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Contrat Madelin : Tout savoir

Le contrat Madelin rencontre un vif succès. Il offre une retraite complémentaire et des avantages fiscaux. Explications avec Club Freelance.

Les avantages du contrat Madelin pour bien préparer votre retraite

Les travailleurs non salariés sont de plus en plus nombreux à être attirés par le contrat Madelin. Ce dernier permet de se constituer une retraite complémentaire restituée sous la forme d’une rente mensuelle. En effet, force est de constater que les retraites de base des travailleurs non salariés sont relativement faibles. On estime que la majorité d’entre eux part à la retraite avec moins de la moitié du dernier revenu perçu. Le contrat Madelin apparaît ainsi comme une solution adaptée. Explications avec Club Freelance.

Qu’est-ce que le contrat Madelin ?

Aujourd’hui, on estime que plus d’un million de personnes a souscrit un contrat Madelin. Il est réservé aux commerçants, artisans, professions libérales et à tous les autres travailleurs qui ne sont pas salariés. Ce contrat a pour objet de permettre de compléter la pension de retraite de base en se constituant une retraite complémentaire restituée sous forme de rente. En outre, le contrat Madelin permet de bénéficier d’une réduction fiscale en déduisant les primes versées.
Ainsi, tous les travailleurs non salariés pourront se constituer une retraite complémentaire d’un montant librement défini. Chaque versement réalisé au titre du contrat pourra se déduire de vos bénéfices, ce qui offre un avantage fiscal automatique.

Lire notre article : Freelances : tout savoir sur les trimestres de retraite

Les différents contrats de retraite Madelin

Il existe en réalité trois types de contrats de retraite Madelin :

  • Le premier est mono-support et permet une sécurisation totale de l’investissement pour la retraite ainsi qu’une rémunération de l’épargne comprise entre 2,5 % et 3,5 %
  • Le second est multi-support, ce qui offre une pluralité de fonds d’investissement. Vous n’investissez pas seulement dans un fonds en euros mais aussi dans un fonds en actions. Les perspectives de gains sont plus importantes sur le long terme
  • Le troisième se constitue de points. Autrement dit, les cotisations versées pour la constitution de votre retraite complémentaire se transforment automatiquement en points retraite. Votre épargne évolue en augmentant la valeur de service de chaque point retraite. Ensuite, le point retraite se transforme en rente versée à vie.

Le contrat Madelin : une baisse d’imposition sur le revenu

Le contrat Madelin permet aux professionnels de bénéficier d’un avantage de nature fiscale. Il peut déduire les versements réalisés afin de réduire son imposition sur le revenu. Ces versements sont donc déduits des revenus professionnels. Il est à noter que ces versements sont exclus du plafonnement des niches fiscales.

Le contrat Madelin est un véritable avantage pour tous les travailleurs non salariés imposés à 30 % au moins. En effet, l’économie d’impôt réalisée est directement rattachée à votre imposition. Ce qui est particulièrement avantageux si vous êtes hautement taxés.
Exemple concret : Le Plafond Annuel de la Sécurité Sociale (ou PASS) est pris en compte pour calculer le montant des cotisations déductibles.

Ce montant est fixé à 37 548 €. Imaginons que votre revenu appel imposable est de 30 000 €. Il est donc inférieur au PASS. Or, le principe est que tout revenu imposable inférieur au PASS bénéficie d’une enveloppe fiscale égale à 10 % du montant du PASS. Autrement dit, votre déduction fiscale sera de 3 754,8 €, ou 37 548 x 10 %.
Si votre revenu imposable est compris entre 37 548 € et 300 384 € ; votre enveloppe fiscale sera égale à 10 % de votre revenu auxquels s’ajouteront 15 % de la part de votre revenu supérieure au PASS. Par exemple, si votre revenu imposable est de 50 000 € ; l’enveloppe fiscale sera de 50 000 x 10 % + ((50 000 € – 37 548 €) x 15 %), soit 6 867,8 €.

Un accompagnement à chaque étape

L’un des nombreux avantages de la loi Madelin est d’être souple et complète. C’est également d’offrir un accompagnement tout au long de la carrière professionnelle de l’indépendant.


