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Responsable de parc informatique : Fiche métier

Le responsable de parc informatique s’assure du bon fonctionnement du parc informatique de l’entreprise pour laquelle il travaille. Sa mission principale est donc de veiller à ce que les postes de travail soit opérationnels et disponibles à n’importe quel instant pour ses utilisateurs. Il tient un rôle de superviseur et s’occupe également de la maintenance du matériel.

Le métier de responsable de parc informatique

Nature du travail :

Définition de la vision directrice de l’entreprise en matière de parc informatique
Le responsable de parc informatique a pour première mission de conseiller la direction de l’entreprise dans l’élaboration du plan d’équipement informatique tant au niveau matériel qu’au niveau logiciel. Pour cela, il va analyser les besoins des utilisateurs et définir les règles d’accès à l’information. Ces besoins seront traduits dans un cahier des charges. Avec la direction informatique, il élabore ensuite une politique de maintenance.

Installation et maintenance du parc informatique
Lors de l’installation, il met en place l’architecture du réseau local et établit des connexions aux réseaux externes. Il s’assure que le matériel informatique fonctionne correctement de même que les périphériques et logiciels installés. Une fois qu’il a procédé à cette étape, il garantit la sécurité du matériel et des données sur l’ensemble du réseau. Les potentielles menaces qui pèsent dans ce secteur font de la sécurité informatique un enjeu de plus en plus important. Des procédures de maintenance préventive et curative sont ensuite prises.

Support et assistance aux utilisateurs
Le responsable de parc informatique met à disposition des utilisateurs un support technique afin de collecter et de traiter tout type de problème rencontré. S’il le faut, il intervient directement ou envoie un technicien afin de résoudre le problème survenu. Il organise également des sessions de formations ponctuelles pour les utilisateurs. Enfin, son activité peut s’étendre au pilotage d’un service informatique. C’est-à-dire qu’il peut être amené à encadrer une équipe composée d’administrateurs et de techniciens micro et réseaux.

Compétences requises

Compétences techniques
Il doit posséder de solides connaissances globales en informatique. De plus il doit savoir différencier les différents systèmes d’exploitations ou encore les nombreux éditeurs de logiciels. Il doit donc maîtriser l’architecture système et réseaux. Il doit également bien connaitre l’entreprise et ses différents métiers pour répondre aux besoins de la façon la plus adéquate avec un plan d’équipement informatique adapté. L’anglais doit être également maîtriser car primordial dans l’environnement informatique.

Aptitudes professionnelles
La rapidité et l’autonomie sont essentielles. Le responsable de parc informatique devra parfois lui-même intervenir lors d’un incident. Ainsi, il doit être réactif dans sa capacité à trouver une solution efficace en cas de problème. Par conséquent, la disponibilité est également une qualité requise. Le sens de l’organisation et des priorités doivent aussi faire partie de sa panoplie, de sorte à intervenir de façon pertinente.

Aisance relationnelle et pédagogie
Quotidiennement au contact avec des utilisateurs, ce poste exige d’avoir d’excellentes qualités relationnelles. Il faut être pédagogue pour former les utilisateurs qui ne maitrisent pas le vocabulaire technique informatique pour pouvoir leur expliquer les raisons d’un panne par exemple.

Contexte

Depuis que les nouvelles technologies n’ont cessé de se développer ces 15 dernières années, le poste de responsable de parc informatique a beaucoup évolué. Le niveau de formation et d’expérience pour ce poste s’est parallèlement accru. La fonction support et assistance se doit d’être efficace et réactive. Les interventions sont facilités grâce aux outils de réparations à distance. Le métier nécessite de plus en plus de compétences liées au service client.

Carrières et Salaire

Le poste de responsable de parc informatique est très variable en fonction de la structure dans laquelle il évolue. D’un rôle de poste à forte responsabilités dans les petites entreprises avec une gestion du budget, il peut se situer davantage dans le support aux utilisateurs dans les plus grandes structures.
Une expérience de deux à cinq ans dans le support technique ou la maintenance est nécessaire pour ce type de poste. Le TJM se situe entre 400e et 500e.

Formation Responsable de Parc Informatique

Selon les responsabilités que requiert le poste, il est nécessaire d’avoir au minimum un diplôme de Bac +2/3 issu d’un BTS ou d’une licence pro en informatique. Autrement pour les postes à responsabilités plus élevées, un diplôme de bac +4/5 en informatique issus d’un IUP informatique, d’un master ou encore d’une école d’ingénieurs est demandé.

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Devenir freelance Freelance informatique / tech

Régime fiscal auto-entrepreneur​ & freelance : lequel choisir ?

De nombreux salariés aspirent à s’installer comme consultants indépendants. Régime réel à l’impôt sur le revenu, régime simplifié de la micro-entreprise avec ou sans prélèvement forfaitaire libératoire pour freelances… les régimes fiscaux varient. Optez pour le régime fiscal auto-entrepreneur qui correspond à votre situation.

Régime fiscal auto-entrepreneur : lequel choisir pour votre activité ?

Le monde du travail évolue. Et de plus en plus de personnes troquent leur statut de salarié par celui de travailleur indépendant. En qualité de consultant indépendant, vous exercez une profession libérale relevant en principe de la catégorie des BNC (Bénéfices non commerciaux). Vous devrez alors opter pour le régime fiscal adapté à votre situation. Tour d’horizon des régimes fiscaux, pour bien choisir.

Le régime fiscal dépend du statut choisi

Le métier de consultant n’étant pas réglementé. Il est tout à fait possible de créer une société de types société anonyme. (Société à responsabilité limitée, société par actions simplifiées unipersonnelles ou bien encore entreprise individuelle à responsabilité limitée). Il est également possible de créer une micro-entreprise. Le régime fiscal freelance est en fonction du statut juridique choisi.

