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3 raisons pour lesquelles les entreprises aiment travailler avec des freelances IT en portage salarial

Depuis 2015 le portage salarial, reconnu pour ses avantages et ses inconvénients, est venu bouleverser les codes des freelances IT. Aux premiers rangs de l’innovation, portés par une dynamique de défis toujours plus ambitieux, les consultants IT, qu’ils soient des spécialistes Data, cybersécurité, IA ou assistance technique incarnent le mieux ce que l’on appelle communément le mode projet : des missions courtes et transverses, en moyenne de 2 ans, à forte valeur ajoutée, qui appellent une veille métier et une remise en cause continues. Des profils souvent assez autodidactes, la liberté étant une condition sine qua non de leur mode de fonctionnement : c’est à eux seuls de dessiner l’évolution qu’ils souhaitent donner à leur expertise. Or cette liberté professionnelle implique la capacité de faire des choix, et pour faire des choix, encore faut-il avoir des propositions : c’est là leur premier enjeu.

L’accélération effrénée de  la mondialisation et de la Tech rend le marché du sourcing des experts de plus en plus tendu : le recrutement en CDI classique n’étant plus adapté aux besoins, les DSI travaillent de pair avec les directions des achats de prestations intellectuelles. Ces derniers voient en conséquence leurs objectifs renforcés autour de 3 promesses : la sécurité juridique, l’optimisation financière et la rationalisation de gestion. Or depuis le 2 Avril 2015, le portage salarial est le seul statut qui réponde à l’ensemble de ces enjeux.

Le portage salarial pour garantir la sécurité juridique

Dans les articles 1254-1 et suivants du Code du Travail, qui fait de cette solution de gestion d’activité une nouvelle forme d’emploi via la mise à disposition de salariés-entrepreneurs auprès de leurs clients, le portage salarial dédouane les entreprises de tous risques de :

  • Délit de marchandage
  • Requalification
  • Prêt de main d’œuvre illicite
  • Dépendance économique
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Le portage salarial pour une meilleure optimisation financière

Les quatre dangers juridiques de l’outsourcing étant écartés, les Achats peuvent se pencher sereinement sur la structure des coûts de ce statut : avec un taux de marge moyen aux alentours de 8%, la prestation en portage salarial est très avantageuse, tout en étant socialement mieux-disante qu’un CDI « classique » et plus protectrice pour l’entreprise utilisatrice qu’un TNS (travailleur non-salarié). Partant du principe que qui veut aller loin ménage sa monture, les grands comptes, ESN ou cabinets de conseil ne se le sont pas fait dire deux fois : en privilégiant un statut qui assure leur protection juridique et avantage financièrement leurs consultants, elles participent à la fidélisation de leurs ressources.

Le donneur d’ordre peut ainsi se concentrer sur son cœur de métier, laissant à des partenaires RH innovants la gestion des talents pour lesquels il a souvent déjà suffisamment investi dans la chasse, via des plateformes ou des intermédiaires physiques, pour vouloir les capitaliser. Car si l’oxygénation des talents est aujourd’hui perçue comme nécessaire à la compétitivité, son impact sur la fidélisation des ressources appelle les adeptes de l’agile employment à packager leur offre pour créer un sentiment d’appartenance. C’est ainsi que se forment progressivement des pôles d’experts qui se composent et se recomposent au gré des besoins d’un même prescripteur allégé de la gestion des intermissions.

Le portage salarial, au service de la rationalisation de gestion

Pour plus de fluidité de gestion et donc de réduction de leurs coûts, les Achats sont vivement appelés à rationaliser leur panel fournisseurs.

Pour avoir accès aux projets IT, les consultants doivent ainsi parfois bénéficier du référencement d’une société de portage salarial pour la sécurité et l’optimisation qu’elle induit. Cette exigence n’est pas exclusive d’ailleurs : un TNS peut tout à fait conserver sa structure pour certains marchés et bénéficier des avantages du portage pour d’autres.

La partition de l’innovation se joue désormais à 4 mains, entre cœur de métiers et gestion RH, sécurité juridique et agilité opérationnelle, réduction des coûts et optimisation financière, liberté et fidélisation. Des partenariats en portage salarial que l’on voyait peu il y a 5 ans surgissent désormais de toutes parts quelle que soit la taille ou la nature de l’entreprise utilisatrice.

Un statut qui a tout pour plaire aux entreprises… et aux freelances IT

Ce nouveau levier commercial n’est pas sans compter la liberté financière du consultant qui s’affranchit, la trésorerie étant souvent le nerf de la guerre, des délais de règlement de son client en bénéficiant d’une avance de salaire dans le cadre de son contrat de travail en portage salarial. Fort de ce contrat dont l’impact psychologique auprès des banques ou des agences immobilières est réel et libre de déterminer chaque mois le montant de son salaire perçu au regard de son disponible, le consultant en portage salarial est ainsi à même d’ajuster sa capacité d’investissement à ses enjeux personnels. Enfin, parce que le consultant en portage salarial peut se défrayer comme n’importe quel entrepreneur ou TNS tout en bénéficiant du régime général de la sécurité sociale, de la cotisation à la retraite, du droit à la formation et à Pôle Emploi, il estime la plus value de ce régime hybride à 20% de ses revenus.

Il n’est pas anodin que la croissance du portage soit essentiellement accélérée auprès des consultants IT : ce n’est pas à un vieux singe qu’on apprend à faire la grimace !