Cet accompagnement se concrétise à travers deux phases distinctes :

  • La phase d’épargne qui s’étend de votre souscription au contrat jusqu’à votre départ en retraite. Vous déterminez librement avec votre compagnie d’assurance un montant annuel minimum que vous vous engagez à verser jusqu’au jour du départ à la retraite. Vous êtes décisionnaire de l’épargne placée pour votre retraite, en toute transparence. Vous pouvez également réaliser des versements exceptionnels au rythme que vous souhaitez pour faire progresser plus rapidement votre épargne retraite
  • La phase de rente prend naissance au jour de votre départ à la retraite. Vous transformez alors votre épargne retraite en une rente mensuelle versée à vie.
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Développement Fiches métiers

Développeur logiciel : Fiche métier

Le rôle principal du développeur logiciel est de concevoir et d’assurer la maintenance de programmes informatiques destinés à des entreprises.
Il peut avoir à gérer des missions de court terme qu’il peut assurer en autonomie. Ou bien des missions à plus long terme, pour de gros projets avec une multitude d‘interlocuteurs.
Développeur informatique, architecte logiciel, ingénieur d’études informatiques sont les autres appellations du développeur logiciel.

Le métier de Développeur logiciel

Analyses des besoins du client
Afin de déterminer les paramètres et fonctionnalités du projet, le développeur traduit en termes techniques les besoins de son client et établit le cahier des charges. Il détermine ensuite la faisabilité du projet ainsi que les limites techniques qu’il peut rencontrer.

Conception et développement
Après avoir déterminé le cadre du projet, le développeur freelance passe à la conception et au développement du logiciel. Il peut être amener à travailler en étroite collaboration avec les architectes pour définir le framework du programme à développer. A l’aide des différents langages informatiques, il va ensuite être en mesure de coder le projet.

Test et maintenance
Pour vérifier la fiabilité du logiciel développé et éviter tout dysfonctionnement, il est nécessaire d’effectuer des phases de test. Si d’autres dysfonctionnements interviennent après la mise en place du logiciel au sein de l’entreprise, le développeur peut de nouveau intervenir pour assurer la maintenance et corriger les éventuels problèmes.

Compétences requises

Maîtrise des langages de programmation et applications web
Un bon développeur freelance logiciel doit maitriser les langages de programmation. Tels que C, #C, javascript, C++, COBOL, les applications web comme PHP, Visual Basic, Dreamweaver ainsi que les différents systèmes d’exploitation comme Windows, Linux ou Unix.

Bonne connaissance des méthodes et outils de développement
Connaître les différentes méthodes et outils de développement comme l’UML, les méthode agiles, les méthodologies orientées objets… fait partie des compétences requises afin de mener les projets à bien.

Maîtrise de l’anglais technique
La maîtrise de l’anglais est importante pour assurer une bonne compréhension de la documentation technique ainsi que pour pouvoir intervenir sur des projets internationaux.

Rigueur et méthodologie
Afin de développer les logiciels dans des conditions optimales et de satisfaire au mieux les attentes du client, le développeur freelance doit faire preuve de rigueur et de méthodologie.

Contexte

Avec l’amélioration constante des outils de développement informatique et de l’environnement technique, le métier de développeur de logiciel évolue constamment et demande de se mettre à jour sur les nouvelles technologies. Le métier tend donc à demander de plus en plus de connaissances et une bonne capacité d’apprentissage et d’adaptation.

Carrières et Salaire

Le métier de développeur freelance logiciel concerne souvent des profils relativement juniors. Il constitue une bonne porte d’entrée pour les jeunes diplômés informaticiens. Par la suite, ce poste peut amener à devenir chef de projet informatique, administrateur de systèmes et réseaux ou encore administrateur de bases de données.
Leur TJM se situe en moyenne entre 400 et 460 euros

Formation Développeur logiciel

Différentes formations permettent d’accéder à ce métier. Les formations BTS ou DUT en informatique ou télécommunication, les masters spécialisés, ainsi que les parcours en école d’ingénieur avec une spécialisation en informatique.

