Depuis plusieurs années, le métier de data scientist a pris une très grande ampleur, du fait de l’émergence et de l’importance toujours plus forte du Big Data. C’est LE métier à la mode depuis ces dernières années et il est considéré comme l’un des plus prometteurs.
Le métier de Data Scientist
Nature du travail
Le métier de Data Scientist s’articule autour de 4 grandes missions : – Identifier les besoins et la problématique que l’entreprise lui confie (plusieurs domaines possibles : marketing, RH, fidélisation des clients…) – Définir une modélisation statistique lui permettant d’y répondre – Construire les outils adéquats pour collecter les données – Rassembler et organiser les données de manière à exploiter les résultats. Les données peuvent provenir de sources diverses.
Compétences techniques
Capacité d’analyse et esprit de synthèse Ce professionnel doit être capable d’anticiper les besoins en information et chercher sans cesse de nouvelles sources d’information. Compétences techniques La maitrise de certaines compétences techniques est essentielle pour le data scientist. En effet il doit maîtriser les bases de données NoSQL (MongoDB, Hadoop), langage de programmation R, programmation C avec le langage Python… Il doit également avoir de solides bases en statistique ainsi que des notions de machine learning, ce qui peut être un réel atout. Curiosité et ouverture d’esprit Pour exercer ce métier, il faut également savoir déceler les données les plus intéressantes. De plus, être passionné par le traitement de l’information et les problématiques Big Data est évidemment un plus.
Contexte
Ce terme est inventé en 2008 par deux ingénieurs de chez Facebook. Il a été élu « métier le plus sexy du 21ème siècke » par le Harvard Business Review. De ce fait, dans les grandes entreprises, le métier se divise en plusieurs sous-catégories : le data miner (récolte les données), le data analyst (administre et créée les bases de données) et le data scientist (interprète les données). Ainsi, on peut trouver des data scientists dans plusieurs domaines comme le secteur marchand ou la sécurité.
Carrières et Salaire
Selon les entreprises, les data scientists se rattache à plusieurs entités comme le marketing, les systèmes d’information ou encore le département financier. Son TJM varie entre 500 et 800 euros.
Formation de Data Scientist
Pour se lancer dans une carrière de data scientist, il faut un bac +5 minimum, avec un master en analyse statistique ou programmation informatique. Beaucoup ont aussi un doctorat (bac +8)
Qui dit freelance dit droits différents d’un salarié. Comment cela se passe-t-il en cas de chômage ou d’arrêt maladie ? Club Freelance fait le point avec vous sur ces deux problématiques.
Freelance & Arrêt Maladie
La protection sociale des freelances était jusqu’au 31 décembre 2017 assurée par le RSI (régime social des indépendants). Il couvrait les indépendants face au risque de maladie, en cas de maternité ainsi que pour le versement de la retraite de base de ces assurés (sauf pour les professions libérales). Début 2018, conformément aux promesses de campagne d’Emmanuel Macron, le RSI a été abandonné. Quels sont donc les conséquences de ce changement pour les freelances ?
Depuis le 1er Janvier 2018 donc, la protection sociale des travailleurs indépendants est adossée au régime général de sécurité sociale. Les prestations auxquelles ont droit les freelances vont au fil du temps se rapprocher de celles des salariés.
Les remboursements des frais de santé, les bases de calculs de la retraite sont par exemple identiques pour ces deux statuts. Avec la réforme du RSI, ces rapprochements devraient être prolongés notamment dans le domaine de la maternité.
Les travailleurs indépendants relèvent maintenant de la CPAM pour l’assurance maladie/maternité; de la Carsat pour la retraite de base et de l’Ursaff pour leurs cotisations sociales personnelles. Ils peuvent ainsi bénéficier de l’efficacité et de la rapidité du système des salariés. Ils gardent tout de même les spécificités liées à leur statut. En effet, les barèmes et les cotisations restent différents de ceux des salariés. Ils garderont également l’avantage du régime des retraites complémentaires (RCI).
Le passage au RSI
Le passage du RSI au régime général de sécurité sociale devrait également faciliter le passage du statut de salarié au statut de freelance. Lors de ce changement de statut, l’ancien salarié n’aura plus besoin de faire de nouvelles démarches (ce que nécessitait avant le RSI) puisque son assurance maladie restera gérée par sa CPAM et la validation de ses périodes de travail pour sa retraite par sa caisse d’assurance vieillesse.
Ainsi, si les freelances sont désormais rattachés au régime général de sécurité sociale, ils continuent de bénéficier d’une fiscalité particulière. Cette réforme leur apporte donc surtout une offre plus performante, plus réactive et plus adaptée.
Les évolutions du à la suppression du RSI seront totalement effectives en 2020.
Freelance & Chômage
Jusqu’à maintenant, un travailleur indépendant ne peut toucher le chômage dans la mesure où il ne cotise pas, à la différence d’un salarié. Aucun statut n’offre pour l’instant la possibilité aux freelances indépendants de toucher des indemnités chômage. C’est à cela qu’a voulu remédier Emmanuel Macron. Dès sa campagne électorale, il avait promis, en même temps que la suppression du RSI, l’accès à une indemnité chômage pour les freelances. Si la réforme n’est aujourd’hui pas encore effective, elle est actuellement en discussion.
Une réforme pour protéger les freelances
Le but de cette réforme est d’une part de protéger les travailleurs indépendants face au risque de liquidation de leur entreprise mais aussi de rapprocher le régime des salariés et le régime des non-salariés. La réforme vise également à favoriser l’entreprenariat en accordant plus de sécurité au statut et en répondant aux défis de la conjoncture économique.
Les contours de cette réforme sont assez durs à délimiter. Tout d’abord, la population des travailleurs indépendants représente une partie difficile à assurer contre le risque de chômage de par son hétérogénéité. En effet, les travailleurs indépendants n’ont pas tous le même degré d’exposition au risque de chômage et les inégalités de revenus de ces professionnels sont plus élevés que celles des salariés. La réforme contre le risque de chômage devrait donc selon l’IGA et l’IGF « distinguer différents sous-ensemble au sein des travailleurs indépendants selon leur capacité contributives, leur besoin de protection ou encore le type de risque contre lequel ils souhaitent se couvrir. » D’autre part, la notion de perte volontaire d’emploi est plus difficile à déterminer chez un indépendant que chez un salarié puisqu’il gère sa propre activité.
