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Baromètre des besoins des entreprises en freelances tech et IT (Infographie)

Club Freelance passe en revue ses données pour analyser l’évolution des demandes en consultants informatiques qu’ont exprimé les entreprises. Les données du baromètre correspondent à la répartition des besoins des entreprises en freelances Tech & IT par région ; ou encore la répartition des besoins par domaine d’expertise et langages et compétences techniques que les entreprises recherchent le plus. Les données ont été recueillies à partir d’un échantillon de 899 missions sur la période du 23 octobre 2018 au 23 avril 2019.

Lire également : Infographie du freelance IT en France en 2019

Le baromètre des besoins des entreprises en freelances, en infographie

Infographie : baromètre des besoins des entreprises en freelances Tech & IT
Les données ont été recueillies à partir d’un échantillon de 899 missions sur la période du 23 octobre 2018 au 23 avril 2019.

La presse en parle

Retrouvez les mentions de ce baromètre des besoins des entreprises en freelances Tech & IT, dans la presse :

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Les étapes pour devenir freelance

Pour beaucoup, devenir freelance représente un rêve synonyme d’autonomie et de liberté de travail. Le marché du travail français est d’ailleurs fortement marqué par l’entrepreneuriat, qui prend une place de plus en plus importante avec une hausse des freelances IT. Se lancer en tant que freelance ne va cependant pas de soi, il est important de réfléchir à quelles sont les bonnes questions à se poser, ainsi que de vous poser la simple question Suis-je vraiment fait pour être freelance ? De plus prenez en compte dans votre réflexion quels sont tous les frais à prévoir. Si vous êtes convaincu d’avoir l’âme d’un freelance et que cette aventure ne vous fait pas peur, notez que se lancer en freelance requiert toutefois le respect de plusieurs étapes en amont. Quelles sont les étapes pour devenir freelance et ainsi vous lancer dans l’aventure du freelancing ?


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Réfléchissez à l’offre que vous souhaitez proposer

Que faire pour travailler en freelance ? Un freelance est d’abord et avant tout un chef d’entreprise. Il est donc indispensable, parmi les étapes pour devenir freelance, de réfléchir en amont sur la nature des services que vous souhaitez proposer. Une fois que vous avez défini votre domaine d’intervention, notamment en fonction de vos aspirations et de votre expérience, vous devez confronter cette idée fondatrice à la réalité du marché. Le jeu de l’offre et de la demande va-t-il est-il à votre avantage ? Réfléchissez sur l’état du marché, de la concurrence dans votre domaine d’expertise ainsi qu’à votre clientèle cible.

Vous ne présenterez en effet pas vos services de la même manière selon que vous comptez vous adresser à des grandes entreprises ou des PME par exemple.

Réaliser une étude de marché sérieuse revient donc à réaliser une étude orientée autour des clients et de leurs réels besoins.

Établissez un Business Model pour votre future activité

Le fait de réaliser un Business Model de freelance vous permettra d’avoir une vision objective sur l’ensemble de votre projet, notamment d’un point de vue économique. De cette manière, vous vous rendrez rapidement compte de la viabilité de votre activité et pourrez affiner votre principal atout concurrentiel.

Le Business Model de freelance doit comporter certains éléments essentiels comme :

  • La plus-value de votre offre de services pour vos clients. Pourquoi ces derniers feraient-ils appel à vous plutôt qu’à un autre professionnel concurrent ?
  • Votre clientèle-cible et son profil
  • Les canaux de présentation et de diffusion de vos services ou produits. Quel process comptez-vous utiliser ?
  • Le type de missions à privilégier : missions longues ? missions courtes ?
  • Votre rémunération et vos sources de revenus
  • Les ressources nécessaires pour lancer votre activité : matérielles, humaines et financières
  • La prise en compte de vos coûts : charges professionnelles, abonnement à des logiciels indispensables à votre activité, coûts fixes et variables.
  • Un plan d’action précis et s’étalant sur 3 ans. Fixez-vous des objectifs atteignables, par tranche d’une année. Pour chaque grand objectif fixé, déterminez des sous-objectifs avec une durée de 3 mois. Chaque objectif et sous-objectif doit se rattacher à une action concrète à mettre en place.

Choisir le bon statut pour votre activité : une obligation parmi les étapes pour devenir freelance

Pour toute activité de freelancing, le choix du statut juridique est un passage qui est obligatoire. En fonction de votre situation personnelle et de votre projet, vous choisirez le statut d’indépendant qui vous convient le mieux.

La majeure partie des freelances débutent en tant qu’auto-entrepreneurs. L’auto-entrepreneuriat est une manière de tester la réussite d’un projet, notamment dans une perspective d’agrandissement à plus long terme. Ce statut d’indépendant peut également se privilégier, en guise de seconde activité, en plus d’une activité salariée par exemple.

En revanche, sachez que si vous optez pour ce statut, vous ne pourrez pas vous associer ni déduire vos charges professionnelles. Vous hésitez à opter pour la société par actions simplifiées unipersonnelle (SASU) ?Cette dernière permet de se considérer comme salarié de votre entreprise.

Enfin, avant de vous lancer complètement dans votre activité de freelancing, ouvrir un compte bancaire dédié séparé de votre compte personnel fait partie des étapes pour devenir freelance. Aujourd’hui, de nombreux acteurs bancaires proposent des solutions adaptées aux freelances. C’est le cas de Mansa, qui permet aux indépendants d’accéder au prêt bancaire.

Pour démarrer votre carrière freelance sous les meilleurs auspices et savoir comment démarrer en freelance, nous vous conseillons de consulter notre Guide pratique de démarrage en freelance ainsi que notre guide pour auto-entrepreneurs et de suivre les conseils de Thomas Delfort CEO de Mindquest pour bien démarrer son activité.

Vous êtes convaincu de vouloir vous lancer dans l’aventure freelance mais vous ne savez pas par où commencer ? Lisez notre dossier spécial Devenir freelance informatique, pour tout savoir.


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Tous les frais à prévoir pour devenir freelance

Devenir freelance : tous les frais à prévoir. Car devenir freelance ne s’improvise pas, il est important de prendre en compte toutes les dépenses avant de vous lancer. Chaque personne prête à se lancer dans cette aventure doit recueillir un maximum d’informations notamment au travers de quelles sont les bonnes questions à se poser avant de se lancer en freelance, suis-je vraiment fait pour être freelance ? ou encore les étapes pour devenir freelance.

Mais comme toute évolution professionnelle, l’aspect financier est un élément à ne pas négliger surtout quand on veut devenir freelance. De nombreuses dépenses sont à prendre en compte dès le début de votre démarche.

Mindquest vous éclaire à ce sujet et vous indique les frais à prévoir pour devenir freelance ou consultant indépendant dans la Tech et l’IT.