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Comptabilité Freelance informatique / tech

Gérer ses revenus irréguliers de ​freelance

Être auto-entrepreneur signifie percevoir un chiffre d’affaires par définition variable. Mindquest vous donne ses conseils pour gérer parfaitement ses revenus irréguliers de ​freelance au fil de l’année.

Nos conseils pour gérer ses revenus irréguliers de ​freelance (au mieux)

A la différence du salarié qui perçoit chaque mois un salaire fixe, l’indépendant est soumis à un chiffre d’affaires. Ce dernier varie bien souvent de mois en mois. Le fait d’être indépendant, comme c’est le cas des freelances, implique donc de se préparer à des rentrées d’argent irrégulières. Voici les conseils de Mindquest pour vous aider à gérer vos revenus irréguliers d’indépendant et vous éviter de connaître des périodes financières difficiles.

Modifiez votre mode de raisonnement pour mieux gérer vos revenus irréguliers de ​freelance

En devenant indépendant, votre mode de raisonnement doit obligatoirement changer. En effet, vous n’êtes plus un salarié dans une entreprise mais bien une entreprise en elle-même. Il ne s’agit donc plus d’attendre son salaire à la fin du mois mais bien de gérer comme une entreprise l’intégralité de la comptabilité d’un freelance informatique.

Si vous ne le faites pas, il y a fort à parier que vous ne parviendrez pas à gérer vos revenus irréguliers d’auto-entrepreneur. Cela vous expose alors à des difficultés financières. Budgétisez vos recettes et vos dépenses pour anticiper votre situation financière fluctuante au cours de l’année. Mais pour vous aider, il existe de nombreux outils de comptabilité de freelance.


Découvrez notre dossier spécial : Gérer son argent quand on est freelance informatique, pour tout savoir sur les meilleurs moyens de gérer son argent si vous êtes consultant indépendant dans la tech et l’IT.

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Gérer les revenus irréguliers : gérez votre épargne pour anticiper les dépenses prévues et imprévues

Le fait de disposer de revenus irréguliers requiert de votre part une gestion orientée autour de l’anticipation. Il vous faut donc anticiper toutes vos dépenses, professionnelles et personnelles. Faites bien une distinction nette entre ces deux catégories de dépenses. De cette sorte, vous vous organisez au mieux et ne créez pas une confusion entre votre vie professionnelle et personnelle. Anticiper les échéances fiscales et sociales des freelances dans l’année vous aidera également.
De même, anticiper vos dépenses imprévues nécessite de disposer d’un niveau d’épargne suffisant sur le court, moyen et long terme.

  • Court terme : votre épargne professionnelle doit être suffisante pour financer des dépenses exceptionnelles et prévisibles. Comme un achat informatique par exemple ou des vacances
  • Moyen terme : vous anticiperez les déséquilibres intervenant durant l’année. Notamment afin de combler la perte de revenus durant la période estivale
  • Long terme : cela vous permettra de pallier le risque d’arrêt partiel ou total de votre activité dans le pire des cas.

Placez de l’argent de côté tout au long de l’année

Le mieux est de placer de côté l’équivalent d’une année de chiffres d’affaires, afin de vous constituer un matelas financier de protection suffisamment solide. Epargnez chaque mois un certain montant, que vous prendrez le temps de définir au préalable. De même, lissez votre revenu annuel pour en prélever un revenu mensuel régulier. Cela vous permettra de percevoir un revenu plus important les mois de faible activité et vous épargnerez davantage les mois de travail intense pour établir un équilibre au fil de l’année.

Privilégiez également un compte bancaire où votre argent est facilement accessible, afin de pouvoir en disposer rapidement si vous devez faire face à des imprévus plus ou moins contraignants. Le livret A ou le livret de développement durable sont d’excellentes solutions en la matière. La gestion de votre trésorerie est une priorité à chaque étape de votre activité. Durant les deux premières années de démarrage, une mauvaise gestion de la trésorerie est à l’origine des 2/3 de cessations d’activités entrepreneuriales.

