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Quel statut pour un freelance informatique ?

Il est possible d’exercer des métiers dans l’informatique selon différents statuts. En effet, vous pouvez être salarié, mais pourquoi ne pas vous lancer en tant que freelance en informatique ? L’avantage de se lancer en tant que freelance en IT est que vous travaillez à votre compte, vous êtes le chef d’entreprise ! Vous maîtrisez l’avancée de vos objectifs tout en bénéficiant de certains avantages fiscaux. Toutefois, le risque n’est pas zéro ! En effet, lorsque vous êtes à votre compte, vous ne bénéficiez pas de la sécurité de celle d’un consultant informatique salarié. Découvrez dans notre article quel statut choisir pour un freelance informatique ?

Comment devenir freelance informatique ? 

Afin de se lancer en tant que freelance en IT, il faut :

  • définir votre projet ;
  • acquérir les compétences suffisantes dans le domaine informatique ;
  • choisir le statut juridique adapté à votre projet ;
  • trouver des clients pour lancer dans votre activité.

La question du financement est également importante pour votre activité puisqu’il est nécessaire de vous munir du matériel nécessaire à l’exercice de votre activité.

Quel statut choisir pour un freelance informatique ?

Vous devez choisir le statut sous lequel vous allez pouvoir exercer votre activité. C’est ce statut qui déterminera votre régime social et fiscal. Par conséquent, il est important de bien comprendre les différents statuts qui s’offrent à vous afin de choisir la structure la plus adaptée à vos besoins !

Freelance rime avec indépendance ! Plusieurs structures vous permettent d’exercer en tant que tel. Vous pouvez exercer votre activité en nom propre ou bien créer une structure juridique à part entière :

  • le régime de l’auto-entreprise ;
  • l’entreprise individuelle ;
  • un société unipersonnelle (SASU ou EURL).

Ces structures vous permettent d’exercer votre activité. Chaque structure, ses avantages et ses inconvénients. Par exemple, certaines sont avantageuses en termes de protection de patrimoine, d’autres en termes de simplicité de fonctionnement.

Se lancer en tant qu’auto-entrepreneur ?

L’auto-entreprise n’est pas une structure juridique, mais un régime. Cela signifie que vous ne créez pas de personne morale, vous représentez votre activité dont les fruits sont confondus avec votre patrimoine personnel. Ce régime est accessible tant que vous ne dépassez pas certains seuils de chiffre d’affaires. Dans votre cas, ce régime vous est ouvert tant que votre chiffre d’affaires annuel est inférieur à 72.600€.

En tant que consultant indépendant, vous vous limitez en principe à des prestations intellectuelles (des prestations de services). Dans ce cas, votre activité relève des bénéfices non-commerciaux (BNC). L’avantage si vous optez pour le régime auto-entrepreneur est que vous bénéficiez d’un abattement fiscal sur votre impôt sur le revenu. Ce dernier est de l’ordre de 50% de votre chiffre d’affaires.

L’auto-entreprise est le régime le plus souple, vous bénéficiez notamment de démarches administratives et comptables simplifiées. Vous êtes tenus d’effectuer vos déclarations de chiffre d’affaires auprès de l’URSSAF et votre comptabilité se limite à celle de la tenue d’un livre de recette. 

Se lancer en entreprise individuelle (EI) ou en entreprise individuelle à responsabilité limitée (EIRL) ?

L’entreprise individuelle se rapproche dans son fonctionnement à celui de l’auto-entreprise. La différence réside dans le calcul de l’assiette des cotisations sociales. En effet, vos cotisations sociales ne seront plus prélevées sur votre chiffre d’affaires, mais sur l’ensemble de votre bénéfice imposable.

L’EIRL quant à elle se démarque, car elle protège votre patrimoine personnel. Lorsque vous créez votre EIRL vous pouvez protéger une partie de votre patrimoine en décidant de constituer une liste de biens qu’il sera possible pour les créanciers de venir saisir en cas de litige. Le reste de votre patrimoine personnel sera protégé.

