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Décideurs IT En Vedette Risques & erreurs à éviter

Ce qu’il faut savoir sur le délit de marchandage quand on fait appel à un consultant IT

De plus en plus de décideurs IT font le choix de recruter des consultants externes, en raison de la souplesse de cette solution. Mais attention, toute entreprise qui fait appel aux services d’un prestataire externe s’expose à des risques juridiques ! Ce type de contractualisation nécessite donc de prendre des précautions. Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur le délit de marchandage quand on fait appel à un consultant.

Avant toute chose, un rappel utile : le contrat liant peut prendre plusieurs formes telles que le contrat de sous-traitance ou le contrat de prestation de services. 

Le contrat de sous-traitance est un contrat par lequel une entreprise demande la réalisation de tout son travail, ou une partie seulement, à une autre entreprise. La sous-traitance peut concerner un produit, une prestation physique ou encore intellectuelle. Tandis qu’un contrat de prestation de services porte sur un service (immatériel) par lequel un maître d’ouvrage (le client) charge un maître d’œuvre d’exécuter un travail moyennant une rémunération.  

Il y a 3 risques juridiques à connaître si l’on fait appel à un consultant IT. Et il faut savoir que l’un ou l’autre de ces contrats peut être concerné par le risque de délit de marchandage.

Quels sont les sont les éléments constitutifs de ce délit ? Les consultants IT en freelance sont-ils concernés ? Comment s’en prémunir ? Découvrez l’éclairage de Mindquest sur le sujet.  


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Le délit de marchandage selon la loi 

Le marchandage est «  une opération à but lucratif de fourniture de main d’œuvre, qui a pour objet de causer un préjudice au salarié ou d’éluder l’application des dispositions légales ou conventionnelles » selon l’article L8231-1 du Code de travail

Autrement dit, il y a délit de marchandage si une entreprise met à la disposition d’une seconde entreprise ses salariés, qui subissent un préjudice directement lié à cette passation.  

Très proche de la notion de prêt de main-d’œuvre illicite, le marchandage s’en distingue en ce que l’opération n’est pas exclusivement constituée par la fourniture de main d’œuvre.

Les éléments constitutifs du délit de marchandage 

Pour parler de marchandage, la fourniture de main d’œuvre doit être à but lucratif et avoir l’un des deux effets suivants :

  • Porter préjudice au salarié. Le délit de marchandage se constitue dès lors que cette passation de main-d’œuvre cause du tort aux salariés. Peu importe les avantages éludés. En effet, le simple fait de la non-application des règles de travail temporaire entraîne un préjudice. 
  • Aboutir à éluder l’application de dispositions légales ou de stipulations d’un accord collectif. Cet effet consiste à prouver que le salarié a été privé d’un avantage potentiel. Ce qui revient à un préjudice.  

Quels sont les risques pour l’entreprise ? 

Instaurée au bénéfice du salarié, cette interdiction entraîne des sanctions pénales et administratives. Retenant ainsi la responsabilité des deux parties : fournisseur et utilisateur. 

Tout d’abord, le salarié victime de l’opération peut se porter partie civile dans le cadre d’une instance pénale. D’après l’article L 8234-1 du Code de travail, le délit de marchandage est puni de 2 ans d’emprisonnement et d’une amende de 30 000 euros. Il est porté à : 

  • 5 ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende. Lorsque le délit est commis à l’égard de plusieurs personnes ou lorsqu’elle concerne une personne vulnérable ou en état de dépendance. 
  • 10 ans d’emprisonnement et 100 000 euros d’amende. Si l’infraction a été opérée en bande organisée. 

Le juge peut également ordonner des sanctions supplémentaires. Confiscation d’objets, biens immobiliers ou interdiction de sous-traiter pour une durée de 2 à 10 ans ainsi que l’affichage du jugement dans la presse. Lorsque l’entreprise est une personne morale, la peine d’amende se multiplie par 5 et les peines complémentaires peuvent s’avérer plus graves.

150 000 € d’amende pour un délit de marchandage « simple » ainsi que la fermeture provisoire de l’établissement. Ou encore l’interdiction d’exercice et le placement sous contrôle judiciaire. 

L’entreprise s’expose également à de conséquences sur son image? puisque l’affaire peut lui faire mauvaise presse. En effet, lorsqu’une amende est prononcée, la juridiction est dans la capacité d’ordonner une diffusion publique de l’information pour une durée maximale de deux ans par les services du ministre chargé du Travail sur un site internet dédié. (C. trav., art. L. 8224‐3 ; C. trav., art. L. 8224‐5 ; C. trav., art. L. 8234‐1 ; C. trav., art. L. 8243‐1 ; C. trav., art. L. 8243‐2 ; C. trav., art. L. 8256‐7).


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Le délit de marchandage concerne-t-il les consultants IT en freelance ? 

Le risque de délit de marchandage, tout comme le risque de prêt de main d’œuvre illicite concerne par définition les consultants salariés.

Ainsi, ces risques sont exclusivement liés aux contrats de prestations de ESN (Entreprise de Services du Numérique).

Les entreprises qui font appel aux services d’un ou plusieurs freelances IT ne peuvent donc être sanctionné pour délit de marchandage sur la base de ces relations contractuelles. Sachez néanmoins qu’il existe d’autres risques juridiques en lien avec les freelances. En particulier la requalification du contrat de travail.


Cet article vous intéresse ? Découvrez également nos articles : « Collaboration avec un consultant IT : attention au délit de prêt de main d’œuvre illicite » et « Requalification en contrat de travail : le risque quand on fait appel à un freelance IT » .


Comment se prémunir de ce délit quand on travaille avec un consultant ? 

Les entreprises qui collaborent avec des experts externes doivent aborder avec vigilance plusieurs points :

  • La détermination d’un objet de mission clair et précis.  
  • La fixation d’un tarif objectif en prenant en compte sa réalisation et du temps imparti. 
  • Le détail des conditions de la mission (à développer le plus possible).
  • Surveiller sa posture de collaborateur tout au long de sa mission afin d’éviter tout lien de subordination. 

L’entreprise peut également prendre la décision de travailler sur ce sujet avec un cabinet ou une entreprise spécialisée dans le placement de freelance. Afin de garder un contrôle sur sa position et éviter les risques de sanction ou de requalification. 


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Décideurs IT Enjeux DSI

Pourquoi la cybersécurité devrait émaner des plus hautes sphères de l’entreprise ?

La pandémie que nous traversons actuellement a considérablement favorisé l’augmentation des cyberattaques au sein des entreprises. Les résultats des études réalisées sur le sujet sont plus qu’alarmants. Cette étude du FBI fait par exemple état d’une hausse de près de 400% des attaques aux Etats-Unis. La protection des données et la mise en place de plans de continuité de l’activité sont ainsi devenues des priorités pour les équipes et experts informatiques. Et ce, alors même que les budgets sont à la baisse. De quoi accélérer fortement la transformation digitale des organisations dans ces domaines. Il est également important que la cybersécurité émane des plus hautes sphères de l’entreprise.