La réforme prévoit tout d’abord une allocation de 800 euros par mois en cas de liquidation judiciaire, et ce sur une durée de 6 mois. Et l’indépendant doit pouvoir justifier d’un bénéfice annuel proche de 10 000 euros. Cette mesure vise donc essentiellement les agriculteurs, commerçants et micro-entrepreneurs et non les professions libérales.
Comment bien s’assurer ?
En attendant l’application effective de ces réformes, quelles sont les solutions existantes qui s’offrent aux freelances ? Pour se couvrir face aux risques, les freelances doivent pour le moment cotiser auprès d’organismes privés :
– La prévoyance
La prévoyance individuelle permet à l’assuré freelance de se protéger lui et sa famille, en minimisant les conséquences financières que peuvent provoquer un accident ou une maladie. En souscrivant à un contrat de prévoyance, les indépendants bénéficient d’une déduction des cotisations sur leurs revenus. Cette mesure de la loi Madelin vise notamment à améliorer la protection sociale des freelances.
– La mutuelle (complémentaire santé)
Pour pouvoir bénéficier d’une mutuelle, le travailleur indépendant doit y souscrire lui-même, car il ne peut bénéficier d’une complémentaire santé d’entreprise. Pour le freelance, cela permet ainsi une meilleure prise en charge des soins, notamment soins dentaires et optiques.
Otherwise propose par exemple différentes formules de complémentaire santé. Découvrez l’offre spéciale Club Freelance : Pour toute souscription d’un contrat complémentaire Otherwise, 2 mois sont offerts.
Cette assurance permet de couvrir le travailleur indépendant en cas de dégâts matériels ou immatériels. Cette assurance est obligatoire seulement pour les professions réglementées. Elle est cependant fortement recommandée pour les professions non réglementées. D’autant qu’y souscrire est souvent gage de professionnalisme et peut servir d’argument commercial pour les freelances.
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Le cloud est de plus en plus présent dans les entreprises et révolutionne petit à petit le monde d’aujourd’hui. De profonds changements sont attendus dans les prochaines années. Une des personnes au cœur de ces transformations est l’ingénieur Cloud.
Le métier d’ingénieur cloud
Les missions d’un ingénieur cloud s’articulent autour de trois grands axes :
Analyse et veille
Afin de proposer l’offre la plus adéquate possible, il doit étudier scrupuleusement les besoins de son client. Il doit également rédiger le cahier des charges et assurer une veuille technologique pour garantir l’optimisation des ressources en termes d’infrastructures.
Intégration dans l’architecture cloud
Une fois la partie analyse et veille établie, l’ingénieur peut alors mettre en place un pilote et contrôler la migration vers des solutions virtualisées dans le cloud. Il doit ensuite mettre en place des outils de surveillance permettant de garantir la disponibilité des infrastructures. Il doit également veiller aux accès et à la fiabilité des solutions qu’il déploie. Durant les phases d’évolution et de mise en production, l’ingénieur cloud participe aux validations des différents étapes.
Administration et maintenance du système virtualisé
Une fois la solution bien avancée, l’ingénieur doit veiller à la bonne performances des infrastructures virtualisées, en détectant les éventuelles pannes ou dysfonctionnements. Et si nécessaire, les réparer. En fonction des évolutions technologiques du moment, l’ingénieur doit pouvoir proposer une maintenance évolutive et corrective des infrastructures.
Compétences requises
Compétences techniques
Il est demandé aux ingénieurs cloud une très bonne maitrise des environnements Windows, Linux et techniques de virtualisation (VMWare) ainsi que de bonnes connaissances dans les langages type Python et dans l’administration des réseaux et télécoms.
Culture informatique
Ce professionnel doit intégrer rapidement l’architecture et les différentes fonctionnalités du système informatique de l’entreprise. Et afin de proposer la meilleure solution possible, il doit se tenir informer des solutions cloud existantes sur le marché, des bases de données et des outils de stockage.
Sens de l’analyse et curiosité
Pour être le plus efficace possible, l’ingénieur cloud doit pouvoir analyser rapidement la solution la plus adaptée. Cela veut donc dire anticiper les éventuels problèmes techniques. Curiosité aussi car il doit sans cesse se tenir informé des évolutions technologiques et informatiques du marché afin d’adapter sa solution.
Carrières et Salaire
La plupart des ingénieurs cloud possèdent des skills dans les techniques de virtualisation des serveurs. En revanche, tous les ingénieur en virtualisation ne sont pas nécessairement des ingénieurs cloud.
Selon la formation et le niveau d’expérience, le tjm d’un ingénieur Cloud se situe entre 600 et 1000 euros.
Formation de l’Ingénieur Cloud
Pour occuper ce poste, un Bac +5 est généralement nécessaire, avec une spécialisation en informatique et réseaux, cloud computing ou systèmes distribués. Les écoles comme l’Isep, Eurecom ou encore l’Insset.
Ce poste est généralement occupé par des cadres ayant minimum deux ou trois ans d’expérience en tant qu’ingénieur système.
En 10 ans, le nombre de freelances en France a été multiplié par 3. Cela représente aujourd’hui plus ou moins 10% de la population active. Ainsi, les entreprises recrutent de plus en plus de freelances. Plusieurs raisons peuvent être avancées : l’avantage de la flexibilité, l’envie de rompre avec la hiérarchie traditionnelle, pouvoir travailler où l’on veut… En effet, il y a de nombreux avantages à recruter un freelance et les impacts bénéfiques des freelances se font ressentir sur les équipes IT.
On pourrait supposer que ce mode de travail est réservé aux petites structures, souhaitant bénéficier de l’agilité qu’il offre. Or, les freelances sont aussi très présents dans les grands groupes qui sont de plus en plus friands de leurs services. Ils y ont recours dans de nombreux domaines : marketing, design ou encore développement informatique. C’est le cas d’Orange qui a employé en 2017, 486 freelances, devenant ainsi le champion du CAC40 dans le recrutement d’indépendants. Les grandes entreprises recrutent ainsi de plus en plus de freelances. Mais comment expliquer que les grandes entreprises recrutent de plus en plus de freelances ? Pourquoi y a-t-il une hausse du recrutement de freelances ? Il y a plusieurs raisons.