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Quels sont les frais à prévoir pour devenir freelance ?

Vous avez décidé de vous lancer dans l’aventure du freelancing et vous vous demandez comment prévoir votre budget ? Quels sont les frais d’un freelance et les dépenses pour être freelance ? Se mettre à son compte n’est pas gratuit. Il convient en effet de prendre en compte certaines dépenses incontournables.

Quels sont les frais à prévoir avant de vous lancer à votre propre compte en tant que consultant indépendant dans l’IT ? Faites le point dans cet article avec Mindquest.

Les frais à prévoir au commencement de votre activité

Contrairement à ce qu’il est courant de penser, créer une entreprise de travailleur indépendant ne va pas de soi. Il est nécessaire de prendre en compte le statut juridique, les frais lors de la création de l’entreprise, le matériel à acheter et les charges futures. En effet le budget associé à votre statut d’indépendant doit être pris en compte dans votre budget freelance.
Afin de créer une micro-entreprise, les démarches sont particulièrement simples et sont gratuites. Il s’agit en réalité du seul statut qui est gratuit, tandis que les autres ont un coût variable entre 200 € et 400 € qui inclue notamment l’immatriculation et le capital social.


Découvrez aussi notre article : Comment maximiser ses chances d’obtenir un crédit bancaire en freelance IT ?


Les frais de matériel pour l’exercice de votre activité de freelance

Cependant, même si vous êtes freelances, vous devrez prévoir des frais liés à l’achat du matériel nécessaire à votre activité. Ces investissements matériels sont en effet indispensables pour vous permettre de démarrer sereinement votre activité. Ils incluent :

  • le matériel informatique, comme les logiciels, l’ordinateur, le téléphone et l’imprimante
  • le matériel de papeterie classique, comme les stylos, papiers, encre, agenda…

Pour certaines activités digitales, les frais de logiciels peuvent être élevés. C’est notamment le cas pour les professionnels du graphisme, de la photo, du référencement naturel ou de la comptabilité par exemple.

Les frais de gestion à prévoir quand on souhaite devenir freelance

Les autres frais annexes à prévoir concernent votre ligne Internet qui sera nécessairement haut débit, le forfait téléphonique, des coûts en électricité, la création d’un compte bancaire, la location d’un local et/ou d’une boîte à lettres par exemple. Ces différentes dépenses doivent s’intégrer naturellement dans le calcul de votre budget de lancement d’activité.
Pour le fonctionnement de votre activité au quotidien et une bonne gestion, certains frais sont donc à prendre en compte :

  • des frais de bureaux : la location d’un espace de « coworking » par exemple vous coûtera aux alentours de 250 € par mois
  • des frais de banque : il s’agit du coût de l’ouverture d’un compte bancaire. Faites jouer la concurrence. Sachez qu’en la matière vous n’êtes pas contraints d’ouvrir un compte bancaire professionnel. Un simple compte courant séparé de votre compte personnel suffit
  • des frais éventuels pour l’intervention d’un expert-comptable : prévoyez environ 1 600 € HT à l’année
  • des frais de nourriture et de transport : prévoyez un budget de 250 € environ par mois si vous résidez en Île-de-France. Ce montant dépend bien évidemment du lieu où vous résidez et où vous avez choisi d’exercer votre activité

Les frais à venir après les premiers mois de freelancing

Nombreux sont les freelances à faire face de revenus irréguliers et à ne pas percevoir un chiffre d’affaires au début de leur activité. Cela n’est pas rare mais vous devez alors trouver une solution pour payer vos factures les premiers mois, sans oublier les impôts et les taxes.


Ainsi, un travailleur indépendant ayant opté pour le statut de la micro entreprise devra s’acquitter de cotisations sociales égales à 21 % de son chiffre d’affaires, mensuellement ou trimestriellement au choix. Ces cotisations sociales sont moins élevées si vous bénéficiez de l’ACCRE (aide aux chômeurs, créateurs et repreneurs d’entreprise).


A cela s’ajoute la cotisation foncière des entreprises (CFE) dont le coût varie en fonction de votre lieu de résidence. Elle est généralement comprise entre 150 € et 900 €.

Pour votre mutuelle, il vous faudra choisir entre les différentes possibilités qui s’offrent à vous. Une mutuelle freelance coûte environ 50 € chaque mois.

N’oubliez pas également l’assurance de responsabilité civile qui peut être indispensable en cas d’un litige avec un client. Comptez environ 100 € par an pour l’assurance freelance.


N’oubliez pas de prendre ces différents coûts en compte dans la fixation de vos tarifs horaires.


Vous êtes consultant Tech ou IT à la recherche d’offres de misions en freelance ou d’opportunités en CDI ? Chez Mindquest nous vous aidons à trouver les meilleurs opportunités de missions qui vous correspondent ! N’attendez plus, rejoignez Mindquest et consultez toutes nos offres de missions en freelance et CDI sur notre plateforme numérique !

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Infographie du freelance IT en France en 2019 : portrait-robot

Club Freelance a compilé à travers une infographie du freelance IT, ses données pour analyser les caractéristiques démographiques, les domaines d’expertise, et les niveaux de TJM de sa communauté de consultants informatique. Les données ont été recueillies à partir d’un échantillon de 5614 profils de consultants indépendants, travaillant dans le monde de la technologie et l’informatique.

Le portrait-robot : infographie du freelance IT

 

La presse en parle

Retrouvez les mentions de cette infographie dans la presse :

Découvrir également : Les femmes largement sous-représentées chez les consultants indépendants dans l’IT

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Hausse des freelances IT : pourquoi leur nombre augmente ?

Vous souhaitez devenir freelance et vous avez réfléchi à quelles sont les bonnes questions à se poser, vous vous êtes demandé Suis-je vraiment fait pour être freelance ? et vous avez pris en compte tous les frais à prévoir ? Parfait mais pourquoi devenir freelance informatique aujourd’hui ? Tout simplement parce que les consultants en informatique connaissent actuellement une popularité sans précédent avec une véritable hausse des freelances IT. Convoités de toutes parts par des entreprises en quête d’expertise ; ils profitent d’une rémunération en hausse et de nouveaux statuts mieux adaptés à leurs besoins, à l’image du portage salarial. Découvrez les tendances et les enjeux du métier de consultant informatique.


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Hausse des freelances IT : le consultant IT, un profil qui a le vent en poupe

Un nombre croissant d’entreprises font le choix de se tourner vers des expertises extérieures. Cela dans le but de gérer les problématiques liées aux domaines de l’informatique et du numérique. La plupart de ces organisations viennent chercher dans ce vivier de professionnels expérimentés un regard neutre. Mais aussi des compétences qu’elles ne parviennent pas forcément à trouver chez elles ou qu’il serait inenvisageable de gérer en interne.  

