En 2020, les femmes peinent encore à se faire une place dans l’industrie des technologies de l’information. Mais nombreuses sont les initiatives et les organisations qui s’efforcent à résoudre ce problème pour favoriser la présence des femmes dans la Tech.
Nous avons sélectionné dans cette revue de presse les articles les plus récents sur le sujet.
Femmes dans la Tech : 4 points à retenir du rapport Accenture
Aujourd’hui, le secteur de la Tech est victime d’un déficit de profils qualifiés. Selon la récente enquête américaine réalisée par Accenture et Girls Who Wode, le recrutement de femmes dans ce secteur serait la solution à ce problème. Une ambition contrariée qui permettrait d’atteindre les objectifs commerciaux des entreprises IT.
Comment avoir des femmes dans la tech ? « Il faut fixer des quotas dans l’entreprise » répond-on chez Sanofi
Est-il vrai que le secteur de l’informatique manque de talents féminins ? Faut-il remédier à cela ? Comment s’y prendre ? Ce sont les questions auxquelles Isabelle Vitali ; directrice du centre d’innovation digitale de Sanofi ; répond lors de l’événement sur l’égalité organisé par le magazine Marie-Claire, le 1er octobre 2020.
Avec les Descodeuses, un cursus pour des têtes de la « tech » au féminin
De plus en plus d’organisations émergent avec pour but de favoriser la mixité dans le monde informatique. L’association Descodeuses en fait partie. Basée en Île-de-France, l’association sensibilise et forme les femmes des quartiers populaires au développement web.
Women and Tech: How 2020 spotlights the digital divide
Gender based digital divide proves women — despite being frequent digital users, are at a disadvantage towards regular tasks and virtual ways of tackling this context. From attaining e-commerce aptitudes and opening to innovative assets such as virtual currency to acknowledging cybercrime situations, every field of our self-development online, shows the need of specific digital literacy policies to balance inequalities.
Les chiffres le montrent, les femmes sont sous-représentées dans la plupart des fonctions de l’IT. Pourtant, les entreprises sont demandeuses des talents féminins et de leurs compétences sur des postes techniques et de leadership. Alors, femmes & métiers de l’IT : Comment rendre aux femmes la place qu’elles méritent dans l’IT ? Comment les convaincre de faire preuve de plus d’ambition ?
Cet article a initialement été publié sur le site de La Tribune
Selon les différentes études menées sur le sujet, la proportion de femmes dans les métiers de l’informatique oscille entre 10 et 30 %. Le Gartner estime cette proportion à 31% à l’échelle mondiale (2018) ; en France, d’après les chiffres de l’Apec (2015), elles sont 20% ; et une étude GISWS montre qu’elles représentent 11% du personnel dans la cybersécurité.
Qui plus est, plus on monte dans la hiérarchie ou sur les fonctions de leadership, moins les femmes sont nombreuses. Seulement 13% de femmes à la fonction de DSI selon l’étude 2018 « CIO Survey » du Gartner.
L’index Club Freelance 2019 montre que les femmes sont sous-représentées chez les freelances IT avec une présence inférieure à 15%. Des inégalités importantes ressortent également en termes de rémunération, avec des prétentions salariales inférieures de 13% chez les femmes.
Les femmes sous-représentées chez les freelances IT.
Paris, le 5 mars 2020 – Club Freelance, société de
placement de consultants indépendants dans la technologie et l’informatique,
publie les résultats de son premier index annuel des métiers de l’IT. Celui-ci
se base sur l’analyse de près de 58.000 profils présents dans la base de
données Club Freelance, en fonction d’indicateurs clés tels que les domaines de
compétences, les placements sur les missions et la rémunération.
Voici les principaux enseignements :
Les
femmes représentent à peine 14% des consultants indépendants dans les métiers
de l’IT
Sur l’ensemble des profils de consultants IT indépendants analysés, soit près de 58.000 actifs, les femmes sont sous-représentées chez les freelances IT avec une présence de seulement 14,03%. Il s’agit d’un chiffre malheureusement stagnant depuis plusieurs années, entretenant l’idée qu’« il n’y a pas de femmes dans l’informatique ». Cette image est d’autant plus ancrée que plus on monte dans la hiérarchie et les fonctions de leadership, moins les femmes sont nombreuses.
Cet indicateur montre que les métiers l’IT écartent, de
fait, une grande partie de la population. Et l’on constate d’ailleurs que les
femmes se détournent des métiers du numérique dès leurs études, ce qui ne fait
que maintenir la tendance.
