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Prélèvement à la source pour les freelances : mode d’emploi

Le PAS (ou prélèvement à la source) a été mis en place à compter du 1er janvier 2019. Pour tous les contribuables, cette nouveauté est porteuse de nombreux changements. Cela concerne également tous les travailleurs indépendants, et notamment les consultants informatiques en freelances. Mode d’emploi du prélèvement à la source pour les freelances.

Prélèvement à la source pour les freelances : les revenus concernés par la mesure

Quels sont les revenus que vise le prélèvement à la source pour les indépendants ? Il s’agit de la quasi-totalité des revenus, à savoir :

  • Les salaires et autres traitements
  • Les pensions
  • Les allocations chômage
  • Les revenus perçus par les indépendants
  • Les revenus fonciers.

Ainsi, si vous êtes freelance, votre impôt sur l’année en cours donnera lieu à des acomptes qui sont à payer mensuellement ou trimestriellement, à votre discrétion. Si vous exercez une activité salariée en même temps que votre activité de freelance, le prélèvement de votre impôt se fait à la source par votre employeur. Dans tous les cas les échéances fiscales et sociales des freelances dans l’année, sont à connaître. 

Prélèvement à la source pour les freelances : mode d’emploi

Découvrez notre dossier spécial : Gérer son argent quand on est freelance informatique, pour tout savoir sur les meilleurs moyens de gérer son argent si vous êtes consultant indépendant dans la tech et l’IT.

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Création de micro-entreprise : situation particulière

Le choix du régime fiscal pour auto-entrepreneur est important. Pour tous les freelances qui ont créé leur micro-entreprise en 2019, l’administration fiscale laisse le choix entre deux possibilités :

  • Soit vous versez un acompte contemporain dès 2019, année de création de votre activité. Dans ce cas, il vous revient la tâche d’estimer votre bénéfice
  • Soit vous attendez le mois de septembre de l’année qui suit et la liquidation finale de l’impôt.

Si vous êtes engagés par un contrat de portage salarial, vous devez vous soumettre au prélèvement à la source. Ceci au même titre et dans les mêmes conditions qu’en étant salariés dans une entreprise quelconque. Vous êtes en effet considérés comme des salariés de l’entreprise dans laquelle vous êtes en portage salarial.

Prélèvement à la source pour les freelances : mode d’emploi du règlement de l’impôt par acomptes

Pour les revenus des indépendants, y compris les freelances, le prélèvement à la source prend la forme d’un règlement par acomptes. L’administration fiscale détermine ces acomptes, en prenant en considération la dernière situation connue au printemps 2020, pour les revenus de 2019. Puis le prélèvement a lieu mensuellement ou trimestriellement, au choix du contribuable.
Les acomptes sont à verser par prélèvement bancaire. Si vous avez opté pour un paiement trimestriel, l’acompte est prélevé à partir de janvier ou février. Entre avril et juin, vous devrez déclarer l’ensemble de vos revenus, ce qui vous donnera potentiellement droit à une réduction ou un crédit d’impôt. En septembre, votre nouveau taux de prélèvement est alors applicable.

Prélèvement à la source pour les freelances : mode d’emploi

Actualisation des acomptes en cas de variation de revenus

Si vous vous apercevez que votre chiffre d’affaires augmente considérablement, vous avez la possibilité de lisser le montant des acomptes versés afin d’éviter une hausse trop importante des mensualités par la suite. Si au contraire, votre chiffre d’affaires a largement baissé, vous pouvez alors demander une baisse du montant de vos prélèvements, dans un souci d’équilibre. Rendez-vous sur le site www.impots.gouv.fr pour demander la modulation des acomptes.
Cette demande d’actualisation, à faire valider obligatoirement par l’Administration fiscale, se fait à tout moment de l’année. Ceci dans des conditions similaires au prélèvement à la source qui s’applique aux salariés. Si votre situation familiale change en cours d’année, comme c’est le cas lors de la naissance d’un enfant, vous avez la possibilité de gérer votre prélèvement à la source en vous rendant sur votre espace particulier sur impots.gouv.fr.

Le prélèvement libératoire : un élément inamovible

Le prélèvement à la source pour auto-entrepreneurs entraîne plusieurs conséquences, notamment pour les freelances. Cependant, deux éléments ne changent pas : le premier concerne tous les travailleurs indépendants qui versent un pourcentage déterminé de leur chiffre d’affaires en même temps que leurs cotisations sociales, ceci mensuellement ou trimestriellement. Il s’agit du prélèvement forfaitaire libératoire pour freelance de l’impôt qui dispense tous les travailleurs non-salariés du prélèvement à la source. En ce sens, leur situation habituelle n’est en rien modifiée. De même, vous devez toujours réaliser une déclaration annuelle de vos revenus.

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Freelances, découvrez également nos articles : Les règles encadrant la TVA pour les auto-entrepreneurs et Trimestres de retraite quand on est freelance !