De leur côté, beaucoup de développeurs, consultants IT et experts en cybersécurité délaissent le CDI au profit de statuts indépendants. Certes moins stables, mais bien plus motivants et plus avantageux sur le plan financier. Être à son compte, c’est en effet pouvoir choisir ses missions et fixer ses honoraires librement. Les enjeux du freelance IT et les tendances du freelance informatique sont donc nombreux.

Vers un déclin des ESN ?

Un autre constat particulièrement révélateur s’impose. Les toutes puissantes ESN (entreprise de services du numérique) cèdent peu à peu leur place… Aux équipes exclusivement composées de freelances aux compétences complémentaires. Selon des chiffres publiés sur le site Eurostats, le nombre de travailleurs indépendants aurait ainsi augmenté de 72 % entre 2008 et 2016. Une évolution impressionnante qui s’explique en grande partie par un accès à l’indépendance facilité par un régime micro-entrepreneur très accessible.

Pour les entreprises ; faire appel à un expert indépendant ; c’est la perspective de gagner en flexibilité dans un contexte économique parfois difficile. En optant pour cette solution, il leur est ainsi possible de créer rapidement des équipes multi-disciplinaires ; constituées de professionnels réellement investis dans leurs tâches. Il faut dire que le freelance informatique a tout intérêt à soigner son travail s’il ne veut pas entacher sa réputation.

À titre de comparaison, l’ESN offre généralement moins de transparence et de flexibilité. Il est assez rare qu’une entreprise puisse choisir les personnes avec lesquelles elle souhaite collaborer. D’autant plus avec un turnover important qui ne permet pas forcément aux intervenants d’être bien acceptés par les équipes internes.

Enjeux du métier de consultant informatique : quels sont les métiers IT qui sortent du lot ?

En observant les différents baromètres relatifs au secteur informatique, il est assez aisé de dégager certaines tendances assez intéressantes. Il y a une véritable hausse des freelances IT, et parmi les tendances des métiers IT, les métiers liés à la data, aux infrastructures, aux ERP et à la sécurité sont ceux qui tirent le plus leur épingle du jeu. Parmi les meilleurs métiers IT, les Data scientists et les Experts en cybersécurité sont les profils le plus recherchés, mais aussi les mieux payés.

Dans une étude datant de début 2018 portant sur la rémunération des professionnels du domaine IT en Île-de-France ; le cabinet Robert Walters met en avant des chiffres sans équivoques. Par exemple, un Data Scientist peut espérer toucher de 65K à plus de 85k en fonction de son niveau d’expérience. Tandis que le niveau de rémunération d’un consultant en sécurité informatique expérimenté peut s’envoler à plus de 100k. Ces chiffres peuvent expliquer la hausse des freelances IT.

L’étude anticipe également les prochaines grandes tendances du secteur. Les entreprises seront à la recherche de compétences techniques solides, mais aussi d’une vraie compréhension des enjeux du secteur. Mais également une pénurie de profils IT qui devrait continuer à s’accroître et profiter aux consultants en activité. On devrait donc continuer à avoir une hausse des freelances IT dans les prochaines années.

Tendances et enjeux du métier de freelance informatique : Portage salarial et consulting

Devenir freelance informatique, c’est le rêve de beaucoup de professionnels. Pour certains, gagner un peu de cette liberté tant désirée, c’est aussi faire une croix sur leur sécurité. De nos jours, plusieurs statuts juridiques permettent de démarrer une activité indépendante, parfois en quelques clics. C’est notamment le cas du régime micro-entrepreneur (anciennement auto-entrepreneur). Il contrebalance sa grande accessibilité par plusieurs inconvénients difficiles à ignorer lorsque l’on se lance dans la grande aventure de l’entrepreneuriat. Une protection sociale peu avantageuse, un chiffre d’affaires plafonné et une image de marque pas toujours des plus glorieuses ; ce statut étant considéré comme précaire aux yeux de beaucoup, malgré une popularité qui ne se dément pas.
Que reste-t-il aux freelances informatiques qui ne veulent pas choisir entre liberté et sécurité ? Eh bien, la réponse se trouve peut-être du côté du portage salarial !

Portage salarial, pourquoi ça fonctionne ?

Né dans les années 1980, le portage salarial est un statut relativement atypique. Il se veut à la croisée entre l’entrepreneuriat et le salariat classique. Son mode de fonctionnement ? Le freelance informatique signe un contrat de travail avec une société de portage salarial qui lui permet en échange de profiter des avantages du statut de salarié tout en conservant son autonomie. Il bénéficie ainsi d’une protection sociale complète ; de congés payés : d’une mutuelle d’entreprise ; et peut même toucher des cotisations chômage en périodes d’intermission. En outre, il profite d’un certain nombre de services dont la nature dépend de la société qui héberge son activité. Offres de missions exclusives, accompagnement juridique, prise en charge administrative, parcours de formation…

Même s’il implique quelques concession ; comme le versement de frais de gestion, calculés sur le chiffre d’affaires du consultant ; le portage salarial fait de plus en plus parler de lui. Autrefois quasiment inconnue, cette solution est aujourd’hui adoptée par un nombre toujours plus important de consultants informatique.

Pour vous lancer au mieux dans l’aventure freelance et savoir comment démarrer en freelance, n’hésitez pas à consulter quelles sont les étapes pour devenir freelance ainsi que notre Guide pour auto-entrepreneurs.


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Exonération de la CFE pour certains auto-entrepreneurs en 2019

La loi de finances pour 2018 a prévu d’exonérer certains auto-entrepreneurs de la cotisation foncière des entreprises (CFE). Qu’en est-il vraiment ? Tour d’horizon.

Exonération de la Cotisation Foncière des Entreprises pour 2019

La cotisation foncière des entreprises (CFE) est une taxe basée sur la valeur locative du bien servant à l’activité professionnelle. La loi n° 2017-1837 du 30 décembre 2017, dite loi de finances pour 2018, a prévu une exonération du paiement de la CFE pour 2019 dans certaines conditions. L’auto-entrepreneur doit avoir réalisé un chiffre d’affaires annuel inférieur à 5 000 €. Que prévoit exactement cette loi et comment cette exonération va t-elle être mise en place ? Tour d’horizon avec Club Freelance.

Qu’est-ce que la CFE ?

La CFE, ou cotisation foncière des entreprises, est une taxe basée sur les biens servant de locaux à l’exercice de l’activité professionnelle. Elle est basée sur la valeur locative du bien. Il s’agit d’une composante de la Contribution économique territoriale (CET). Ainsi que de la Cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) instaurées en 2010.
Dans les mêmes conditions que les créateurs d’entreprise, les auto-entrepreneurs sont redevables de cette CFE.

