La cyber-souveraineté française est-elle une chimère ? – Tribune écrite par Melchior du Boullay, Directeur général de Mindquest, publiée chez Global Security Mag.
En matière de cybersécurité, la souveraineté repose sur trois piliers : les logiciels, l’infrastructure, et les compétences. Si la France peut s’enorgueillir d’être en pointe sur certains domaines, elle se prive d’une partie de ses compétences pour des raisons culturelles et organisationnelles.
Au fil des années, les innovations technologiques et la digitalisation de tous les espaces – privés et professionnels – sont allées de pair avec des menaces toujours plus nombreuses et sophistiquées. Ransomwares, espionnage, ingénierie sociale, cloud, IoT, IA… le risque cyber est omniprésent, à tel point que la cybersécurité fait (ou devrait faire) partie intégrante de la stratégie globale des entreprises.
Parallèlement, le pouvoir croissant des GAFAM – qui viennent concurrencer celui des Etats – et leur mainmise sur les données suscitent débats et préoccupations.
Ces deux grands axes ont fait progressivement émerger la notion de souveraineté numérique. Cette cyber-souveraineté est au désormais au cœur de la capacité des Etats à maîtriser la sécurité de leur cyberespace national et extraterritorial. Il ne se passe pas un jour sans qu’elle ne soit mise à l’épreuve, et elle est condamné à évoluer sans relâche pour s’adapter à la sophistication permanente des menaces.
La cyber-souveraineté n’est jamais acquise une fois pour toute, et dépend de multiples facteurs. Parmi eux, la dépendance technologique vis-à-vis de pays étrangers est probablement l’un de plus déterminants. Cette dépendance technologique concerne deux grands volets : les logiciels et les infrastructures informatiques. Plus on recourt à des technologies étrangères, moins on est cyber-souverain.
Second facteur essentiel : les compétences domestiques. La souveraineté numérique ne peut se bâtir et se développer sans expertise et sans maîtrise des compétences techniques les plus pointues. Le sujet est délicat : il faut d’une part recruter les meilleures compétences, et d’autre avoir un très haut niveau de confiance dans ces compétences (du fait de la nature même des enjeux de sécurité nationale).
Enfin, le rôle de la puissance publique est également crucial pour définir et mettre en œuvre un écosystème de cybergouvernance et une stratégie de mesure et d’amélioration permanente.
La France se donne-t-elle (vraiment) toutes les chances pour être cyber-souveraine ?
Eut égard aux points mentionnés précédemment, la France peut s’enorgueillir de posséder une industrie technologique qui, dans certains domaines, se classe parmi les meilleures, avec par exemple des entreprises comme Thales et des organismes comme l’ANSSI.
Parallèlement, notre pays a peut-être, également, laissé certaines de ses pépites disparaitre. On pense à Bull, on pense à Prolog. On ne peut pas, en tous cas, s’empêcher de penser que la France n’a pas la place qu’elle pourrait avoir sur le podium des nations technologiques – notamment dans le domaine des logiciels et des infrastructures. Même si, encore une fois, nous avons certains domaines d’excellence…
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Prévoyance pour les freelances : dans quel cas souscrire un contrat d’assurance ? Le freelance est un travailleur indépendant qui bénéficie de la liberté de choisir ses clients. Mais aussi de fixer ses tarifs et de s’organiser à sa guise. Il reste que travailler en freelance n’est pas un statut, mais seulement un mode de travail. Si vous souhaitez vous lancer en freelance, il est nécessaire de choisir un statut juridique adapté à votre activité, ainsi qu’à vos ambitions.
Le freelance a le choix, comme tout entrepreneur qui se lance, entre une entreprise individuelle, avec ou sans l’option pour le régime de la micro-entreprise, et la création d’une société. En fonction de ce choix, le freelance bénéfice d’une couverture sociale plus ou moins importante. Et peut vouloir compléter son régime social par un contrat de prévoyance pour freelances. Voici ce qu’il faut savoir si c’est votre cas.
Qu’est-ce qu’un contrat de prévoyance freelance ?
Il y a trois degrés de prévoyance en France : la prise en charge par la sécurité sociale, les contrats de prévoyance individuelle et le contrat de prévoyance collective.
L’assurance prévoyance est un contrat qui prévient des accidents de la vie et vise à réduire les risques de perte de revenus par la perception d’indemnités. Elle vous permet de vous protéger contre les aléas (accident, hospitalisation, perte de revenus, décès) qui vous empêchent de travailler. Concrètement, il couvre tous les aléas liés à votre personne (et non à vos biens).
Si vous êtes par ailleurs salarié, avant de souscrire à une telle assurance pour votre activité indépendante, vérifiez que votre employeur n’y a pas souscrit pour vous. En d’autres termes, vérifiez qu’il n’a pas conclu de contrat de prévoyance collective. Si tel est le cas, vous bénéficiez d’un coût préférentiel et la prise en charge de la totalité ou d’une partie de vos cotisations.
Souscrire un contrat d’assurance prévoyance en tant qu’auto-entrepreneur en freelance
L’assurance prévoyance est-elle obligatoire ?
En tant qu’auto-entrepreneur freelance, vous êtes affilié à la Sécurité Sociale des Indépendants (SSI). En fonction de votre chiffre d’affaires et de votre activité, le montant de vos cotisations sociales peut varier, mais reste peu élevé.
L’assurance prévoyance indépendant n’est pas un obligatoire, mais peut être très utile si vous voulez maintenir votre équilibre financier en cas de risque d’accident.
Quelles sont les garanties auxquelles un indépendant peut souscrire dans le cadre d’une assurance prévoyance ?
Si vous êtes auto-entrepreneur, vous pouvez souscrire à différents types de garanties dans le cadre de l’assurance prévoyance, notamment :
la garantie perte de revenus en cas d’arrêt de travail temporaire
la prévoyance maintien de salaire
la prévoyance pour invalidité si vous ne pouvez plus exercer votre activité de façon permanente
et la prévoyance décès, à savoir un capital pour vos proches
Souscrire un contrat d’assurance prévoyance en tant que freelances en société
Si vous avez fait le choix d’exercer votre activité professionnelle par le biais d’une société, votre régime social dépend de la forme de société pour laquelle vous avez opté, mais surtout de votre rémunération.