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Compte bancaire pour auto-entrepreneur : quelle banque choisir ?

Tous les auto-entrepreneurs sont tenus d’ouvrir un compte bancaire dédié à leur activité professionnelle. Pour séparer ses finances ou avoir accès au prêt bancaire pour auto-entrepreneur, le choix d’une banque est capital. Compte bancaire pour auto-entrepreneur : quelle banque choisir ? Réponse avec Mindquest.

Quelle banque choisir quand on est auto-entrepreneur ?

Si les auto-entrepreneurs bénéficient d’un statut juridique particulièrement souple, surtout en comparaison de sociétés comme la SARL par exemple, ils doivent néanmoins respecter certaines obligations. Parmi elles, celle d’ouvrir un compte bancaire différent de leur compte personnel habituel et dédié à leur activité professionnelle. Mais en tant que micro-entrepreneurs ce n’est pas obligatoire d’opter pour un compte professionnel, souvent très onéreux. Compte bancaire pour auto-entrepreneur : comment bien choisir votre banque si vous êtes auto-entrepreneur ? Suivez le guide.

compte bancaire pour auto-entrepreneur

Pourquoi ouvrir un compte bancaire dédié pour auto-entrepreneur ?

L’ensemble des auto-entrepreneurs est tenu d’ouvrir un compte bancaire spécialement dédié à l’exercice de leur activité professionnelle et ce, depuis 2015. L’intérêt d’ouvrir un compte pour auto-entrepreneur est de permettre la distinction nette des revenus professionnels et des rentrées d’argent personnelles. Les deux comptes courant doivent donc être séparés pour bien différencier le compte bancaire pour auto-entrepreneurs du compte bancaire personnel.
En la matière, la législation française prévoit que « le micro-entrepreneur est soumis à l’obligation de détenir un compte dédié à l’ensemble des transactions financières liées à son activité professionnelle, dans un établissement de crédit ou un bureau de chèques postaux ».
Cette stricte séparation entre le compte personnel et professionnel permet, en cas de contrôle, de répondre des mouvements d’argent entrant et sortant en lien avec l’exercice de l’activité indépendante. Cela vous permet aussi d’avoir une vision plus fidèle de votre trésorerie grâce à votre compte bancaire pour auto-entrepreneur.


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Compte bancaire pour auto-entrepreneur : les critères de choix de votre banque

compte bancaire pour auto-entrepreneur

Comment bien choisir une banque pour auto-entrepreneur qui correspond à votre activité ? Les auto-entrepreneurs ont par nature des revenus mensuels fluctuant. Or, nombreuses sont les banques à être frileuses face à ce type de profil. Choisir la bonne banque pour auto-entrepreneur peut donc s’avérer difficile au premier abord.
Dans un premier temps, il convient donc de faire la distinction entre les établissements bancaires acceptant des revenus variables et ceux qui réclament obligatoirement un revenu mensuel fixe minimum.

Si les banques traditionnelles tentent d’évoluer et de proposer des offres avantageuses, les banques en ligne sont particulièrement intéressantes pour les auto-entrepreneurs : elles sont, en règle générale, moins chères et imposent moins de contraintes horaires.

Une bonne banque pour auto-entrepreneur est donc une banque dont les frais sont peu – voire pas – élevés et dont les offres sont adaptées aux besoins de ce mode de travail.


Si votre activité d’auto-entrepreneur vient en supplément d’un poste fixe, vous aurez alors en principe plus de facilité à trouver des avantages dans une banque classique. Il en va différemment si votre activité indépendante compose votre seul revenu.

Le cas des auto-entrepreneurs ayant une activité salariée

Certains auto-entrepreneurs exercent leur activité indépendante en plus d’une activité salariée. Ils bénéficient donc d’un revenu fixe mensuel en plus de leur chiffre d’affaires.
Ceux qui perçoivent au moins 1 000 € chaque mois ont en principe plus de choix que les autres. Les solutions qui leur sont accessibles sont totalement gratuites, ce qui est une économie évidente, notamment en ce qui concerne les frais bancaires.

  • ING Direct : l’ouverture d’un compte peut se faire à partir d’un revenu mensuel fixe de 1 200 € au minimum. Cette banque propose la carte bancaire Gold MasterCard
  • BforBank : cette banque en ligne propose l’ouverture de compte pour les revenus fixes de 1 600 € mensuels minimum et une carte Visa Premier
  • Boursorama Banque : on ne présente plus cette banque en ligne qui propose une carte visa classique entièrement gratuite. Vous devez percevoir au moins 1 000 € de revenus fixes mensuellement pour y ouvrir un compte. Cette banque a également lancé d’autres offres de cartes pour les professionnels.

Le cas des auto-entrepreneurs aux revenus variables

Vous êtes auto-entrepreneur à temps plein et vous percevez des revenus variables de mois en mois ? Pour ce type de profil, il est important de se tourner vers des banques qui comprennent les besoins des auto-entrepreneurs.