Les grandes entreprises sollicitent les freelances pour sortir des sentiers battus
Tout d’abord, les grandes entreprises sollicitent de plus en plus les freelances. Car intégrer des freelances permet aux entreprises de profiter d’un regard nouveau sur le projet en question. Ce qui se traduit très souvent par de nouvelles idées. Cela permet également de bousculer un peu l’organisation traditionnelle de ces grands groupes. En effet, les freelances en intégrant leur équipe, arrivent avec de nouvelles méthodes de travail. Ils ont l’habitude de travailler avec beaucoup d’autonomie. Et ont donc besoin d’une certaine marge de manœuvre pour mettre en avant leur expertise. Les entreprises en sont généralement demandeuses car cela permet de penser « out of the box ». Cela soulève toutefois un challenge : trouver le juste milieu entre encadrement et autonomie. Le pari est réussi quand le freelance a assimilé les valeurs et les codes de l’équipe tout en ayant apporté sa propre vision au projet.
Découvrez notre dossier spécial : Pourquoi recruter un freelance informatique ?, pour tout savoir sur quand et comment recruter un freelance informatique ainsi que sur les avantages à recruter un freelance IT.
L’accès à des ressources rares et un intérêt financier
Les grandes entreprises sollicitent de plus en plus les freelances en raison d’un autre avantage. Cet avantage est de pouvoir trouver des ressources rares et spécifiques, et ce sur une période donnée. En effet, les services de sourcing de freelances ont l’avantage de proposer des candidats aux profils très qualifiés, sur des compétences peu présentes sur le marché de l’emploi traditionnel. Les recruteurs ont souvent des difficultés à trouver certaines ressources en CDI. Par exemple, l’offre de profils se fait plus rare sur des métiers comme développeur Web ou développeur Python. Aussi, les entreprises sont plus dans une logique de test and learn avec les freelances qu’elle recrutent. C’est-à-dire que ce sont des ressources temporaires qui apporte une expertise précise sur un projet en développement.
Recruter des freelances représente également un avantage financier non négligeable pour les entreprises. Passer par des services telles que Mindquest offre un gain de temps considérable. Et il se traduira en fin de compte par des coûts moins importants qu’un recrutement en CDD ou CDI.
L’importance de la fidélisation
Comme nous l’avons dit plus haut, certains freelances sont des ressources rares. Il y a donc un réel enjeu de fidélisation des consultants pour les entreprises. Sans compter le fait que celles-ci ont tout à gagner à renouveler les contrats car les personnes sont déjà habituées à la culture de l’entreprise, ses valeurs et ses codes. Dans certains cas, il peut également y avoir besoin d’une relation de confiance quand leur projet en question traite d’informations confidentielles. C’est alors plus compliqué si l’entreprise change tous les 4 mois de consultants. D’où l’intérêt de fidéliser ses freelances. Ce qui va déterminer la prolongation d’un contrat freelance repose sur les softs skills de celui-ci. En effet, si les compétences techniques sont évidemment un élément essentiel dans l’appréciation d’un candidat, son adaptabilité et sa manière de travailler sont aussi très importantes.
Très souvent, les recrutements de freelances n’aboutissent pas à cause des soft skills ou du relationnel des candidats. Il est donc important que le candidat aie la même sensibilité et la même vision du travail d’équipe que les personnes du projet.
L’augmentation des freelances s’explique par le fait que les grands groupes ont tout intérêt à recruter ces travailleurs indépendants pour plus d’agilité dans leurs équipes. Mais aussi pour bénéficier d’une compétence spécifique dans un temps délimité, sans oublier l’aspect financier qui rentre en jeu également.
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Le rôle de l’Ingénieur Administrateur Sécurité est de mettre en place les politiques de sécurité qui ont été au préalable définies par les RSSI. Il se charge aussi de veiller au respect et à la bonne utilisation du système informatique et traite toute potentielle faille de sécurité.
Mise en œuvre de la politique de sécurité informatique A partir de la politique de sécurité informatique définie par le DSI, l’Ingénieur Administrateur Sécurité est responsable de sa bonne mise en œuvre. Il convient pour cela de faciliter le processus de circulation et de contrôle de d’information, de mettre en place une charte ainsi que des règles d‘utilisation. Veille informatique et sécuritaire En constante augmentation, les menaces cybercriminelles ne cessent de se renouveler et des nouveaux dangers apparaissent régulièrement auxquels l’Ingénieur Administrateur Sécurité doit faire face. Pour cela, il devra connaitre suffisamment les différents logiciels et autres méthodes utilisés par les pirates informatiques. Sensibilisation des employés Comme vu précédemment, la mise en place d’une politique de sécurité comprend l’élaboration de règles d’utilisation. Celles-ci seront adressées à l’attention des utilisateurs et de ce fait, devrons être assez claires pour que les enjeux de sécurité informatique de l’entreprise soit compris de tous.
Compétences requises
Rigueur Les problématiques sécuritaires imposent une rigueur de tout instant ! Dans ces conditions, l’Ingénieur Administrateur Sécurité ne peut se permettre de laisser passer certaines faiblesses et failles. Anticipation et disponibilité La sécurité des systèmes passe aussi par une bonne anticipation de potentielles failles ou problèmes de sorte à assurer la disponibilité en continu, chose essentielle, des systèmes d’information auprès des utilisateurs. Bonne communication En temps que responsable de la mise en œuvre de la politique de sécurité, il doit informer de façon la plus claire possible les différents utilisateurs aux différentes règles à respecter pour éviter tout problème de sécurité.
Carrières et Salaire
A mesure qu’il gagne en compétence, l’Ingénieur Administrateur Sécurité tend vers des responsabilités de plus en plus importantes. Concernant sa rémunération, cela dépend de son niveau d’expertise. Selon que l’Ingénieur Administrateur Sécurité est plus ou moins expérimenté, le TJM varie entre 400 et 600 euros.
Formation d’Ingénieur Administrateur Sécurité
L’ingénieur devra obtenir son BTS ou IUT en informatique. Il doit ensuite compléter sa formation avec un master en école d’ingénieur ou avec un diplôme universitaire en informatique. A cela, la formation continue lui permettra d’acquérir des compétences et qualifications supplémentaires tout au long de sa carrière.