Le freelance en EURL
Vous êtes gérant associé d’une EURL, vous dépendez de la SSI. Par conséquent, vous êtes considéré comme un travailleur non salarié. Par ce fait vos indemnisations dépendent de vos revenus.
La SSI propose dans sa prévoyance de base des garanties qui sont assez basses et qui ne concerne que les indépendants qui le sont depuis au moins un an. Elle ne concerne donc pas tout le monde.
Dès lors, il peut être utile, compte tenu de la faible couverture sociale, de souscrire à une assurance prévoyance.
Le freelance en SASU
Si vous optez pour la présidence d’une SASU et que vous percevez une rémunération au titre de votre mandat social, vous êtes assimilé salarié. Dans ce cas, vous dépendez du régime général de la sécurité sociale. C’est un régime qui est plus avantageux en termes de protection sociale. Par conséquent, souscrire à une assurance prévoyance s’avère moins utile dans ce cas.
Vous avez fait le choix de l’indépendance, et on comprend pourquoi. Mais n’est pas travailleur indépendant dans l’informatique qui veut ! Il y a des charges à prévoir en tant que freelance en IT, qui ne sont pas à négliger, surtout lorsque vous vous lancez dans cette aventure certes libre, mais surtout risquée ! C’est l’un des points à retenir pour choisir la forme juridique la plus adaptée à votre projet. Retrouvez l’essentiel dans le guide de l’auto-entrepreneur.
Les charges sociales du freelance en IT :
En tant qu’indépendant, en fonction de votre statut, vous avez plus ou moins de charges en freelance.
Le freelance IT qui exerce en son nom propre
Comme la plupart des freelances en IT, si vous exercez votre activité en entreprise individuelle, et que vous avez opté pour le régime simplifié de la micro-entreprise, le montant de vos charges sociales est équivalent à un pourcentage de votre chiffre d’affaires.
En tant que consultant indépendant en informatique, vous exercez une activité de prestation de services, et donc le pourcentage de vos charges sociales s’élève à 22% de votre chiffre d’affaires.
Si en tant qu’auto-entrepreneur, vous bénéficiez en plus de l’ACRE, vos charges sociales peuvent être réduites de moitié durant la première année d’activité pour donc atteindre les 11% de votre chiffre d’affaires.
Vous pouvez ensuite opter pour le paiement mensuel ou trimestriel de vos charges sociales.
Si vous avez fait le choix plus sécurisant de créer une entité distincte pour votre activité, vous pouvez avoir choisi l’EURL ou alors la SASU.
Si vous avez opté pour la création d’une EURL et vous êtes l’associé unique, vous dépendez donc de la sécurité sociale des indépendants (SSI) au titre de travailleur non salarié (TNS). Le taux de cotisation sociale s’élève en moyenne à 45% de votre rémunération.
Si vous êtes gérant non associé d’une EURL, ou si vous dirigez une SASU, vous êtes assimilé salarié en cas de perception d’une rémunération. À ce titre, vous obtenez une protection sociale bien plus favorable. En revanche, le montant de vos charges sociales est d’environ 80% de la rémunération que vous vous versez.
Vous l’aurez compris, les charges sociales sont beaucoup plus faibles si vous créez une EURL.
Les autres charges du freelance en IT :
Il n’y a pas que les charges sociales dont vous devez vous acquitter en tant que freelance en IT.
Les dépenses liées à l’activité de consultant en IT
En tant que consultant indépendant en informatique, vous devez avoir les outils nécessaires à l’exercice de votre activité. Par conséquent, vous devez prévoir notamment des coûts liés à :
l’achat de matériel informatique ;
l’achat ou la location de logiciels informatiques ;
la location de la place sur des serveurs ; et
la création de votre entreprise.
L’impôt sur le revenu ou l’impôt sur les sociétés
Vous devez également prendre en compte l’impôt que vous aurez à payer. En fonction du choix de la nature de cet impôt, vos charges seront plus ou moins élevées.
Si vous avez opté pour l’impôt sur les sociétés, c’est-à-dire si vous avez créé une SASU ou une EURL, vous devez tous les ans, payer des charges en fonction de vos bénéfices.
En 2022, le taux de l’IS est de 15% sur les premiers 38.120 euros, puis de 25% sur le reste pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2022.
Si vous êtes soumis à l’impôt sur le revenu (IR), les bénéfices de votre société sont soumis au barème progressif de l’IR. Par ailleurs, si vous êtes micro-entrepreneur, vous avez le choix entre deux régimes :
l’impôt sur le revenu classique ; ou
le versement forfaitaire libératoire (où l’IR est prélevé en même temps que les cotisations sociales).
Les charges du freelance : la cotisation foncière des entreprises
Enfin, en tant qu’entrepreneur en freelance, vous devez vous acquitter également de la Cotisation foncière des entreprises (CFE), que vous devez régler en partie dès la deuxième année de votre activité. Sachez toutefois que la première année, cet impôt n’est pas exigible pour le freelance.
Vous voilà au courant de toutes les charges liées au statut de consultant informatique indépendant !
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Se lancer en tant que freelance informatique est une chose. Mais qu’en est-il en fin de carrière ? Comment fonctionne la retraite du freelance IT ? Cotisation, calcul de la retraite, âge de départ à la retraite, on vous explique tout sur la retraite du freelance informatique.
Quel régime de retraite pour un freelance informatique?
Le régime de retraite du freelance IT dépend du statut juridique qu’il a choisi pour exercer son activité.
En effet, sont assujettis au régime de retraite des travailleurs non-salariés (TNS), les freelances informatiques qui ont opté pour la création d’une :
La différence entre ces deux régimes de retraite concerne principalement le montant des cotisations. Celui-ci est plus élevé pour les assimilés salariés et le montant de la pension de retraite correspondante.
En tant que freelance IT, vous affiliation est à la caisse de retraite de Sécurité Sociale des Indépendants (SSI). Toutefois, si vous avez créé votre activité avant le 1er janvier 2019, vous êtes encore affilié à la CIPAV. Vous devez demander votre migration vers la SSI d’ici 2023.
Quel est le calcul de la retraite du freelance IT ?
Retraite de base et complémentaire : quelles différences ?
En France, on distingue deux types de régime de retraite : le régime de base et le régime complémentaire.