Contours de l’exonération de CFE pour les auto-entrepreneurs en 2019

Le projet de loi de finances pour 2018 indique expressément que tous les auto-entrepreneurs dont le chiffre d’affaires en 2018 a été inférieur à 5 000 € n’auront pas à payer la CFE à compter de 2019. Le plafond des 5 000 € vise également l’ensemble des taxes additionnelles applicables. Cette exonération prend effet en 2019 et est reconduite les années suivantes.

Les autres exonérations de CFE possibles

Nombreux sont les entrepreneurs à considérer que le plafond des 5 000 € est particulièrement faible. En effet, un chiffre d’affaires annuel de 5 000 € équivaut à 416 € mensuels environ.
Que faire si vous avez dépassé ce plafond et que vous aspirez à une exonération ? Il existe d’autres possibilités pour vous d’être exonérés de CFE. Ce sera le cas si vous êtes une nouvelle entreprise. Y compris un micro-entrepreneur exerçant une nouvelle activité artisanale, commerciale ou libérale, sous le régime micro-social.
Il est indispensable pour l’indépendant ayant créé ou repris une entreprise de déposer sa déclaration 1447-C-SD avant le 31 décembre de l’année de la reprise ou de la création de l’entreprise, de sorte à ce que ses déclarations soient prises en compte pour l’année suivante.

Exonération de CFE la première année d’activité

Durant l’année de leur création, les nouvelles entreprises sont ainsi exonérées du paiement de la CFE. Cependant, il s’agit d’une exonération qui prend fin l’année suivante. Pour bénéficier d’une exonération sur une année complète, il peut être préférable de créer votre auto-entreprise en début d’année.

Exonération si nullité du chiffre d’affaires après la création d’entreprise

Dans le cas où l’auto-entreprise réalise un chiffre d’affaires nul la première année de sa création et/ou l’année suivante, l’indépendant sera alors dispensé d’avoir à verser de CFE, en conformité avec l’article 1478 du Code général des impôts.
En effet, dès l’instant où l’entreprise n’emploie pas de salarié et qu’elle ne réalise pas de recettes, elle n’est pas considérée comme ayant débuté son activité professionnelle. La CFE trouve à s’appliquer réellement la première année où l’entreprise réalise un chiffre d’affaire, excepté pour la première année de création.

Exonération en fonction du lieu d’implantation de votre entreprise


En fonction de l’implantation de votre entreprise, vous pouvez prétendre à une exonération de CFE :

  • entreprise située dans un bassin d’emploi à redynamiser (BER) entre 2007 et 2017 : l’exonération de CFE dure 5 ans
  • entreprise située dans un quartier prioritaire politique de la ville (QPPV) : l’exonération est totale les 5 premières années. Ensuite, vous bénéficiez un abattement dégressif de 60 % la 6e année, de 40 % la 7e année et de 30 % la 8e année
  • entreprise implantée dans une zone de restructuration de la défense (ZRD) : l’exonération est totale pour les 5 premières années.

Démarche pour demander l’exonération de CFE

Si vous recevez un avis d’imposition vous demandant de régler la CFE, il est préférable de la régler dans un premier temps puis d’en demander le remboursement. Pour cela, faites parvenir un courrier en recommandé avec avis de réception auprès du Service des Impôts des Entreprises (SIE) auquel dépend votre entreprise. Vous pourrez alors demander le bénéfice de l’exonération totale. Cependant, il est préférable d’anticiper au maximum le paiement de la CFE en faisant parvenir le plus tôt possible un courrier au SIE.

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Les bonnes questions à se poser avant de se lancer en freelance

Avec la hausse des freelances IT, la vie d’indépendant vous tente, et plus précisément celle de freelance ? Il est essentiel de connaître les bonnes questions à se poser avant de se lancer en freelance. Et comme la plus simple des questions qui puisse vous venir à l’esprit est la suivante : Suis-je vraiment fait pour être freelance ? un ensemble d’autres questions doivent impérativement se poser avant de se lancer en freelance. Découvrez-les dans notre article !


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Les bonnes questions à se poser avant de se lancer en freelance

Devenir freelance est le rêve de nombreuses personnes. Preuve en est la recrudescence de travailleurs indépendants en 2018. Cependant, ce doux désir se heurte souvent à la dureté de la réalité. D’où l’importance de s’être parfaitement bien préparé avant de se lancer dans l’inconnu. Encore trop de personnes se lance dans l’aventure du freelancing en brûlant les étapes pour devenir freelance. Vous vous demandez Comment démarrer en freelance ? N’hésitez pas à consulter notre Guide pour auto-entrepreneurs.

Afin de préparer votre nouvelle vie d’indépendant, il est indispensable de réfléchir avant de se lancer en freelance et de vous poser les bonnes questions aux bons moments. Focus sur ces questions essentielles.

Les véritables raisons de votre désir d’être freelance

Parmi les questions à se poser avant de se lancer en freelance, la première question à laquelle vous devez répondre sans ambages est celle de savoir pourquoi vous souhaitez réellement être freelance. Quelles sont vos motivations profondes ? Souhaitez-vous être plus libres et ne plus dépendre d’un employeur ? Est-ce parce que vous aspirez à choisir vos clients et vos missions ? Est-ce pour le gain financier ?

S’il s’agit principalement d’arguments « anti-salariat », cela n’est pas toujours bon signe. Force est en effet de constater que le choix du freelancing est pour beaucoup une fuite plutôt qu’un véritable choix assumé. Or, s’il s’agit uniquement de ne plus être salarié, il y a fort à parier que vous serez rapidement confrontés à la dure réalité. Etre freelance ne signifie pas boire un café et décorer sa table avec une plante grasse en pianotant quelques heures par jour sur son clavier. Il s’agit en effet d’un véritable engagement, d’une nouvelle manière de vivre et de s’organiser.

Il peut donc être judicieux de vous demander en parallèle quel rapport vous entretenez avec le travail ? Qu’est-ce que vous attendez de votre vie professionnelle et quelles sont vos priorités ?

Faire le point sur ses qualités de freelance et ses axes d’amélioration

Très souvent, une personne qui se lance dans le freelancing a derrière elle déjà des années de salariat. Elle sait donc quels sont ses points forts et ses faiblesses. Parmi les questions pour se lancer en freelance, réfléchir à vos qualités de freelance est une question indispensable afin de ne pas commettre d’impaire dès le départ de votre aventure. Si vous êtes d’une nature désorganisée par exemple, il sera bon de faire un effort sur l’organisation. Notamment grâce à des applications pour freelances très pratiques au quotidien.

De la même manière, analysez votre situation de départ. Si vous démarrez avec un réseau inexistant, cela peut être un désavantage et il vous faudra redoubler d’effort. Si vous disposez d’un filet de sécurité financier, vous aurez un avantage en comparaison avec ceux qui se lancent sans aucun filet de sécurité. Il en va de même avec le positionnement et l’aide de votre entourage et vos compétences. Cependant, ne transformez pas ces désavantages en freins. Il vaut mieux au contraire les percevoir comme des forces et vous pousser à aller encore plus loin, avec plus de motivation.