Impôt sur le revenu auto-entrepreneur : le régime réel à l’impôt sur le revenu

Il s’agit de l’imposition de base, pour les personnes qui n’ont pas choisi le régime fiscal de la micro-entreprise. Le principe est en effet que tout consultant indépendant soumis à ce régime fiscal déclare le résultat annuel de son entreprise. Ce résultat venant de l’année civile s’inclus dans l’assiette de l’impôt sur le revenu du foyer fiscal. Il peut déduire de son chiffre d’affaires certaines charges déductibles, comme des pensions alimentaires ou l’hébergement d’un ascendant. La TVA s’applique pour les auto-entrepreneurs donc pour les consultants indépendants. Il doit respecter des obligations comptables assez nombreuses. Comme par exemple : la réalisation et la clôture des comptes annuels, la tenue des annexes et d’un livre journal comptable. Les obligations se renforcent si le consultant perçoit plus de 236 000 euros au titre de son chiffre d’affaires annuel.

  • Si vous êtes consultant indépendant et que votre chiffre d’affaires annuel est inférieur à 236 000 euros ; on parlera de réel simplifié
  • Si votre chiffre d’affaires est supérieur à ce seuil ; on parlera de réel normal

Le régime de l’impôt sur les sociétés concernera les consultants indépendants optant pour l’EIRL (entreprise individuelle à responsabilité limitée). Ils pourront en effet opter pour ce régime. Il faut cependant savoir que si vous optez pour un régime à l’IS, les bénéfices que vous réalisez seront alors imposés au taux de 15 % sur les 38 120 premiers euros, puis à 33,33 % au-delà de ce montant.

Dans tous les cas, le prélèvement à la source s’applique désormais pour les freelances.


Découvrez notre dossier spécial : Gérer son argent quand on est freelance informatique, pour tout savoir sur les meilleurs moyens de gérer son argent si vous êtes consultant indépendant dans la tech et l’IT.

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Le régime de la micro-entreprise

En tant que consultant indépendant, vous pouvez opter pour le régime simplifié. La condition est que le montant de vos recettes annuelles ne dépasse pas le plafond du régime micro-entreprise. Ce dernier est équivalant à :

Impôt pour micro-entreprise : le principe : calcul forfaitaire des bénéfices imposables

En principe, les bénéfices que déclare le consultant indépendant au régime fiscal de la micro-entreprise se calculent forfaitairement. Un abattement s’applique directement par l’administration fiscale sur le montant des recettes.

Vous devez reporter sur votre déclaration N° 2042 le montant de vos recettes. Aux revenus ainsi déterminés, s’ajoutent les autres revenus du foyer fiscal du consultant indépendant.

L’option : le versement libératoire d’impôt sur le revenu

Sous conditions, il est possible d’opter pour le versement libératoire d’impôt sur le revenu. Dans ce cas, l’impôt se calcule en appliquant un taux fixe sur le total des recettes. Le consultant indépendant paie alors dans le même temps, trimestriellement ou mensuellement, ses charges sociales ainsi que son impôt. Les conditions pour en bénéficier sont les suivantes :

  • Le consultant indépendant doit être un micro-entrepreneur et doit avoir opté pour le micro-social, ce qui signifie qu’il est auto-entrepreneur
  • Le revenu fiscal de référence de l’avant-dernière année doit être inférieur ou égal à un certain seuil par part de quotient familial. Concrètement, si vous désirez opter
    pour le versement libératoire auto-entrepreneur en 2018, votre revenu fiscal de référence en 2016 doit être inférieur ou égal à 27 086 euros pour chaque part de quotient
    familial
    .

Vous l’aurez compris, le régime fiscal auto-entrepreneur dont vous dépendrez en tant que consultant indépendant sera pour beaucoup fonction du statut juridique choisi. A partir de cet élément, vos recettes annuelles seront imposées différemment. Régime réel à l’impôt sur le revenu ; imposition sur les sociétés ; régime de la micro-entreprise avec ou sans prélèvement forfaitaire libératoire… il y a une variété de choix.

Freelances, découvrez également notre article : Les échéances fiscales et sociales des freelances IT dans l’année.


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ERP & SAP Fiches métiers

Consultant ERP : Fiche métier

Le consultant ERP possède un rôle très complet puisque les « Enterprise Resource Plannings » sont des applications informatiques de centralisation, de gestion et de coordination de l’ensemble des activités des entreprises : RH, comptabilité, finance, production… Le consultant va orienter ses clients dans le choix des ERP en analysant ses besoins et en y répondant de la meilleure des manières.


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1. Le métier de Consultant ERP

1.1 Paramétrage de l’application

Dans un premier temps, le consultant ERP étudie les besoins de l’entreprise en fonction de la demande et du budget de celle-ci. Il cherche à guider son client vers la solution la plus adaptée au mode de fonctionnement de son entreprise et à ses futurs utilisateurs. Il procède à la rédaction d’un cahier des charges fonctionnel pour paramétrer l’ERP. Celui-ci s’accompagne par la formation d’un dossier de paramétrage. L’installation du logiciel peut ainsi se faire, une fois que les étapes précédentes ont été mises en place.

1.2. Maintenance

Le consultant ERP est aussi en charge de la maintenance des logiciels ERP et veille à son bon fonctionnement. Pour cela, il effectue la phase de recette qui consiste à développer le projet en s’assurant formellement que le produit est conforme aux spécifications formulées. La recette fonctionnelle valide les fonctionnalités exprimées dans le cahier des charges, la recette technique s’assure que les caractéristiques techniques du produit livré sont bien conformes. Il s’occupe également de la phase de test et des jeux d’essai et intervient quand des problèmes surviennent.

1.3 Formation des utilisateurs

La formation des utilisateurs est aussi une des missions essentielles du consultant ERP. Pour cela, il synthétise les différentes informations pour pouvoir les enseigner aux futurs utilisateurs et à recours à différents moyens pour les former : documents, conférences… Le consultant ERP est donc un excellent communiquant.


Envie d’en savoir plus sur l’ERP ? Découvrez notre dossier spécial : ERP, les avantages et les inconvénients de SAP !