Le calcul du régime de retraite de base prend en compte 3 éléments :
le revenu des 25 meilleures années ;
le taux de liquidation de la retraite ;
le nombre de semestres validés.
De son côté, le régime de retraite complémentaire fonctionne selon un système de points. Les points sont ensuite transformés en une rente au moment de votre départ à la retraite.
Les règles de calcul différent d’une caisse complémentaire à l’autre. Avant de choisir votre caisse de retraite complémentaire, n’hésitez pas à comparer les systèmes de calcul.
Le calcul de la retraite du freelance IT
Que ce soit pour le régime de retraite des TNS ou des assimilés salariés, la formule de calcul de votre retraite de freelance IT est la même pour la retraite de base. À savoir :
Retraite de base du freelance IT = moyenne des revenus des 25 meilleures années X taux de pension X nombre de trimestres validés
Quant à la retraite complémentaire, le calcul est le suivant :
Retraite complémentaire du freelance IT = nombre de points X valeur au moment du départ à la retraite.
À quel âge un consultant IT peut-il partir à la retraite ?
Actuellement, l’âge minimum de départ à la retraite est 62 ans.
Toutefois, pour bénéficier d’une retraite à taux plein, il faut avoir validé un nombre de trimestres suffisant, soit 172. C’est pourquoi, il n’est pas rare de voir des freelances IT travailler jusqu’à l’âge de 67 ans.
Si vous souhaitez partir à la retraite sans avoir validé tous vos trimestres, sachez qu’une décote de 1,25 % est appliquée par trimestre manquant. Au contraire, si vous travaillez plus de trimestres que le minimum requis, vous pourrez bénéficier d’une majoration de 1,25 % pour chaque trimestre supplémentaire.
Pour ce qui est des freelances IT auto-entrepreneurs, il y a une autre variable à prendre en compte. En effet, ils doivent avoir déclaré un chiffre d’affaires annuel suffisant :
2 421 € au minimum pour valider un trimestre
4 842 € au minimum pour valider deux trimestres
7 263 € au minimum pour valider trois trimestres
9 684 € au minimum pour valider quatre trimestres
Le montant de la retraite du freelance en IT dépend donc principalement du statut juridique qu’il a choisi pour exercer son activité, et de la complémentaire retraite qu’il a souscrit. Si vous approchez de l’âge de la retraite, n’hésitez pas à vous rapprocher de la SSI pour obtenir une simulation de vos droits à la retraite.
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Quitter le salariat pour devenir freelance, cela a de nombreux avantages même si c’est susceptible de vous mettre en danger financièrement. Ainsi, il est nécessaire, quand on est travailleur indépendant, de se mettre à l’abri du manque afin de ne pas se retrouver en difficulté. Comment financer ses urgences ou imprévus quand on est freelance ? La réponse dans cet article.
Tournez-vous vers l’épargne de précaution et ne dépensez pas tout ce que vous gagnez
Un déplacement imprévu, une panne de voiture, un problème informatique ou une fuite d’eau, ce sont des situations qui occasionnent des dépenses nuisibles au portefeuille si on ne les anticipe pas. C’est pareil lorsque vous subissez un accident de circulation. Dans le cas où l’imprévu ne vous permettrait pas de travailler, cela devient plus difficile encore puisque vous restez sans vous faire de l’argent pendant un moment. C’est pour cela qu’il vous faut vous tourner vers l’épargne de précaution. Vous vous ferez ainsi le devoir de mettre l’argent de côté.
Pour financer ses urgences quand on est freelance, il est conseillé d’épargner le nécessaire pour tenir entre 3 et 6 mois, si vous ne souhaitez pas vous mettre à la quête d’un prêt adapté aux freelances. Dans le cas où vous dépenseriez 2500 euros par mois en moyenne, on peut estimer qu’une réserve de 10 000 euros va être un airbag assez raisonnable. Gardez-vous de placer cette épargne à des taux hors normes. Il est vrai que la rentabilité est un critère. Cependant, le plus important, c’est que l’argent soit disponible et que vous puissiez le retirer aisément quand vous en aurez besoin.
Il ne vous est pas nécessaire de gagner des millions avant d’avoir des économies. Il faut que vous dépensiez tout simplement moins que ce que vous gagnez. Peu importe ce que vous percevez comme salaire, tâchez d’épargner au minimum 10 % de chacune de vos rentrées d’argent. Bien sûr en cas de manque, vous pouvez faire à appel à des plateformes de microcrédit en ligne telle que la startup Finfrog pour faire votre demande. Tous savent que c’est excitant de recevoir une somme importante sur son compte. Toutefois, si cela peut être stimulant sur le moment, il faut penser à épargner pour assurer sa vie future.
Séparez vos comptes professionnels de ceux personnels et investissez votre argent
Cela était un impératif pour les micro-entrepreneurs de séparer leurs comptes professionnels de leurs comptes personnels, avant que l’État ne fasse marche arrière pour rendre le compte pro optionnel. S’il est recommandé que vous gardiez vos comptes professionnels et personnels séparés, c’est parce que cela vous donne, dans un premier temps, bien plus de facilité à tenir votre comptabilité. Vous n’aurez pas besoin de chercher, de façon permanente, à séparer vos dépenses personnelles de celles professionnelles. Cela simplifiera des deux côtés la tenue de vos comptes.
En cas d’imprévu, vous pourrez donc retirer très aisément de l’argent afin de chercher une solution au problème que vous avez.
Il existe de nombreuses pistes qui s’offrent aujourd’hui à vous si vous souhaitez faire un investissement. Vous pouvez investir votre argent dans l’immobilier, les cryptomonnaies, le luxe, l’art ou les actions. S’il en existe pour tous les goûts, certaines techniques s’avèrent plus simples que d’autres. À vous de trouver, parmi ces différentes pistes d’investissement, la bonne option afin que cela vous génère des profits assez intéressants. De ce fait, il ne vous sera pas pénible du tout de faire face aux imprévus et de financer vos urgences en freelance.
Ayez une source de revenus passifs et prenez l’habitude de donner des formations
Pour ne pas vous retrouver à court d’argent pendant que vous avez des urgences ou imprévus auxquels faire face, il est nécessaire que vous mettiez en place un certain nombre de stratégies qui offrent la possibilité de tirer profit des différents actifs que vous aurez développé. Cela vous permettra d’avoir des revenus réguliers contre lesquels vous pourrez vous adosser même si vous ne travaillez pas.