Il peut à certains égards être judicieux de faire une petite formation avant de vous lancer, de réseauter un peu et d’économiser assez pour réussir à faire face à certains imprévus, souvent incontournables quand on se lance dans le freelancing. Profitez de cette période pour clarifier votre offre et faire votre business plan.

Une réflexion sur l’offre et le public cible

Le freelancing regroupe un nombre conséquent de métiers différents et d’offres variées. Un freelance doit réussir à faire de son expertise sa marque de fabrique et rentrer dans une case pour se faire connaître. Son profil doit néanmoins se démarquer de ses concurrents, afin de ne pas se fondre dans la masse.
Les questions à vous poser à cette étape sont nombreuses :

  • Quelle est l’offre que je propose ? Quel métier est-ce que je souhaite exercer en tant que freelance ?
  • Quels sont les éléments que je vais utiliser pour me démarquer de mes concurrents ? Quelles sont les forces des compétences que je possède et leurs spécificités ?
  • Quelle est la valeur de mon travail aujourd’hui ?
  • A qui s’adresse mon offre ?

Questions à se poser avant de se lancer en freelance : choisir un statut et faire le point sur les différentes formalités

Parmi les bonnes questions pour débuter en freelance, cette étape est cruciale. En effet, il existe différents statuts d’indépendants et formes juridiques, et autant de manières de gérer son activité. Une gestion efficace peut se faciliter grâce à l’utilisation de quelques outils gratuits pour indépendants.

Il peut aussi être nécessaire de se renseigner sur les règles encadrant l’arrêt maladie et les allocations chômage avant de vous lancer. En effet, le monde dans lequel vous pénétrez est radicalement différent du salariat.

La création d’une micro-entreprise est une bonne solution pour débuter. Les démarches administratives et de gestion se facilitent grandement et vous permettent de bénéficier de taux de cotisations sociales avantageuses. La fiscalité y est aussi intéressante. Sachez que le statut de la micro-entreprise va être encore plus attrayant grâce à l’ouverture de l’ACCRE à tous les entrepreneurs en 2019. De quoi se lancer après s’être posé les bonnes questions.

Pour vous accompagner dans le choix de votre statut, n’hésitez pas à faire appel à notre partenaire Auto-entrepreneur.fr et profitez d’une offre exclusive.

Enfin, découvrez notre dossier spécial : Devenir freelance informatique, pour obtenir tous les meilleurs conseils pour démarrer votre activité de freelance.


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Guide pour auto-entrepreneurs : tout ce qu’il faut savoir

Vous souhaitez devenir freelance, et vous avez déjà bien en tête quelles sont les bonnes questions à se poser avant de se lancer en freelance et vous vous êtes renseigné sur tous les frais à prévoir. Parfait vous êtes maintenant prêt pour vous lancer dans votre nouvelle activité de consultant indépendant.

Avec une hausse potentielle de 280 000 nouveaux micro-auto-entrepreneurs en 2018, le régime simplifié de la micro-entreprise séduit de plus en plus. Vous êtes déjà auto-entrepreneur ou bien vous envisagez de le devenir ? Vous profiterez de démarches administratives simplifiées et de procédures fiscales allégées. Mais qu’en est-il vraiment de ce statut ? Nous vous apportons toutes les réponses à vos questions dans ce guide pour auto-entrepreneurs ; que ce soit d’un point de vue bancaire, relativement au changement de statut et concernant vos droits à la retraite en tant qu’indépendant. Avec en bonus, des conseils pour compléter parfaitement votre déclaration d’impôt 2042 C PRO. Suivez le guide pour auto-entrepreneurs !


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L’obligation d’un compte bancaire dédié : guide pour auto-entrepreneurs

Certes, l’auto-entrepreneur doit respecter des formalités allégées. Pour autant, il est tenu depuis 2015 de disposer d’un compte bancaire freelance spécialement dédié à son activité professionnelle.
Le code de la sécurité sociale est formel sur ce point. Son article L133-6-8-4 indique que :
Le travailleur (…) est tenu, au plus tard douze mois après la déclaration de la création de son entreprise, de dédier un compte ouvert dans un des établissements mentionnés à l’article L. 123-24 du code de commerce à l’exercice de l’ensemble des transactions financières liées à son activité professionnelle.

Qu’est-ce que cela signifie concrètement ? L’auto-entrepreneur doit-il ouvrir un compte professionnel ? Auprès de quel établissement ? Tour d’horizon.

Un compte dédié séparé de votre compte personnel

L’un des points importants de notre guide auto-entrepreneur est d’avoir un compte dédié séparé de votre compte personnel. Puisque vous êtes auto-entrepreneur ou que vous aspirez à le devenir, vous êtes censés réaliser des factures et vous acquitter de vos impôts en votre nom propre. En effet, dans une micro-entreprise, la personnalité morale et physique ne font qu’un. Cependant, les sommes perçues au titre de votre activité et celles versées doivent faire l’objet d’un compte distinct de votre compte personnel. C’est pour cela que vous êtes tenus d’ouvrir un compte bancaire dédié à l’exercice de votre activité de freelance. Vous y effectuerez l’ensemble des transactions financières en lien avec votre micro-entreprise, à savoir :

  • y déposer vos recettes à la fréquence souhaitée
  • effectuer tous les achats nécessaires au bon fonctionnement de votre activité
  • réaliser des virements, notamment ceux correspondant à votre rémunération

Grâce à ce compte, vous pourrez facilement justifier des transactions professionnelles réalisées. Cette séparation a donc aussi un côté pratique, pour les transactions quotidiennes.

Que se passe-t-il dans le cas où vous êtes auto-entrepreneur tout en restant salarié ?

Dans ce cas, vous êtes également tenus de disposer d’un compte bancaire séparé. Les ressources issues de votre activité salariée doivent être versées sur un compte bancaire différent (votre compte personnel par exemple).

Un simple compte courant suffit

En réalité, vous n’êtes pas contraints d’ouvrir un compte bancaire professionnel. Il vous suffit simplement d’ouvrir un compte courant à votre propre nom. La seule obligation est que ce dernier soit dédié à votre activité d’auto-entrepreneur. Toutes les transactions de ce compte doivent donc concerner votre activité professionnelle. Si votre activité ne nécessite pas une gestion particulièrement poussée, un simple compte courant suffit amplement. Cela vous évitera d’avoir à payer des sommes parfois onéreuses pour la gestion d’un compte professionnel. Si votre activité indépendante requiert des besoins bancaires conséquents, dans ce cas un compte bancaire professionnel pourra être avantageux pour vous.