De plus, l’EIRL vous permet de choisir l’impôt sur les sociétés.

À noter : le régime de l’EIRL a vocation à être supprimé en 2022.  

Peut-on être consultant informatique indépendant en société ?  

Oui ! Vous pouvez créer une société à associé unique afin de facturer vos prestations de services. Il existe deux sociétés à associer uniquement : la SASU et l’EURL. Si vous souhaitez que d’autres associés rejoignent l’aventure, ce sont les seules structures qui vous le permettront !

Contrairement à l’auto-entreprise, vous n’êtes pas limité en termes de chiffre d’affaires et vous êtes protégé par la personne morale que vous créez. Vous avez également l’avantage de pouvoir déduire de vos impôts, les charges qui ont pesé sur vous en cours d’exercice. Cela signifie que les achats que vous avez effectués pour votre activité sont déductibles et viennent diminuer votre base imposable.

Attention : cela vous engage à des obligations administratives et comptables plus lourdes. Vous devez procéder à une clôture de compte en fin d’année tous les ans, celle-ci est coûteuse.

Quels sont les coûts du statut pour un freelance informatique ?

Si vous optez pour une entreprise individuelle traditionnelle ou une micro-entreprise, il convient simplement de vous déclarer auprès de votre CFE compétent. En revanche, si vous optez pour une EIRL, des frais obligatoires doivent être payés.

Si vous souhaitez immatriculer une société, les coûts seront plus élevés et les démarches à réaliser vous demanderont plus de temps.

Lors de la 1ère année d’exercice, vous pouvez bénéficier de certaines aides à la reprise ou création d’entreprise, et ce, quelle que soit la structure que vous choisissez. N’hésitez pas à vérifier votre éligibilité avant de vous lancer dans vos démarches de création.

En conclusion, se lancer en tant qu’entrepreneur n’est pas évident et c’est pour cela qu’il vous fait vous préparer au mieux. Le choix de votre structure est une étape importante, car elle va encadrer toute l’organisation de votre activité ! N’hésitez pas à vous rapprocher de professionnels pour vous accompagner dans vos démarches si vous en ressentez le besoin.

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Micro-entreprise et SASU, quel statut choisir en freelance ?

Au moment de créer son entreprise, plusieurs questions se posent, notamment celle du choix de statut juridique. Les travailleurs indépendants choisissent le plus souvent les statuts de la micro-entreprise ou de la SASU. Quel statut choisir en freelance ?

Comment s’y retrouver en tant que freelance ? Comment bien choisir en fonction de votre projet entrepreneurial ? Zoom sur ces statuts pour freelances, pour vous aider à faire votre choix en connaissance de cause.

Petit aperçu de la micro-entreprise et de la SASU

La SASU, ou société par actions simplifiées unipersonnelle, a connu une progression importante ces dernières années. Le dirigeant de cette société a le statut d’assimilé-salarié et relève à ce titre de la CPAM (régime général des salariés).
En outre, dans le cas d’une absence de revenus, le dirigeant est exonéré de cotisations sociales. Sa responsabilité est limitée au montant de ses apports professionnels. Les statuts de la société doivent être rédigés avec soin et les formalités administratives sont assez lourdes. La SASU est plutôt recommandée pour les personnes dont le projet est à forte envergure. Il pourra s’agir de faire évoluer une micro-entreprise si cette dernière connaît un véritable succès.

De son côté, le régime de la micro-entreprise (anciennement régime auto-entrepreneur jusqu’en 2015) est une entreprise individuelle dont la forme diffère de la SASU. Très simple à créer et à gérer, le paiement des cotisations sociales est tout autant facilité. Pour fonctionner, le coût est très faible. Si la question du seuil du chiffre d’affaires était problématique jusqu’à fin 2016, elle ne l’est désormais plus vraiment. En effet, si ce seuil était fixé au préalable à 33 200 euros, il est désormais porté à 70 000 euros pour les prestations de service et les professions libérales relevant des BIC et des BNC. Ce type de régime est particulièrement recommandé pour les personnes qui désirent tester une activité entrepreneuriale sans prendre de risques financiers importants, ou bien les personnes qui souhaitent choisir une activité individuelle en guise de complément financier à une activité principale.