Vous conviendrez que dans une situation comme celle-là, il ne sera nullement difficile pour vous de faire face à des imprévus ou urgences.
Un freelance se trouve être un expert indépendant. S’il lui est possible de monétiser cette expertise par des prestations, il peut également le faire en dispensant des formations professionnelles ou académiques. Celles-ci sont à donner par le biais d’un organisme de formation, d’une école ou d’une université.
Lorsque vous devenez formateur, vous gagnez plus d’argent et vous n’aurez plus la moindre difficulté à subvenir à vos besoins. Vous serez ainsi en mesure d’affronter vos éventuels imprévus et urgences.
Mettez-vous à l’abri du manque d’argent en prospectant pour une diversification de votre clientèle
Procéder à la diversification de son portefeuille de clients, c’est une grosse nécessité pour un freelance. En réalité, vous êtes confronté à un énorme risque lorsque vous n’avez qu’un seul client, et cela vous met dans une situation extrêmement délicate. Au cas où votre unique client vous lâcherait du jour au lendemain, votre aventure sera contrainte à connaître son épilogue. Et si c’est dans une situation comme celle-là que vous vous trouvez lorsque surgit l’urgence ou l’imprévu, il est clair que vous n’aurez pas le nécessaire pour assurer le financement.
Même lorsque vous avez une multitude de clients dans vos périodes d’intense activité, trouvez des créneaux dédicacés à votre prospection commerciale. Vous pourrez, de ce fait, vous assurer que vous avez de nombreuses sources de revenus en perspective.
Éloignez l’impécuniosité en fidélisant vos clients du moment au moyen d’offres à long terme
Si vous voulez être certain de ne pas vous retrouver dans le manque, attelez-vous à proposer des offres à long terme qui vous donneront la possibilité de vous garantir un revenu récurrent. Privilégiez, pour cela, les contrats d’abonnements mensuels. Misez notamment sur l’upselling. Ce dernier consiste à proposer au client une offre avec une montée en gamme. Essayez de faire profiter à votre client, au fil du temps, d’un livrable plus garni que ce qui avait été prévu. Évertuez-vous à jouer sur le cross-selling. Cela consiste à anticiper les besoins du client en commercialisant des services associés.
Il est assez évident que dans une posture comme celle-là, vous n’aurez pas des difficultés à faire face à des imprévus et à financer des urgences, tout en étant freelance.
Comme pour toute activité, se lancer comme freelance informatique implique le respect de certaines obligations fiscales et comptables. Ces obligations vont varier selon le statut sous lequel vous décidez de vous immatriculer pour vous lancer comme freelance dans l’IT. En effet, si vous optez pour la création d’une société commerciale, sachez que les obligations qui vous incombent sont plus lourdes que si vous choisissez de vous déclarer sous le statut de micro-entrepreneur. N’hésitez pas à vous construire un calendrier d’échéances. Ceci afin d’avoir la main sur les déclarations et obligations annuelles qui vous incombent. Pour tout savoir sur les obligations comptables et fiscales d’un freelance IT, lisez notre article ci-dessous !
Les obligations fiscales et comptables d’un freelance qui se lance en son nom propre
Quelles sont les obligations comptables et fiscales d’un freelance qui se lance en son nom propre ? Vous pouvez vous lancer dans votre activité en votre nom propre. Soit en tant que micro-entrepreneur ou en entreprise individuelle. Dans les deux cas, vous bénéficiez d’un régime fiscal et comptable plus souple qu’en société.
👉 Le micro-entrepreneur
Si vous souhaitez devenir auto-entrepreneur, sachez qu’il s’agit du régime le plus simplifié. En effet, il ne revêt d’aucune obligation comptable si ce n’est celle de tenir une comptabilité régulière sous la forme d’un livre de recettes. Cette comptabilité peut être contrôlée, mais n’a pas à être déclarée.
Bon à savoir : vous n’avez pas l’obligation d’ouvrir de compte bancaire professionnel. Néanmoins, il est obligatoire de détenir un compte bancaire spécifique à votre activité professionnelle.
En tant que micro entrepreneur la liasse fiscale que vous devez fournir à l’administration est extrêmement simplifiée. Cela signifie que vous avez deux déclarations à fournir, elles sont d’ordre fiscal et social :
Vos déclarations d’impôt sur le revenu : vous devez déclarer votre chiffre d’affaires sur votre déclaration personnelle d’impôt sur le revenu, et ce, dans la case BNC (bénéfices non-commerciaux). En raison de votre activité de prestation informatique, vous jouissez d’un abattement fiscal sur 66% de votre chiffre d’affaires. Les déclarations d’impôt sur le revenu se font en mai de chaque année.
Vos déclarations de cotisations sociales : vous devez déclarer sur votre compte auto-entrepreneur de l’URSSAF votre chiffre d’affaires. En fonction de votre choix, la déclaration de chiffre d’affaires se fait chaque mois ou chaque trimestre.
En principe, le micro-entrepreneur ne suit pas le régime de la TVA, il bénéficie d’un régime d’exonération de TVA. Cela signifie qu’il ne peut ni facturer de TVA à ses clients ni récupérer la TVA sur ses achats. Dans ce cas, vous n’avez pas à déclarer la TVA.
Lorsque votre chiffre d’affaires dépasse le seuil annuel de 34.400 €, vous devez commencer à déclarer votre TVA et à la facturer sur vos prestations. Vous avez la possibilité d’opter pour une déclaration mensuelle ou trimestrielle. Votre régime n’est pas définitif, ce qui implique que vous avez la possibilité de demander au service des impôts de le changer pour l’année suivante.
👉 L’entreprise individuelle
Le régime de l’entreprise individuelle est similaire à celui de la micro-entreprise ! Vos obligations restent les mêmes :
Déclaration d’impôt : l’entreprise individuelle est également imposée à l’impôt sur le revenu. Cette déclaration se fait en mai de chaque année. Néanmoins, vous ne bénéficiez d’aucun abattement fiscal. Concernant la TVA, vous êtes soumis par principe la TVA et le régime de franchise en base est une option à laquelle vous êtes éligible tant que votre chiffre d’affaires annuel ne dépasse pas 34.400 €.