Bon à savoir : depuis 2017, tous les auto-entrepreneurs disposent d’un an à compter de leur inscription au statut pour ouvrir un compte bancaire spécialement dédié à leur activité professionnelle. De quoi prendre le temps de bien choisir la solution la plus adaptée à ses besoins de travailleur indépendant.

Loi PACTE : la fin du compte bancaire dédié pour les plus petits micro-auto-entrepreneurs ?

Dans le cadre de la future loi PACTE (Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises), l’obligation de détenir un compte bancaire dédié devrait être supprimée. Encore que cette décision ne devrait concerner que les plus petits micro-entrepreneurs. Qu’est-ce que cela signifie concrètement ?

En réalité, ce changement prochain ne devrait concerner que les micro-entrepreneurs dont le chiffre d’affaires est inférieur à 5000 euros par an. Autant dire que seront principalement concernés les auto-entrepreneurs exerçant une activité indépendante en complément de leur activité salariée.

Vous souhaitez changer de statut en cours d’activité entrepreneuriale : comment faire ? Suivez le guide pour auto-entrepreneurs

Les raisons qui peuvent vous pousser à vouloir changer de statut juridique en cours d’activité sont nombreuses. Que ce soit pour faire évoluer votre activité ou bien parce que vous avez atteint le plafond de ressources, un changement peut être nécessaire, voire indispensable.
Tout dépendra en réalité selon que vous désirez rester en entreprise individuelle ou bien que vous préférez créer une société (SAS, SARL, EURL…).

1ère hypothèse : vous souhaitez rester en entreprise individuelle

Cela signifie que vous désirez transformer votre micro-entreprise en EI (entreprise individuelle) ou EIRL (entreprise individuelle à responsabilité limitée).

Dans ce cas, vous devez envoyer un courrier recommandé avec avis de réception à votre CFE (Centre de formalités des entreprises) avant le 31 décembre de l’année précédant celle où vous souhaitez sortir du régime de la micro-entreprise. Par exemple, si vous souhaitez passer en entreprise individuelle au 1er janvier 2019, vous devrez envoyer votre courrier avant le 31 décembre de cette année. Vous devrez donc faire une déclaration de cessation d’activité pour votre activité de micro-entreprise et immatriculer votre nouvelle structure au Registre du Commerce et des Sociétés.

Ce passage en société aura des conséquences, tant du point de vue de votre fiscalité que de la collecte de TVA. Quelques éléments à savoir à ce sujet :

  • vous serez désormais soumis à l’impôt sur les sociétés et non plus à l’impôt sur le revenu
  • mais vous ne perdrez pas le bénéfice de l’ACCRE, hormis si vous exercez votre activité à une nouvelle adresse
  • vous serez assujettis à la TVA. A ce titre, vous facturerez la TVA à vos clients et la collecterez pour l’Etat.

2nde hypothèse : vous désirez créer une société

Dans ce cas, vous avez décidé de transformer votre micro-entreprise en SAS, SARL ou EURL.

Voici la démarche à suivre :

  • Dans un premier temps, vous devez clôturer votre micro-entreprise. Vous devez transmettre au CFE dont vous dépendez une déclaration de cessation d’activité. Pour cela, deux possibilités : soit via le formulaire en ligne CFE Urssaf, soit en téléchargeant le formulaire P2 P4 auto-entrepreneur (Cerfa n° 13905*04).
  • Dans un second temps, vous devrez constituer votre nouvelle société. Cela comprend bien évidemment la rédaction des statuts et l’ensemble des impacts fiscaux que cela entraîne

Retraite, tout savoir sur vos droits : guide pour auto-entrepreneurs

Depuis le 1er janvier 2018, le RSI n’existe plus. Les micro-entrepreneurs sont donc tous rattachés directement au régime général de la sécurité sociale. C’est cet organisme qui gère les retraites versées aux travailleurs indépendants, toutes branches confondues. A l’instar des autres travailleurs indépendants, les auto-entrepreneurs jouissent d’une couverture sociale. A ce titre, ils cotisent pour la retraite de base ou retraite complémentaire. Son montant dépendra de celui des cotisations sociales versées.

La validation des trimestres d’assurance vieillesse : une question de chiffre d’affaires

Seront prises en compte dans le calcul des droits à la retraite les périodes travaillées effectivement sous le statut de micro-entrepreneur. Selon le chiffre d’affaires réalisé, vous pourrez alors valider des trimestres. Ainsi, si un auto-entrepreneur ne perçoit aucun chiffre d’affaires, il ne verse en principe aucune cotisation. Dans ce cas, aucun droit à la pension vieillesse n’est pris en compte.
En 2018, les conditions ont évolué. Nous prendrons pour exemple les auto-entrepreneurs soumis au régime des BNC (bénéfices non commerciaux) au titre d’une activité de service non artisanale ou une profession libérale.

  • 1 trimestre : chiffre d’affaires minimum égal à 2 320 €
  • 2 trimestres : chiffre d’affaires minimum égal à 4 190 €
  • 3 trimestres : chiffre d’affaires minimum égal à 6 090 €
  • 4 trimestres : chiffre d’affaires minimum égal à 8 875 €

Exemple pratique : Imaginons un auto-entrepreneur avec un chiffre d’affaires moyen de 30 000 euros annuels. Après abattement de 34 % (abattement forfaitaire pour frais et charges qui s’applique pour les auto-entrepreneurs soumis au BNC), son revenu pris en compte se calcule de la manière suivante :
30 000 € x (100 % – 34 %) = 19 800 €
L’indemnité journalière : 1/730e du revenu d’activité moyen à l’année, calculé sur les 3 dernières années civiles. Le montant maximum de cette indemnité est de 53,74 euros par jour.
Ainsi, l’indemnité journalière de cet auto-entrepreneur sera de : 19 800 € x 1/730 = 27,12 €.

Le contrat retraite Madelin pour les travailleurs non salariés

Instaurée en 1994, la loi Madelin permet de mieux protéger les travailleurs non salariés ainsi que leurs proches. Le contrat retraite Madelin est une solution permettant aux travailleurs non salariés, y compris les auto-entrepreneurs, de palier les faibles revenus perçus au moment de leur retraite. Cela leur permet de percevoir un complément de revenus régulier sous la forme de rentes. Ce contrat bénéficie d’un cadre fiscal avantageux.

Le volet de la retraite est l’un des trois pans du contrat. Ce dernier intervient aussi en cas de problèmes de santé, d’arrêt de travail, d’invalidité ou de chômage.

Bonus : conseils et guide pour auto-entrepreneurs afin de faire votre déclaration d’impôt 2042 C PRO

Pas toujours facile d’y voir clair concernant la déclaration d’impôts d’indépendant sans un guide pour auto-entrepreneurs.