Avec une augmentation des demandes de 8.7% sur l’année 2017 (source : données Mindquest) le Freelancing a le vent en poupe auprès des entreprises. En particulier, dans le secteur du numérique où l’on estime que 8,5% des travailleurs sont indépendants. De plus, aujourd’hui les entreprises recrutent de plus en plus de freelances. Mais alors, qu’est-ce qui pousse certaines entreprises à recruter des freelances IT ? Quels sont avantages à recruter un freelance ? Pourquoi privilégier le recrutement d’un consultant Freelance IT à celui d’un salarié ? Recruter un freelance informatique a des avantages et inconvénients, découvrez dans notre article tous les avantages à recruter un freelance.
Avantages à recruter un freelance: flexibilité et disponibilité sont l’atout numéro 1 pour les entreprises
L’avantage des freelance pour les entreprises ai qu’ils offrent une grande flexibilité par leur statut d’externe. Selon l’activité et la charge, les entreprises peuvent s’appuyer sur des ressources expérimentées qui interviendront sur une période définie. Elles bénéficieront ainsi des compétences du Freelance sur la durée du projet. Avec la possibilité de prolonger ou réduire le temps de mission en fonction de l’évolution de celui-ci. De nombreuses entreprises font donc appel à des consultants indépendants pour palier à un retard ou réaliser un projet avec une durée de vie finie.
Par ailleurs, les consultants freelances proposent un savoir-faire « à la demande » qui peut plus facilement s’inscrire dans un contexte complexe. Ayant travaillés sur de nombreux projets aux environnements variés, les indépendants possèdent souvent une palette de compétences larges qui leur permet de s’adapter à de nombreuses situations. Les entreprises peuvent donc choisir la personne qui répondra le mieux à leur problématique. Tant au niveau des hard skills que des soft skills essentiels aux métiers de l’IT.
Découvrez notre dossier spécial : Pourquoi recruter un freelance informatique ?, pour tout savoir sur quand et comment recruter un freelance informatique ainsi que sur les avantages à recruter un freelance IT.
Contracter un freelance IT est moins engageant qu’un CDI ou un CDD
Tous les managers et chefs d’entreprise le savent : un mauvais recrutement est une énorme perte de temps et d’argent. A ce titre, recruter des Freelances IT est bien moins engageant que d’embaucher des CDI. Recruter un salarié est un process long qui débouche trop souvent sur une erreur de casting. Là où un employé embauché pour un CDI pourra présenter un profil en décalage avec les compétences souhaitées, sans que cela soit aisément solvable, un freelance sera spécialement recruté pour ses compétences en adéquation avec la mission. Ceci est un avantage des freelances non négligeable.
Embaucher un employé en CDD présente le désavantage de n’être renouvelable qu’une fois. Cette extension ne peut s’étendre à plus d’un an et demi en tout, et cela peut être contraignant pour une entreprise si elle souhaite prolonger un employé. Au contraire, du fait de son statut de travailleur indépendant, il n’y a pas de limite à la reconduction de la mission d’un Freelance. De plus, en tant qu’externe, le Freelance n’a pas nécessairement besoin de s’inscrire dans les valeurs de l’entreprise.
Aussi, les traditionnels CDI ou CDD, peuvent paraître obsolètes lorsque l’on fait face à un départ inattendu, que l’on a besoin d’une expertise temporaire ou qu’une surcharge d’activité s’impose. Avoir recours à un freelance pour répondre à ces situations peut donc paraître judicieux. Enfin, le recrutement sera effectué plus rapidement, notamment facilité par les services de sourcing qui assurent la sélection de profils correspondants et disponibles en seulement quelques jours.
La motivation du freelance est une plus-value sur projet
Etre indépendant est un choix, pas une astreinte pour le freelance. En s’engageant sur des missions, le Freelance manifeste un intérêt pour le projet qui se traduit souvent par une envie de mener à bien les tâches qui lui sont confiées. Etre indépendant ne veut pas dire que le freelance est destiné à moins travailler. Au contraire, généralement plus à même de s’auto-gérer, il saura s’intégrer parfaitement dans une équipe et prendra rapidement ses marques. Enfin, unique garant de sa réputation, le consultant indépendant à toutes les raisons de fournir un travail de qualité s’il souhaite progresser dans son activité. La motivation est ainsi un avantage des indépendants non négligeable.
Avantages à recruter un freelance: peu de contraintes administratives
Dans un monde du travail constamment en mouvement où il faut être de plus en plus réactif, la capacité à recruter un freelance est un plus. Pas de complications administratives, il suffit de signer le contrat de départ et de payer une facture en fin de mois de la même façon que vous contractualiser avec un fournisseur. Il pourra rapidement commencer à travailler dans les locaux ou à distance dès que les formalités seront remplies.
Tirer parti de son expérience pour vos équipes
Etre en contact direct avec le freelance, c’est bénéficier de son expertise et de sa polyvalence au quotidien. Il aura un regard objectif sur le projet tout en apportant de la fraîcheur au sein de l’équipe. Recruter un freelance à un poste de lead peut avoir d’excellentes répercussions sur vos équipes. Celle-ci va bénéficier de son expertise spécifique dans un premier temps pour se former et ensuite évoluer en autonomie.
En résumé, recruter un freelance IT présente énormément d’aspects positifs. Et bien que de nombreux acteurs (entreprises comme consultants) soient encore réfractaires, la tendance à embaucher des freelances se démocratise. Favorisée par la transformation digitale du monde du travail et par l’accélération des cycles projets au sein des entreprises. De plus, il existe de nombreux impacts bénéfiques des freelances sur vos équipes IT.
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De plus en plus de grosses entreprises utilisent des ordinateurs fonctionnant sous Linux. Or le langage Python est très développé sur ces ordinateurs-là. C’est pourquoi le développeur Python est de plus en plus recherché. Alliant une partie d’analyse et de création, ils doivent faire preuve de rigueur et de collaboration pour mener leurs missions à terme.
Le métier de développeur Python
Analyse des besoins du client Pour répondre au mieux à la demande de son client, le développeur freelance Python devra suivre scrupuleusement le cahier des charges fourni. Il devra ainsi proposer la solution la plus adaptée parmi les possibilités existantes.
Création de projets web Le développeur freelance Python a d’abord la responsabilité de la conception de l’architecture des logiciels comme les modules ERP, et du codage d’algorithme. Dans le cadre de la création de ses projets, il assure également les tests techniques, le suivi et la maintenance de l’application. Il doit également produire une documentation complète de ses applications, à la fois technique et fonctionnelle. Il participe enfin au design et à l’intégration de nouvelles fonctionnalités dans l’application qu’il développe.