Déclaration sociale : elle est calculée sur l’ensemble des bénéfices de l’entreprise individuelle, y compris les rémunérations perçues.
Concernant la comptabilité de l’entreprise individuelle, vous devez tenir une comptabilité de trésorerie, et vous n’avez pas à la déposer auprès du greffe.
Si vous optez pour la création d’un patrimoine d’affectation, on parle de la création d’une EIRL. Dans ce cas, les obligations changent et vous avez la possibilité, sous certaines conditions, d’opter pour l’impôt sur les sociétés. Si vous optez pour l’impôt sur les sociétés, vous devrez déclarer vos bénéfices directement sur le site des impôts une fois par an, en mai. En EIRL, la tenue d’une comptabilité est obligatoire.
Les obligations et échéances d’un freelance qui se lance en société
Quelles sont les obligations comptables et fiscales d’un freelance qui se lance en société ? Lorsque vous créez une société en freelance (SASU ou EURL), vous créez une personne morale, ce qui entraîne des obligations et des échéances plus strictes.
👉 Les obligations comptables d’une société
Vous avez l’obligation de tenir une comptabilité précise et régulière, en produisant un bilan et un compte de résultat reflétant la réalité économique de l’activité de l’entreprise.
Tous les ans, vous devez déposer les comptes de votre société auprès du greffe. Il est possible d’effectuer toutes ses démarches en ligne.
Vous devez respecter un délai de maximum 7 mois après la clôture de l’exercice écoulé pour procéder au dépôt des comptes de votre structure.
👉 Les obligations fiscales d’une société
La liasse fiscale
Les sociétés ont des obligations plus strictes en termes de fiscalité. Vous devez transmettre annuellement, à la fin de votre exercice, une liasse fiscale. Lorsque votre exercice comptable se clôture en décembre, vous avez jusqu’au mois de mai pour la déposer. Néanmoins, si votre exercice comptable ne coïncide pas avec l’année civile, vous disposez d’un délai de 3 mois après la clôture comptable pour la déposer.
Il s’agit de l’ensemble des documents comptables et fiscaux qui vont permettre à l’administration de calculer le montant du résultat imposable de votre entreprise.
Vous devez transmettre votre liasse fiscale au service des impôts des entreprises (SIE) dont vous dépendez, toutefois il ne s’agit pas du même formulaire selon le régime fiscal de votre société :
si votre société est soumise à l’impôt sur les sociétés vous devez remplir le formulaire n°2065-SD ;
si votre société est soumise à l’impôt sur le revenu vous devez remplir le formulaire n°2072-S.
L’impôt sur les bénéfices
En fonction de la forme juridique créée, vous avez la possibilité, sous certaines conditions, de choisir entre l’impôt sur les sociétés (IS) ou l’impôt sur le revenu (IR).
Impôt sur les sociétés : c’est la société elle-même qui est imposable sur les bénéfices qu’elle réalise chaque année. Il s’agit d’une déclaration annuelle dématérialisée sur le site des impôts. Vos délais divergent selon la date de la clôture de vos comptes. En cas d’option pour l’IS, les associés ne sont imposables personnellement que s’ils perçoivent une rémunération.
Impôt sur le revenu : la société n’est redevable d’aucun impôt sur les bénéfices. Ce sont les associés qui sont imposables, en leur nom personnel, à hauteur du capital qu’ils détiennent. En ce sens, les associés doivent déclarer les bénéfices de la société directement sur la déclaration d’impôt de leur foyer fiscal. L’échéance de déclaration dépend de votre département (de mai à juin).
Vous pouvez retrouver tous les cerfa de déclaration directement sur le site des impôts et du service public ainsi que les démarches à effectuer.
👉 La déclaration de TVA
Sauf exonération de TVA (régime de la franchise en base de TVA), votre société est soumise en principe à la taxe sur la valeur ajoutée. À ce titre, deux régimes de TVA différents s’offrent à vous :
le régime réel normal de TVA : il s’agit d’un régime de déclaration mensuelle ;
le régime réel simplifié de TVA : il s’agit cette fois d’un régime de déclaration trimestrielle.
Votre régime n’est pas définitif, ce qui implique que vous avez la possibilité de demander au service des impôts de le changer pour l’année suivante.
Les déclarations s’effectuent directement sur le site des impôts :
Déclaration trimestrielle : vous devez procéder au paiement de 2 acomptes durant l’année (un en juillet et le suivant en décembre). Vous devez également transmettre en parallèle de votre déclaration d’impôt sur le revenu une déclaration CA12. Vous devrez renseigner toutes les opérations imposables de l’année civile antérieure.
Déclaration mensuelle : cette fois-ci il s’agit de la déclaration C3A que vous devez télétransmettre tous les mois sur le site des impôts.
En tant que freelance, il est important de respecter les obligations comptables et fiscales sous peine de sanction pécuniaire.
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Porté par la crise sanitaire et l’envie de redonner du sens à sa carrière, le statut de freelance séduit de plus en plus d’actifs. Certains Français n’hésitent pas à s’expatrier pour profiter de conditions de vie plus agréables ou pour s’ouvrir de nouveaux horizons. (Par Caroline Gerbelot, directrice de Mindquest Iberica).
Cet article a initialement été publié sur le site LesEchos.
Depuis 2009, le nombre de freelances a bondi de 40 % en Espagne et de 92 % dans l’Hexagone (source : Eurostat). Ce statut attractif est tout particulièrement préempté par les talents de la Tech, qui y voient l’opportunité de choisir les missions les plus intéressantes et d’en changer régulièrement.
Télétravailler, c’est la promesse d’un meilleur équilibre vie professionnelle/vie privée, mais aussi la possibilité de vivre où l’on veut. Un mode d’exercice qui s’est largement répandu depuis la crise sanitaire, hier par contrainte, aujourd’hui par choix. La crainte de ressources éloignées des bureaux et donc moins impliquées s’est largement atténuée. Les entreprises ont adopté cette nouvelle organisation dont profitent pleinement les freelances. C’est d’autant plus vrai dans le secteur de la Tech, où la guerre des talents fait rage. De plus en plus de freelances français sautent ainsi le pas de l’expatriation, afin de découvrir d’autres environnements tout en continuant à collaborer avec des sociétés françaises. Cette mobilité fait d’ailleurs partie des critères qui poussent les talents de la Tech à choisir ce statut et représente une aubaine pour les entreprises qui peuvent élargir leurs champs de recherche.