2. Compétences requises

2.1. Compétences techniques

Un consultant ERP se doit d’avoir une compréhension parfaite des progiciels pour pouvoir retranscrire au mieux les besoins de ses clients en solutions adaptées. La polyvalence est de rigueur. Il est nécessaire également d’avoir une bonne connaissance des systèmes d’information. Mais également de maîtriser le secteur d’activité dans lequel l’ERP sera déployé. Savoir parler et écrire anglais est très recommandé.

2.2. Pédagogie et sens de l’écoute

De par son rôle de conseiller et d’intervenant, le consultant doit posséder de véritables compétences relationnelles. De plus il doit posséder des compétences de persuasion pour pouvoir traiter auprès des clients. La diplomatie est un atout essentiel. La formation qu’il délivre auprès des utilisateurs nécessite également des qualités d’orateur et d’être à l’écoute pour pouvoir répondre à leurs questions.

2.3. Esprit de synthèse

Un esprit de synthèse est nécessaire pour l’ensemble des missions à sa tâche. En effet, lors de l’élaboration du cahier des charges et d’une solution personnalisée pour son client, le consultant dispose de nombreuses ressources. Cependant il doit traduire la demande du client de la façon la plus efficace possible. Il doit être également précis lorsqu’il forme les futurs utilisateurs à l’ERP implémenté.


Découvrez également notre fiche métier Consultant SAP ainsi que notre fiche métier développeur informatique Développeur J2EE / .Net.


3. Contexte

Le métier de consultant ERP fait face à une pénurie sur le marché du travail. Ce type de profil est donc très recherché par les entreprises. Il est nécessaire d’avoir une facilité d’adaptation du fait des différents secteurs d’entreprises qu’il côtoie. La variété des missions est grande. Il existe 2 types de profils ERP : ceux tantôt fonctionnels (plutôt axés sur la rédaction du cahier des charges et la relation client) et ceux tantôt techniques (plutôt axés sur le paramétrage).


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4. Carrières et Salaire

L’insertion professionnelle des consultants ERP est bonne puisqu’ils sont très recherchés. Pour un consultant, son objectif sera de passer d’un profil technique vers un profil plus fonctionnel. La transition se fait environ en 5 ans. Il cherchera par la suite à orienter sa carrière vers les systèmes d’information. Le TJM (Taux Journalier Moyen) évolue beaucoup en fonction de l’expérience et du secteur d’activité de l’entreprise dans laquelle il évolue. Le tjm d’un consultant ERP est situé entre 600 et 800 euros.


Pour en savoir plus découvrez nos articles Comment mettre en place un ERP efficace en 6 étapes et Comment choisir le bon ERP pour votre entreprise !


5. Formation du consultant ERP

Un bac +5 avec une licence en informatique complétée par un master d’un grande école ou par un diplôme universitaire avec une formation Consultant fonctionnel ERP sont nécessaires. Un BTS informatique est aussi une voie possible qui mène vers un profil plus technique. Le consultant ERP est souvent caractérisé par la spécialité progicielle qu’il incarne : SAP, Oracle, SI

6. Téléchargez votre fiche métier Consultant ERP :

Consultant ERP

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Freelance informatique / tech Portage salarial

Les avantages et inconvénients du portage salarial pour le travailleur indépendant

Quels sont les avantages et inconvénients du portage salarial ?

Apparu dans les années 1980, le portage salarial a le vent en poupe. Offrant aux indépendants une réelle sécurité, il permet de pallier à la dichotomie existant entre le statut d’indépendant et celui de salarié. Cependant, à côté des nombreuses qualités que propose le portage salarial, il existe des inconvénients qu’il est important de prendre en compte avant de se lancer. Vous êtes freelance et vous souhaitez en connaitre les avantages et inconvénients du le portage salarial ? Club Freelance vous éclaire.*

QU’EST-CE QUE LE PORTAGE SALARIAL ?

Il s’agit d’une organisation du travail au travers de laquelle se tisse un lien tripartite. Le professionnel autonome – autrement appelé « le porté » – confie à une société de portage la gestion administrative et la facture de ses missions, effectuées auprès d’un client, ou entreprise utilisatrice.
Le salarié indépendant et la société de portage signent un contrat de travail – parfois nommé « convention d’adhésion ». En échange de cela, le porté s’acquitte des cotisations sociales et rend des comptes sur son activité. Quels sont les avantages et inconvénients du portage salarial ?

LES AVANTAGES DU PORTAGE SALARIAL

Pour le porteur de projet, le portage salarial est souvent une aubaine. Il lui permet en effet de bénéficier d’une assurance chômage, d’une protection sociale complète mais aussi d’une liberté d’organisation digne d’un indépendant, sans oublier un parcours de formation et un choix des missions.

Un filet de sécurité

Le consultant en portage salarial bénéficie d’un statut hybride. Il profite d’avantages sociaux normalement réservés aux seuls salariés. Le portage salarial est en ce sens un véritable filet de sécurité pour la personne qui désire se lancer.

Le salarié porté jouit ainsi :

  • de l’assurance chômage
  • de congés payés
  • des cotisations retraite
  • de la mutuelle d’entreprise
  • d’une prévoyance permettant de prévenir les risques en lien avec ses déplacements professionnels
  • de cotisations retraite
  • d’une assurance responsabilité civile professionnelle.

Une liberté et un réseau étendu

avantages et les inconvénients du le portage salarial

En plus de ce filet de sécurité, le consultant en portage salarial bénéficie des avantages de l’indépendant tout en bénéficiant d’un réseau de consultants. A savoir, une liberté d’agenda, un choix total des missions et la liberté de fixer ses honoraires librement. Mais aussi des offres de missions et des formations. Il peut ainsi exprimer comme il le souhaite ses aspirations entrepreneuriales et développer plus facilement son réseau. En qualité de travailleur autonome et responsable, le consultant en portage salarial peut tout à fait travailler du lieu qu’il souhaite, ce qui constitue un avantage non négligeable.