Privilégiez une banque pour auto-entrepreneur sans condition, bien plus accessible. La banque Qonto ou le service proposé par Shine ont actuellement le vent en poupe. De plus il est possible de simplifier la gestion de ses finances avec Qonto et Mindquest grâce à notre partenariat. Ces offres bancaires nouvelles sont plus innovantes et comprennent des services de comptabilité intégrés. Pour ouvrir un compte, c’est très simple et il vous suffit souvent seulement de 10 minutes, directement en ligne.

Freelance : découvrez également notre article sur comment gérer ses revenus irréguliers ​de freelance.


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Gérer ses revenus irréguliers de ​freelance

Être auto-entrepreneur signifie percevoir un chiffre d’affaires par définition variable. Mindquest vous donne ses conseils pour gérer parfaitement ses revenus irréguliers de ​freelance au fil de l’année.

Nos conseils pour gérer ses revenus irréguliers de ​freelance (au mieux)

A la différence du salarié qui perçoit chaque mois un salaire fixe, l’indépendant est soumis à un chiffre d’affaires. Ce dernier varie bien souvent de mois en mois. Le fait d’être indépendant, comme c’est le cas des freelances, implique donc de se préparer à des rentrées d’argent irrégulières. Voici les conseils de Mindquest pour vous aider à gérer vos revenus irréguliers d’indépendant et vous éviter de connaître des périodes financières difficiles.

Modifiez votre mode de raisonnement pour mieux gérer vos revenus irréguliers de ​freelance

En devenant indépendant, votre mode de raisonnement doit obligatoirement changer. En effet, vous n’êtes plus un salarié dans une entreprise mais bien une entreprise en elle-même. Il ne s’agit donc plus d’attendre son salaire à la fin du mois mais bien de gérer comme une entreprise l’intégralité de la comptabilité d’un freelance informatique.

Si vous ne le faites pas, il y a fort à parier que vous ne parviendrez pas à gérer vos revenus irréguliers d’auto-entrepreneur. Cela vous expose alors à des difficultés financières. Budgétisez vos recettes et vos dépenses pour anticiper votre situation financière fluctuante au cours de l’année. Mais pour vous aider, il existe de nombreux outils de comptabilité de freelance.


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Gérer les revenus irréguliers : gérez votre épargne pour anticiper les dépenses prévues et imprévues

Le fait de disposer de revenus irréguliers requiert de votre part une gestion orientée autour de l’anticipation. Il vous faut donc anticiper toutes vos dépenses, professionnelles et personnelles. Faites bien une distinction nette entre ces deux catégories de dépenses. De cette sorte, vous vous organisez au mieux et ne créez pas une confusion entre votre vie professionnelle et personnelle. Anticiper les échéances fiscales et sociales des freelances dans l’année vous aidera également.
De même, anticiper vos dépenses imprévues nécessite de disposer d’un niveau d’épargne suffisant sur le court, moyen et long terme.

  • Court terme : votre épargne professionnelle doit être suffisante pour financer des dépenses exceptionnelles et prévisibles. Comme un achat informatique par exemple ou des vacances
  • Moyen terme : vous anticiperez les déséquilibres intervenant durant l’année. Notamment afin de combler la perte de revenus durant la période estivale
  • Long terme : cela vous permettra de pallier le risque d’arrêt partiel ou total de votre activité dans le pire des cas.

Placez de l’argent de côté tout au long de l’année

Le mieux est de placer de côté l’équivalent d’une année de chiffres d’affaires, afin de vous constituer un matelas financier de protection suffisamment solide. Epargnez chaque mois un certain montant, que vous prendrez le temps de définir au préalable. De même, lissez votre revenu annuel pour en prélever un revenu mensuel régulier. Cela vous permettra de percevoir un revenu plus important les mois de faible activité et vous épargnerez davantage les mois de travail intense pour établir un équilibre au fil de l’année.

Privilégiez également un compte bancaire où votre argent est facilement accessible, afin de pouvoir en disposer rapidement si vous devez faire face à des imprévus plus ou moins contraignants. Le livret A ou le livret de développement durable sont d’excellentes solutions en la matière. La gestion de votre trésorerie est une priorité à chaque étape de votre activité. Durant les deux premières années de démarrage, une mauvaise gestion de la trésorerie est à l’origine des 2/3 de cessations d’activités entrepreneuriales.

N’oubliez également pas de prendre en compte les différentes cotisations que vous devez verser à l’URSSAF et la Cipav. Si vous bénéficiez de l’aide aux chômeurs, créateurs ou repreneurs d’entreprise (ACCRE), n’oubliez pas que cet avantage ne dure qu’un temps et qu’il est préférable d’anticiper le changement de cotisations.

Lire notre article : Covid-19 : quelles sont les aides et mesures dont vous pouvez bénéficier en tant qu’indépendant ?