Coordination avec la base de données Pour que les avancées du projet circulent au mieux, le développeur Python doit communiquer avec la base de données afin de stocker et requêter en continu les informations. De cette manière, les personnes travaillant sur le projet peuvent être tenues informées en temps réel.
Compétences requises
Compétences techniques Le développeur freelance Python doit avoir un niveau relativement avancé du langage de programmation Python, ainsi que des environnements comme PostgresSQL, MySql ou encore Oracle.
Patience, rigueur et curiosité Que ce soit dans le suivi du cahier des charges ou dans la rédaction de la documentation, le développeur Python doit faire preuve de rigueur pour être le plus précis possible. Patience aussi car le développeur peut rencontrer de nombreux bugs lors de la programmation de son application. Il doit également avoir un esprit curieux pour être au courant des évolutions des technologies qui l’entourent et ainsi maintenir le niveau de ses compétences techniques.
Bonne communication Dans le cadre de ses projets, le développeur Python collabore avec plusieurs personnes de son équipe. Il doit donc être bon communicant et être à l’écoute pour croiser au mieux les informations. Il doit également avoir le sens du travail d’équipe.
Contexte
Le langage Python est créé en 1991. Certains grands comptes l’utilisent, comme Google, Pinterest ou encore Instagram. La communauté utilisatrice de ce langage est assez diverse. Beaucoup l’utilisent en maths et sciences. Les data scientists l’apprécient particulièrement en gestion de bases de données. Son offre large de packages disponibles facilitent en effet la gestion de données.
Carrières et Salaire
Les développeurs freelances Python sont généralement recrutés par des entreprises qui utilisent la plateforme Linux. Concernant sa rémunération, cela dépend de son niveau d’expertise. Le développeur Python possède une spécialisation de plus, par rapport à un développeur classique. Par conséquent, il gagne un peu plus. Selon que le développeur freelance est plus ou moins expérimenté, le TJM varie entre 400 et 600 euros.
Formation du développeur Python
Pour débuter en tant que développeur Python, il est nécessaire d’avoir un bac+2 ou +3, en informatique. Les formations approfondies en JavaScript, HTML, Symfony2, Pyhton 3 et autre sont bien évidemment un plus.
Vous souhaitez en savoir plus sur le développement Web ? Découvrez notre dossier spécial sur les différentes spécialisations et métiers du développement Web ainsi que les langages de programmation !
Avec une hausse potentielle de 280 000 nouveaux micro-auto-entrepreneurs en 2018, le régime simplifié de la micro-entreprise séduit de plus en plus. Vous êtes déjà auto-entrepreneur ou bien vous envisagez de le devenir ? Vous profiterez de démarches administratives simplifiées et de procédures fiscales allégées. Mais qu’en est-il vraiment de ce statut ? Nous vous apportons toutes les réponses à vos questions dans ce guide pour auto-entrepreneurs ; que ce soit d’un point de vue bancaire, relativement au changement de statut et concernant vos droits à la retraite en tant qu’indépendant. Avec en bonus, des conseils pour compléter parfaitement votre déclaration d’impôt 2042 C PRO. Suivez le guide pour auto-entrepreneurs !
Vous souhaitez vous lancer en freelance ? N’hésitez pas à télécharger notre guide pratique de démarrage en freelance pour bien débuter votre activité de consultant indépendant.
L’obligation d’un compte bancaire dédié : guide pour auto-entrepreneurs
Certes, l’auto-entrepreneur doit respecter des formalités allégées. Pour autant, il est tenu depuis 2015 de disposer d’un compte bancaire freelance spécialement dédié à son activité professionnelle. Le code de la sécurité sociale est formel sur ce point. Son article L133-6-8-4 indique que : Le travailleur (…) est tenu, au plus tard douze mois après la déclaration de la création de son entreprise, de dédier un compte ouvert dans un des établissements mentionnés à l’article L. 123-24 du code de commerce à l’exercice de l’ensemble des transactions financières liées à son activité professionnelle.
Qu’est-ce que cela signifie concrètement ? L’auto-entrepreneur doit-il ouvrir un compte professionnel ? Auprès de quel établissement ? Tour d’horizon.
Un compte dédié séparé de votre compte personnel
L’un des points importants de notre guide auto-entrepreneur est d’avoir un compte dédié séparé de votre compte personnel. Puisque vous êtes auto-entrepreneur ou que vous aspirez à le devenir, vous êtes censés réaliser des factures et vous acquitter de vos impôts en votre nom propre. En effet, dans une micro-entreprise, la personnalité morale et physique ne font qu’un. Cependant, les sommes perçues au titre de votre activité et celles versées doivent faire l’objet d’un compte distinct de votre compte personnel. C’est pour cela que vous êtes tenus d’ouvrir un compte bancaire dédié à l’exercice de votre activité de freelance. Vous y effectuerez l’ensemble des transactions financières en lien avec votre micro-entreprise, à savoir :
y déposer vos recettes à la fréquence souhaitée
effectuer tous les achats nécessaires au bon fonctionnement de votre activité
réaliser des virements, notamment ceux correspondant à votre rémunération
Grâce à ce compte, vous pourrez facilement justifier des transactions professionnelles réalisées. Cette séparation a donc aussi un côté pratique, pour les transactions quotidiennes.
Que se passe-t-il dans le cas où vous êtes auto-entrepreneur tout en restant salarié ?
Dans ce cas, vous êtes également tenus de disposer d’un compte bancaire séparé. Les ressources issues de votre activité salariée doivent être versées sur un compte bancaire différent (votre compte personnel par exemple).
Un simple compte courant suffit
En réalité, vous n’êtes pas contraints d’ouvrir un compte bancaire professionnel. Il vous suffit simplement d’ouvrir un compte courant à votre propre nom. La seule obligation est que ce dernier soit dédié à votre activité d’auto-entrepreneur. Toutes les transactions de ce compte doivent donc concerner votre activité professionnelle. Si votre activité ne nécessite pas une gestion particulièrement poussée, un simple compte courant suffit amplement. Cela vous évitera d’avoir à payer des sommes parfois onéreuses pour la gestion d’un compte professionnel. Si votre activité indépendante requiert des besoins bancaires conséquents, dans ce cas un compte bancaire professionnel pourra être avantageux pour vous.