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Quel statut choisir en freelance : les différences entre SASU et micro-entreprise

Tableau comparatif : les principales différences entre les deux statuts pour comprendre quel statut choisir en freelance :

SASUMicro-entreprise

La SASU est une société marquée par la césure entre la structure, personne juridique, et son dirigeant, personne physique. La principale conséquence de ce constat est que
la responsabilité du dirigeant est limitée à ses apports dans la société. Il ne peut pas être tenu indéfiniment de la dette sur son patrimoine personnel.
Dans une micro-entreprise, la société et son dirigeant ne forment qu’une seule et même personne. De ce fait, la responsabilité du dirigeant est illimitée sur son patrimoine personnel.

Le président de la structure bénéficie du régime général de la sécurité sociale. Il a donc une couverture sociale plus avantageuse, identique à celle des salariés. Il en va de même concernant la retraite. Il peut également recevoir l’ARE (allocation d’aide au retour à l’emploi).
L’auto-entrepreneur est un travailleur indépendant, non salarié. Il bénéficie d’une faible couverture sociale. Il est soumis à la CIPAV pour les professions non-réglementées ou au régime général depuis la disparition du RSI le 1er janvier 2018. Il ne peut pas percevoir l’ARE mais cotise à l’assurance chômage.
La SASU est tenue trimestriellement du paiement de charges en fonction des salaires versés par l’entreprise. Si son dirigeant ne verse aucun revenu, il sera exempté de charge.
L’auto-entrepreneur a le choix entre payer mensuellement ou trimestriellement ses charges. Ces dernières sont calculées en fonction du chiffre d’affaires perçu. Sous certaines conditions, il peut bénéficier de l’ACCRE durant les 3 premières années, ce qui diminue pour beaucoup les cotisations sociales à verser.

Créer une SASU implique des frais. Le coût de publication de l’avis de constitution se situe en règle générale aux alentours de 200 euros hors taxes. Comptez ensuite les frais de greffe, pour un montant de 45 euros et les frais en lien avec la déclaration des bénéfices pour 25 euros par déclaration.
Pour créer une micro-entreprise, c’est entièrement gratuit. L’investissement de départ est donc nul ou bien très faible.

Une SASU est libre d’exercer toutes les activités souhaitées, exceptées quelques-unes comme un débit de tabac ou bien quelques professions libérales réglementées.

L’auto-entrepreneur n’est pas entièrement libre de choisir le type d’activité exercée. Par exemple, sont exclues les activités agricoles attachées au régime social de la MSA. Il pourra s’agir d’entretien de jardins ou d’activité de paysagiste par exemple.

Les obligations comptables de la SASU sont strictes. Elle doit tenir une comptabilité retraçant rigoureusement les mouvements de son patrimoine. Elle réalise un inventaire une
fois par an au minimum, afin d’établir les comptes annuels au moment de la clôture de l’exercice social. Elle doit enfin conserver ses pièces justificatives durant 10 ans.
De son côté, l’auto-entrepreneur doit juste tenir un livre des recettes et bien conserver les pièces justificatives.
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Statut de freelance : Quel statut vous conviendrez le mieux ? Infographie

Choisi son statut de freelance informatique

Lorsqu’on veut devenir indépendant le choix du bon statut juridique peut être une question épineuse. Il en existe en effet un grand nombre, ce qui peut rendre difficile le choix de son statut de freelance.

Démarrer une activité de freelance informatique avec tel ou tel statut ne requiert pas les mêmes éléments et ne suppose pas les même implications par la suite.

Cette infographie vous aidera à démêler le problème en vous guidant au travers des questions qu’il faut se poser pour faire le meilleur choix concernant votre statut.

Infographie : choisir son statut de freelance

Veuillez noter que cette infographie est purement indicative. Elle ne peux servir de seule base pour le choix de votre statut. Pour plus d’informations, demandez conseil à un professionnel.

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