N’oubliez également pas de prendre en compte les différentes cotisations que vous devez verser à l’URSSAF et la Cipav. Si vous bénéficiez de l’aide aux chômeurs, créateurs ou repreneurs d’entreprise (ACCRE), n’oubliez pas que cet avantage ne dure qu’un temps et qu’il est préférable d’anticiper le changement de cotisations.

Lire notre article : Covid-19 : quelles sont les aides et mesures dont vous pouvez bénéficier en tant qu’indépendant ?

Que retenir en conclusion ?

Pour conclure, voici nos conseils pour gérer au mieux vos revenus irréguliers d’auto-entrepreneur :

  • Pensez comme un entrepreneur et non plus comme un salarié. La bonne tenue de votre comptabilité est primordiale
  • Faites bien la distinction entre vos dépenses professionnelles et personnelles
  • Prévoyez un matelas financier sur le court terme (dépenses exceptionnelles et prévisibles), le moyen terme (en lissant les revenus perçus au fil de l’année) et le long terme (imprévus)
  • Conservez sur votre compte professionnel un fonds de réserve facilement déblocable d’un montant égal à 3 mois de chiffre d’affaires en moyenne et d’une année de chiffre d’affaires dans le meilleur des cas
  • N’oubliez pas d’inclure dans vos dépenses vos cotisations sociales ainsi que le montant de l’impôt.

Découvrez aussi nos articles : Gérer les impayés quand on est freelance, Tous les frais à prévoir pour devenir freelance et Auto-entrepreneur et plafond de chiffre d’affaires dépassé, que faire ?


Besoin de conseils pour lancer ou développer votre activité de consultant indépendant dans la tech ou l’IT ? Besoin de commencer une nouvelle mission en CDI ou freelance ? Rejoignez Mindquest et faites-vous accompagner par notre équipe d’experts.

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Fiches métiers Infra

Technicien Poste de Travail : Fiche métier

Le rôle du Technicien Poste de Travail est d’assurer la gestion et la maintenance du parc informatique (ordinateurs fixes et portables, téléphones, imprimantes, visio-conférences, etc). Sa mission ? Garantir la continuité du service de l’entreprise. Il intervient donc à toutes les étapes d’utilisation du matériel informatique, de l’installation du poste de travail à la résolution de pannes et problèmes techniques rencontrés par les utilisateurs, en passant par la gestion du parc dans son ensemble.
Parmi les autres appellations courantes et postes similaires : Technicien d’Assistance Maintenance, Technicien SVP, ou Technicien Support.

Le métier de Technicien Poste de Travail

Installation du matériel informatique
Le Technicien Poste de Travail installe et configure tous les composants matériels et logiciels nécessaires à un collaborateur, en s’assurant du respect des règles de sécurité et des standards techniques.
Mais ce n’est pas tout : il gère également l’installation des mises à jour et effectue les tests des équipements informatiques et téléphoniques. Il joue par ailleurs un rôle de support et d’accompagnement des utilisateurs dans la prise en main de ces outils.

Maintenance et administration
Il intervient également dans toutes les opérations de dépannage du matériel, l’important étant de maintenir l’ensemble des infrastructures en condition opérationnelle. Il effectue donc un diagnostic, et traite les incidents sur site ou à distance.

Participation à la gestion du parc
Le Technicien Poste de Travail peut également participer à une gestion plus globale de l’infrastructure, en mettant en place des actions préventives face à certaines menaces, en participant à la diffusion d’information auprès des utilisateurs, et en administrant la conformité du stock des équipements.
Il est en relation avec l’ensemble des fonctions de l’entreprise en interne, et avec les fournisseurs de solutions informatiques en externe.

Compétences requises

Connaissance de l’environnement informatique et technologique
Pour occuper ce poste, il est indispensable d’effectuer une veille pour se tenir au courant des évolutions technologiques : le métier évolue en effet au gré de l’introduction de nouveaux équipements, notamment des outils de mobilité. Il faut être capable de maîtriser la complexité croissante des installations, interconnexions et causes d’incidents.