Bon à savoir : depuis 2017, tous les auto-entrepreneurs disposent d’un an à compter de leur inscription au statut pour ouvrir un compte bancaire spécialement dédié à leur activité professionnelle. De quoi prendre le temps de bien choisir la solution la plus adaptée à ses besoins de travailleur indépendant.
Loi PACTE : la fin du compte bancaire dédié pour les plus petits micro-auto-entrepreneurs ?
Dans le cadre de la future loi PACTE (Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises), l’obligation de détenir un compte bancaire dédié devrait être supprimée. Encore que cette décision ne devrait concerner que les plus petits micro-entrepreneurs. Qu’est-ce que cela signifie concrètement ?
En réalité, ce changement prochain ne devrait concerner que les micro-entrepreneurs dont le chiffre d’affaires est inférieur à 5000 euros par an. Autant dire que seront principalement concernés les auto-entrepreneurs exerçant une activité indépendante en complément de leur activité salariée.
Vous souhaitez changer de statut en cours d’activité entrepreneuriale : comment faire ? Suivez le guide pour auto-entrepreneurs
Les raisons qui peuvent vous pousser à vouloir changer de statut juridique en cours d’activité sont nombreuses. Que ce soit pour faire évoluer votre activité ou bien parce que vous avez atteint le plafond de ressources, un changement peut être nécessaire, voire indispensable. Tout dépendra en réalité selon que vous désirez rester en entreprise individuelle ou bien que vous préférez créer une société (SAS, SARL, EURL…).
1ère hypothèse : vous souhaitez rester en entreprise individuelle
Cela signifie que vous désirez transformer votre micro-entreprise en EI (entreprise individuelle) ou EIRL (entreprise individuelle à responsabilité limitée).
Dans ce cas, vous devez envoyer un courrier recommandé avec avis de réception à votre CFE (Centre de formalités des entreprises) avant le 31 décembre de l’année précédant celle où vous souhaitez sortir du régime de la micro-entreprise. Par exemple, si vous souhaitez passer en entreprise individuelle au 1er janvier 2019, vous devrez envoyer votre courrier avant le 31 décembre de cette année. Vous devrez donc faire une déclaration de cessation d’activité pour votre activité de micro-entreprise et immatriculer votre nouvelle structure au Registre du Commerce et des Sociétés.
Ce passage en société aura des conséquences, tant du point de vue de votre fiscalité que de la collecte de TVA. Quelques éléments à savoir à ce sujet :
vous serez désormais soumis à l’impôt sur les sociétés et non plus à l’impôt sur le revenu
mais vous ne perdrez pas le bénéfice de l’ACCRE, hormis si vous exercez votre activité à une nouvelle adresse
vous serez assujettis à la TVA. A ce titre, vous facturerez la TVA à vos clients et la collecterez pour l’Etat.
2nde hypothèse : vous désirez créer une société
Dans ce cas, vous avez décidé de transformer votre micro-entreprise en SAS, SARL ou EURL.
Voici la démarche à suivre :
Dans un premier temps, vous devez clôturer votre micro-entreprise. Vous devez transmettre au CFE dont vous dépendez une déclaration de cessation d’activité. Pour cela, deux possibilités : soit via le formulaire en ligne CFE Urssaf, soit en téléchargeant le formulaire P2 P4 auto-entrepreneur (Cerfa n° 13905*04).
Dans un second temps, vous devrez constituer votre nouvelle société. Cela comprend bien évidemment la rédaction des statuts et l’ensemble des impacts fiscaux que cela entraîne
Retraite, tout savoir sur vos droits : guide pour auto-entrepreneurs
Depuis le 1er janvier 2018, le RSI n’existe plus. Les micro-entrepreneurs sont donc tous rattachés directement au régime général de la sécurité sociale. C’est cet organisme qui gère les retraites versées aux travailleurs indépendants, toutes branches confondues. A l’instar des autres travailleurs indépendants, les auto-entrepreneurs jouissent d’une couverture sociale. A ce titre, ils cotisent pour la retraite de base ou retraite complémentaire. Son montant dépendra de celui des cotisations sociales versées.
La validation des trimestres d’assurance vieillesse : une question de chiffre d’affaires
Seront prises en compte dans le calcul des droits à la retraite les périodes travaillées effectivement sous le statut de micro-entrepreneur. Selon le chiffre d’affaires réalisé, vous pourrez alors valider des trimestres. Ainsi, si un auto-entrepreneur ne perçoit aucun chiffre d’affaires, il ne verse en principe aucune cotisation. Dans ce cas, aucun droit à la pension vieillesse n’est pris en compte. En 2018, les conditions ont évolué. Nous prendrons pour exemple les auto-entrepreneurs soumis au régime des BNC (bénéfices non commerciaux) au titre d’une activité de service non artisanale ou une profession libérale.
Exemple pratique : Imaginons un auto-entrepreneur avec un chiffre d’affaires moyen de 30 000 euros annuels. Après abattement de 34 % (abattement forfaitaire pour frais et charges qui s’applique pour les auto-entrepreneurs soumis au BNC), son revenu pris en compte se calcule de la manière suivante : 30 000 € x (100 % – 34 %) = 19 800 € L’indemnité journalière : 1/730e du revenu d’activité moyen à l’année, calculé sur les 3 dernières années civiles. Le montant maximum de cette indemnité est de 53,74 euros par jour. Ainsi, l’indemnité journalière de cet auto-entrepreneur sera de : 19 800 € x 1/730 = 27,12 €.
Le contrat retraite Madelin pour les travailleurs non salariés
Instaurée en 1994, la loi Madelin permet de mieux protéger les travailleurs non salariés ainsi que leurs proches. Le contrat retraite Madelin est une solution permettant aux travailleurs non salariés, y compris les auto-entrepreneurs, de palier les faibles revenus perçus au moment de leur retraite. Cela leur permet de percevoir un complément de revenus régulier sous la forme de rentes. Ce contrat bénéficie d’un cadre fiscal avantageux.
Le volet de la retraite est l’un des trois pans du contrat. Ce dernier intervient aussi en cas de problèmes de santé, d’arrêt de travail, d’invalidité ou de chômage.