Selon une enquête réalisée par Microsoft (août 2020), les entreprises ont augmenté leurs budgets sécurité de 58%. En concentrant leurs efforts sur des solutions comme l’authentification multifacteur (MFA) ou les outils anti-phishing. Par ailleurs, 82% d’entre-elles prévoient d’agrandir leurs équipes pour lutter contre les cybermenaces. Une tendance qui accentuera sûrement la guerre des talents dans la cybersécurité. Mais tant que les entreprises n’auront pas solidifié la culture de sécurité IT en interne, et qu’elles n’adopteront pas une approche plus stratégique et proactive de la cybersécurité, tous ces efforts ne seront pas suffisants. Découvrez ainsi dans notre article pourquoi la cybersécurité devrait émaner des plus hautes sphères de l’entreprise ?

La responsabilité le nerf de la guerre en matière de cybersécurité 

L’évincement d’un PDG à la suite d’un fiasco financier ne surprendrait pas grand monde. Pourquoi n’en serait-il pas de même avec les incidents majeurs de cybersécurité ?  

D’après une récente étude menée par Centrify, fournisseur de solutions de gestion des accès à privilèges (PAM), 40% des entreprises britanniques ont licencié du personnel au cours des derniers mois pour des motifs directement liés à la cybersécurité. Et il y a très peu de chance qu’il s’agisse de membres de la direction de l’entreprise. 

Traditionnellement, les failles de sécurité sont considérées comme du ressort des décideurs informatiques, qui finissent souvent par retracer l’incident jusqu’à l’employé imprudent ou jusqu’au process mal défini. L’erreur humaine et le shadow IT sont à l’origine d’un grand nombre de cyberattaques, mais comme pour tout problème systémique, un véritable changement de culture nécessite l’implication des acteurs de tous niveaux. 

La technologie fait désormais tellement partie intégrante des activités des entreprises, que la responsabilité en matière de sécurité ne peut plus être ignorée par les plus hautes sphères de prise de décision de l’entreprise. Les conseils d’administration et comités de direction doivent désormais porter cette responsabilité. La responsabilité garantit non seulement une meilleure performance ; mais elle stimule l’innovation et favorise l’amélioration continue. 

Et en effet, c’est généralement une fois que la réputation et la position même d’un dirigeant sont en jeu que ce dernier devient susceptible de prendre des mesures d’ampleur pour lutter contre les potentielles cybermenaces. Un dirigeant responsabilisé sur les enjeux de sécurité IT sera plus apte à investir des ressources. Ainsi qu’à devenir un ambassadeur de la cybersécurité en interne. Objectif : impulser le changement dans tous les départements de l’entreprise. Que ce soit des RH aux équipes sales, tout en couvrant les sous-traitants externes et partenaires commerciaux.  

Mais pour être responsabilisés en matière de cybersécurité, les dirigeants des hautes sphères de l’entreprise doivent d’abord être bien informés. 

L’enjeu de l’expertise technique des hauts-décisionnaires  

L’objectif n’est pas de faire des membres des comités de direction des experts en cybersécurité. Mais ces acteurs doivent bel et bien être mesure de comprendre les enjeux afin de pouvoir prendre des décisions éclairées sur le sujet. Ils doivent également pouvoir intégrer la sécurité IT dans leurs stratégies et plans d’action dans leur ensemble. 

L’une des solutions pour créer des sphères décisionnelles avisées sur le sujet, est de faire appel à des cadres ayant de l’expérience dans l’IT. De plus en plus d’entreprises intègrent Ie DSI au Codir par exemple. Mais ce n’est pas le cas de toutes les organisations. Il est en tout cas de plus en plus nécessaire qu’il soit impliqué dans les prises de décision stratégiques. 

Le rôle des décideurs informatiques a fortement évolué depuis l’émergence de la crise sanitaire. Accroissement de leur implication dans l’organisation de l’entreprise, travail en étroite collaboration avec les plus hauts dirigeants… Leur rôle est devenu central dans la continuité de l’activité et leur influence au sein de l’entreprise a progressé. 

Certaines entreprises décident, quant à elles, de créer de nouveaux postes de direction orientés IT ou même sécurité IT. Mais malheureusement, la figure du Chief Information Security Officer (RSSI) reste assez rare au sein des hauts niveaux hiérarchiques. Et, bien que certaines entreprises aient des responsables informatiques dédiés à la cybersécurité, ils restent souvent confinés au département informatique. Et ne disposent pas de pouvoirs exécutifs suffisants et d’assez de visibilité.  

Enfin, toutes les solutions n’impliquent pas de donner la priorité aux cadres ayant une formation technique. La formation est une autre option. Les PDG et autres hauts-décisionnaires peuvent apprendre à évaluer les cybermenaces et la cyber-résilience de leur entreprise à l’heure de prendre d’importantes décisions business. Les DSI et leurs équipes ont un rôle clef à jouer dans ce processus de formation. Partageant leur expérience et leurs connaissances techniques tout en réalisant des audits de sécurité périodiques pour informer le conseil d’administration. 

Ainsi il est important que la cybersécurité soit prise en compte dans les plus hautes sphères de l’entreprise.

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Décideurs IT Freelance informatique / tech Nos actualités On parle de nous Quotidien de freelance Talent strategy

Femmes & Métiers de l’IT : les femmes doivent prendre leur place ! – Tribune

Les chiffres le montrent, les femmes sont sous-représentées dans la plupart des fonctions de l’IT. Pourtant, les entreprises sont demandeuses des talents féminins et de leurs compétences sur des postes techniques et de leadership. Alors, femmes & métiers de l’IT : Comment rendre aux femmes la place qu’elles méritent dans l’IT ? Comment les convaincre de faire preuve de plus d’ambition ?

Cet article a initialement été publié sur le site de La Tribune

Dans les départements IT des grandes entreprises, il est parfois rare de croiser une femme, et ce sur des étages entiers. En 2019 elles sont toujours largement sous-représentées chez les consultants indépendants dans l’IT (voir l’infographie).

Selon les différentes études menées sur le sujet, la proportion de femmes dans les métiers de l’informatique oscille entre 10 et 30 %. Le Gartner estime cette proportion à 31% à l’échelle mondiale (2018) ; en France, d’après les chiffres de l’Apec (2015), elles sont 20% ; et une étude GISWS montre qu’elles représentent 11% du personnel dans la cybersécurité.

Femmes & Métiers de l'IT
Femmes & métiers de l’IT : Comment rendre aux femmes la place qu’elles méritent dans l’IT ? Comment les convaincre de faire preuve de plus d’ambition ?

Qui plus est, plus on monte dans la hiérarchie ou sur les fonctions de leadership, moins les femmes sont nombreuses. Seulement 13% de femmes à la fonction de DSI selon l’étude 2018 « CIO Survey » du Gartner.