Tous les auto-entrepreneurs doivent déclarer annuellement leur chiffre d’affaires aux impôts, en plus de leurs déclarations régulières à l’URSSAF. Cette déclaration annuelle se fait dans le cadre de la déclaration de revenus. Un formulaire particulier est à la disposition de tous et facilement téléchargeable sur Internet. Il s’agit du formulaire 2042 C.

Dans un premier temps, complétez le cadre intitulé « Identification des personnes exerçant une activité non salariée ». Cela permettra d’identifier votre entreprise.
Ensuite, on distinguera selon que vous ayez opté pour le versement de l’impôt libératoire ou pas.

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Guide pour auto-entrepreneurs : la, déclaration d’impôt freelance

1ère hypothèse : vous avez opté pour le versement de l’impôt forfaitaire libératoire

Le principe est que si vous avez opté pour cette option, vous versez chaque mois ou chaque trimestre un pourcentage de votre chiffre d’affaires. Cela vous permet de vous libérer de cet impôt sur le revenu dû au titre de votre activité d’auto-entrepreneur. Néanmoins, vous êtes tout de même tenus de déclarer votre chiffre d’affaires au titre de l’année précédente auprès du Trésor Public. Comment faire ? Sur le formulaire 2042 C PRO, remplissez l’encadré intitulé « Micro-entrepreneur (auto-entrepreneur) ayant opté pour le versement libératoire de l’impôt sur le revenu ». La case 5TE correspond aux activités libérales. Vous serez en principe le « Déclarant 1 ». Votre conjoint auto-entrepreneur résidant sous le même toit pourra être le « Déclarant 2 ». A noter que si une personne, hormis votre conjoint déclarant, est à votre charge et qu’elle génère un chiffre d’affaires en qualité d’auto-entrepreneur, vous devez le déclarer dans la colonne intitulée « Personne à charge ».

2nde hypothèse : vous n’avez pas opté pour le versement de l’impôt libératoire

Dans le cas où vous n’avez pas opté pour ce versement, le régime de la micro-entreprise s’applique de plein droit. Vous devrez ainsi déclarer le montant total et réel de votre chiffre d’affaires annuel dans votre déclaration complémentaire 2042 C PRO. La colonne à remplir est intitulée « Revenus industriels et commerciaux professionnels y compris locations meublées professionnelles ». Une fois ces informations renseignées, votre bénéfice imposable sera calculé. Sur les sommes que vous avez déclarées, un abattement sera appliqué. Il dépend du type d’activité indépendante exercée :

  • pour les professionnels de l’achat et vente : abattement égal à 71 % du chiffre d’affaires
  • concernant les autres indépendants soumis au BIC (bénéfices industriels et commerciaux) : abattement égal à 50 % du chiffre d’affaires
  • pour les indépendants en activités libérales et autres soumis au BNC (bénéfices non commerciaux) : abattement égal à 34 % du chiffre d’affaires

Vos revenus professionnels ainsi calculés, ces derniers seront soumis à l’impôt sur le revenu comme tous les autres. L’imposition progressive par tranches s’applique.

A noter que votre chiffre d’affaires devra être renseigné dans la case appropriée : 5KO pour les activités de vente de marchandises, 5KP pour celles de prestations de services et locations meublées, 5HQ pour les activités libérales et affiliées. Vous devrez indiquer votre chiffre d’affaires sans prendre en compte l’abattement forfaitaire. C’est à l’administration fiscale qu’il incombe d’appliquer ensuite cet abattement.


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2019 : ouverture de l’ACCRE à tous les entrepreneurs

Depuis le 1er janvier 2019, l’ACCRE est ouverte à tous les entrepreneurs, sous conditions de revenus. Cette exonération constitue un atout non négligeable au moment du démarrage d’une activité indépendante. Tour d’horizon des changements qu’apporte cette nouveauté.

1er janvier 2019 : ouverture de l’ACCRE à tous les professionnels non-salariés

L’ACCRE, ou « aide aux chômeurs, créateurs ou repreneurs d’entreprise » est un dispositif d’aide ayant pour objectif d’encourager à la reprise et création d’entreprises. En effet, il s’agit d’exonérer partiellement les charges sociales et d’accompagner les jeunes entreprises pendant la première année de leur activité. Adopté le 4 décembre 2017 par l’Assemblée nationale et prévu pour le 1er janvier 2019, le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) organise une extension de l’ACCRE à tous les entrepreneurs, sans distinction. En quoi cela consiste-t-il et quelles en sont les conséquences directes ? Tour d’horizon de cette nouvelle mesure législative.

Qu’est-ce que l’ACCRE ?

L’ACCRE est un dispositif public d’aide aux chômeurs souhaitant créer ou reprendre une entreprise. En effet, elle permet une exonération des cotisations de sécurité sociale progressive de 3 ans pour les micro-entrepreneurs. C’est l’article L. 161-1-1 du code de la sécurité sociale ainsi que l’article L. 5141-1 du code du travail qui fixent son cadre juridique.
Cette aide concerne plusieurs catégories de bénéficiaires, dont :

  • Les demandeurs d’emploi et bénéficiaires de l’allocation de solidarité spécifique
  • Les bénéficiaires du revenu de solidarité active
  • Les jeunes âgés de 18 à 25 ans inclus
  • Les personnes de moins de 30 ans, en situation de handicap et bénéficiaires de l’obligation d’emploi
  • Les personnes licenciées ou salariées d’une entreprise qui ont à connaître d’une procédure de sauvegarde, de redressement ou de liquidation judiciaire
  • Des personnes qui souhaitent créer ou reprendre une entreprise située dans un quartier prioritaire de la politique publique

Les changements apportés par l’extension de l’ACCRE en 2019

Cette extension est l’un des engagements pris durant la compagne présidentielle. Décidée par la loi de financement de la sécurité sociale pour 2018, cette extension concerne toutes les personnes créant ou reprenant une entreprise à partir du 1er janvier 2019. Elle entre en vigueur au début de l’année 2019.
Elle concerne uniquement les cotisations et les contributions sociales dues à partir du 1er janvier 2019. La mesure n’est donc pas rétroactive. Ainsi, l’objectif affiché par le gouvernement est de soutenir la reprise et la création d’activités entrepreneuriales.

Les changements majeurs apportés par cette nouveauté législative sont les suivants :

  • Le dispositif est rebaptisé « Exonération de début d’activité de création ou de reprise d’entreprise », sous l’article L. 131-6-4.I du code de la sécurité sociale.
  • La loi distingue désormais entre deux dispositifs. L’exonération proprement dite d’une part et l’accompagnement des repreneurs et créateurs d’entreprise d’autre part. L’article L. 5141-1 du code du travail régi cet accompagnement appelé « Nacre ». La liste des bénéficiaires en est modifiée. Puisque désormais tous les créateurs et repreneurs d’entreprise bénéficie de cette exonération, sous condition de ressources.
  • Les conditions pour bénéficier de cette exonération au titre de l’ACCRE est d’une part d’être un entrepreneur et d’exercer une profession non salariée. D’autre part de bénéficier, au titre de sa première année d’exercice, d’une rémunération ou un revenu annuel net en dessous du plafond de la sécurité sociale, soit en-dessous de 40 000 euros
  • Pour les salariés, le début de l’exonération est fixé au moment où l’activité est lancée. Pour les non-salariés, le début est la date de prise d’effet de l’affiliation.