Cet article a été écrit par Axessio, spécialiste du portage salarial et partenaire de Club Freelance. Axessio accompagne des communautés ciblées de consultants, et en particulier : des profils IT/digital, ainsi que des experts transformation digitale & agile.

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Micro-entreprise et SASU, quel statut choisir en freelance ?

Au moment de créer son entreprise, plusieurs questions se posent, notamment celle du choix de statut juridique. Les travailleurs indépendants choisissent le plus souvent les statuts de la micro-entreprise ou de la SASU. Quel statut choisir en freelance ?

Comment s’y retrouver en tant que freelance ? Comment bien choisir en fonction de votre projet entrepreneurial ? Zoom sur ces statuts pour freelances, pour vous aider à faire votre choix en connaissance de cause.

Petit aperçu de la micro-entreprise et de la SASU

La SASU, ou société par actions simplifiées unipersonnelle, a connu une progression importante ces dernières années. Le dirigeant de cette société a le statut d’assimilé-salarié et relève à ce titre de la CPAM (régime général des salariés).
En outre, dans le cas d’une absence de revenus, le dirigeant est exonéré de cotisations sociales. Sa responsabilité est limitée au montant de ses apports professionnels. Les statuts de la société doivent être rédigés avec soin et les formalités administratives sont assez lourdes. La SASU est plutôt recommandée pour les personnes dont le projet est à forte envergure. Il pourra s’agir de faire évoluer une micro-entreprise si cette dernière connaît un véritable succès.

De son côté, le régime de la micro-entreprise (anciennement régime auto-entrepreneur jusqu’en 2015) est une entreprise individuelle dont la forme diffère de la SASU. Très simple à créer et à gérer, le paiement des cotisations sociales est tout autant facilité. Pour fonctionner, le coût est très faible. Si la question du seuil du chiffre d’affaires était problématique jusqu’à fin 2016, elle ne l’est désormais plus vraiment. En effet, si ce seuil était fixé au préalable à 33 200 euros, il est désormais porté à 70 000 euros pour les prestations de service et les professions libérales relevant des BIC et des BNC. Ce type de régime est particulièrement recommandé pour les personnes qui désirent tester une activité entrepreneuriale sans prendre de risques financiers importants, ou bien les personnes qui souhaitent choisir une activité individuelle en guise de complément financier à une activité principale.

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Quel statut choisir en freelance : les différences entre SASU et micro-entreprise

Tableau comparatif : les principales différences entre les deux statuts pour comprendre quel statut choisir en freelance :

SASUMicro-entreprise

La SASU est une société marquée par la césure entre la structure, personne juridique, et son dirigeant, personne physique. La principale conséquence de ce constat est que
la responsabilité du dirigeant est limitée à ses apports dans la société. Il ne peut pas être tenu indéfiniment de la dette sur son patrimoine personnel.
Dans une micro-entreprise, la société et son dirigeant ne forment qu’une seule et même personne. De ce fait, la responsabilité du dirigeant est illimitée sur son patrimoine personnel.

Le président de la structure bénéficie du régime général de la sécurité sociale. Il a donc une couverture sociale plus avantageuse, identique à celle des salariés. Il en va de même concernant la retraite. Il peut également recevoir l’ARE (allocation d’aide au retour à l’emploi).
L’auto-entrepreneur est un travailleur indépendant, non salarié. Il bénéficie d’une faible couverture sociale. Il est soumis à la CIPAV pour les professions non-réglementées ou au régime général depuis la disparition du RSI le 1er janvier 2018. Il ne peut pas percevoir l’ARE mais cotise à l’assurance chômage.
La SASU est tenue trimestriellement du paiement de charges en fonction des salaires versés par l’entreprise. Si son dirigeant ne verse aucun revenu, il sera exempté de charge.
L’auto-entrepreneur a le choix entre payer mensuellement ou trimestriellement ses charges. Ces dernières sont calculées en fonction du chiffre d’affaires perçu. Sous certaines conditions, il peut bénéficier de l’ACCRE durant les 3 premières années, ce qui diminue pour beaucoup les cotisations sociales à verser.

Créer une SASU implique des frais. Le coût de publication de l’avis de constitution se situe en règle générale aux alentours de 200 euros hors taxes. Comptez ensuite les frais de greffe, pour un montant de 45 euros et les frais en lien avec la déclaration des bénéfices pour 25 euros par déclaration.
Pour créer une micro-entreprise, c’est entièrement gratuit. L’investissement de départ est donc nul ou bien très faible.

Une SASU est libre d’exercer toutes les activités souhaitées, exceptées quelques-unes comme un débit de tabac ou bien quelques professions libérales réglementées.

L’auto-entrepreneur n’est pas entièrement libre de choisir le type d’activité exercée. Par exemple, sont exclues les activités agricoles attachées au régime social de la MSA. Il pourra s’agir d’entretien de jardins ou d’activité de paysagiste par exemple.

Les obligations comptables de la SASU sont strictes. Elle doit tenir une comptabilité retraçant rigoureusement les mouvements de son patrimoine. Elle réalise un inventaire une
fois par an au minimum, afin d’établir les comptes annuels au moment de la clôture de l’exercice social. Elle doit enfin conserver ses pièces justificatives durant 10 ans.
De son côté, l’auto-entrepreneur doit juste tenir un livre des recettes et bien conserver les pièces justificatives.
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