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Régime fiscal auto-entrepreneur​ & freelance : lequel choisir ?

De nombreux salariés aspirent à s’installer comme consultants indépendants. Régime réel à l’impôt sur le revenu, régime simplifié de la micro-entreprise avec ou sans prélèvement forfaitaire libératoire pour freelances… les régimes fiscaux varient. Optez pour le régime fiscal auto-entrepreneur qui correspond à votre situation.

Régime fiscal auto-entrepreneur : lequel choisir pour votre activité ?

Le monde du travail évolue. Et de plus en plus de personnes troquent leur statut de salarié par celui de travailleur indépendant. En qualité de consultant indépendant, vous exercez une profession libérale relevant en principe de la catégorie des BNC (Bénéfices non commerciaux). Vous devrez alors opter pour le régime fiscal adapté à votre situation. Tour d’horizon des régimes fiscaux, pour bien choisir.

Le régime fiscal dépend du statut choisi

Le métier de consultant n’étant pas réglementé. Il est tout à fait possible de créer une société de types société anonyme. (Société à responsabilité limitée, société par actions simplifiées unipersonnelles ou bien encore entreprise individuelle à responsabilité limitée). Il est également possible de créer une micro-entreprise. Le régime fiscal freelance est en fonction du statut juridique choisi.

Impôt sur le revenu auto-entrepreneur : le régime réel à l’impôt sur le revenu

Il s’agit de l’imposition de base, pour les personnes qui n’ont pas choisi le régime fiscal de la micro-entreprise. Le principe est en effet que tout consultant indépendant soumis à ce régime fiscal déclare le résultat annuel de son entreprise. Ce résultat venant de l’année civile s’inclus dans l’assiette de l’impôt sur le revenu du foyer fiscal. Il peut déduire de son chiffre d’affaires certaines charges déductibles, comme des pensions alimentaires ou l’hébergement d’un ascendant. La TVA s’applique pour les auto-entrepreneurs donc pour les consultants indépendants. Il doit respecter des obligations comptables assez nombreuses. Comme par exemple : la réalisation et la clôture des comptes annuels, la tenue des annexes et d’un livre journal comptable. Les obligations se renforcent si le consultant perçoit plus de 236 000 euros au titre de son chiffre d’affaires annuel.

  • Si vous êtes consultant indépendant et que votre chiffre d’affaires annuel est inférieur à 236 000 euros ; on parlera de réel simplifié
  • Si votre chiffre d’affaires est supérieur à ce seuil ; on parlera de réel normal

Le régime de l’impôt sur les sociétés concernera les consultants indépendants optant pour l’EIRL (entreprise individuelle à responsabilité limitée). Ils pourront en effet opter pour ce régime. Il faut cependant savoir que si vous optez pour un régime à l’IS, les bénéfices que vous réalisez seront alors imposés au taux de 15 % sur les 38 120 premiers euros, puis à 33,33 % au-delà de ce montant.

Dans tous les cas, le prélèvement à la source s’applique désormais pour les freelances.


Découvrez notre dossier spécial : Gérer son argent quand on est freelance informatique, pour tout savoir sur les meilleurs moyens de gérer son argent si vous êtes consultant indépendant dans la tech et l’IT.

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Le régime de la micro-entreprise

En tant que consultant indépendant, vous pouvez opter pour le régime simplifié. La condition est que le montant de vos recettes annuelles ne dépasse pas le plafond du régime micro-entreprise. Ce dernier est équivalant à :

Impôt pour micro-entreprise : le principe : calcul forfaitaire des bénéfices imposables

En principe, les bénéfices que déclare le consultant indépendant au régime fiscal de la micro-entreprise se calculent forfaitairement. Un abattement s’applique directement par l’administration fiscale sur le montant des recettes.

Vous devez reporter sur votre déclaration N° 2042 le montant de vos recettes. Aux revenus ainsi déterminés, s’ajoutent les autres revenus du foyer fiscal du consultant indépendant.

L’option : le versement libératoire d’impôt sur le revenu

Sous conditions, il est possible d’opter pour le versement libératoire d’impôt sur le revenu. Dans ce cas, l’impôt se calcule en appliquant un taux fixe sur le total des recettes. Le consultant indépendant paie alors dans le même temps, trimestriellement ou mensuellement, ses charges sociales ainsi que son impôt. Les conditions pour en bénéficier sont les suivantes :

  • Le consultant indépendant doit être un micro-entrepreneur et doit avoir opté pour le micro-social, ce qui signifie qu’il est auto-entrepreneur
  • Le revenu fiscal de référence de l’avant-dernière année doit être inférieur ou égal à un certain seuil par part de quotient familial. Concrètement, si vous désirez opter
    pour le versement libératoire auto-entrepreneur en 2018, votre revenu fiscal de référence en 2016 doit être inférieur ou égal à 27 086 euros pour chaque part de quotient
    familial
    .