Que retenir en conclusion ?

Pour conclure, voici nos conseils pour gérer au mieux vos revenus irréguliers d’auto-entrepreneur :

  • Pensez comme un entrepreneur et non plus comme un salarié. La bonne tenue de votre comptabilité est primordiale
  • Faites bien la distinction entre vos dépenses professionnelles et personnelles
  • Prévoyez un matelas financier sur le court terme (dépenses exceptionnelles et prévisibles), le moyen terme (en lissant les revenus perçus au fil de l’année) et le long terme (imprévus)
  • Conservez sur votre compte professionnel un fonds de réserve facilement déblocable d’un montant égal à 3 mois de chiffre d’affaires en moyenne et d’une année de chiffre d’affaires dans le meilleur des cas
  • N’oubliez pas d’inclure dans vos dépenses vos cotisations sociales ainsi que le montant de l’impôt.

Découvrez aussi nos articles : Gérer les impayés quand on est freelance, Tous les frais à prévoir pour devenir freelance et Auto-entrepreneur et plafond de chiffre d’affaires dépassé, que faire ?


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Les règles encadrant la TVA pour les auto-entrepreneurs

Au-delà d’un certain montant, l’auto-entrepreneur est tenu de facturer la TVA à ses clients. Qu’est-ce que cette exigence implique ? Quelles en sont les conséquences ? Quelles sont les règles encadrant la TVA pour les auto-entrepreneurs ?

Tout savoir sur la TVA pour les auto-entrepreneurs

La TVA (ou taxe sur la valeur ajoutée) est un impôt indirect sur la consommation. Elle vise tous les biens et services utilisés ou consommés en France. En principe, le consommateur final supporte la charge de la TVA, et non pas les entreprises. Ainsi, l’entreprise facture la TVA à son client et la reverse ensuite au service des impôts. L’entreprise est donc un collecteur d’impôt pour l’Etat. Au-delà de 34 400 € pour les prestations de services et 85 800 € pour les commerçants, les auto-entrepreneurs doivent appliquer la TVA. Tour d’horizon pour mieux comprendre les rouages de la TVA appliquée aux auto-entrepreneurs.

Auto-entrepreneur et franchise de TVA

Tous les auto-entrepreneurs bénéficient d’un régime fiscal pour auto-entrepreneur particulier qui leur permet d’être en franchise de TVA jusqu’aux seuils de chiffre d’affaires fixés début de l’année 2021, à savoir :

  • 34 400 € pour les activités de services
  • 85 800 € pour les activités d’achat-vente

Si l’entrepreneur dépasse ces plafonds de chiffre d’affaires, il est assujetti à la TVA dès le 1er jour du mois concerné par le dépassement. La TVA ne fera alors pas partie du chiffre d’affaires et l’indépendant devra réaliser une déclaration de TVA. Anticiper ce changement de régime peut être indispensable.
Concrètement, l’auto-entrepreneur qui ne faisait pas la différence dans ses factures entre le HT (hors taxe) et le TTC (toutes taxes comprises) doit désormais adopter une manière différente de gérer sa comptabilité.


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Les conséquences de la collecte de TVA pour les auto-entrepreneurs

Le principe de la collecte de TVA est simple. Vous facturez à vos clients la TVA sur les biens et services que vous proposez. D’un autre côté, vous payez la TVA auprès des fournisseurs chez lesquels vous achetez des biens et services. Vous reversez la différence auprès du service fiscal compétent.

Le taux standard de la TVA à appliquer à vos factures est de 20 %, sur la vente de biens et prestations de services.
Sachez que l’avantage majeur d’appliquer la TVA est de la récupérer sur vos dépenses. Cet avantage n’intéresse cependant que les auto entrepreneurs qui réalisent régulièrement des achats.

Quand l’auto-entrepreneur collecte la TVA, cela signifie donc aussi qu’il peut la déduire. Il pourra alors regrouper tous ses achats à la fin de l’année et si la balance de TVA est en faveur de l’auto-entrepreneur, l’Etat devra le rembourser du montant correspondant.

Les inconvénients de gestion de la TVA pour l’auto entrepreneur

Chaque auto-entrepreneur soumis à la TVA doit suivre les étapes suivantes pour déclarer sa TVA :

  • Créer un compte professionnel sur le site des impôts
    Dans un premier temps, il convient de créer et d’activer son compte professionnel en ligne, directement sur le site des impôts. L’activation du compte peut prendre plusieurs jours. Cet espace permettra à l’auto-entrepreneur d’accéder aux déclarations de TVA ainsi qu’à ses différents règlements.
  • Obtenir le numéro d’identification fiscal individuel
    Pour obtenir son numéro d’identification fiscal individuel, il est nécessaire de contacter directement le service des impôts des entreprises dont dépend sa micro-entreprise. Le numéro est délivré sous 48 heures. Ce dernier permet d’identifier l’auto-entrepreneur soumis à la TVA.
  • Déclarer et payer en ligne la TVA
    La déclaration et le paiement de la TVA pour les freelances peuvent se faire en ligne, grâce à la téléprocédure. Cette démarche se réalise sur le compte fiscal professionnel de l’indépendant. L’opération se termine par la réception d’un accusé de réception qu’il est important de conserver.