Mais le plus alarmant est que…

>> Femmes & Métiers de l’IT : lire la suite sur La Tribune

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Décideurs IT Légal Risques & erreurs à éviter

Les 3 risques juridiques à connaître si vous faites appel à un freelance IT

De plus en plus d’entreprises et responsables informatiques font le choix de se tourner vers des ressources externes. Que ce soit pour un besoin d’expertise ponctuel ou pour un pic d’activité temporaire. Mais de nombreux risques juridiques liés à ces prestations effectuées sans fourniture matérielle peuvent porter préjudice à l’entreprise cliente (appelée « donneur d’ordre »). Pour éviter les risques juridiques avec un freelance IT, il est indispensable de prendre en considération la réglementation de la sous-traitance des prestations intellectuelles. Ainsi que d’anticiper les éventuels risques existants. Quels sont les risques juridiques en travaillant avec un freelance ? Comment s’en prémunir ? Nos réponses dans cet article. 


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1. Risques juridiques en travaillant avec un freelance : Le délit de prêt de main d’œuvre illicite

1.1. Qu’est-ce que c’est ? 

Le prêt de main d’œuvre illicite est défini par l’article L 8241-1 du Code du travail comme “toute opération à but lucratif ayant pour objet exclusif le prêt de main-d’œuvre”.  

Pour être illicite, le prêt de main d’œuvre doit réunir deux caractères : l’exclusivité et le but lucratif. Dès lors que le seul objet du contrat concerne le prêt de main d’œuvre, on considère qu’il y a exclusivité. Si l’entreprise prêteuse en tire un bénéfice on tombe donc dans le délit de prêt de main d’œuvre illicite. 

Concrètement : dans un contrat de sous-traitance ou de prestation de services respectueux de la loi, le prêt de main-d’œuvre n’est qu’un des moyens permettant la réalisation d’une prestation. Par exemple, faire appel à un consultant pour développer une application Android. Alors que dans le cas du prêt de main-d’œuvre, la mise à disposition du personnel est l’objet même du contrat. Par exemple, faire appel à un consultant pour le faire travailler sur des projets divers selon les besoins de l’entreprise cliente. 

Il y a donc délit de prêt de main d’œuvre illicite à partir du moment où la location de main d’œuvre d’une société à une autre consiste seulement en une mise à disposition du personnel à un caractère lucratif. Cette règlementation vise principalement à protéger le travail temporaire. Mais il existe également d’autres exceptions. Comme : les entreprises temps partagé, les agences de mannequins, les associations ou sociétés sportives, etc. 

1.2. Qui cela concerne ? 

Le délit de prêt de main d’œuvre illicite concerne uniquement les salariés. Il peut donc survenir dans le cas de consultants IT qui travaillent pour une ESN (entreprise de services du numérique, anciennement appelée « SSII »). Mais pas dans le cas de freelances ou consultants indépendants. Il ne concerne pas non plus les consultants en portage salarial. 

1.3. Comment s’en prémunir ? 

Le meilleur moyen de se protéger contre ce délit est la bonne rédaction du contrat. Qui doit ainsi déterminer clairement l’objet, les conditions financières et les modalités d’exploitation, indépendamment de la prestation.  

1.4. De lourdes sanctions pour les entreprises :  

Les personnes morales encourent jusqu’à 150 000 euros d’amende minimum. Et de nombreuses autres peines complémentaires. Telles que la dissolution, l’interdiction d’exercer l’activité, la fermeture temporaire ou définitive des établissements.  

Sur le plan civil, si le prêt de main d’œuvre a été jugé illicite, le contrat est considéré nul de droit. Le salarié pourra donc saisir les prud’hommes si cela lui a porté préjudice. Il pourra également se constituer partie civile devant les juridictions pénales.  


Cet article vous intéresse ? Découvrez également nos articles : « Collaboration avec un consultant IT : attention au délit de prêt de main d’œuvre illicite » et « Ce qu’il faut savoir sur le délit de marchandage quand on fait appel à un consultant IT » !


2. Risques juridiques en travaillant avec un freelance : Le délit de marchandage

2.1. Qu’est-ce que c’est ? 

Selon l’article L 8231-1 du Code du travail, le délit de marchandage est défini comme « toute opération à but lucratif de fourniture de main d’œuvre qui a pour effet de causer un préjudice au salarié qu’elle concerne ou d’éluder l’application de dispositions légales ou de stipulations d’une convention ou d’un accord collectif de travail ».  

Les entreprises ont donc interdiction de mettre leurs salariés à disposition d’autres organisations. Si ces dernières ne respectent pas les droits des salariés ou éludent la loi pour en profiter.  

Pour être valide, le délit de marchandage doit réunir 3 critères :  

  • Transfert du lien de subordination
  • But lucratif 
  • Cause un préjudice au salarié  

Très proche de la notion de délit de prêt de main d’œuvre, le délit de marchandage est pour le salarié le fait de passer de l’autorité de son employeur à celle du client de son employeur. Il subit en outre les conséquences de ce changement d’autorité.  

Par exemple : un consultant qui serait traité comme un employé par son entreprise cliente. Et qui, en plus, ne bénéficierait pas des conditions de travail définies dans la convention collective dont dépend l’entreprise. 

2.2. Qui cela concerne ? 

Comme pour le délit de prêt de main d’œuvre illicite, le délit de marchandage concerne uniquement les salariés. Il peut donc survenir dans le cas de consultants IT qui travaillent pour une ESN. Mais pas dans le cas de freelances ou consultants indépendants. Il ne concerne pas non plus les consultants en portage salarial. 

2.3. Comment s’en prémunir ? 

Comme pour le délit de prêt de main d’œuvre illicite, le meilleur moyen d’éviter ce délit est d’avoir une visibilité sur les conditions contractuelles. Celles-ci doivent en effet être claires. Et reposer sur : l’objet, les missions, les modalités d’exécution, les conditions de rémunération et l’identification du lien de subordination.  

Une rémunération forfaitaire, l’utilisation du matériel de l’entreprise prêteuse, une délimitation de l’intervention du salarié mis à disposition et l’importance du pouvoir de direction de l’entreprise prêteuse sont des éléments de vigilance qui peuvent ainsi vous faire éviter le risque de délit de marchandage. 

2.4. Quelles sanctions ? 

Les sanctions propres à ce délit sont exactement les mêmes que pour le délit de prêt de main d’œuvre illicite.  


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3. Risques juridiques en travaillant avec un freelance : le risque de requalification du contrat de prestation en contrat de travail

3.1. Qu’est-ce que c’est ? 

Le risque de requalification en contrat de travail est un des risques majeurs qui pèse sur le statut du freelance. Dans certains cas, la substitution d’un poste de salarié par un contrat de mission peut tendre à la requalification en contrat de travail. 