Vous l’aurez compris, le régime fiscal auto-entrepreneur dont vous dépendrez en tant que consultant indépendant sera pour beaucoup fonction du statut juridique choisi. A partir de cet élément, vos recettes annuelles seront imposées différemment. Régime réel à l’impôt sur le revenu ; imposition sur les sociétés ; régime de la micro-entreprise avec ou sans prélèvement forfaitaire libératoire… il y a une variété de choix.

Freelances, découvrez également notre article : Les échéances fiscales et sociales des freelances IT dans l’année.


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Bien démarrer son activité de Freelance : conseils d’expert par Thomas Delfort CEO de Mindquest

Ça y est, vous êtes décidé, vous allez franchir le pas de l’indépendance. A vous la vie stimulante de Freelance informatique, parsemée de projets diversifiés et de rencontres passionnantes sur fond d’aventure entrepreneuriale. Motivé par ce nouveau challenge, vous foncez tête baissée dans un monde d’opportunités. Attention toutefois à ne pas vous précipiter. Thomas Delfort, ancien Freelance et DSI nous donne quelques conseils pour bien démarrer son activité de Freelance informatique.


Vous souhaitez vous lancer en freelance ? N’hésitez pas à télécharger notre guide pratique de démarrage en freelance pour bien débuter votre activité de consultant indépendant.

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Conseils pour démarrer son activité de freelance : #1 Bien s’entourer sur les questions Juridiques et comptables

Comme vous avez pu le constater, choisir son statut Freelance n’est pas forcément chose aisée. Il existe une multitude de possibilités, plus ou moins adaptées à vos besoins ou à votre situation. Le premier conseil de Thomas Delfort est de vous appuyer sur l’expertise d’un professionnel (avocat, expert-comptable) pour bien déterminer la meilleure option. Cette dernière engagera notamment vos obligations comptables et fiscales.
En ce qui concerne la comptabilité, il existe de nombreux services pour gérer vous-même vos transactions.
Le choix de votre banque est aussi très important pour bien démarrer son activité de freelance. Les revenus des Freelances informatiques étant variables ; il est primordial d’être soutenu par un banquier qui comprend ce que vous faîtes et vos problématiques.

#2 Bien choisir ses premiers contrats

Le deuxième conseil pour devenir freelance informatique est de bien choisir ses premiers contrats. Lorsque vous démarrez votre carrière de Freelance, n’acceptez pas n’importe quoi. Trop nombreux sont les mauvais payeurs ou les clients qui vous emmènent dans des projets sans fin. De plus, vos premiers contrats orientent votre parcours : vos expériences façonnent l’expertise pour laquelle vous serez sollicité. Attention toutefois : à moins d’être spécialisé sur un domaine très en vogue, le monde du travail ne vous attend pas. Aussi, ne refusez pas toute les opportunités qui s’offrent à vous en espérant constamment en avoir de meilleures.

Mindquest peut vous aider en vous proposant des missions à forte valeur ajoutée, qui correspondent à vos compétences. Pensez à vous créer un compte pour bénéficier de nos services.
Pensez aussi à anticiper les délais de paiement. De nombreux clients ne vous paieront qu’au moment de la livraison ou alors à 30, 60 ou 90 jours après réception de facture. Il vous faut donc avoir de quoi vivre pendant cette période. Heureusement, le système Français propose différentes aides pour subvenir à vos besoins le temps de lancer la machine. N’hésitez pas à vous renseigner sur les options possibles.

#3 Bien définir son rythme de travail

Ce point concerne essentiellement les Freelances informatiques qui travaillent en remote (= télétravail). Définissez un cadre de travail et essayez de vous y tenir. Même s’il vous faut bien sûr conserver une certaine flexibilité (vous êtes Freelance après tout !). Déterminez un nombre d’heures consacrées à votre activité ; par jour, par semaine ou par mois ; et forcez-vous à ne pas trop vous en éloigner. Si votre rythme de travail est moins soutenu, profitez-en pour optimiser vos tâches de gestion/administration et votre « personal branding ». Ne passez pas non plus trop de temps sur vos missions. Il est important de garder un bon équilibre entre vie professionnelle et vie perso. N’oubliez pas de conserver aussi du temps pour vous former.