Freelances, vous vous posez des questions sur le prélèvement à la source pour les freelances et le prélèvement forfaitaire libératoire pour freelance, découvrez quelles sont les échéances fiscales et sociales des freelances.


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Obligations comptables pour les travailleurs indépendants : tout savoir

De plus en plus de personnes s’intéressent au statut de travailleur indépendant. Cependant, nombreuses sont celles à ne pas connaître parfaitement les obligations comptables qui s’imposent à elles dans le cadre de leur activité. L’étendue de ces obligations dépendra de plusieurs éléments dont le statut du freelance. Micro-entrepreneur, indépendant en portage salarial, freelance en profession libérale, les règles concernant la comptabilité d’un freelance informatique peuvent varier sensiblement en fonction des différents statuts existants. Zoom sur ces obligations comptables pour travailleurs indépendants qui doivent être respectées.

Travailleurs indépendants hors micro-entreprise, obligations comptables importantes

Les travailleurs indépendants qui n’ont pas opté pour la micro-entreprise dépendent tous du régime réel d’imposition. Il peut s’agir soit du régime réel simplifié, soit du régime réel classique. Les obligations sont assez importantes en termes de comptabilité.

  • Si vous êtes imposés dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC), vous devrez tenir une comptabilité de créances et de dettes, autrement appelée comptabilité d’engagement. Cette comptabilité doit comporter plusieurs éléments, dont: un enregistrement complet de toutes vos opérations de rentrée et sortie d’argent avec factures à l’appui, un livre-journal et grand-livre, sans oublier un compte annuel.
  • Si vous êtes imposés dans la catégorie des bénéfices non commerciaux (BNC) , vous devrez tenir une comptabilité de trésorerie. Il s’agit d’une simplification comptable de tous vos mouvements financiers au quotidien. A noter que ceux qui relèvent des BIC et qui ont choisi le régime réel simplifié peuvent très bien opter pour la comptabilité de trésorerie. Selon cette comptabilité, il faut respecter plusieurs règles. Premièrement, vous devrez enregistrer comptablement les encaissements et décaissements (présents sur votre relevé bancaire). Secundo, au moment de la clôture de l’exercice, vous devrez enregistrer les factures de dépenses et factures clients non acquittées au jour de la clôture.

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Auto-entrepreneurs, allègement des obligations comptables

Si vous avez le statut d’auto-entrepreneur, vos obligations comptables sont très simples et légères en pratique. Il s’agit des mêmes contraintes que pour un freelance ayant opté pour une profession libérale sous le régime fiscal de la micro-entreprise.
En pratique, vous devrez :

  • Tenir un livre-journal reprenant l’ensemble de vos recettes en détail
  • Conserver toutes vos factures et les divers justificatifs

Vous n’avez pas à fournir un bilan annuel ainsi qu’un compte de résultat. Comme c’est le cas pour tout dirigeant d’EURL (Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité limitée) ou de SASU.

Règles de tenue de votre livre des recettes

Pour tout travailleur indépendant sous le statut de l’auto-entrepreneuriat, il est indispensable de tenir un livre des recettes en bonne et due forme. Le principe est que vous y inscrivez toutes les recettes que vous avez encaissées quotidiennement. Vous devrez également indiquer plusieurs mentions :

  • le montant de la recette, dans la devise de votre pays de résidence
  • la date complète de l’encaissement de la somme en question
  • l’origine précise de cette recette encaissée
  • le nom du client
  • le moyen de paiement utilisé par le client pour vous régler
  • la référence à la facture qui justifie cet encaissement

Travailleur indépendant en portage salarial, absence d’obligation comptable

Le portage salarial est apparu dans les années 1980. Depuis lors, il fait de nombreux adeptes. Et il faut dire que cette forme de travail apporte de nombreux avantages, notamment en termes de gestion administrative. Tout salarié bénéficiant du portage salarial n’a pas toujours d’obligation comptable. Ainsi, la société de portage salarial gère directement la comptabilité. Un peu comme le ferait un employeur. Sans les inconvénients du rapport de subordination.


Découvrez en plus sur le portage salarial.