Une simplicité administrative

Un troisième avantage est que vous réduisez les risques liés à votre activité. Vous n’avez pas besoin de créer votre structure juridique pour exercer à votre propre compte. En effet, il est prévu qu’à la signature de votre première mission vous débutiez votre activité indépendante.
Il s’agit également d’un avantage puisque si l’activité connaît des difficultés qui débouchent sur une cessation nette, le salarié porté doit tout simplement mettre un terme à sa relation professionnelle avec la société de portage. Les démarches sont donc grandement facilitées.

Enfin, le salarié porté reçoit un salaire tous les mois, versé par la société de portage salarial. Le porté salarial n’a donc pas à tenir une gestion administrative complexe. C’est la société qui se charge de la grande majorité des démarches, et notamment de la gestion des factures et de la déclaration des charges en lien avec l’activité. Il s’agit donc d’un gain de temps précieux, réinvesti dans un projet personnel, dans une formation ou tout simplement dans la réalisation des missions.
Alors, le porté salarial n’est-il finalement tenu d’aucune démarche ? Pas vraiment. La seule qui lui incombe est la déclaration de ses frais professionnels et du nombre d’heures travaillées. Ces informations doivent être retranscrites dans un compte rendu mensuel d’activité. Avantages et inconvénients du portage salarial : maintenant que vous connaissez les points positifs, découvrons les points d’attention à connaitre.

LES INCONVENIENTS DU PORTAGE SALARIAL

Alors le portage salarial est-il finalement idyllique ? Non. Bien que la loi du 25 juin 2008 sur la modernisation du marché du travail ait permis de sécuriser en partie le portage salarial, il demeure néanmoins quelques zones d’ombre. Il présente ainsi quelques inconvénients et contraintes que nous allons analyser maintenant.

Un flou sur la nature du contrat

Dans un premier temps, la question de savoir quelle est la nature du contrat liant la société de portage et le porté n’a toujours pas trouvé de réponse nette et tranchée. En ce sens, le portage salarial est toujours en attente d’aménagements légaux.

Des frais de gestion

Dans un second temps, si le salarié qui est porté bénéficie d’avantages sociaux et d’un réseau important, cela n’est pas sans nécessiter une contrepartie financière. Il doit en effet débourser des frais de gestion qui sont directement ponctionnés sur son chiffre d’affaires et qui s’élèvent à environ 10 %. Cette somme peut s’avérer conséquente.

Des contraintes de tarifs

Dans un troisième temps, la société de portage salarial a un droit de regard sur les tarifs pratiqués par ses salariés portés. Ainsi, la réglementation du portage salarial fixe le tarif journalier négocié à un minimum de 300 euros. Cela peut être assez restrictif pour l’entrepreneur qui souhaite se lancer et tester son activité.

Le statut de la micro entreprise : une concurrente de taille

Dans un quatrième et dernier temps, le portage salarial est fortement concurrencé par le statut de la micro entreprise, telle qu’elle a été repensée ces derniers temps. En effet, en plus de proposer une gestion très simplifiée, la micro entreprise permet de créer sa propre identité et d’évoluer vers d’autres formes juridiques si le projet se développe très bien – par exemple la SASU, ou société par actions simplifiées unipersonnelles. En plus, les cotisations sociales de la micro entreprise sont plus faibles que celles du salarié porté.
Le portage salarial apparaît comme une solution pour les travailleurs non-salariés qui désirent bénéficier de certaines garanties (assurance chômage et protection sociale entre autres) tout en restant indépendants. La contrepartie est le paiement de frais de gestion conséquents. De plus en plus d’indépendants se tournent ainsi vers le régime de la micro-entreprise.

Votre choix est fait ? Il ne vous reste plus qu’à trouver votre première mission!
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Lire également : Freelance au quotidien : Les 3 avantages d’un projet personnel

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Fiches métiers Project Management

Consultant MOA : Fiche métier

Le consultant maîtrise d’ouvrage a un rôle clé au sein d’un projet informatique puisque sa fonction est de faire le lien entre les équipes métier et la maitrise d’œuvre en charge de la réalisation technique du projet. Il intervient aussi bien en amont que pendant la mise en œuvre de celui-ci et veille au respect de son bon déroulement.

Le métier de consultant MOA

 

Nature du travail 

Analyse des besoins des utilisateurs en amont
Dans un premier temps, le consultant MOA sera chargé de recueillir et d’analyser les besoins des équipes métiers pour de nouveaux projets. Il veillera à ce que les demandes soient cohérentes et priorisera les projets. Il élaborera ensuite les différents coûts engendrés par les projets. Des dossiers seront établis détaillant les projets et présentés devant les comités de projets. Enfin, il pourra se charger de rédiger le cahier des charges.

Mise en œuvre du projet
Le consultant MOA veille à la cohérence du projet entre les différents experts en analysant la faisabilité technique de celui-ci. L’animation de réunions avec les équipes métiers lui permet de mieux gérer les différents impacts organisationnels. Il se charge d’élaborer le planning du projet et de piloter son interface avec la MOE. Il peut donc suivre l’avancement de celui-ci et rectifier les éventuels problèmes qui surviendront. Son rôle de coordinateur est essentiel à sa bonne réalisation et à son bon suivi. Il veille ainsi au respect de la qualité, du coût et des délais.

Mise en place de la conduite du changement
Une fois les nouveaux applicatifs mis en place auprès des utilisateurs, il assure le support fonctionnel de ces derniers. Dans un second temps, son rôle sera plus axé sur l’humain avec des transferts de compétences au sein des équipes à réaliser et un rôle de formateur lui sera attribué. Il terminera par établir le reporting du projet auprès du directeur de la MOA.

Compétences requises

Compétences techniques indispensables
Du fait de son rôle central dans un projet, le consultant MOA se doit d’avoir des connaissances générales en informatiques. Savoir utiliser les progiciels ERP, logiciels CRM ou en outils de BI sont des atouts supplémentaires. Il maitrise la méthodologie et le domaine fonctionnel dans lequel il évolue, il est parfaitement renseigné sur les différentes activités de l’entreprise et les fonctions des différents collaborateurs.