#4 Rester vigilant quant aux évolutions du marché

De grands virages technologiques commencent à devenir matures. (Cloud AWS ou Azure, technologie SAAS et In-Memory sur les ERP). Il est important que vous restiez au contact du marché de demain pour s’y former. Renseignez-vous sur les langages et technologies pour lesquels on recrute. Essayez de vous diriger vers des projets qui vous permettront de monter en compétence.

Vous pouvez aussi faire le choix de vous spécialiser sur une niche et développer une expertise de grande valeur sur le marché. Cependant, méfiez-vous. Le monde tech avance à toute vitesse et une trop grosse dépendance envers un outil peut s’avérer dramatique si celui-ci devient obsolète.
N’oubliez pas de faire de la veille régulièrement : être à l’affût des dernières sorties et des évolutions vous permettra d’être toujours à la pointe de votre art et de vous imposer comme un véritable atout au sein des équipes que vous rejoignez.

Conseils pour démarrer son activité de freelance : #5 Se tenir à une éthique irréprochable

Le marché du freelance reste malgré tout un petit monde et être freelance c’est avant tout honorer un contrat entre deux sociétés. Encore trop d’entreprises estiment, à tort, que tous les freelances sont des mercenaires. C’est bien évidemment faux mais il est de notre devoir d’expliquer aux freelances informatiques qui veulent trop vite changer de missions ou qui négligent un projet, qu’ils sont aussi « patron de leur propre marque ». Bien entendu la moindre désinvolture est à proscrire. Les nouvelles voyagent très vite et vous pouvez facilement mettre un frein à votre carrière en laissant un mauvais souvenir.

On constate actuellement une hausse des freelances IT, si vous souhaitez vous aussi rejoindre la communauté de consultants informatiques, n’hésitez pas à suivre les étapes pour devenir freelance en lisant notre notre Guide pour auto-entrepreneurs, vous y apprendrez comment démarrer en freelance !


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Comment démarrer en freelance ?

Découvrez ci-dessous tout ce que vous devez savoir sur comment démarrer en freelance.

Comment démarrer en freelance ?

Comment devenir freelance ? Kit de démarrage

Le statut de freelance informatique séduit de plus en plus de travailleurs que le salariat ne satisfait plus pleinement. On constate notamment une forte hausse des freelances IT.

Travailler en freelance a ses avantages : meilleure prise en main de son emploi du temps et de sa carrière, flexibilité horaire… Cependant il est important d’avoir en tête quelles sont les bonnes questions à se poser, de vous demander : Suis-je vraiment fait pour être freelance ? ainsi que d’anticiper tous les frais à prévoir. 

Vous êtes convaincus de vouloir vous lancer dans l’aventure freelance ?Mais vous ne savez pas vraiment par où commencer pour vous lancer ni comment démarrer en tant que freelance informatique ?
Pas de panique nous vous aidons à y voir plus clair !

Avec le Guide pratique de démarrage en freelance nous vous proposons d’aborder tout ce qu’il faut savoir pour réussir son lancement ; du choix de son    statut à la prospection de clients. Le choix de la forme juridique est certes un premier pas vers la vie de freelance informatique mais vous verrez qu’il n’est pas le seul. Vous pouvez également suivre les étapes pour devenir freelance.

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Pour démarrer au mieux en tant que freelance informatique, découvrez également notre Guide pour auto-entrepreneurs, ainsi que les conseils de Thomas Delfort, CEO de Mindquest, pour bien démarrer son activité de Freelance.

Vous êtes convaincu de vouloir vous lancer dans l’aventure freelance mais vous ne savez pas par où commencer ? Lisez notre dossier spécial Devenir freelance informatique, pour tout savoir.


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Etes-vous prêt à devenir digital nomade ?

Vous avez-dit Digital Nomade ?

« Digital ». Au cours des dernières années, ce fût probablement l’un des mots les plus utilisés dans le monde professionnel. On parle de Marketing Digital, de transformation digitale ou encore de « digital natives »… L’ère numérique est à l’origine de nombreuses terminologies et, bien entendu, l’expression « Digital Nomade » en fait partie.