Un espace européen « freelance compatible »
Cet essaimage des freelances aux quatre coins de l’Europe nécessite toutefois pour chaque partie prenante de bien s’informer des législations nationales en vigueur. Leur chance est qu’au sein de l’espace Schengen, tout est fait pour faciliter l’installation à l’étranger et le recours à des compétences basées hors de France. En effet, le contrat de prestation de service est valable partout en Europe et profite d’une harmonie fiscale autour des règles de TVA, ainsi qu’en matière de protection des données personnelles, avec le RGPD. En cas de conflit juridique, là encore des règlements européens existent, qui permettent à chaque partie de défendre efficacement ses droits. Toutefois, pour une entreprise française qui missionnerait une compétence ailleurs qu’en Europe, il est préférable d’indiquer dans le contrat…
Il est possible d’exercer des métiers dans l’informatique selon différents statuts. En effet, vous pouvez être salarié, mais pourquoi ne pas vous lancer en tant que freelance en informatique ? L’avantage de se lancer en tant que freelance en IT est que vous travaillez à votre compte, vous êtes le chef d’entreprise ! Vous maîtrisez l’avancée de vos objectifs tout en bénéficiant de certains avantages fiscaux. Toutefois, le risque n’est pas zéro ! En effet, lorsque vous êtes à votre compte, vous ne bénéficiez pas de la sécurité de celle d’un consultant informatique salarié. Découvrez dans notre article quel statut choisir pour un freelance informatique ?
Comment devenir freelance informatique ?
Afin de se lancer en tant que freelance en IT, il faut :
définir votre projet ;
acquérir les compétences suffisantes dans le domaine informatique ;
choisir le statut juridique adapté à votre projet ;
trouver des clients pour lancer dans votre activité.
La question du financement est également importante pour votre activité puisqu’il est nécessaire de vous munir du matériel nécessaire à l’exercice de votre activité.
Quel statut choisir pour un freelance informatique ?
Vous devez choisir le statut sous lequel vous allez pouvoir exercer votre activité. C’est ce statut qui déterminera votre régime social et fiscal. Par conséquent, il est important de bien comprendre les différents statuts qui s’offrent à vous afin de choisir la structure la plus adaptée à vos besoins !
Freelance rime avec indépendance ! Plusieurs structures vous permettent d’exercer en tant que tel. Vous pouvez exercer votre activité en nom propre ou bien créer une structure juridique à part entière :
le régime de l’auto-entreprise ;
l’entreprise individuelle ;
un société unipersonnelle (SASU ou EURL).
Ces structures vous permettent d’exercer votre activité. Chaque structure, ses avantages et ses inconvénients. Par exemple, certaines sont avantageuses en termes de protection de patrimoine, d’autres en termes de simplicité de fonctionnement.
Se lancer en tant qu’auto-entrepreneur ?
L’auto-entreprise n’est pas une structure juridique, mais un régime. Cela signifie que vous ne créez pas de personne morale, vous représentez votre activité dont les fruits sont confondus avec votre patrimoine personnel. Ce régime est accessible tant que vous ne dépassez pas certains seuils de chiffre d’affaires. Dans votre cas, ce régime vous est ouvert tant que votre chiffre d’affaires annuel est inférieur à 72.600€.
En tant que consultant indépendant, vous vous limitez en principe à des prestations intellectuelles (des prestations de services). Dans ce cas, votre activité relève des bénéfices non-commerciaux (BNC). L’avantage si vous optez pour le régime auto-entrepreneur est que vous bénéficiez d’un abattement fiscal sur votre impôt sur le revenu. Ce dernier est de l’ordre de 50% de votre chiffre d’affaires.
L’auto-entreprise est le régime le plus souple, vous bénéficiez notamment de démarches administratives et comptables simplifiées. Vous êtes tenus d’effectuer vos déclarations de chiffre d’affaires auprès de l’URSSAF et votre comptabilité se limite à celle de la tenue d’un livre de recette.
Se lancer en entreprise individuelle (EI) ou en entreprise individuelle à responsabilité limitée (EIRL) ?
L’entreprise individuelle se rapproche dans son fonctionnement à celui de l’auto-entreprise. La différence réside dans le calcul de l’assiette des cotisations sociales. En effet, vos cotisations sociales ne seront plus prélevées sur votre chiffre d’affaires, mais sur l’ensemble de votre bénéfice imposable.
L’EIRL quant à elle se démarque, car elle protège votre patrimoine personnel. Lorsque vous créez votre EIRL vous pouvez protéger une partie de votre patrimoine en décidant de constituer une liste de biens qu’il sera possible pour les créanciers de venir saisir en cas de litige. Le reste de votre patrimoine personnel sera protégé.
De plus, l’EIRL vous permet de choisir l’impôt sur les sociétés.
À noter : le régime de l’EIRL a vocation à être supprimé en 2022.
Peut-on être consultant informatique indépendant en société ?
Oui ! Vous pouvez créer une société à associé unique afin de facturer vos prestations de services. Il existe deux sociétés à associer uniquement : la SASU et l’EURL. Si vous souhaitez que d’autres associés rejoignent l’aventure, ce sont les seules structures qui vous le permettront !
Contrairement à l’auto-entreprise, vous n’êtes pas limité en termes de chiffre d’affaires et vous êtes protégé par la personne morale que vous créez. Vous avez également l’avantage de pouvoir déduire de vos impôts, les charges qui ont pesé sur vous en cours d’exercice. Cela signifie que les achats que vous avez effectués pour votre activité sont déductibles et viennent diminuer votre base imposable.
Attention : cela vous engage à des obligations administratives et comptables plus lourdes. Vous devez procéder à une clôture de compte en fin d’année tous les ans, celle-ci est coûteuse.
Quels sont les coûts du statut pour un freelance informatique ?
Si vous optez pour une entreprise individuelle traditionnelle ou une micro-entreprise, il convient simplement de vous déclarer auprès de votre CFE compétent. En revanche, si vous optez pour une EIRL, des frais obligatoires doivent être payés.
Si vous souhaitez immatriculer une société, les coûts seront plus élevés et les démarches à réaliser vous demanderont plus de temps.
