, ingénierie sociale, cloud, IoT, IA… le risque cyber est omniprésent, à tel point que la cybersécurité fait (ou devrait faire) partie intégrante de la stratégie globale des entreprises.

Parallèlement, le pouvoir croissant des GAFAM – qui viennent concurrencer celui des Etats – et leur mainmise sur les données suscitent débats et préoccupations.

Ces deux grands axes ont fait progressivement émerger la notion de souveraineté numérique. Cette cyber-souveraineté est au désormais au cœur de la capacité des Etats à maîtriser la sécurité de leur cyberespace national et extraterritorial. Il ne se passe pas un jour sans qu’elle ne soit mise à l’épreuve, et elle est condamné à évoluer sans relâche pour s’adapter à la sophistication permanente des menaces.


Découvrez aussi notre article : Pourquoi la cybersécurité devrait émaner des plus hautes sphères de l’entreprise ?


Les conditions de la cyber-souveraineté

La cyber-souveraineté n’est jamais acquise une fois pour toute, et dépend de multiples facteurs. Parmi eux, la dépendance technologique vis-à-vis de pays étrangers est probablement l’un de plus déterminants. Cette dépendance technologique concerne deux grands volets : les logiciels et les infrastructures informatiques. Plus on recourt à des technologies étrangères, moins on est cyber-souverain.

Second facteur essentiel : les compétences domestiques. La souveraineté numérique ne peut se bâtir et se développer sans expertise et sans maîtrise des compétences techniques les plus pointues. Le sujet est délicat : il faut d’une part recruter les meilleures compétences, et d’autre avoir un très haut niveau de confiance dans ces compétences (du fait de la nature même des enjeux de sécurité nationale).

Enfin, le rôle de la puissance publique est également crucial pour définir et mettre en œuvre un écosystème de cybergouvernance et une stratégie de mesure et d’amélioration permanente.

La France se donne-t-elle (vraiment) toutes les chances pour être cyber-souveraine ?

Eut égard aux points mentionnés précédemment, la France peut s’enorgueillir de posséder une industrie technologique qui, dans certains domaines, se classe parmi les meilleures, avec par exemple des entreprises comme Thales et des organismes comme l’ANSSI.

Parallèlement, notre pays a peut-être, également, laissé certaines de ses pépites disparaitre. On pense à Bull, on pense à Prolog. On ne peut pas, en tous cas, s’empêcher de penser que la France n’a pas la place qu’elle pourrait avoir sur le podium des nations technologiques – notamment dans le domaine des logiciels et des infrastructures. Même si, encore une fois, nous avons certains domaines d’excellence…

>> Lire la suite de notre Tribune : La cyber-souveraineté française est-elle une chimère ? sur Global Security Mag !


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