Compétences techniques
Parmi les qualités clefs du Technicien Poste de Travail, figurent une large connaissance et un savoir-faire technique : il doit savoir traiter les demandes rapidement tout en menant un travail de fond sur la documentation des procédures en matière de support ainsi que de sécurité informatique.

Aptitudes relationnelles
Le Technicien Poste de Travail est en contact régulier avec les utilisateurs, et en particulier dans un contexte de résolution d’incidents. Il doit donc être doté d’empathie, de pédagogie et de sens du service.
Il est également important de faire preuve d’adaptation, de patience, et d’être ouvert aux échanges pour travailler dans une dynamique de coopération.

Contexte

Ce poste évolue de manière importante en raison de la virtualisation et de la standardisation des outils. Cela favorise d’une part la gestion et les interventions à distance, et d’autre part l’accroissement des enjeux liés au service client face aux enjeux techniques.

Carrières et Salaire

Le Technicien Poste de Travail a une fonction d’expert sans fonction managériale. Il peut néanmoins évoluer pour obtenir par exemple un statut de chef d’équipe maintenance ; après plusieurs années d’expérience.
Son TJM varie entre 260 à 300 €.

Formation de Technicien Poste de Travail

Il est souvent issu d’une formation Bac+2, avec 2 à 3 ans d’expérience. Le Technicien Poste de Travail peut toutefois débuter à un niveau bac, pour un poste à faible responsabilité.

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Découvrez également notre fiche métier : Technicien Helpdesk

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Devenir freelance Freelance informatique / tech

Hausse des freelances IT : pourquoi leur nombre augmente ?

Vous souhaitez devenir freelance et vous avez réfléchi à quelles sont les bonnes questions à se poser, vous vous êtes demandé Suis-je vraiment fait pour être freelance ? et vous avez pris en compte tous les frais à prévoir ? Parfait mais pourquoi devenir freelance informatique aujourd’hui ? Tout simplement parce que les consultants en informatique connaissent actuellement une popularité sans précédent avec une véritable hausse des freelances IT. Convoités de toutes parts par des entreprises en quête d’expertise ; ils profitent d’une rémunération en hausse et de nouveaux statuts mieux adaptés à leurs besoins, à l’image du portage salarial. Découvrez les tendances et les enjeux du métier de consultant informatique.


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Hausse des freelances IT : le consultant IT, un profil qui a le vent en poupe

Un nombre croissant d’entreprises font le choix de se tourner vers des expertises extérieures. Cela dans le but de gérer les problématiques liées aux domaines de l’informatique et du numérique. La plupart de ces organisations viennent chercher dans ce vivier de professionnels expérimentés un regard neutre. Mais aussi des compétences qu’elles ne parviennent pas forcément à trouver chez elles ou qu’il serait inenvisageable de gérer en interne.  

De leur côté, beaucoup de développeurs, consultants IT et experts en cybersécurité délaissent le CDI au profit de statuts indépendants. Certes moins stables, mais bien plus motivants et plus avantageux sur le plan financier. Être à son compte, c’est en effet pouvoir choisir ses missions et fixer ses honoraires librement. Les enjeux du freelance IT et les tendances du freelance informatique sont donc nombreux.

Vers un déclin des ESN ?

Un autre constat particulièrement révélateur s’impose. Les toutes puissantes ESN (entreprise de services du numérique) cèdent peu à peu leur place… Aux équipes exclusivement composées de freelances aux compétences complémentaires. Selon des chiffres publiés sur le site Eurostats, le nombre de travailleurs indépendants aurait ainsi augmenté de 72 % entre 2008 et 2016. Une évolution impressionnante qui s’explique en grande partie par un accès à l’indépendance facilité par un régime micro-entrepreneur très accessible.

Pour les entreprises ; faire appel à un expert indépendant ; c’est la perspective de gagner en flexibilité dans un contexte économique parfois difficile. En optant pour cette solution, il leur est ainsi possible de créer rapidement des équipes multi-disciplinaires ; constituées de professionnels réellement investis dans leurs tâches. Il faut dire que le freelance informatique a tout intérêt à soigner son travail s’il ne veut pas entacher sa réputation.