Si vous n’êtes pas encore familier avec ce concept, voici comment Tany Mohn le définie : « Les digital nomades sont les gens qui utilisent les technologies de télécommunication pour gagner leur vie et, plus généralement, mener leur vie de façon nomade. »

Le futur du Travail

En tant que Responsable Marketing chez Club Freelance, je suis très au fait de l’actualité liée au Freelancing et de l’émulation que le statut génère. Je tweet sur le « #futureofwork » et la «#workrevolution » et je lis presque tous les articles concernant ce qui semble être un grand changement sociétal. En effet, tout le monde semble s’accorder à dire que la structure traditionnelle des entreprises traverse une transformation d’envergure. Et donc que l’employé de demain sera soit à son compte soit mobile. Mobile car, grâce aux progrès technologiques, de nombreuses tâches peuvent être effectuées à peu près n’importe où. Du moment que l’on dispose d’un ordinateur et d’une connexion internet.

En conséquence, de plus en plus d’entreprises offrent à leurs employés la possibilité de travailler à distance. Ce qui signifie souvent depuis son domicile ; et la politique du « Bring Your Own Device » (permettre aux employés d’amener leur propre matériel) devient monnaie courante notamment chez les startups.

D’autre part, les Freelances sont toujours plus nombreux (85% d’augmentation du nombre de freelance en France en un peu plus de 10ans). L’avènement du travail « en mode projet » redéfinie les besoins des entreprises en termes de ressources humaines. Et l’on observe ainsi une augmentation des postes temporaires externes. Beaucoup de consultants peuvent aussi être considérés comme nomades – même s’ils travaillent sur site – lorsqu’ils voyagent de pays en pays (ou de région en région) pour délivrer leur mission.

Enfin, les espaces de coworking poussent comme des champignons. Qui a besoin d’un bureau quand on peut travailler dans un environnement stimulant tout en faisant du networking, le tout à un prix raisonnable ? Oui, le travail évolue. Il devient plus flexible, plus mobile et permet de nouveaux modes de vies. Mais tout le monde est-il prêt à devenir digital nomade pour autant ?

Va-t-on tous devenir Digital Nomade ?

C’est indéniable, ce mode de vie se répand. Le phénomène est lié au chemin qu’empreinte notre société. Le monde d’aujourd’hui est global et connecté. Beaucoup de sociétés sont internationales, voyager est bien plus abordable que pour nos parents et de plus en plus de pays ont un accès stable à internet. Aussi, travailler en voyageant est simplement devenu possible.

On peut ajouter à l’équation la propension des milléniaux, considérés comme « slashers » (ex : Data Analyst / SEO Manager / Designer), à changer d’emploi ou d’entreprise tous les deux ans. Ce constat peut contribuer à expliquer pourquoi le « Digital Nomadisme » est devenu un rêve pour beaucoup de travailleurs.

Toutefois, être digital nomade n’est pas forcément chose facile. En effet, il faut être vraiment flexible et avoir une vie de famille qui permet la mobilité constante. Combien seraient, au vu de leur situation, réellement prêts à parcourir le monde pendant plusieurs années ? De plus, de mon point de vue, le contact en face à face avec les collaborateurs conservera son importance. Dans ma position actuelle, je ne pourrais pas imaginer travailler tous les jours depuis la maison. Être physiquement présent dans une équipe motive et permet une meilleure agilité, tout en développant sa vie sociale. C’est probablement pourquoi certaines entreprises continueront d’astreindre leurs employés à se rendre dans leurs locaux.

Par ailleurs, certains jobs conviennent mieux que d’autres au statut nomade. Selon un sondage de l’espace de co-working allemand Welance, marqueteurs, développeurs et designers sont les professions les plus représentées au sein de ces voyageurs du numérique.
Enfin, trouver des clients peut parfois s’avérer difficile. Travailler en Freelance et cibler un marché à l’autre bout du monde demande un minimum d’organisation. Il faut composer avec le décalage horaire, s’assurer un accès continu à Internet et avoir les compétences ou le réseau pour vendre ses services à distance. Cependant, si vous vous sentez prêt à outrepasser ces freins potentiels, je suis convaincu qu’être digital nomade est une expérience qui vaut la peine d’être vécue.

Article original par Félix Lemaignent

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Expatrié : travailler en tant que Freelance IT en France

Effectuer une mission en France lorsque l’on ne dispose pas de la nationalité Française n’est pas toujours évident. Si l’administration française apparait relativement complexe pour les natifs du territoire, il en va de même pour les expatriés. Afin de mieux comprendre vos droits et de vous faciliter les démarches, voici un petit guide pratique pour Travailler en Freelance en France lorsqu’on est étranger.