Le Code du travail prévoit une présomption simple de non-salariat concernant les indépendants inscrits à un registre d’activité. Puisque l’article L8221-6 du Code du travail stipule que « sont présumés ne pas être liés avec le donneur d’ordre par un contrat de travail dans l’exécution de l’activité donnant lieu à immatriculation ou inscription : 

  • Les personnes physiques immatriculées au registre du commerce et des sociétés, au répertoire des métiers, au registre des agents commerciaux ou auprès des unions de recouvrement des cotisations de sécurité sociale et d’allocations familiales pour le recouvrement des cotisations d’allocations familiales ; 
  • Les personnes physiques inscrites au registre des entreprises de transport routier de personnes (…) ; 
  • Les dirigeants des personnes morales immatriculées au registre du commerce et des sociétés et leurs salariés. » 

Pour rappel, un contrat de travail se caractérise principalement par un lien de subordination entre un salarié et un employeur. Bien qu’il puisse directement exprimer qu’il ne s’agit pas d’un contrat de travail, seules les conditions dans lesquelles est rendue la prestation déterminera le caractère du contrat. 

Quelques exemples concrets : si l’entreprise impose au consultant de travailler sur des horaires fixes. Si elle impose de fournir un justificatif en cas d’absence. Ou encore si elle impose de soumettre ses congés à validation, etc. Alors on peut parler de lien de subordination entre le consultant IT et son entreprise cliente. Et il y a donc risque de requalification.  

3.2. Qui cela concerne ? 

Le risque de requalification du contrat de prestation en contrat de travail concerne les consultants IT issus des ESN. Mais aussi les consultants IT indépendants. L’action judiciaire peut se faire soit à l’initiative de l’URSSAF et/ou de l’inspection du travail à la suite d’un contrôle, soit sur demande du prestataire indépendant. 

3.3. Comment s’en prémunir ? 

Tout d’abord, il est essentiel de vérifier que le prestataire est bien enregistré comme « indépendant ». Puisque ce point permet de présumer l’absence de contrat de travail. L’entreprise doit également s’adapter aux disponibilités du prestataire. Et s’assurer de le traiter comme un externe et non comme un interne. 

Le risque n’est jamais nul. Mais pour une entreprise qui sait s’informer, former ses opérationnels, et s’entourer de bons partenaires, le risque est extrêmement faible. 


Découvrez également notre Tribune : « Quels sont les risques juridiques quand on fait appel à un freelance IT ?« .


3.4. Quelles sont les sanctions ? 

En termes de sanctions pénales, l’entreprise risque le règlement d’une amende pouvant aller jusqu’à 100 000 euros (quintuple pour les personnes morales). Egalement, une peine d’emprisonnement allant jusqu’à 10 ans. Et de nombreux autres redressements de cotisations et plusieurs majorations spécifiques de la part de l’URSSAF

Et sur le plan civil, les conséquences prud’homales peuvent être : 

  • indemnité forfaitaire
  • rappels d’heures supplémentaires
  • indemnité pour licenciement sans cause réelle et sérieuse, etc. 

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Faire appel à des freelances, une stratégie gagnante pour les départements IT en temps de crise – Tribune

Les grandes entreprises recrutent de plus en plus de freelances, la raison ? La présence de nombreux avantages à recruter un freelance, de plus les impacts bénéfiques des freelances sont souvent conséquents sur les équipes IT des entreprises. Découvrez dans cette Tribune pourquoi faire appel à des freelances est une stratégie d’autant plus gagnante pour les départements IT en temps de crise

 » Faire appel à des freelances, une stratégie gagnante pour les départements IT en temps de crise ». Cet article a initialement été publié sur le Journal du Net

Alors que la flexibilité, la réactivité et la rapidité sont plus nécessaires que jamais, le recours aux consultants indépendants prend une nouvelle dimension.

Lire également : Décideurs IT : 5 clefs pour une stratégie talent efficace en 2021.


Découvrez notre dossier spécial : Pourquoi recruter un freelance informatique ?, pour tout savoir sur quand et comment recruter un freelance informatique ainsi que sur les avantages à recruter un freelance IT.

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Faire appel à des freelances pour gérer les urgences

Faire appel à des freelances pour gérer les urgences

Le confinement a mis a rude épreuve les départements IT, et tout particulièrement les services de support. Entre la mise en place massive du télétravail ; l’explosion des menaces de sécurité et les problèmes d’engorgement des VPN ou de disponibilité des applications ; les équipes de support ont dû faire face à une multiplication des demandes. Et ce, du jour au lendemain. La pression qu’elles subissent est d’autant plus forte que c’est souvent la continuité d’activité de l’entreprise. Et donc sa survie qui est en jeu.

Imaginez que votre organisation subisse une attaque massive par ransomwares. Si vous n’êtes pas en mesure de mobiliser très rapidement les compétences qui peuvent s’adapter en interne ; vous vous exposez à de lourdes conséquences en matière de perte de données, et de potentielles suspensions de votre activité.

Le recours à des freelances comme des consultants en cybersécurité permet de répondre très rapidement à la surcharge de travail et d’absorber les pics de demandes. Qu’il s’agisse de requêtes basiques ou de tâches nécessitant des compétences pointues ; faire appel à des renforts supplémentaires de manière ponctuelle permet…

>>  » Faire appel à des freelances, une stratégie gagnante pour les départements IT en temps de crise ». Lire la suite sur le JDN.

Découvrez également 3 raisons de faire appel à un freelance IT en cette période de Covid-19.


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Décideurs IT Enjeux DSI Talent strategy

Rentrée 2020 : pourquoi l’expérience employé devrait être au cœur des préoccupations des DSI

La rentrée s’annonce chargée pour les DSI. En plus des challenges traditionnels liés à la réactivation des projets après la période estivale, et aux pics d’activité qui touchent de nombreuses entreprises en septembre-octobre, les décideurs IT doivent cette année faire face aux dommages causés par la pandémie du Covid-19. Au vu du contexte extrêmement incertain, les entreprises cherchent à s’adapter le plus possible.

Un défi majeur pour les services informatiques dont les budgets ont par ailleurs souvent été réduits. Les projets s’annoncent plus intenses et les équipes peinent à se renforcer. Lors du confinement, les équipes IT ont été fortement mobilisées pour gérer la mise en place massive du travail à distance. Et pour garantir plus généralement la continuité de l’activité des entreprises. Désormais elles doivent concentrer leurs efforts sur un nouvel enjeu, devenu essentiel dans ce monde post-Covid. Un enjeu plus complexe mais essentiel à la gestion de la performance des équipes : l’amélioration de l’expérience employé.

L’Expérience employé : facteur clé de succès des entreprises

L’ »expérience employé » est un concept qui n’est pas nouveau, mais qui gagne de plus en plus de terrain ces dernières années. Et qui suscite un intérêt croissant. Comme le montre une récente enquête menée par Deloitte, 84% des entreprises voyaient déjà l’Expérience employé comme un défi majeur à relever en 2019. Et plus d’un quart d’entre elles l’ont identifié comme l’un des trois problèmes urgents à résoudre au cours de l’année.