Lors de la 1ère année d’exercice, vous pouvez bénéficier de certaines aides à la reprise ou création d’entreprise, et ce, quelle que soit la structure que vous choisissez. N’hésitez pas à vérifier votre éligibilité avant de vous lancer dans vos démarches de création.
En conclusion, se lancer en tant qu’entrepreneur n’est pas évident et c’est pour cela qu’il vous fait vous préparer au mieux. Le choix de votre structure est une étape importante, car elle va encadrer toute l’organisation de votre activité ! N’hésitez pas à vous rapprocher de professionnels pour vous accompagner dans vos démarches si vous en ressentez le besoin.
Les réseaux sociaux sont un parfait levier pour développer son activité de consultant indépendant. Il est bien connu que LinkedIn est un outil puissant pour développer son réseaux professionnel et démarcher de nouveaux clients. Mais qu’en est-il de Twitter ?
A la différence des autres réseaux sociaux, Twitter est un outil de microblogging qui permet uniquement de publier des messages (des tweets) de 280 caractères maximum. C’est un outil efficace pour communiquer en temps réel et de forme brève avec sa communauté. En tant que consultant indépendant, il est presque incontournable d’utiliser Twitter pour entretenir son personal branding. En effet, Twitter est un canal efficace pour développer son réseau et communiquer sur son expertise et ses activités, pour suivre ses concurrents et trouver de nouveaux clients.
Freelances, découvrez dans notre article comment trouver des clients grâce à Twitter !
Trouver des clients grâce à Twitter : compléter parfaitement son profil
Un profil bien complété sur Twitter est un profil réussi. Commencez par ajouter une photo de profil professionnelle ou votre logo ainsi qu’une photo de couverture. Votre photo de couverture doit être impactante, de sorte à capter instantanément l’attention de l’internaute. Elle doit illustrer votre secteur d’activité et donner envie d’en savoir plus sur vous.
Ajoutez ensuite une description pertinente. Celle-ci doit illustrer votre métier et votre savoir-faire. N’hésitez pas à ajouter des hashtags qui reprennent votre activité de sorte à développer votre visibilité. Essayez également d’humaniser votre description en la rendant authentique avec une touche personnelle.
Pensez aussi à intégrer le lien de votre site web pour que vos visiteurs puissent découvrir vos compétences plus en détail. Et réciproquement mettez des liens vers votre compte Twitter dans vos mails, votre site, et lorsque l’occasion s’y prête.
Trouver des clients grâce à Twitter : maîtriser son image d’expert
Sur Twitter, votre présence est une question d’image et d’e-réputation. Au plus vous proposerez du contenu de qualité, au plus celui-ci sera partagé, et donc au mieux vous vous ferez connaître. Publiez votre propre contenu (issu de votre blog par exemple) afin de faire parler de vous, d’augmenter le trafic de votre site, et de vous positionner en tant qu’expert. Il est également important sur Twitter de partager le contenu provenant d’autres experts ou de grands médias, en rapport avec votre activité. Faire de la curation de contenu vous permettra ainsi de vous faire remarquer auprès des sources que vous diffusez, mais aussi par une communauté intéressée par votre cœur de métier.
Dans votre communication d’expert, n’oubliez pas de vous adapter aux spécificités de Twitter. En effet, sur Twitter les tweets sont limités à 280 caractères, chaque tweet doit donc aller droit au but. Pour gagner de la place et être plus impactant, il est bon d’utiliser des visuels et des réducteurs de lien. N’oubliez pas d’ajouter un hashtag dans vos publications pour rendre vos tweets plus visibles en apparaissant dans la veille de certains utilisateurs, ce qui vous permettra d’attirer de nouveaux followers. Mais attention à les placer sur les bons mots clés. Pour cela effectuez au préalable une recherche, et regardez s’il y a des résultats.
Enfin pour réussir votre communication sur Twitter et renforcer votre position d’expert, mettez en place une ligne éditoriale en amont.
Gardez en tête qu’au plus vous serez actif sur le long terme, au mieux vous réussirez à développer votre réseau.
Trouver et suivre les potentiels clients sur Twitter
Pour trouver des clients sur Twitter, il est important de définir préalablement votre cible. Utilisez ensuite la recherche avancée de Twitter en tapant les mots clés qui correspondent le mieux à votre secteur d’activité. Twitter vous ressortira ainsi une liste de toutes les biographies comportant ces termes. À vous ensuite de faire le tri pour suivre les profils qui vous intéressent. De la même manière regardez les followers et les following de vos concurrents.
En parallèle, pensez à mener régulièrement un travail de recherche pour identifier les influenceurs dans vos domaines de prédilections pour les suivre et interagir avec eux. Vous bénéficierez de cette manière d’une veille pertinente et d’opportunités sur le long terme.
Communiquer avec les potentiels clients
Une fois vos futurs clients potentiels ajouté à votre liste d’abonnements, pensez à regarder régulièrement l’actualité de ces comptes. Retweetez leurs articles quand ils sont pertinents pour votre communauté, interagissez avec leur posts, répondez à leurs questions, en somme montrer-vous actifs pour vous faire remarquer !
À force de dialoguer et de retweeter leurs contenus, les potentiels clients seront plus aisément amenés à vous suivre en retour et seront donc plus exposés à vos tweets.
Ainsi, si un jour ils sont à la recherche de compétences comme les vôtres, ils vous contacteront peut-être d’eux-mêmes. Ou posteront une annonce sur Twitter que vous ne pourrez pas manquer grâce à votre veille !
Veiller sur la recherche de freelances
Si on ne possède pas la bonne méthode, on peut rapidement se disperser sur les réseaux sociaux. Pour un freelance, l’essentiel sur Twitter est de réussir sa prospection en y consacrant un temps raisonnable. Or, s’équiper des bons outils évite de se disperser et de perdre du temps, chose qui peut arriver rapidement sur Twitter. Voici ci-dessous une sélection d’outils gratuits à utiliser pour gérer efficacement votre compte Twitter :
Twitonomy est un outil complet pour suivre, analyser, nettoyer votre compte Twitter. Il permet de décortiquer le compte de vos concurrents et de découvrir leurs recettes.
FollowerWonk permet de trouver les influenceurs et les personnes qui partagent les intérêts de votre entreprise.