L’utilisation de logiciels de comptabilité pour les travailleurs indépendants

Les travailleurs indépendants, quels qu’ils soient (à l’exception des salariés portés) ont certaines obligations comptables, qui sont plus ou moins importantes. Si cela n’est pas obligatoire par la loi anti-fraude, il est peut être intéressant pour eux de se munir d’un logiciel adapté, car très pratique.
Voici donc 3 exemples de logiciels simples d’utilisation pour faciliter vos opérations comptables :

  • IPaidThat, cette application permet de centraliser tous vos documents comptables et donc d’assurer un suivi efficace. Grâce à l’intelligence artificielle, elle extrait les informations indispensables pour élaborer votre comptabilité via votre boîte mail. Vous pouvez retrouver ce logiciel via une application mobile pour plus de praticité, où que vous vous trouviez. Elle vous propose même une synchronisation avec votre compte bancaire pour une visibilité parfaite de votre trésorerie.
  • Ciel pour les autoentrepreneurs. Il s’agit de la version gratuite du très connu logiciel de gestion et de comptabilité. L’interface est entièrement personnalisable et très facile à utiliser.
  • Jepilotemonentreprise : ce logiciel entièrement gratuit vous propose de multiples services en matière de comptabilité, mais pas seulement. Il est également utile pour établir des devis et des factures. Ce logiciel offre aussi la possibilité de gérer sa trésorerie pas à pas de manière simple grâce à une interface ergonomique.

Il existe aussi de nombreux bons outils de comptabilité de freelance, de plus vous pouvez également gérer votre comptabilité en ligne avec L-Expert-comptable.com.


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Prélèvement forfaitaire libératoire pour freelance​ : tout savoir

Lancer son activité d’auto-entrepreneur s’accompagne d’un choix important concernant le régime fiscal auto-entrepreneur. Il s’agit du choix entre le régime normal à l’impôt sur le revenu (IR) et le prélèvement fiscal libératoire sous le régime micro-fiscal simplifié. Cette niche fiscale peut être intéressante pour les travailleurs indépendants. Elle est en fonction du chiffre d’affaires et de la situation personnelle de chacun. L’intérêt est de choisir en connaissance de cause au moment de la création de l’activité. Ou bien d’en changer par la suite. Cette option est possible sous certaines conditions et répond à des formalités précises. Prélèvement forfaitaire libératoire pour freelance​ : tour d’horizon du versement libératoire de l’impôt sur le revenu du travailleur micro-entrepreneur.

En quoi consiste le prélèvement forfaitaire libératoire pour freelance ?

Le statut du micro-entrepreneur s’accompagne d’une fiscalité intéressante. Le taux d’imposition est relativement bas et les revenus se déclarent simplement. Le prélèvement forfaitaire libératoire pour freelance (PFL), ou versement libératoire de l’impôt sur le revenu micro-entrepreneur, correspond à la possibilité pour un travailleur indépendant de s’acquitter de ses impôts sur les revenus à la source. Seul le régime micro-fiscal permet cette option simplifiée.

A travers ce prélèvement forfaitaire libératoire, l’autoentrepreneur paiera l’impôt sur le revenu au fur et à mesure qu’il déclare ses recettes en cours d’exercice. Contrairement au régime normal où le chiffre d’affaires bénéficie d’un abattement fiscal de 34 %. L’impôt de l’autoentrepreneur au PFL sera de 2,2 % sur le chiffre d’affaires total.

Cas concret : Imaginons un autoentrepreneur dont le chiffre d’affaires annuel est de 40 000 euros.

Régime normal : abattement de 34 %, soit 26 400 euros imposés au titre de la déclaration d’impôt sur le revenu. Le montant à payer sera donc de 2090 euros Régime du PFL : 40 000 x 2,2 % = 880 euros.

Dans ce cas concret, il est donc préférable de choisir le régime micro-social.


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Bien choisir entre versement libératoire et impôt sur le revenu

Afin de savoir s’il est préférable d’opter pour le prélèvement forfaitaire libératoire pour indépendant plutôt que pour le barème de l’impôt sur le revenu, il convient de prendre en compte votre chiffre d’affaires. Mais aussi que votre situation personnelle. Si le taux de versement libératoire est moins élevé que le taux d’imposition à l’IR, alors il sera plus intéressant d’opter pour le prélèvement libératoire. Mais dans tous les cas, les travailleurs indépendants sont soumis au prélèvement à la source pour les freelances. Et doivent respecter un certain nombre d’échéances fiscales et sociales pour les freelances dans l’année.
Concrètement, les points à retenir sont les suivants :

  • Travailleur indépendant, célibataire et sans revenus annexes : si votre chiffre d’affaires est inférieur ou égal à 25 620 euros, le régime classique à l’impôt sur le revenu est le plus avantageux. Au-delà de ce montant, le prélèvement forfaitaire libératoire est à choisir
  • Travailleur indépendant, célibataire et avec des revenus annexes : si votre chiffre d’affaires annuel est inférieur ou égal à 1700 euros, vous pouvez très bien choisir le régime classique. Si vous choisissez le régime micro-social simplifié, l’impact sera faible (une quarantaine d’euros à payer en plus en moyenne). Si votre chiffre d’affaires annuel excède ce montant, le mieux sera de choisir le régime simplifié
  • Travailleur indépendant, marié et avec des revenus annexes : il faudra également prendre en considération les revenus de votre conjoint. En cas de doute, il sera toujours plus avantageux de choisir le prélèvement fiscal libératoire.