La logique qui se cache derrière la notion d »expérience employé » est assez simple à comprendre : des employés heureux sont des employés plus productifs.

Les récentes études menées par le Centre de recherche du MIT pour les systèmes d’information montrent que les entreprises qui placent l’Expérience employé au cœur de leur stratégie bénéficient d’incroyables résultats commerciaux (25% de bénéfices en plus que leurs homologues). Elles font également partie des entreprises les plus novatrices. Et elles atteignent des niveaux deux fois plus élevés en matière de satisfaction client.

Il s’agit d’un facteur clé de succès. Mais, seuls 9% des acteurs IT ayant répondu au sondage de Deloitte considèrent que leur entreprise est prête à s’attaquer à ce défi. Les organisations, et plus spécifiquement les DSI, devraient donc sérieusement commencer à se préoccuper des enjeux d’expérience employé en cette rentrée 2020.

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Expérience employé : quand la technologie s’en mêle

On a longtemps eu tendance à associer le sujet de l’expérience employé aux services de ressources humaines. Mais le rôle des nouvelles technologies devient de plus en plus important dans le quotidien des employés. Notamment à travers la digitalisation, qui a radicalement changé le quotidien de l’ensemble des travailleurs. Mais également à travers les nouveaux outils de collaboration, notamment basés sur le Cloud.

Les circonstances provoquées par la crise actuelle exigent une utilisation plus étendue et diversifiée de ces outils de collaboration. Il ne s’agit plus seulement de répondre à des problématiques purement opérationnelles mais également à une problématique plus humaine. Aujourd’hui, les responsables informatiques doivent trouver de nouveaux outils destinés à renforcer les liens sociaux. Ainsi qu’assurer la bonne santé mentale et la motivation des employés.

Un exemple concret ? Microsoft 365 propose une fonction d’analyse qui fournit à ses utilisateurs des données propres à leur façon de travailler. Ceci telles que les heures d’activité, les performances, etc. L’outil analyse ces données et leur évolution, puis propose une série de conseils favorisant le bon équilibre entre vie professionnelle et personnelle. Un défi majeur pour les salariés en télétravail.

Microsoft n’est pas la seule entreprise à proposer ce type de solutions pour améliorer l’expérience employé. SAP a par exemple également mis en place une série de solutions favorisant la socialisation des collaborateurs en télétravail. Ces solutions recouvrent, par exemple, une application permettant aux employés de déjeuner ensemble de manière virtuelle.

En cette rentrée marquée par la « nouvelle normalité », il est donc capital pour les DSI de travailler avec les services RH. Et d’envisager la mise en place de nouvelles solutions visant à améliorer et préserver la santé des équipes. Des conseils en santé mentales sont désormais disponibles via de nombreux portails en ligne. Et les entreprises sont de plus en plus nombreuses à proposer à leurs employés d’y adhérer. D’autres vont même jusqu’à créer des programmes de bien-être qui récompensent les employés faisant de l’exercice, le tout via des trackers de fitness ou des applications dédiées.

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Prendre des mesures IT concrètes pour améliorer l’expérience employé

Les décideurs IT ont une responsabilité ainsi qu’un intérêt certain à endosser un rôle moteur dans cette nouvelle ère de l’avènement de l’expérience employé. L’évolution du rôle de DSI en raison de la crise du Covid-19 ne fait que commencer. Et si elle implique de nombreux nouveaux défis, elle ouvre de grandes opportunités. Puisque les enjeux IT gagnent en importance à tous les niveaux de l’entreprise.

Mais aucune amélioration significative ne sera obtenue si des mesures concrètes ne sont pas lancées. Et si les équipes dirigeantes ne prennent pas des engagements.

Les actions liées à l’amélioration de l’expérience employé d’un point de vue IT peuvent facilement être rétrogradées au rang de priorités secondaires dans la mesure où les meilleurs talents IT sont mobilisés sur des projets urgents ou considérés comme plus importants. Mais il ne faut pas perdre de vue l’aspect stratégique de ces enjeux de bien-être des collaborateurs. Pour que l’expérience employé s’améliore réellement, les DSI doivent en faire une priorité absolue et investir des ressources adaptées.

Ces projets peuvent nécessiter l’étroite collaboration avec le service RH. Et nécessitent souvent de collecter des retours ciblés de la part des utilisateurs. L’une des premières actions à mener peut par exemple être d’effectuer un audit approfondi de la satisfaction et des besoins des employés via un sondage ou même un groupe de discussion (virtuel).

En résumé, les entreprises ont plus que jamais besoin des meilleurs talents. Et de créer les meilleures conditions possibles pour générer de la performance en cette période troublée. Et les décideurs IT ont indéniablement leur rôle à jouer dans cette démarche organisationnelle stratégique.

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Renforcer les équipes support IT : défi de la rentrée pour les DSI ?

La plupart des entreprises ont été frappées par l’épidémie Covid-19 de plein fouet. Avec une baisse voire suspension de l’activité, dislocation brutale des équipes et réorganisation forcée de l’ensemble des processus. Les équipes informatiques ont été fortement mobilisées par ces chamboulements. Ainsi, les décideurs IT ont dû endosser un rôle nouveau pour mener de front la riposte contre les effets de la crise. Avec pour principaux mots d’ordre : s’adapter, anticiper et rassurer en interne. Mais les challenges qui s’offrent aux DSI et autres responsables IT se multiplient à l’approche de cette rentrée 2020. Face à la menace d’un nouveau confinement et à l’impératif de mettre en place des structures adaptées à la « nouvelle normalité », il devient stratégique de renforcer les équipes support IT. Car il est garant de la continuité opérationnelle et moteur de la transformation digitale et organisationnelle de l’entreprise.

Le support IT : un service en première ligne depuis la crise

Le support IT a toujours été un service capital au sein de l’entreprise. Véritable service clients interne, il permet de résoudre les problèmes des utilisateurs. Mais aussi de répondre à toutes leurs demandes liées à leur environnement de travail. Ce qui permet d’améliorer ainsi leur productivité. 

Depuis quelques mois, la pandémie a renforcé le rôle de l’IT dans les organisations et propulsé le service IT en première ligne. Certaines entreprises ont dû interrompre leur activité durant la période de confinement. Mais nombreuses sont celles qui ont pu réorganiser leurs services afin d’assurer un maintien de leur activité grâce au recours massif du télétravail. 

Mais gérer une transition aussi imprévue du mode de travail de l’ensemble des collaborateurs d’une entreprise ne s’improvise pas. Cela a en effet a nécessité un important travail d’adaptation technique et organisationnelle. Mise en place d’outils collaboratifs, dépannages et assistance technique à distance, résolution rapide des incidents, évangélisation des collaborateurs concernant les risques de cybersécurité… les équipes de support IT ont dû renforcer leurs efforts pour assurer le bon fonctionnement du travail à distance. 