Organisation, sens des priorités et rigueur
Etre consultant MOA implique de posséder des compétences en gestion de projet : rédaction du cahier des charges, respect des délais, des coûts, de la qualité délivrée du projet. C’est le consultant qui va organiser et établir la cartographie des processus mis en place. Il est nécessaire de savoir maitriser les outils bureautiques et de PMO par conséquent. Ces compétences managériales sont aussi prépondérantes à échelle humaine.

Capacités relationnelles
En effet, un consultant AMOA possède des qualités relationnelles car il collabore avec une multitudes d’acteurs différents prenant part au projet. C’est lui qui dirige les réunions, tel un vrai chef d’orchestre. Cela signifie qu’il sera amener à gérer aussi des intérêts divergents entre ceux techniques, ceux des métiers et ceux financiers. Il doit faire preuve de diplomatie. Sa capacité à vulgariser des sujets techniques complexes est donc essentielle.

Contexte du métier de Consultant MOA

En fonction du secteur d’activité ou de la taille de l’entreprise dans laquelle il évolue, le consultant AMOA, les compétences demandées évolueront entre la mobilisation de compétences plutôt technique, de la gestion de projet voire de la stratégie des métiers.

Carrières et Salaire

L’insertion professionnelle des consultants MOA est bonne car ce poste est généralement proposé aux jeunes diplômés. Ainsi, par la suite les consultants MOA confirmés (après 5 années d’expérience) se verront proposés des fonctions de chef de projet, directeur de projets ou responsables MOA. Le TJM (Taux Journalier Moyen) d’un consultant MOA évolue beaucoup en fonction de son expérience et du secteur d’activité de l’entreprise dans laquelle il évolue. Il est situé entre 450 et 600 euros.

Formation du consultant MOA

Un bac +5 de formation universitaire avec un master 2 en gestion ou en management de projet, un diplômes d’école supérieure de commerce ou d’ingénieurs ou encore un IEP sont nécessaire pour devenir consultant MOA. La double compétence étant appréciée en entreprise, une expérience professionnelle dans les technologies des systèmes d’informations pour compléter la formation est recommandée.

Découvrez également notre fiche métier : Chef de Projet MOE

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Data & Business Intelligence Fiches métiers

Consultant Business Intelligence : Fiche métier

Le métier de consultant Business Intelligence est un métier en vogue. Très recherchée, cette fonction a pour principal objectif d’aider à la prise de décision en entreprise grâce à l’informatique. Aussi appelé consultant décisionnel le poste est devenu indispensable au bon fonctionnement de nombreuses entreprises.

Il est important de noter que le consultant BI va faire tout un travail d’analyse de la situation de l’entreprise afin d’y trouver des solutions.

Le métier de Consultant Business Intelligence

Nature du travail

Analyser les besoins du client
Dès son arrivé le Consultant Business Intelligence devra s’entretenir avec son client afin de comprendre au mieux les besoins de l’entreprise. Après ce premier entretien, le Consultant BI devra effectuer un cahier des charges en fonction du secteur d’activité de l’entreprise mais aussi en fonction des besoins qu’il aura, au préalable, définis avec son client.
Cette phase d’analyse est primordiale, en effet son but est d’améliorer la productivité de l’entreprise et des outils.
Un fois cette analyse faite, il devra réaliser la conception de l’architecture de l’entrepôt des données. Il devra ainsi décider de l’architecture du datawarehouse qu’il souhaite mettre en place.

Reporting et comptabilité
Le consultant BI n’est pas seulement porteur de solutions. Il est aussi capable d’effectuer des reportings ainsi que de la consolidation statuaire. Cette étape est importante, une fois qu’il aura analyser les besoins de l’entreprise, il devra effectuer un reporting auprès de son client afin de lui présenter son plan d’action.
Le consultant BI doit aussi être capable d’estimer les coûts des opérations qu’il va mettre en place. Il est important que ses propositions soient chiffrées afin que le client ait une vue d’ensemble sur le projet du consultant BI.

Mise en place du plan d’action
Une fois son cahier des charges effectué, son reporting présenté et sa comptabilité réalisée, le consultant BI va mettre en place son plan d’action. Pour cela, en suivant son cahier des charges il va tout d’abord hiérarchiser les phases d’implantation de son projet. Il devra donc établir les besoins communs ainsi que le dimension d’urgence du besoin.

Vérification et formation
Une fois que sont plan d’action est mis en place, la phase de vérification arrive. Il est très important en tant que consultant BI de s’assurer du bon fonctionnement des outils mis en place. Il devra bien évidemment tester au maximum ses outils et mettre en place un plan d’action type en cas de dysfonctionnement.
Parallèlement, le consultant BI doit impérativement former les équipes qui susceptibles de toucher aux outils mis en place.

Compétences requises

Compétences techniques
Le consultant BI doit bien évidemment être formé sur plusieurs outils informatiques qu’il devra maitriser afin d’accomplir sa mission dans les meilleures conditions.
Tout d’abord il est import qu’il ai des connaissances très larges en informatique, incluant la base de donnée, les CRM et ERP ainsi que l’architecture des systèmes.
En plus il devra avoir des connaissances plus spécifiques en Business Intelligence et Big data. La maitrise du langage SQL mais aussi celle de l’outil Informatica et Datastage semble être primordiale.

Capacité relationnelle et esprit d’analyse
Tout au long de sa mission, le consultant BI devra dans un premier temps fixer avec son client les besoins de l’entreprise. Pour cela il aura aussi besoin d’avoir un esprit d’analyse assez poussé mais aussi un esprit synthétique afin de synthétiser au maximum les nombreux besoins du client.
Dans un second temps, lors du développement des outils, le consultant BI sera en étroite relation avec les développeurs et devra donc manager une équipe et donner des directives.
Enfin, une fois les outils déployés, il devra former les futurs acteurs susceptible d’utiliser les nouveux outils mis en place

Maîtrise de l’anglais
Il peut être demandé au consultant BI de pratiquer l’anglais durant sa mission. En effet certains logiciels étant développés en anglais, il sera important que le consultant maitrise cette langue.