Bonus : conseils et guide pour auto-entrepreneurs afin de faire votre déclaration d’impôt 2042 C PRO
Pas toujours facile d’y voir clair concernant la déclaration d’impôts d’indépendant sans un guide pour auto-entrepreneurs.
Tous les auto-entrepreneurs doivent déclarer annuellement leur chiffre d’affaires aux impôts, en plus de leurs déclarations régulières à l’URSSAF. Cette déclaration annuelle se fait dans le cadre de la déclaration de revenus. Un formulaire particulier est à la disposition de tous et facilement téléchargeable sur Internet. Il s’agit du formulaire 2042 C.
Dans un premier temps, complétez le cadre intitulé « Identification des personnes exerçant une activité non salariée ». Cela permettra d’identifier votre entreprise. Ensuite, on distinguera selon que vous ayez opté pour le versement de l’impôt libératoire ou pas.
1ère hypothèse : vous avez opté pour le versement de l’impôt forfaitaire libératoire
Le principe est que si vous avez opté pour cette option, vous versez chaque mois ou chaque trimestre un pourcentage de votre chiffre d’affaires. Cela vous permet de vous libérer de cet impôt sur le revenu dû au titre de votre activité d’auto-entrepreneur. Néanmoins, vous êtes tout de même tenus de déclarer votre chiffre d’affaires au titre de l’année précédente auprès du Trésor Public. Comment faire ? Sur le formulaire 2042 C PRO, remplissez l’encadré intitulé « Micro-entrepreneur (auto-entrepreneur) ayant opté pour le versement libératoire de l’impôt sur le revenu ». La case 5TE correspond aux activités libérales. Vous serez en principe le « Déclarant 1 ». Votre conjoint auto-entrepreneur résidant sous le même toit pourra être le « Déclarant 2 ». A noter que si une personne, hormis votre conjoint déclarant, est à votre charge et qu’elle génère un chiffre d’affaires en qualité d’auto-entrepreneur, vous devez le déclarer dans la colonne intitulée « Personne à charge ».
2nde hypothèse : vous n’avez pas opté pour le versement de l’impôt libératoire
Dans le cas où vous n’avez pas opté pour ce versement, le régime de la micro-entreprise s’applique de plein droit. Vous devrez ainsi déclarer le montant total et réel de votre chiffre d’affaires annuel dans votre déclaration complémentaire 2042 C PRO. La colonne à remplir est intitulée « Revenus industriels et commerciaux professionnels y compris locations meublées professionnelles ». Une fois ces informations renseignées, votre bénéfice imposable sera calculé. Sur les sommes que vous avez déclarées, un abattement sera appliqué. Il dépend du type d’activité indépendante exercée :
pour les professionnels de l’achat et vente : abattement égal à 71 % du chiffre d’affaires
concernant les autres indépendants soumis au BIC (bénéfices industriels et commerciaux) : abattement égal à 50 % du chiffre d’affaires
pour les indépendants en activités libérales et autres soumis au BNC (bénéfices non commerciaux) : abattement égal à 34 % du chiffre d’affaires
Vos revenus professionnels ainsi calculés, ces derniers seront soumis à l’impôt sur le revenu comme tous les autres. L’imposition progressive par tranches s’applique.
A noter que votre chiffre d’affaires devra être renseigné dans la case appropriée : 5KO pour les activités de vente de marchandises, 5KP pour celles de prestations de services et locations meublées, 5HQ pour les activités libérales et affiliées. Vous devrez indiquer votre chiffre d’affaires sans prendre en compte l’abattement forfaitaire. C’est à l’administration fiscale qu’il incombe d’appliquer ensuite cet abattement.
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Le poste de responsable de la production informatique est naturellement fréquent dans les entreprises ayant une activité de production informatique. Son rôle premier est de gérer les différentes ressources informatiques dont dispose l’entreprise, il s’occupe également de vérifier la conformité de celles-ci pour qu’elles soient en adéquation avec la politique des systèmes d’information de l’entreprise dans laquelle il évolue. Ce poste est aussi appelé responsable d’exploitation ou responsable technique de compte.
Le métier de Responsable de la production informatique
Nature du travail :
Fonctionnement du système de production informatique Présent dans les grandes entreprises, le responsable de la production informatique s’occupe de l’optimisation de la production, il s’assure de trouver les meilleures solutions matérielles et logicielles ainsi que de l’exploitation informatique de l’entreprise. Il est en charge également de la sauvegarde et de l’archivage des données produites.
Responsable de la fiabilité En tant que responsable de la fiabilité, la sécurité des données produites et une qualité des réseaux sont primordiales. Compte tenu de l’immense évolution des entreprises vers le digital et le numérique, la production de données s’accroit et devient indispensable pour toute activité désormais. Cela comprend également le maintien opérationnel en terme de qualité, de sécurité et de coûts des prestations informatiques.
Coordination du travail de l’équipe de production Une des responsabilités du responsable de la production informatique est l’encadrement d’une équipe de production. Il s’occupe de faire coordonner les techniciens d’exploitation, les administrateurs systèmes et les ingénieurs d’exploitation ensemble. Cela comprend également la gestion des ressources techniques nécessaires à la bonne réalisation de l’exploitation.
Compétences requises
Connaissance de l’architecture du système En tant que responsable, connaitre sur le bout des doigts la structure informatique dans laquelle il évolue est primordial. Cela inclut la maitrise des OS serveurs et des outils informatiques présents pendant le processus de production.
Leardership Responsable d’une équipe et en charge de la coordination de celle-ci entre différents métiers, il se doit d’être ordonné et intransigeant.
Resistance au stress Au cœur de la production, il est constamment sous pression car le maintien opérationnel de l’activité lui impose d’être vigilant.
Contexte
Du fait d’un utilisation de plus en plus conséquente des données de la part des entreprises, la place qu’occupe le responsable de la production informatique devient de plus en plus importante.
Carrières et Salaire
Pour ce type de poste, il est nécessaire d’avoir au minimum 5 à 10 ans d’expérience dans la production informatique en tant qu’analyste de production ou analyste programmeur. Le TJM est de 550 e par jour.
Formation
Pour ce type de poste, un diplôme bac+5, obtenu en école d’ingénieur ou lors d’un cursus universitaire, est nécessaire.