Cumul des aides, de nouvelles règles prévues pour l’ACCRE

La législation a évolué et avec elle, de nouvelles mesures à compter de 2019 :

  • Bénéficier de l’exonération de cotisations de sécurité sociale au titre de l’ACCRE ne peut pas s’accompagner du bénéfice d’un autre dispositif d’abattement ou de réduction visant les cotisations concernées, sauf exceptions. Les exceptions concernent les cotisations d’allocations familiales et les cotisations de maternité et d’assurance maladie prévues aux articles L. 613-1 et L. 621-3 du code de la sécurité sociale
  • Dans le cas d’un changement d’activité, le dispositif d’exonération peut être demandé à nouveau, à condition de respecter une période de carence de 3 ans. On distingue une grande différence en la matière, concernant la date de début de période de carence. Pour une personne qui créer ou reprend une activité à compter du 1er janvier 2019, le décompte de la période de carence commence au jour où l’entrepreneur cesse de jouir de cette exonération. Pour une personne ayant créé ou repris une activité avant le 1er janvier 2019, le décompte de la période de carence commence au jour de la réception du document attestant de l’octroi de l’ACCRE.

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Micro-entreprise et SASU, quel statut choisir en freelance ?

Au moment de créer son entreprise, plusieurs questions se posent, notamment celle du choix de statut juridique. Les travailleurs indépendants choisissent le plus souvent les statuts de la micro-entreprise ou de la SASU. Quel statut choisir en freelance ?

Comment s’y retrouver en tant que freelance ? Comment bien choisir en fonction de votre projet entrepreneurial ? Zoom sur ces statuts pour freelances, pour vous aider à faire votre choix en connaissance de cause.

Petit aperçu de la micro-entreprise et de la SASU

La SASU, ou société par actions simplifiées unipersonnelle, a connu une progression importante ces dernières années. Le dirigeant de cette société a le statut d’assimilé-salarié et relève à ce titre de la CPAM (régime général des salariés).
En outre, dans le cas d’une absence de revenus, le dirigeant est exonéré de cotisations sociales. Sa responsabilité est limitée au montant de ses apports professionnels. Les statuts de la société doivent être rédigés avec soin et les formalités administratives sont assez lourdes. La SASU est plutôt recommandée pour les personnes dont le projet est à forte envergure. Il pourra s’agir de faire évoluer une micro-entreprise si cette dernière connaît un véritable succès.

De son côté, le régime de la micro-entreprise (anciennement régime auto-entrepreneur jusqu’en 2015) est une entreprise individuelle dont la forme diffère de la SASU. Très simple à créer et à gérer, le paiement des cotisations sociales est tout autant facilité. Pour fonctionner, le coût est très faible. Si la question du seuil du chiffre d’affaires était problématique jusqu’à fin 2016, elle ne l’est désormais plus vraiment. En effet, si ce seuil était fixé au préalable à 33 200 euros, il est désormais porté à 70 000 euros pour les prestations de service et les professions libérales relevant des BIC et des BNC. Ce type de régime est particulièrement recommandé pour les personnes qui désirent tester une activité entrepreneuriale sans prendre de risques financiers importants, ou bien les personnes qui souhaitent choisir une activité individuelle en guise de complément financier à une activité principale.

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Quel statut choisir en freelance : les différences entre SASU et micro-entreprise

Tableau comparatif : les principales différences entre les deux statuts pour comprendre quel statut choisir en freelance :

SASUMicro-entreprise

La SASU est une société marquée par la césure entre la structure, personne juridique, et son dirigeant, personne physique. La principale conséquence de ce constat est que
la responsabilité du dirigeant est limitée à ses apports dans la société. Il ne peut pas être tenu indéfiniment de la dette sur son patrimoine personnel.
Dans une micro-entreprise, la société et son dirigeant ne forment qu’une seule et même personne. De ce fait, la responsabilité du dirigeant est illimitée sur son patrimoine personnel.

Le président de la structure bénéficie du régime général de la sécurité sociale. Il a donc une couverture sociale plus avantageuse, identique à celle des salariés. Il en va de même concernant la retraite. Il peut également recevoir l’ARE (allocation d’aide au retour à l’emploi).
L’auto-entrepreneur est un travailleur indépendant, non salarié. Il bénéficie d’une faible couverture sociale. Il est soumis à la CIPAV pour les professions non-réglementées ou au régime général depuis la disparition du RSI le 1er janvier 2018. Il ne peut pas percevoir l’ARE mais cotise à l’assurance chômage.
La SASU est tenue trimestriellement du paiement de charges en fonction des salaires versés par l’entreprise. Si son dirigeant ne verse aucun revenu, il sera exempté de charge.
L’auto-entrepreneur a le choix entre payer mensuellement ou trimestriellement ses charges. Ces dernières sont calculées en fonction du chiffre d’affaires perçu. Sous certaines conditions, il peut bénéficier de l’ACCRE durant les 3 premières années, ce qui diminue pour beaucoup les cotisations sociales à verser.

Créer une SASU implique des frais. Le coût de publication de l’avis de constitution se situe en règle générale aux alentours de 200 euros hors taxes. Comptez ensuite les frais de greffe, pour un montant de 45 euros et les frais en lien avec la déclaration des bénéfices pour 25 euros par déclaration.
Pour créer une micro-entreprise, c’est entièrement gratuit. L’investissement de départ est donc nul ou bien très faible.

Une SASU est libre d’exercer toutes les activités souhaitées, exceptées quelques-unes comme un débit de tabac ou bien quelques professions libérales réglementées.

L’auto-entrepreneur n’est pas entièrement libre de choisir le type d’activité exercée. Par exemple, sont exclues les activités agricoles attachées au régime social de la MSA. Il pourra s’agir d’entretien de jardins ou d’activité de paysagiste par exemple.

Les obligations comptables de la SASU sont strictes. Elle doit tenir une comptabilité retraçant rigoureusement les mouvements de son patrimoine. Elle réalise un inventaire une
fois par an au minimum, afin d’établir les comptes annuels au moment de la clôture de l’exercice social. Elle doit enfin conserver ses pièces justificatives durant 10 ans.
De son côté, l’auto-entrepreneur doit juste tenir un livre des recettes et bien conserver les pièces justificatives.
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