Tweetdeck et Hootsuite, permettent de programmer des tweets mais aussi d’avoir des colonnes de veille sur des mots-clés précis.
En tant que freelance, il est conseillé de surveiller des tweets contenant des expressions comme « recherche [votre métier] », « besoin de [votre métier]», « [votre métier] freelance », etc. Dès que vous voyez une personne recherchant vos compétences, contactez-la pour décrocher le contrat. N’oubliez pas que la réactivité est le maître mot sur Twitter.
Pour résumer, soyez toujours alerte sur les actions menées par vos prospects, mais veillez aussi à être proactif. En effet, si vous diffusez régulièrement du contenu d’expert, valorisez vos compétences et dialoguez avec votre cible, vous allez attirer l’attention sur vous et bénéficier de contacts spontanés. Des propositions de collaboration viendront alors naturellement tandis que d’autres seront à saisir rapidement !
Monter en compétences quand on est freelance passe par la formation professionnelle. Se former quand on est freelance est capital pour la réussite et la pérennisation de son activité d’indépendant. Découvrez dans notre article nos 5 bonnes raisons de se former quand on est freelance !
1. Les compétences sont la base de l’activité de freelance
En tant que freelance, vous êtes des experts de votre domaine. En effet, pour délivrer un travail toujours plus qualitatif et apporter votre aide à vos clients, il faut maîtriser l’expertise que vous vendez. Vos compétences sont ainsi la base de votre activité de freelance, puisque ce sont elles que vous vendez à vos clients.
Or vous le savez aujourd’hui les métiers de la tech et de l’IT évoluent très vite. C’est pourquoi il est capital de réactualiser constamment vos compétences pour être certain de délivrer les meilleures techniques et outils à vos clients.
Outre vous former pour rester à jour sur les différentes missions, vous former, c’est aussi améliorer vos process de freelance. C’est-à-dire, votre gestion du temps, votre productivité et votre rentabilité de freelance, la gestion administrative de votre activité, votre capacité à négocier, la gestion de vos clients, etc. La formation est donc nécessaire pour améliorer vos softs skills qui sont tout aussi importants que vos compétences techniques.
La formation est donc nécessaire pour assurer la pérennité de votre activité de freelance tout en satisfaisant vos clients.
Vous former quand vous êtes freelance, vous permet d’apprendre de nouvelles choses telles que la maîtrise d’un nouvel outil et de mettre à jour vos compétences. Mais cela vous permet aussi de prouver votre expertise de professionnel. Or, avoir une position d’expert vous permet de vous sentir légitime dans votre activité de freelance, en étant à jour et au courant des évolutions de votre métier.
Vous former c’est aussi vous assurer de pouvoir justifier l’augmentation de vos tarifs grâce à vos compétences et votre expérience. Car ce que votre client vient chercher avant tout, ce sont des connaissances bien précises qui vont résoudre son problème, et pour cela, il est prêt à payer un certain prix s’il est sûr d’avoir affaire à un freelance expert.
Un client travaille avec un freelance, car il a besoin de son expérience, mais également de sa connaissance pointue dans un domaine précis. Si vous vous formez, vous pourrez rester à la pointe, et proposer le meilleur à vos clients. C’est aussi comme ça qu’ils resteront avec vous sur la durée, et seront vos ambassadeurs. En renforçant votre position d’expert, vous assurez donc la pérennité de votre activité.
Sur le marché de la tech et de l’IT, il y a de plus en plus de freelances. Il est certain que le travail de demain tend à devenir de plus en plus digital, et le freelancing séduit et attire de plus en plus de passionnés de part ses nombreux avantages.
Pour se démarquer de tous ces nouveaux concurrents, il faut miser sur la formation professionnelle. En effet c’est elle qui vous placera au top de votre domaine d’expertise. Avoir de nouvelles compétences et connaissances très poussées, est un excellent levier de communication pour transmettre des contenus utiles à votre client idéal et le pousser à travailler avec vous dès qu’il en aura besoin.
La formation est ainsi une excellente vitrine pour promouvoir votre activité de freelance.
Découvrez notre dossier spécial : Monter en compétences et faire la différence quand on est freelance, pour tout savoir sur la formation professionnelle des indépendants mais aussi pour découvrir comment développer ses softs skills et quels sont les bons choix à faire pour monter en compétences si vous êtes consultant indépendant dans la tech et l’IT.
4. Faire évoluer son offre de freelance
Vous former quand vous êtes freelance c’est investir sur vous-même. Car en tant que freelance, ce que vous vendez par-dessus, c’est vous-même, ainsi que vos savoir-faire. En apprenant de nouvelles choses, vous pourrez renforcer ou diversifier davantage votre offre. Ceci, notamment en proposant de nouveaux services, en améliorant vos process, en poussant plus loin votre offre actuelle, etc.
En vous formant vous élargissez vos compétences. En apprenant des stratégies et techniques complémentaires à votre cœur de métier, vous serez en mesure de concurrencer les agences sur des projets de plus grande envergure. Mais vous serez aussi en mesure d’augmenter le panier moyen de vos clients. Par exemple si vous créez des sites internet, vous pourrez facturer davantage en proposant aussi de rédiger des contenus. Cela vous permet donc de travailler avec plus de clients, et d’avoir un chiffre d’affaires plus élevé sur chaque client. De plus, plus vous interviendrez sur un large champ d’actions chez votre client, plus vous lui deviendrez indispensable. Vous serez ainsi assuré de le fidéliser.
Vous former c’est aussi entretenir votre esprit entrepreneurial, aller de l’avant et vous booster professionnellement avec de nouveaux challenges. Grâce à la formation vous pouvez apprendre un nouveau métier. Mais aussi apprendre à maitriser un nouveau logiciel ou encore à coder dans un nouveau langage informatique, etc. Etre freelance, c’est être constamment en train de grandir professionnellement. Et la plupart des freelances ont choisi cette voie pour avoir la liberté de travailler sur les projets qu’ils veulent, tout en ayant régulièrement de nouvelles opportunités d’évoluer et de grandir professionnellement.
Besoin de conseils pour lancer ou développer votre activité de consultant indépendant dans la tech ou l’IT ? Besoin de commencer une nouvelle mission en CDI ou freelance ? Rejoignez Mindquest et faites-vous accompagner par notre équipe d’experts.