Prélèvement forfaitaire libératoire pour freelance​ : conseils pour le choisir

Dans le cas où vous souhaitez opter pour le prélèvement forfaitaire libératoire, vous devrez nécessairement opter pour le régime micro-social simplifié. Ceci lorsque vous débuterez votre activité entrepreneuriale. Veillez donc bien à ne pas choisir le régime de la micro-entreprise.
Si vous choisissez cette solution, vous devez adresser votre demande impérativement avant le premier jour du 4e mois suivant votre création d’entreprise. Ou avant le 31 décembre de l’année, pour une entrée en application le 1er janvier de l’année suivante.

A noter que pour pouvoir choisir le prélèvement forfaitaire libératoire, les revenus de l’année N-2 de votre foyer fiscal doivent être inférieurs à la limite de la troisième tranche du barème de l’impôt sur le revenu de l’année précédente pour une part de quotient familial.

Plus d’informations sur les conditions pour bénéficier du régime du versement libératoire ici.

Comment changer de régime ?

Vous vous êtes rendu compte que vous n’avez pas opté pour le régime le plus avantageux ? Vous pouvez toujours changer de régime pour l’année à venir. La démarche est à faire avant le 31 décembre de l’année en cours afin que le changement prenne effet le 1er janvier de l’année suivante. Pour cela, vous devez en faire la demande directement au centre de paiement de vos cotisations sociales (CIPAV ou RSI). Vous devrez renseigner votre revenu fiscal de référence.

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Régime fiscal auto-entrepreneur​ & freelance : lequel choisir ?

De nombreux salariés aspirent à s’installer comme consultants indépendants. Régime réel à l’impôt sur le revenu, régime simplifié de la micro-entreprise avec ou sans prélèvement forfaitaire libératoire pour freelances… les régimes fiscaux varient. Optez pour le régime fiscal auto-entrepreneur qui correspond à votre situation.

Régime fiscal auto-entrepreneur : lequel choisir pour votre activité ?

Le monde du travail évolue. Et de plus en plus de personnes troquent leur statut de salarié par celui de travailleur indépendant. En qualité de consultant indépendant, vous exercez une profession libérale relevant en principe de la catégorie des BNC (Bénéfices non commerciaux). Vous devrez alors opter pour le régime fiscal adapté à votre situation. Tour d’horizon des régimes fiscaux, pour bien choisir.

Le régime fiscal dépend du statut choisi

Le métier de consultant n’étant pas réglementé. Il est tout à fait possible de créer une société de types société anonyme. (Société à responsabilité limitée, société par actions simplifiées unipersonnelles ou bien encore entreprise individuelle à responsabilité limitée). Il est également possible de créer une micro-entreprise. Le régime fiscal freelance est en fonction du statut juridique choisi.

Impôt sur le revenu auto-entrepreneur : le régime réel à l’impôt sur le revenu

Il s’agit de l’imposition de base, pour les personnes qui n’ont pas choisi le régime fiscal de la micro-entreprise. Le principe est en effet que tout consultant indépendant soumis à ce régime fiscal déclare le résultat annuel de son entreprise. Ce résultat venant de l’année civile s’inclus dans l’assiette de l’impôt sur le revenu du foyer fiscal. Il peut déduire de son chiffre d’affaires certaines charges déductibles, comme des pensions alimentaires ou l’hébergement d’un ascendant. La TVA s’applique pour les auto-entrepreneurs donc pour les consultants indépendants. Il doit respecter des obligations comptables assez nombreuses. Comme par exemple : la réalisation et la clôture des comptes annuels, la tenue des annexes et d’un livre journal comptable. Les obligations se renforcent si le consultant perçoit plus de 236 000 euros au titre de son chiffre d’affaires annuel.

  • Si vous êtes consultant indépendant et que votre chiffre d’affaires annuel est inférieur à 236 000 euros ; on parlera de réel simplifié
  • Si votre chiffre d’affaires est supérieur à ce seuil ; on parlera de réel normal

Le régime de l’impôt sur les sociétés concernera les consultants indépendants optant pour l’EIRL (entreprise individuelle à responsabilité limitée). Ils pourront en effet opter pour ce régime. Il faut cependant savoir que si vous optez pour un régime à l’IS, les bénéfices que vous réalisez seront alors imposés au taux de 15 % sur les 38 120 premiers euros, puis à 33,33 % au-delà de ce montant.

Dans tous les cas, le prélèvement à la source s’applique désormais pour les freelances.


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Le régime de la micro-entreprise

En tant que consultant indépendant, vous pouvez opter pour le régime simplifié. La condition est que le montant de vos recettes annuelles ne dépasse pas le plafond du régime micro-entreprise. Ce dernier est équivalant à :

Impôt pour micro-entreprise : le principe : calcul forfaitaire des bénéfices imposables

En principe, les bénéfices que déclare le consultant indépendant au régime fiscal de la micro-entreprise se calculent forfaitairement. Un abattement s’applique directement par l’administration fiscale sur le montant des recettes.