Contexte

Le consultant BI travaillera en étroite relation avec la direction générale de l’entreprise ainsi qu’avec l’équipe informatique. Aussi, lors de la fin du déploiement de ses outils, il devra former les équipes à l’utilisation de ses outils.
Le secteur d’activité peut varier et le type d’entreprise aussi. En effet, un consultant BI pourra tout à fait travailler pour une grande structure comme pour une petite.

Carrières et Salaire

Le métier de consultant BI est aujourd’hui un métier très convoité ! En effet de plus en plus de personnes s’orientent vers ce métier. Ce poste est très généralement effectuer par des jeunes diplômés ou encore des jeunes cadres. En effet, même si il faut de l’expérience, ce métier permettra plus tard de passer Chef, Directeur ou Responsable de projet BI .
Le Tarif Journalier Moyen (TJM) d’un consultant BI se trouve autour de 584 euros.

Formation

Pour devenir consultant BI, il est nécessaire d’avoir un Bac+5 en management de projet (informatique, télécoms, statistiques ou encore mathématiques). Un diplôme d’école d’ingénieur sera aussi apprécié.

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Fiches métiers Project Management

Chef de Projet Informatique : Fiche métier

Le chef de projet informatique se charge de traduire les demandes de ses clients en solutions informatiques. De l’analyse des besoins à la livraison du produit final, ses missions exigent des compétences autant techniques que managériales. Son rôle est multiple et complet.

 

Le métier de chef de projet informatique

 

Nature du travail 

Construire l’avant-projet
Le chef de projet prend part au projet bien antérieurement avant le commencement de celui-ci. Il collabore avec les utilisateurs ou les clients afin d’établir quels vont être leurs besoins et rédigera le cahier des charges nécessaire à la bonne réalisation du projet : estimation du budget et du temps de travail, équipe à mettre en place, plannings, répartition des tâches, enjeux et risques…

Assurer le suivi du projet
Responsable au quotidien du projet, il veille au respect du cahier des charges, des délais et des coûts. Il coordonne et supervise, établit des reportings avec ses supérieur ainsi qu’avec ses clients. Il adapte également, si besoin, le projet initial au fur et à mesure de l’avancée de celui-ci. Le tout réalisé dans le respect des délais et des attentes tout en suivant les directives budgétaires.

Mise en place des solutions informatiques
Il s’occupe de superviser par la suite l’installation des solutions informatiques et des tests réalisés jusqu’à leurs intégrations dans l’entreprise. Par la suite, il se chargera de récolter les retours pour effectuer des améliorations. La maintenance et l’évolution des applications peuvent aussi faire parties de ses compétences.

 

Compétences requises

Sens de l’organisation
A la fois en charge d’animer une équipe et en relation avec ses clients, le chef de projet est un véritable manager. Sa capacité de gestion ainsi que de planification l’obligent à être organisé de façon à mener dans son intégralité le projet. Ainsi il sera capable de gérer tout imprévu qui pourrait nuire au bon déroulement du projet.

Rigueur
Ses connaissances techniques et ses qualités analytiques imposent une grande rigueur au chef de projet. Compte tenu des délais, des coûts et de la qualité du projet qu’il doit livrer, le sens du détail est obligatoire pour ce type de poste.

Travail en équipe
Outre sa capacité d’organisation, ses qualités d’animateur sont mises à l’honneur : le dialogue est primordial entre les différents acteurs du projet et le chef est le principal promoteur de celui-ci. Aisance relationnelle et bonne communication sont nécessaires afin d’être le plus efficace possible.

Contexte

Du fait de la grande complexité du projet, il est demandé au chef de projet de mettre plutôt en avant ses qualités de coordination et de gestion pour mener à bien le projet dans le respect des coûts et des délais. Son expertise technique sera dans un second temps primordiale. Il devra également avoir une bonne connaissance des différents besoins des métiers à sa charge.

Carrières et Salaire

L’insertion des chefs de projets informatiques est très bonne, mais ce métier est rarement confié à des novices. Il nécessite généralement 3 à 5 ans d’expérience. Le poste de chef de projet junior est néanmoins accessible pour les moins expérimentés, variant selon la taille de l’entreprise et de la complexité du projet.
Le TJM (Taux Journalier Moyen) d’un chef de projet informatique peut varier de 450 à 560 euros.

Formation

Un bac+5 universitaire d’une école d’ingénieur ou les titulaires de master projets informatiques universitaires sont les profils les plus recherchés.


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Architecte des Systèmes d’Information : Fiche métier

Le métier d’architecte des systèmes d’information est un métier indispensable pour le bon fonctionnement d’une entreprise. En effet, grâce à l’architecte des SI, tous les matériaux et logiciels de l’entreprise seront organisés afin d’optimiser la circulation des données.

Le métier d’Architecte des Systèmes d’Information

Les missions

Concevoir et construire tout le système informatique de l’entreprise

Dès son arrivée dans l’entreprise, l’architecte des systèmes d’information devra s’entretenir avec son client afin de définir son besoin. Ensuite, et pour aller plus loin dans la compréhension du besoin, l’architecte des systèmes d’information va étudier et analyser ce besoin. Pour ce faire, il pourra notamment réaliser des audits dans les différents départements de l’entreprise afin d’évaluer au mieux le besoin de son client.
Au final, il devra le retranscrire en langage informatique à partir du cahier des charges de son client

La sélection des meilleurs outils

Afin d’élaborer ses logiciels ou ses programmes, l’architecte SI saura sélectionner au mieux les outils pour répondre au besoin de son client.
Il construira un modèle d’architecture correspondant aux attentes, au budget mais aussi les contraintes (comme par exemple la sécurité) de l’entreprise pour laquelle il travail.

Mise en place des nouveaux outils et la formation des utilisateurs

Une fois son modèle d’architecture au point, l’architecte des SI devra l’exécuter. Pour cela, il travaillera en étroite relation avec un expert technique et autres prestataires. Durant cette étape, l’architecte des systèmes d’information devra s’assurer du bon fonctionnement des outils mis en place. Il devra également tester ses outils au maximum afin de prévoir d’éventuels bugs et donc de pouvoir mettre en place des solutions pour son client.
Enfin, pour terminer sa mission, l’analyste des SI devra s’assurer de bien former les équipes qui utiliseront en direct les outils qu’il aura mis en place.