Une tâche qui a, par ailleurs, été bousculée par les nombreuses attaques et escroqueries en ligne qui n’ont cessé de s’accroître depuis le début de la crise. Les pirates profitant des fragilités humaines et organisationnelles des entreprises. Trouver les bons experts sécurité est d’ailleurs devenu un défi de taille pour les entreprises ces derniers mois.

En bref, les équipes support IT se sont rendues plus indispensables que jamais. 

Les équipes de support IT, face à des enjeux de taille

Les défis liés à la crise du Covid-19 viennent s’ajouter à une multitude de défis déjà existants au sein des équipes support IT. En effet, des problématiques comme la réduction des coûts, l’optimisation des process et la qualité de service sont depuis longtemps déjà une réalité pour les équipes support.

La notion de client interne amène en effet de nombreuses entreprises à redéfinir leur organisation. Ceci pour mettre l’utilisateur au cœur des processus et en améliorer l’expérience. La valeur créée par le service s’articule ainsi de plus en plus autour des valeurs de satisfaction et de fluidité. Ce qui nécessite souvent des réorganisations pour unifier les points de contacts, recueillir du feedback et participer à améliorer l’image de la DSI toute entière.

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Autre défi : la réduction des tâches à faible valeur ajoutée et l’exploitation de technologies comme l’IA pour d’automatiser un maximum d’opérations. L’objectif étant de permettre aux équipes support de pouvoir se concentrer sur des tâches plus stratégiques. Et ainsi d’apporter un véritable service de conseil aux utilisateurs.

Les responsables de support IT doivent enfin relever le défi de la communication. Faire preuve de transparence et jouer un rôle de plus en plus important de sensibilisation des collaborateurs au regard des menaces accrues liées à la sécurité.

Mettre en place une Talent Strategy adaptée pour vos équipes de support IT

Pour avoir un support IT efficace et sur lequel l’entreprise peut se reposer, il est essentiel d’avoir une équipe adaptée. Avoir les bonnes personnes est une condition essentielle. Car ce sont bien souvent les compétences et la motivation qui font la différence entre un service support performant et un service support insuffisant.

Mais comment s’assurer d’avoir une équipe solide ? Vous pouvez commencer par suivre ces quelques conseils :

  • Faire un audit des compétences actuelles au sein de vos équipes support. Quelles sont les compétences manquantes, les compétences clefs concentrées chez un nombre trop restreint d’employés, etc.
  • Adapter l’organisation de la DSI pour pouvoir solliciter les bonnes personnes au bon moment. En cas d’urgence vous serez ainsi prêt à activer un plan de réorganisation pour mobiliser des compétences clefs. 
  • Identifier les ressources les plus performantes, et sécuriser les talents actuels, par des mesures de fidélisation.
  • Mettre en place des dispositifs de formation pour requalifier certains collaborateurs dont le domaine d’expertise n’est plus adapté à la situation actuelle.
  • Etablir un plan de recrutement pour combler les ressources manquantes et pouvoir trouver rapidement les bonnes compétences au moment voulu.
  • Miser sur la communication et la transparence.

Faire appel à des ressources externes, une stratégie efficace pour votre support IT ?

La situation est claire : les équipes de support IT sont face à des problématiques gigantesques, et profondément stratégiques pour l’entreprise en ce contexte de crise sanitaire et économique. Mais la crise économique a en parallèle un lourd impact sur les budgets des entreprises. Et nombreuses sont les organisations qui ont dû rationaliser drastiquement leurs coûts et notamment leurs coûts IT.

Alors comment, en tant que décideur IT, muscler ses équipes support sans prendre de risques budgétaires importants et en s’assurant un maximum de flexibilité opérationnelle pour jongler avec l’incertitude ?

Externaliser, ou surtout faire appel à des freelances IT en cette période de crise peut s’avérer une stratégie gagnante. 

Outre le peu de contraintes administratives et les effets positifs que les freelances peuvent avoir sur vos équipes internes, le recrutement d’un consultant indépendant peut vous permettre de mobiliser des compétences très spécifiques. Pour accélérer sur des projets ou résoudre des incidents sur des domaines d’expertise pointus.

La flexibilité de ces ressources vous permet de limiter les risques en cette période instable. Mais aussi de tirer parti d’expertises comme sur le cloud ou certains outils collaboratifs, particulièrement demandées lors d’une période de crise comme celle du Covid-19.

Quoi qu’il en soit, la rentrée s’annonce intense. Que vous choisissiez de renforcer vos équipes support IT grâce à des recrutements en interne ou en faisant appel ponctuellement à des externes, ne négligez pas l’importance d’avoir des équipes support solides. Ceci pour faire face aux prochains mois dans la plus grande sérénité possible !

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L’évolution du rôle de DSI à la suite de la crise COVID-19

Le rôle de DSI, Directeur des Systèmes d’Informations (DSI), est clé dans le développement de leur organisation. Si l’importance de celui-ci a longtemps été ignoré par de nombreux collaborateurs, l’apparition du Covid-19 a rebattu les cartes. 

Découvrir la fiche métier DSI

Afin de limiter l’impact de la crise économique et contrer les problématiques imprévues, les entreprises ont dû faire preuve de beaucoup d’ingéniosité et d’une grande réactivité. Un grand nombre d’entre elles se sont donc réorganisées autour du télétravail. Et elles ont identifié de nouveaux moyens pour maintenir l’activité. Ceci tout en optimisant les coûts ainsi que de nouvelles sources de revenus adaptées au contexte. Cela a remis en question de nombreux sujets au sein des organisations. Les départements informatiques, piliers de cette adaptation, se retrouvent souvent largement mis en valeur. 

Vous l’aurez compris, cette période de crise aura bien sollicité les services informatiques des entreprises. Aussi, au vu se de sa responsabilité dans la conception et la mise en œuvre de la stratégie digitale, le rôle du DSI gagne un intérêt croissant auprès de toute l’organisation et continue d’évoluer de manière fondamentale.  

Le rôle de DSI, de « sauveur » à « dirigeant » 

La pandémie a surpris bon nombre d’entreprises, forçant leurs responsables informatiques à adapter l’infrastructure au travail à distance et aux nouvelles réglementations en matière de sécurité. C’est la première des trois étapes que les DSI ont dû mettre en place pour traverser la crise.  

Si la plupart des sociétés ont su anticiper très rapidement cette dernière, nombreuses sont celles qui ont rencontré de grosses difficultés et peinent encore à adapter leur fonctionnement. On constate néanmoins que le rééquilibrage de l’organisation a généralement été opéré par – ou en lien avec – les DSI. En étroite collaboration avec les autres responsables stratégiques ils ont dû passer au peigne fin chaque ressource disponible : des outils numériques aux ressources humaines. Les Directeurs des Systèmes d’Informations ont également dû faire preuve d’agilité et de créativité. Ceci pour faire émerger les solutions permettant de pallier la réduction des budgets et la suspension d’activité. 