« Sur un marché dynamique mais confronté à une
pénurie de talents, la situation apparaît particulièrement regrettable, pour ne
pas dire paradoxale », commente Manuela Garampon, cofondatrice de Club
Freelance. « Qu’il s’agisse des startups ou des départements
informatiques des grandes entreprises, on constate une augmentation constante
des postes non pourvus dans les métiers du numérique et de l’IT. »
Les
femmes sont particulièrement sous-représentées dans certains métiers comme le
développement et les infrastructures/cloud
Parmi la vingtaine de grands domaines de compétences
analysés dans l’index Club Freelance, certains se distinguent par une
représentation féminine particulièrement basse. Ainsi, seuls 9,12% des métiers
du Développement Web et 7,82% de ceux des Systèmes d’Exploitation &
Développement Logiciel sont occupés par des femmes. Elles ne sont que 8,18%
dans le domaine de la Cybersécurité, et à peine 7,5% dans les métiers de l’Infrastructure
et du Cloud. Elles tombent à 4,68% dans les métiers liés aux Systèmes
Embarqués.
Les
femmes sont davantage présentes dans les domaines du web design et de l’audit
qualité
Si la parité n’est jamais atteinte – loin s’en faut – dans
les métiers de l’IT, les femmes sont toutefois un peu moins sous-représentées dans
certains domaines. C’est dans les métiers du Web Design et de l’UX/UI que leur
proportion est la plus haute, avec 36,03%. Il s’agit notamment des métiers liés
au développement des interfaces digitales et, plus largement, de l’expérience
utilisateur. Vient ensuite le domaine du Testing et de la Qualité, où elles
représentent 21,6% du panel. Avec un taux similaire (21,4%), les Logiciels de
Relation Client (CRM) sont le troisième domaine de compétences dans lequel les
femmes sont le moins sous-représentées.
Les autres domaines de compétences qui se situent légèrement
au-dessus de la moyenne sont : l’ERP SAP (18,56%), la Gestion de Projets
& Coaching Agile (17,09%), les autres ERP/EDI (15,26%) et la Gouvernance IT
(14,89%).
« Chaque mission nous réserve son lot de surprises,
et c’est toujours au consultant d’en tirer le meilleur. C’est aussi une
aventure humaine où les femmes ont leur rôle à jouer, justement parce qu’elles
ne recherchent pas les mêmes choses que les hommes. Cela réduit les rivalités
et crée du lien dans des équipes IT fortement masculines. Introduire de la
mixité reste toujours une richesse quel que soit le domaine
professionnel », témoigne Chrystel Ville, consultante SAP depuis près
de 20 ans.
Les
femmes ont des prétentions salariales plus faibles que celles des hommes
Parallèlement à la question de leur présence dans les
différents métiers de l’IT, un fait majeur ressort de l’index Club
Freelance : lorsqu’elles sont en situation de recherche de mission en tant
que freelance, les femmes affichent des prétentions salariales
significativement plus faibles que leurs homologues masculins.
Ainsi, lorsque l’on compare les TJM (taux journalier moyen)
demandés, les prétentions salariales des femmes sont inférieures d’environ 13% à
celles des hommes.
« Il s’agit d’un fait particulièrement saillant qui
montre à quel point les femmes, malheureusement, se sous-évaluent elles-mêmes
par rapport aux hommes », souligne Manuela Garampon. « Il faut
certes dénoncer le poids de l’injustice sociale qui pèse ici, mais surtout
encourager les femmes à aligner leurs prétentions de rémunération avec celles
des hommes. Dans bien des cas, elles ne le font pas par méconnaissance des
pratiques du marché. D’où l’importance d’être accompagnée. »
Alors que les femmes ont spontanément des prétentions salariales inférieures, les placements effectués par Club Freelance gomment quasi intégralement ces inégalités : en 2019, la différence entre les TJM moyens obtenus pour les femmes et pour les hommes était inférieure à 1%.
A propos
de Club Freelance
Club Freelance est une société de placement de consultants indépendants dans la technologie et l’informatique. Notre mission est d’une part d’aider nos entreprises clientes à attirer et fidéliser les meilleurs talents pour répondre à leurs besoins stratégiques, et d’autre part d’accompagner nos consultants dans leur carrière en les aidant à trouver les missions les plus adaptées à leur profil et leurs aspirations. Nous accordons une grande place à l’humain et nouons des relations de long terme avec nos clients et nos consultants. Plus d’informations : www.club-freelance.com