Compétences requises

Capacité d’adaptation

Pour répondre au mieux au besoin de son client, l’architecte SI doit parfaitement connaître l’infrastructure matérielle et des réseaux. Il devra aussi être très attentif à l’évolution des technologies. L’informatique évoluant très rapidement de nos jours, il est donc nécessaire d’être constamment à jour pour exercer ce métier.
Dans une autre dimension, il sera important que l’architecte SI s’adapte très facilement à son client. Chaque besoin étant différent et chaque entreprise l’étant aussi, il sera nécessaire qu’il puisse facilement s’adapter à son nouvel environnement.

Capacités relationnelles

Il est tout à fait vrai de dire qu’un architecte des systèmes d’information doit avoir une excellente capacités relationnelles et savoir travailler en équipe. Tout au long de sa mission il devra travailler en collaboration étroite avec des experts techniques et autres prestataires mais aussi être à l’écoute des remarques de son client.

Maitrise de l’anglais

Les outils informatiques et autres technologies étant souvent développées en anglais, il semble important que l’architecte des systèmes d’information ait une bonne maitrise de la langue de Shakespeare.

Contexte

L’architecte SI est le plus souvent en relation avec des experts techniques et avec des prestataires. Ces derniers sensibles de participer à la mise en place des nouveaux outils et matériaux.

L’architecte des systèmes d’information pourra aussi bien travailler pour une grande structure que pour une petite structure.

Carrières et Salaire

L’insertion professionnelle d’un architecte des systèmes d’information est plutôt bonne car il y a un offre élevée dans le secteur. Cependant, pour prétendre à ce poste, 7 à 10 années expériences sont nécessaires, il est donc presque impossible de se faire embaucher en tant qu’architecte SI directement après les études.

Ce secteur offre de nombreuses perspectives d’évolution. Plus l’architecte SI aura de l’expérience, plus il se verra confier des missions importantes. Il pourra donc évoluer vers des postes d’architecte logiciel, d’expert techniques ou encore de directeur de projet.

Le TJM (Taux Journalier Moyen) se situe entre 550 et 750 euros.

Formation d’Architecte des Systèmes d’Information

Un bac+5 (diplôme d’ingénieur ou un master) est nécessaire.
Comme énoncé au-dessus, il sera difficile de prétendre directement après les études au poste d’architecte SI. Il faudra donc acquérir quelques années d’expériences en tant que chef de projet pour améliorer l’expertise technique.

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Freelance informatique / tech Quotidien de freelance

Freelance au quotidien : Conseils d’un consultant freelance après 15 mois de freelancing

Pourquoi devenir Freelance ? Qu’est-ce que le quotidien en tant que freelance a de mieux ? Comment trouver ses premiers clients ? Quels sont les conseils d’un consultant en freelance ?

Dans notre précédente vidéo nous vous avions présenté que faire entre deux missions freelance.

Dans cette sixième vidéo, Club Freelance & Dominique Dufour vous présentent les conseils d’un consultant freelance ; Frédéric Bonomo Chef de Projet Data, après 15 mois de freelancing. 

Dominique Dufour : Quelle est selon toi la première qualité pour être freelance ?

Frédéric Bonomo : Je pense que c’est essentiellement une question de tempérament. Il faut avoir une face commerciale pour essayer d’aller gagner de nouveaux contrats. Mais aussi pour faire soi-même son propre suivi de mission, assurer également le côté administratif avec notamment la facturation. Il faut également avoir un côté entrepreneur pour essayer de se vendre ; pour essayer de conquérir de nouveaux marchés et de penser aussi à son évolution de carrière en termes de compétences.

DF : Pourquoi es-tu devenu freelance ?

FB : Il y a deux ans je tournais un peu en rond et je voulais sortir de cette zone de confort dans laquelle je m’étais installé en client final. Je voulais également découvrir de nouveaux horizons, apprendre de nouvelles choses et aussi grandir professionnellement. C’est donc naturellement que je me suis tourné vers les sociétés de services. Je sentais que je pouvais gérer cette partie commerciale, administrative par moi-même. Je souhaitais aussi me lancer dans l’entreprenariat c’est donc pourquoi je me suis lancé en Freelance. J’avais dans mon cercle, dans mon réseau, un certain nombre de personnes qui étaient déjà passées freelance qui m’ont aidé, conseillé et qui m’ont permis de me lancer à mon propre compte.

DF : Qu’est-ce qui te plaît le plus dans ton quotidien de freelance ?

FB : Ce qui me plait le plus dans mon quotidien de freelance c’est la diversité en termes de missions. Quand on a la possibilité de travailler dans des secteurs d’activité différents sachant que très souvent les besoins sont extrêmement urgents et ce qui permet donc d’avoir des opportunités en terme de carrière, de poste, qu’on aurait peut être pas forcément en Cdi ou des process de recrutement, de sélection sont beaucoup plus lourd et ou on va vous demander une réactivité et beaucoup d’application en termes de travail. Mais vous aurez beaucoup de possibilité en terme d’évolution de carrière. Ce qui est fondamental c’est que c’est a vous de gérer votre propre carrière et de gérer votre propre employabilité.

DF : Quels conseils pour un futur freelance ?

FB : Le premier des conseils que je donnerai pour toute personne qui souhaite se lancer serait de bien définir la zone géographique où vous souhaitez évoluer. Mon deuxième conseil serait de bien réfléchir au poste idéal que vous aimeriez occuper et mon troisième conseil serait de bien définir votre Taux Journalier Moyen (TJM).

DF : Comment as-tu trouvé tes premiers clients ?

FB : Sur mes 15 mois d’activité en temps que Freelance j’ai eu 3 différents clients que j’ai tous trouvé via mon réseau. La force principale d’un freelance est donc son réseau. Mon conseil serait donc : Cultivez votre réseau ! Informez les gens de ce que vous faites, de ce que vous recherchez puisque derrière, cela vous permettra de trouvez plus facilement des missions.