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En ce qui concerne les membres des équipes opérationnelles, les dirigeants informatiques ont continué à recruter de nouveaux talents sur les gros projets en cours notamment en cybersécurité, transaction numérique (digital payment) et logistique. Notamment en faisant appel aux consultants indépendants considérés comme une solution efficace dans la gestion de l’incertitude et le traitement des urgences que la crise peut engendrer.

Une fois ces premières mesures prises, la deuxième étape pour les DSI consiste à renforcer et diffuser ces nouvelles règles. Mais aussi les protocoles et méthodes de travail à adopter. Pour favoriser au maximum la bonne transmission de ces informations, ils développent des programmes et outils de formation en ligne. Ceci souvent en collaboration avec le service des Ressources Humaines. Mais l’intervention des DSI va plus loin que la simple adaptation de l’organisation de travail. Ils sont notamment également sollicités pour superviser la fin du confinement et faciliter le retour des équipes au bureau. 

Un rôle plus important pour aller de l’avant 

L’urgence sanitaire aura été une belle leçon pour toutes les personnes ayant négligé jusqu’alors l’importance de la DSI. Le paradigme traditionnel visant à se concentrer essentiellement sur la stratégie commerciale évolue et les DSI ont désormais leur mot à dire concernant l’organisation globale de l’entreprise. Un facteur décisif notamment dans la définition de nouvelles stratégies commerciales. 

Il s’agit-là de la troisième et dernière étape du rôle-clé du DSI en situation de crise. Le coronavirus n’aura donc finalement fait qu’accélérer une tendance déjà bien perceptible… Les responsables informatiques sont désormais aux commandes.  

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3 raisons de faire appel à un freelance IT en cette période de Covid-19

Il y a quelques semaines, Syntec Numérique et Tech in France ont réalisé un diagnostic de l’impact de la crise sanitaire provoqué par le Covid19 sur la filière du numérique. 75 recommandations qui visent à relancer l’activité IT y sont formulées, où faire appel à un freelance IT est mis en avant.

Parmi ces propositions :  » Accompagner le développement du travail indépendant  » en facilitant la collaboration entre entreprises et freelances.

 » Il est en effet nécessaire de réinventer les pratiques professionnelles grâce au numérique, pour favoriser les nouvelles modalités de travail dans toute l’économie, accompagner le développement du travail indépendant, soutenir les nouveaux usages professionnels « . Peut-on lire sur le site de Syntec Numérique.

Ce véritable plébiscite pour le recours aux consultants indépendants n’est pas nouveau et encore moins dans la filière IT. Cependant il se voit actuellement renforcé par la crise.

Et pour cause : en plus des nombreux avantages à recruter un freelance en temps normal, le recours aux consultants IT est particulièrement avantageux au regard de la période d’instabilité que nous connaissons actuellement.

Selon Thomas Delfort, CEO de Mindquest, faire appel à des freelances, est même  » une stratégie gagnante pour les départements IT en temps de crise « .

Mais pourquoi recruter un freelance informatique en cette période de crise sanitaire et économique ? Covid-19 et freelance, zoom sur les 3 raisons de faire appel à un freelance IT en cette période de Covid-19.


Découvrez notre dossier spécial : Pourquoi recruter un freelance informatique ?, pour tout savoir sur quand et comment recruter un freelance informatique ainsi que sur les avantages à recruter un freelance IT.

CTA lire notre dossier spécial

Privilégier les freelances IT pour mieux jongler avec l’incertitude

Pandémie et freelance, pourquoi faire appel à un freelance IT ? En ces temps troublés, vous et vos équipes avez sans doute besoin plus que jamais de faire preuve d’agilité.

La crise du Covid19 oblige les organisations à faire preuve d’une grande souplesse. Mais également d’un grand pragmatisme pour maintenir leurs activités. Le monde est devenu volatile, complexe et extrêmement incertain. Et cette tendance devrait se pérenniser.

Dans ce contexte, les entreprises qui réussissent, malgré la crise, à se développer, présentent une forte capacité d’adaptation.

Cette capacité d’adaptation s’appuie souvent sur la capacité à travailler en mode projet. Ainsi qu’à mobiliser les meilleures compétences sur ces projets donnés.

Dans cette optique, si vous êtes à la recherche d’un talent IT pour rejoindre votre équipe, il est peut être actuellement plus judicieux de se tourner vers un freelance informatique que vers un profil en CDI. Ce type de contrat est évidemment moins engageant et moins risqué si la situation de l’entreprise vient à se dégrader. Ou si la priorisation des différents chantiers est remaniée.

Autre argument en faveur des freelances : ils font généralement preuve par essence d’une grande autonomie et d’une grande capacité d’adaptation. Ils sont habitués à évoluer dans des environnements changeants et nouveaux. Par ailleurs, la plupart des freelances IT ont déjà réalisé des missions en télétravail. Ils sont donc nombreux à maîtriser, et bien souvent apprécier ce mode de travail.

Mobiliser les compétences d’un expert IT pour gérer les urgences actuelles

Le confinement et toutes les conséquences de la pandémie ont mis les départements IT à rude épreuve. Généralisation accélérée du télétravail, boom des menaces de sécurité, sur-sollicitation des serveurs et de certains outils… Les demandes auprès des équipes de support IT se décuplent, et la plupart des ajustements et projets ont dû et doivent encore être mis en place dans l’urgence.

Face à cette situation, les départements IT doivent faire preuve de toujours plus de réactivité. Et le niveau de challenge est élevé car c’est souvent la continuité des activités de l’entreprise qui est en jeu.

Là encore, faire appel à un ou plusieurs consultants indépendants spécialisés sur leur domaine d’expertise peut être salutaire. Ils peuvent intervenir très rapidement en apportant des compétences pointues. Et ainsi vous permettre d’apporter une solution efficace à un problème donné.

Le recours aux freelances IT permet ainsi d’absorber une surcharge temporaire de travail sur des tâches pour lesquelles il est parfois nécessaire d’acquérir très rapidement de fortes compétences.

La signature d’un contrat avec un freelance informatique a en effet l’avantage de comporter peu de contraintes administratives. De plus il peut se faire dans des délais très courts.

Faire appel à un freelance IT pour accélérer sur ses projets stratégiques

Les individus et les organisations qui résisteront le mieux à la crise sont ceux qui se seront le mieux préparé et le mieux adapté.

En matière d’informatique et dans ce contexte changeant : même son de cloche. La mutation des organisations s’accompagne de projets technologiques structurants. Ainsi que de mise en place d’architectures IT adaptées aux besoins de l’entreprise.