Exerçant à leur compte une activité économique, les freelances sont des travailleurs indépendants qui perçoivent les fruits de leur activité. Mais ils en supportent aussi les risques. Ainsi, chaque travailleur indépendant qui décide de se lancer dans un projet en freelance peut prétendre à certaines aides. Elles sont en effet conçues pour favoriser la création d’entreprise. Tout dépendra de la situation personnelle et professionnelle du freelance. Au cours de son activité, il pourra aussi prétendre à certaines aides sociales. Notamment sous conditions de ressources. Zoom sur ces aides pour freelance.
1. Aides pour freelance : l’ACCRE, une aide les chômeurs et les jeunes
Qu’est-ce que l’ACCRE ?
L’Accre est un dispositif mis en place afin d’encourager la création d’entreprise. Il s’agit en effet d’un allègement du taux des charges sociales ; associé à un accompagnement durant les premières années de l’activité entrepreneuriale. Sur 3 ans, l’exonération des charges sociales est partielle et progressive.
Quelles sont les conditions pour bénéficier de l’ACCRE ?
Lorsqu’il démarre une activité, le micro-entrepreneur peut demander à bénéficier du dispositif d’aide au chômeur créateur ou repreneur d’entreprise (Accre) pour bénéficier de cotisations sociales réduites. Pour cela, il doit remplir certaines conditions ; en sachant qu’à compter du 1er janvier 2019 ; cette aide à la création d’entreprise sera ouverte à tous les autoentrepreneurs. Il doit être au choix :
demandeur d’emploi et bénéficier à ce titre de l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE) ou bien de l’allocation de sécurisation professionnelle (ASP)
demandeur d’emploi non indemnisé et être inscrit à Pôle emploi depuis au moins 6 mois depuis les 18 derniers mois
âgé de 18 à 25 ans maximum, âgé de moins de 30 ans dans le cas d’un handicap reconnu, ou âgé de moins de 30 ans et ne remplissant pas les conditions d’activité pour être indemnisé par Pôle emploi
avoir le statut de salarié licencié d’une entreprise en procédure de sauvegarde, redressement ou liquidation judiciaire et désireux de reprendre une entreprise en tout ou partie
être une personne physique reprenant ou créant une société dans un quartier prioritaire de la politique de la ville
être une personne physique sans emploi et ayant conclu un contrat d’appui au projet d’entreprise
bénéficier du complément de libre choix d’activité
bénéficier de la prestation partagée d’éducation de l’enfant
dans tous les cas, il doit obligatoirement créer ou reprendre une activité sous la forme d’une entreprise individuelle ou d’une société et en exercer le contrôle, ou bien être autoentrepreneur.
Comment faire une demande d’ACCRE ?
Si vous vous trouvez dans une des situations visées plus haut, vous pouvez alors prétendre à bénéficier de cette exonération partielle des cotisations sociales. Pour faire la demande d’ACCRE, vous devrez remplir et envoyer un formulaire de demande (Cerfa 13584*02) ; au plus tôt en même temps que la création d’entreprise et au plus tard 45 jours après le début de l’activité ; à votre Centre de formalités des entreprises (CFE). Vous devrez y joindre le justificatif prouvant que vous êtes éligibles à l’ACCRE. Comptez 1 mois pour obtenir une réponse de l’URSSAF. Sachez que le silence vaut acceptation dans le cas où vous n’obtenez aucune réponse dans le mois qui suit la réception du formulaire. Télécharger le formulaire Cerfa 13584*02
2. Aides pour freelance : l’ARCE pour la création ou la reprise d’une entreprise
L’ARCE, ou aide à la reprise ou à la création d’entreprise, est une aide financière versée sous forme de capital. Pour y prétendre, vous devez remplir les conditions suivantes, vous devez :
Être éligible à l’ACCRE ;
Ne pas avoir choisi de maintenir l’ARE (ou aide au retour à l’emploi) dans le cadre de votre activité entrepreneuriale ;
Ne pas bénéficier de l’aide différentielle de reclassement.
Si vous remplissez ces conditions, vous pouvez alors bénéficier de l’ARCE. Cette aide est versée en deux fois. La moitié à la notification de l’acceptation de la demande et la seconde moitié 6 mois plus tard. Son montant est égal à 45 % des sommes restantes à verser au titre des droits à indemnisation.
3. Aides pour freelance : congé pour création d’entreprise, une aide dédiée aux salariés
Cette aide est dédiée à tous les salariés qui souhaitent créer ou reprendre une activité, en tant que freelance ou pas. Pour en bénéficier, vous devez justifier d’un minimum de 2 ans d’ancienneté dans l’entreprise. Tous les salariés sont concernés, y compris ceux exerçant des responsabilités de direction dans l’entreprise. En l’absence de toute convention ou accord de branche dans l’entreprise, la durée de cet avantage est fixée à 1 an. Elle peut être rallongée d’une année supplémentaire.
Comment demander à bénéficier d’un congé pour création d’entreprise ?
Dans le silence de l’accord applicable ou de la convention d’entreprise, le principe est que le salarié doit adresser sa demande de congé à son employeur par courrier recommandé. Il doit pouvoir justifier de la date de la demande. A noter que ce courrier doit être obligatoirement envoyé au minimum 2 mois avant le jour de départ en congé souhaité.
Quelle est la situation du salarié durant le congé ?
Le principe en la matière est que ce congé ne donne pas lieu à rémunération. Le salarié bénéficie d’un report de tous les congés non pris.
4. Aides pour freelance : la prime d’activité, une aide sous conditions de ressources
Sous certaines conditions, les travailleurs non-salariés tels que les freelances peuvent bénéficier du bénéfice de la prime d’activité depuis le 1er janvier 2016. Il s’agit d’une aide financière dont la demande s’effectue auprès de la Caisse d’allocations familiales. Son objectif est d’apporter une aide financière aux travailleurs disposant de faibles ressources. Les salariés et les travailleurs indépendants peuvent y prétendre, sous certaines conditions. Ainsi, le chiffre d’affaires issu de l’activité indépendante doit être inférieur à certains plafonds. Pour les professions libérales et artisans, le chiffre d’affaires du dernier trimestre doit être inférieur à 8300 euros.
Comment faire la demande de prime d’activité ?
Pour faire une demande de prime d’activité, vous devez vous adresser à la Caisse d’allocations familiales dont vous dépendez. La demande se fait directement en ligne. Faire une demande de prestation en ligne
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