DF : Quel est ton statut ? Comment gères-tu l’administratif ?

FB : J’ai opté pour la forme juridique SASU et je me fait accompagner d’un expert-comptable qui me suis régulièrement et à qui j’envoie mes factures et tous mes documents financiers. Il dresse le bilan en fin d’année et fait tout le travail financier pour moi.

DF : Penses-tu que les entreprises savent travailler avec des freelances ?

FB : Chez certains prospects j’ai pu voir que le statut de freelance était un peu difficile à envisager , surtout sur certaines expériences un peu négatives qu’ils ont pu avoir avec certaines personnes qui sont peut-être partie un peu précipitamment. Donc j’insiste sur le fait qu’en tant que freelance vous avez aussi une responsabilité par rapport à toute la communauté des freelances et il est primordial de partir en bons termes avec vos clients. Ne les laissez pas en plan et soyez pro jusqu’au bout même s’il peu parfois y avoir des difficultés en terme de relationnel ou de communication.

A propos de l’auteur

Dominique Dufour, auteur du MOOC « Lancez votre activité de freelance », et auteur de « Je suis freelance.com, Développez votre activité grâce aux réseaux sociaux » (Pearson, 2013) . Ancien journaliste,Dominique est aujourd’hui entrepreneur, consultant, auteur et formateur.
http://www.dominique-dufour.com/
 

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Fiches métiers Infra Project Management

Expert technique : Fiche métier

L’expert technique est très souvent spécialiste. En effet, connaissant son domaine, il aura pour rôle d’assister, contrôler mais aussi d’informer et de conseiller. Il interviendra plus particulièrement sur un projet dans sa totalité ou en partie.

Le métier d’Expert Technique

Nature du travail :

Définir l’architecture technique, phase préparatoire

Toujours en accord avec la stratégie de son client, l’expert technique doit analyser les besoins de l’entreprise afin de mettre en place la meilleure solution possible pour améliorer le processus métier. Pour cela, il devra réaliser des audits internes afin d’analyser les outils existant et les remplacer éventuellement par des solutions plus performantes.

Il devra par la suite adapter les produits mis en place pour correspondre parfaitement à la structure de l’entreprise.
Cette phase va permettre de tester les solutions mises en place afin de les adapter au maximum aux besoins de l’entreprise.

Former les futurs utilisateurs sur le produit

Cette phase parait primordiale puisqu’il s’agit de former les prochains utilisateurs sur le produit que l’expert aura mis en place. Il assistera au déploiement des nouveaux produits afin d’assister au maximum les nouveaux utilisateurs.

Contrôler et tester les outils mis en place

L’expert technique devra mettre en place des tests permanents pour contrôler le bon fonctionnement des éléments qu’il aura instaurer.
Lors d’un dysfonctionnement, il est important qu’il puisse intervenir rapidement en analysant et en comprenant d’où vient la panne. Un problème étant vite arrivé, il est important de mettre en place des solutions visant à résoudre ce problème.

Résoudre des situations complexes

L’expert devra explorer toutes sortes de dysfonctionnement anormal et proposer une marche à suivre pour résoudre ces problèmes complexes. Bien sûr, cette marche à suivre devra être déployée dans l’entreprise afin que chacun puisse y avoir accès.

Compétences requises

Compétences techniques

L’expert technique doit avoir une parfaite connaissance des solutions techniques qui entrent dans son domaine de spécialisation. Il est aussi important d’avoir une connaissance plus générale des solutions techniques ne rentrant pas forcément dans son domaine, ainsi qu’une compréhension du secteur d’activité de son client.

Maitrise de l’anglais

Une maitrise de l’anglais est aussi importante afin de bien comprendre les documentations des logiciels. En effet, beaucoup de logiciel sont traduit en anglais. L’expert technique pourra assister à des formations en anglais sur certains outils.

Ecoute, Curiosité, Rigueur

L’expert se doit d’avoir une écoute parfaite du client afin de cibler au maximum son besoin. Ensuite, il est important qu’il soit curieux pour pouvoir chercher constamment les nouvelles évolutions techniques. De plus une rigueur semble indispensable. En effet, pour rester compétitif, il devra évaluer au plus profond le besoin de l’entreprise afin d’y répondre au maximum.

Autoformation et polyvalence

Le métier d’expert technique est donc un métier évolutif. En effet, toujours à l’affut des nouvelles technologies, l’expert technique est en constante formation. Il est important d’avoir cette connaissance pour rester compétitif. La polyvalence semble aussi être prédominante dans ce métier. L’expert devra aussi bien résoudre des problèmes techniques que de la formation interne des futurs utilisateurs des outils.

Etre un bon pédagogue

Il faudra enfin qu’il soit bon pédagogue pour former les futurs utilisateurs sur les outils qu’il aura mis en place au sein de l’entreprise. Cette formation devra se faire aussi bien en interne qu’en externe.

Contexte

En interne l’expert technique est en relation avec les consultants technique, le responsable support, les concepteurs-développeurs ainsi que les chefs de produits. A l’externe il est amené à travailler avec les prestataires, le client, le DSI et les fournisseurs.
Il est également en relation constante avec les futurs utilisateurs.

Carrières et Salaire

Avant d’exercer le métier d’expert technique, il est préférable d’avoir au minimum trois ans d’expérience dans des métiers comme : Ingénieur d’étude et développement ou encore chef de projet informatique.
Il sera possible pour l’expert technique d’évoluer vers les métiers d’ingénieurs d’affaires, de directeurs de projet ou encore de directeur technique.

Son taux journalier moyen se situera entre 550 € et 700 €

Formation d’Expert Technique

Il est possible de devenir expert technique après avoir obtenu un Bac+2 (DUT ou IUT) mais aussi avec un Bac+5 (Ecole d’ingénieur, master). Il est ensuite possible de se former dans un domaine plus spécialisé.
Enfin, un doctorat pourra aussi déboucher sur le métier d’expert technique.

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