Note 1 : cet article est indicatif et ne peut servir de seule source d’information. Les services et réglementations présentés ici peuvent changer. Mindquest ne peut être tenu pour responsable de toute décision prise sur la base de ces informations. Nous vous invitons à contacter les organismes dédiés et les professionnels qualifiés pour vous faire aider dans vos démarches.

Travailler en tant que Freelance IT en France : pour les citoyens de l’espace économique européen

(28 Pays de L’Union Européenne + Norvège, Liechtenstein, Islande et Suisse).


Découvrez aussi notre article : Les avantages à travailler chez le client quand on est freelance !


S’installer en France pour une longue période (plus de 2 ans)

Les citoyens de l’espace Schengen et de la Suisse peuvent s’installer et travailler en France librement notamment en tant que freelance informatique.

Au sein de l’Union européenne, les travailleurs indépendants n’ont jamais besoin d’un permis de travail. (Sauf pour la Croatie et l’Autriche)
Pour travailler en tant qu’indépendant il faut s’inscrire dans le centre de formalité des entreprises (CFE) du département où va s’effectuer l’activité. Pour les Freelances informatiques le CFE sera le plus souvent l’URSAFF.

  • Etape 1, s’inscrire à l’URSAFF du département où vous travaillerez : https://www.urssaf.fr/portail/home/votre-urssaf.html
  • Etape 2, toujours auprès de l’URSAFF, vous devez choisir votre organisme d’assurance maladie obligatoire conventionné par le RSI (régime social des indépendants)
    Note : votre inscription à L’URSAFF enclenche votre immatriculation à la CIPAV (le sous service de la CNVPL pour les indépendants informatiques) qui vous réclamera les cotisations pour la retraite et la retraite complémentaire.
  • Etape 3, demandez un formulaire S1 à l’organisme d’assurance maladie de votre pays d’origine. Vous devrez remettre ce formulaire dès votre arrivée à l’organisme d’assurance maladie du pays d’accueil.

Note : pour bénéficier d’indemnités journalières (en cas d’arrêt de travail par exemple) vous devez souscrire à une assurance privée.

S’installer temporairement : Travail détaché

Pour les missions de freelance informatique qui sont temporaires (inférieures à 2 ans), vous pouvez exercer votre activité en tant que travailleur détaché. Dans ce cas, vous restez couvert par votre système national de sécurité sociale.

Pour bénéficier des soins de santé, il vous faut la carte Européenne d’Assurance Maladie. (A demander auprès de votre prestataire de soins ou des organismes de sécurité sociale de votre pays d’origine)

Régime fiscal / imposition
Si vous effectuez une mission de freelance informatique de plus de 6 mois (et résidez en France au-delà de cette période), vous serez a priori considéré comme résident fiscal et paierait vos impôts en France.

Attention toutefois : si vous conservez une habitation permanente et d’entretenez d’importants liens personnels et économiques avec votre pays d’origine, vous pouvez également y être imposable. Consultez les solutions aux problèmes de double imposition.

Travailler en tant que Freelance IT en France : pour les citoyens hors espace économique européen

Les citoyens hors espace Schengen peuvent travailler en France en tant que « travailleur détaché » via une société de portage basé dans l’espace économique européen. Cela nécessite d’effectuer une demande de Visa de Travail dans le cadre du détachement.

  • Etape 1, obtenir une mission en portage salarial via une société de portage basé dans l’espace Schengen
  • Etape 2, faire une demande de Visa de Travail en tant que travailleur détaché

La société de portage doit ensuite prendre en charge les démarches liés à la couverture sociale et au régime fiscal.


Découvrez aussi notre article : Formalités à respecter pour vivre à l’étranger quand on est freelance !


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Statut de freelance : Quel statut vous conviendrez le mieux ? Infographie

Choisi son statut de freelance informatique

Lorsqu’on veut devenir indépendant le choix du bon statut juridique peut être une question épineuse. Il en existe en effet un grand nombre, ce qui peut rendre difficile le choix de son statut de freelance.

Démarrer une activité de freelance informatique avec tel ou tel statut ne requiert pas les mêmes éléments et ne suppose pas les même implications par la suite.

Cette infographie vous aidera à démêler le problème en vous guidant au travers des questions qu’il faut se poser pour faire le meilleur choix concernant votre statut.

Infographie : choisir son statut de freelance

Veuillez noter que cette infographie est purement indicative. Elle ne peux servir de seule base pour le choix de votre statut. Pour plus d’informations, demandez conseil à un professionnel.

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