Les équipes qui travaillent sur ces projets sont donc essentielles. D’où la nécessité de s’assurer de mobiliser les bonnes compétences !

Faire appel à un consultant expérimenté ou à un expert sur un sujet de niche peut vous permettre d’éviter certaines erreurs. Ainsi que d’accélérer véritablement sur vos chantiers. La possibilité par ailleurs de mobiliser ces experts sur des périodes bien définies vous offre une flexibilité budgétaire. Et en matière de gestion de projet bien plus grande que si vous deviez mobiliser ces compétences dans vos équipes existantes.

En raison de la relation contractuelle qu’il entretient avec son client, le freelance informatique a souvent une pression de performance et un engagement de qualité plus forte qu’un salarié.

Bien sûr, votre décision de faire appel à un freelance IT, en interne ou en externe, doit s’inscrire dans une talent strategy plus globale. Mais plus que jamais, cette stratégie de gestion de vos talents doit se faire dans une perspective d’agilité et de pragmatisme qui devient fondamentale à l’entreprise en temps de crise.

Envie d’en savoir plus ? Découvrez 5 impacts bénéfiques des freelances sur vos équipes IT ou encore notre article Recrutement d’un freelance informatique : avantages et inconvénients.


Vous souhaitez recruter des consultants IT pour mener à bien des missions en freelance ou en CDI au sein de vos projets ? Rejoignez Mindquest et faites-vous accompagner par notre équipe d’experts en recrutement.


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Pandémie & IT : comment la pandémie renforce le rôle de l’IT dans les organisations

Pandémie & IT ? La situation liée à la pandémie de Covid-19 que nous vivons actuellement marque un tournant pour la société et le monde économique. Elle suscite de profondes prises de conscience collectives. Parmi ces prises de conscience : la nécessité de se recentrer sur l’essentiel.

Nos vies ont été chamboulées du jour au lendemain par la pandémie et le confinement. Elle force les individus et les organisations à réévaluer leurs priorités et à se concentrer sur ce qui importe vraiment : une situation stable, une bonne santé, et de solides rapports humains.

Dans le monde de l’entreprise, ce recentrage a souvent pris la forme d’une refonte profonde de la roadmap 2020. Cette refonte inclut une rationalisation drastique des coûts et un ajustement des objectifs de court et moyen terme.

Les entreprises ont fait tout ce qui était en leur pouvoir pour maintenir leur activité. Mais nombreuses sont celles qui ont mis en place le télétravail généralisé. Ce chamboulement à la fois brusque et profond a plus que jamais mis en évidence l’importance stratégique d’une fonction IT au sein de l’entreprise.

Pandémie & IT : les services IT placés en première ligne depuis le début de la pandémie

Le besoin soudain de recourir au télétravail a pris de cours de très nombreuses entreprises. En effet elles n’avaient pas réellement l’infrastructure et les process adaptés à cette forme généralisée de travail à distance.

Même dans les organisations les mieux préparées, les équipes IT ont été mises à dure épreuve. Ceci en raison de la hausse soudaine des demandes et des nécessaires adaptations, bien souvent à réaliser dans l’urgence.

Les outils de collaboration, comme Microsoft Teams, et les services cloud ont connu des ralentissements et autres dysfonctionnements. Les départements IT des grandes entreprises ont été forcés de mettre en place des mesures pour renforcer les équipes support.

D’ailleurs, il semblerait que les rapports entre les salariés et leurs services informatiques aient déjà profondément changé. Les techniciens de support informatique se sont rendus si indispensables, qu’ils ont donné un coup de projecteur sur l’importance stratégique de leur travail. D’où plus d’attentions et plus de reconnaissances accordées aux équipes IT.

Une accélération forcée de la transformation digitale

La transformation digitale s’est accélérée dans de nombreuses entreprises en raison de la mise en place de structures adaptées au télétravail.

Mais elle s’est opérée à plus grande échelle encore dans certains secteurs comme le Retail. Les acteurs traditionnels se sont tournés en urgence vers les solutions de ventes en ligne. Tandis que les pure players du e-commerce et les acteurs multi-canaux ont dû renforcer leur structure technique pour soutenir leur activité digitale.

Tout cela a été rendu possible par les investissements dans les outils technologiques et dans les équipes IT.

L’enjeu de la cybersécurité propulsé sur le devant de la scène avec la pandémie

La généralisation du télétravail a mis à l’évidence les nombreuses failles de sécurité dans les réseaux des organisations. Ce qui a, en quelque sorte, facilité la tâche des cyber attaquants.

Et si la cybersécurité était déjà depuis longtemps en haut de la liste des préoccupations des directeurs IT, de nombreuses équipes dirigeantes avaient jusqu’à présent tendance à sous-estimer le danger des cybermenaces. Ils prennent conscience aujourd’hui que ces risques peuvent impacter lourdement la continuité de l’activité.

Les entreprises s’appliquent donc désormais à implémenter des protocoles et outils adaptés. Comme par exemple les VPNs ou la sécurité des services cloud. D’où une forte hausse de la demande en compétences liées à la sécurité IT. Cette demande vient accentuer une pénurie d’experts déjà bien présente.

Pandémie & IT : la technologie comme levier de reprise économique face à la pandémie

Bien évidemment, les entreprises sont confrontées à bien d’autres challenges que ceux liés à la mise en place du télétravail ou les menaces de sécurité.

La technologie peut s’avérer extrêmement utile pour mettre en place de nouveaux outils et process permettant aux équipes de mieux gérer l’incertitude et l’instabilité qui vont caractériser les prochains mois.

La situation actuelle met à l’épreuve nos systèmes et méthodes. Ce qui a le mérite de nous pousser à chercher des solutions nouvelles. Et l’IT est souvent au cœur de ces solutions nouvelles.

La technologie peut permettre d’anticiper les différents scénarios de l’évolution du marché, et proposer de nouvelles réponses. Le machine learning et d’autres types d’applications de l’IA peuvent par exemple être des outils de prédiction très performants. Ils peuvent donner naissance à de nouvelles opportunités business.

Quelles perspectives pour les dépenses IT ?

Certes, le cabinet américain IDC prévoit une baisse de 2,7% des dépenses IT mondiales cette année. Mais cette baisse prévue est à analyser au regard du ralentissement général de l’économie. Elle est à mettre en parallèle des baisses bien plus conséquentes qui devraient toucher d’autres types de fonctions et secteurs économiques.

IDC prévoit par ailleurs une croissance du chiffre d’affaires sur certains segments du marché IT comme le logiciel.

Tout semble indiquer que la plupart des entreprises considèrent l’importance stratégique de la technologie. Elles devraient donc prioriser les dépenses IT sur d’autres dépenses.

Un récent sondage de l’Imperial College Business School révèle par ailleurs que pour 48% des professionnels interrogés, les compétences liées à la technologie sont actuellement les plus stratégiques et qu’à l’heure de recruter, la priorité sera accordée à ces fonctions.