Vous devez reporter sur votre déclaration N° 2042 le montant de vos recettes. Aux revenus ainsi déterminés, s’ajoutent les autres revenus du foyer fiscal du consultant indépendant.

L’option : le versement libératoire d’impôt sur le revenu

Sous conditions, il est possible d’opter pour le versement libératoire d’impôt sur le revenu. Dans ce cas, l’impôt se calcule en appliquant un taux fixe sur le total des recettes. Le consultant indépendant paie alors dans le même temps, trimestriellement ou mensuellement, ses charges sociales ainsi que son impôt. Les conditions pour en bénéficier sont les suivantes :

  • Le consultant indépendant doit être un micro-entrepreneur et doit avoir opté pour le micro-social, ce qui signifie qu’il est auto-entrepreneur
  • Le revenu fiscal de référence de l’avant-dernière année doit être inférieur ou égal à un certain seuil par part de quotient familial. Concrètement, si vous désirez opter
    pour le versement libératoire auto-entrepreneur en 2018, votre revenu fiscal de référence en 2016 doit être inférieur ou égal à 27 086 euros pour chaque part de quotient
    familial
    .

Vous l’aurez compris, le régime fiscal auto-entrepreneur dont vous dépendrez en tant que consultant indépendant sera pour beaucoup fonction du statut juridique choisi. A partir de cet élément, vos recettes annuelles seront imposées différemment. Régime réel à l’impôt sur le revenu ; imposition sur les sociétés ; régime de la micro-entreprise avec ou sans prélèvement forfaitaire libératoire… il y a une variété de choix.

Freelances, découvrez également notre article : Les échéances fiscales et sociales des freelances IT dans l’année.


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Comptabilité Freelance informatique / tech

5 bons outils de comptabilité de freelance par Dominique Dufour

La vie de Freelance demande un minimum d’organisation et peut soulever un certain nombre de questions. Comment gérer la comptabilité d’un freelance informatique ? Comment gérer ses revenus irréguliers ​de freelance ? Quelles sont les obligations comptables pour les travailleurs indépendants ? Où se former et quels sont vos droits ? Comment équilibrer vie pro et vie perso… ? Autant de sujets qui peuvent vous préoccuper et que nous aborderons à travers une série de petites vidéos pour vous accompagner dans votre quotidien d’indépendant. Pour démarrer cette chronique, Mindquest & Dominique Dufour vous proposent : 5 bons outils de comptabilité de freelance. 

5 bons outils gérer votre comptabilité en tant que Freelance

Quel que soit son statut, un freelance informatique à deux choix pour sa comptabilité. Premièrement, il peut la confier à un expert-comptable. Deuxièmement, il peut la gérer lui-même grâce à des outils de comptabilité de freelance informatique. Dans ce dernier cas, il existe de nombreux outils de comptabilité qui vont permettre aux freelances de mieux gérer leur comptabilité et de façon autonome.

freelancer-app.fr

freelancer-app.fr est une application est simple d’utilisation et efficace pour les devises et factures. L’application propose une version gratuite ainsi qu’une version PRO au tarif de 5€ par mois.

ZEFYR

ZEFYR est un logiciel de comptabilité en ligne. Une version d’évaluation de 30 jours est disponible pour tester la solution. La tarification du logiciel dépend ensuite du chiffre d’affaire du Freelance. Elle s’étalonne de 10€ à 40€ par mois.

SELLSY

SELLSY est un outil en ligne très puissant, qui va au-delà des simples devises et factures. Le logiciel permet de piloter entièrement l’activité de Freelance. Il est en effet possible de suivre son chiffre d’affaire, ses produits et services, ses clients ainsi que d’autres outils variés.

Robotcompta

Robotcompta est un outil qui est synchronisé avec le compte en banque du freelance. Du côté des tarifs, le logiciel se paye au trimestre, au semestre ou à l’année et vaut environ 30€ par mois. Le service permet un pilotage de l’activité de freelance et une déclaration fiscale simplifiée.

Mon AE

Mon AE est une solution destinée aux auto-entrepreneurs et aux microentreprises non soumises à la TVA. La solution Mon AE est simple pour émettre les devises et factures. L’activité de freelance est pilotée via des graphes et des statistiques. Au niveau des tarifs, la solution coute environ 30€ par an.


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A propos de l’auteur

Dominique Dufour, auteur du MOOC « Lancez votre activité de freelance », et auteur de « Je suis freelance.com, Développez votre activité grâce aux réseaux sociaux » (Pearson, 2013) . Ancien journaliste, Dominique est aujourd’hui entrepreneur, consultant, auteur et formateur.
http://www.dominique-dufour.com/

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