À titre de comparaison, l’ESN offre généralement moins de transparence et de flexibilité. Il est assez rare qu’une entreprise puisse choisir les personnes avec lesquelles elle souhaite collaborer. D’autant plus avec un turnover important qui ne permet pas forcément aux intervenants d’être bien acceptés par les équipes internes.

Enjeux du métier de consultant informatique : quels sont les métiers IT qui sortent du lot ?

En observant les différents baromètres relatifs au secteur informatique, il est assez aisé de dégager certaines tendances assez intéressantes. Il y a une véritable hausse des freelances IT, et parmi les tendances des métiers IT, les métiers liés à la data, aux infrastructures, aux ERP et à la sécurité sont ceux qui tirent le plus leur épingle du jeu. Parmi les meilleurs métiers IT, les Data scientists et les Experts en cybersécurité sont les profils le plus recherchés, mais aussi les mieux payés.

Dans une étude datant de début 2018 portant sur la rémunération des professionnels du domaine IT en Île-de-France ; le cabinet Robert Walters met en avant des chiffres sans équivoques. Par exemple, un Data Scientist peut espérer toucher de 65K à plus de 85k en fonction de son niveau d’expérience. Tandis que le niveau de rémunération d’un consultant en sécurité informatique expérimenté peut s’envoler à plus de 100k. Ces chiffres peuvent expliquer la hausse des freelances IT.

L’étude anticipe également les prochaines grandes tendances du secteur. Les entreprises seront à la recherche de compétences techniques solides, mais aussi d’une vraie compréhension des enjeux du secteur. Mais également une pénurie de profils IT qui devrait continuer à s’accroître et profiter aux consultants en activité. On devrait donc continuer à avoir une hausse des freelances IT dans les prochaines années.

Tendances et enjeux du métier de freelance informatique : Portage salarial et consulting

Devenir freelance informatique, c’est le rêve de beaucoup de professionnels. Pour certains, gagner un peu de cette liberté tant désirée, c’est aussi faire une croix sur leur sécurité. De nos jours, plusieurs statuts juridiques permettent de démarrer une activité indépendante, parfois en quelques clics. C’est notamment le cas du régime micro-entrepreneur (anciennement auto-entrepreneur). Il contrebalance sa grande accessibilité par plusieurs inconvénients difficiles à ignorer lorsque l’on se lance dans la grande aventure de l’entrepreneuriat. Une protection sociale peu avantageuse, un chiffre d’affaires plafonné et une image de marque pas toujours des plus glorieuses ; ce statut étant considéré comme précaire aux yeux de beaucoup, malgré une popularité qui ne se dément pas.
Que reste-t-il aux freelances informatiques qui ne veulent pas choisir entre liberté et sécurité ? Eh bien, la réponse se trouve peut-être du côté du portage salarial !

Portage salarial, pourquoi ça fonctionne ?

Né dans les années 1980, le portage salarial est un statut relativement atypique. Il se veut à la croisée entre l’entrepreneuriat et le salariat classique. Son mode de fonctionnement ? Le freelance informatique signe un contrat de travail avec une société de portage salarial qui lui permet en échange de profiter des avantages du statut de salarié tout en conservant son autonomie. Il bénéficie ainsi d’une protection sociale complète ; de congés payés : d’une mutuelle d’entreprise ; et peut même toucher des cotisations chômage en périodes d’intermission. En outre, il profite d’un certain nombre de services dont la nature dépend de la société qui héberge son activité. Offres de missions exclusives, accompagnement juridique, prise en charge administrative, parcours de formation…

Même s’il implique quelques concession ; comme le versement de frais de gestion, calculés sur le chiffre d’affaires du consultant ; le portage salarial fait de plus en plus parler de lui. Autrefois quasiment inconnue, cette solution est aujourd’hui adoptée par un nombre toujours plus important de consultants informatique.

Pour vous lancer au mieux dans l’aventure freelance et savoir comment démarrer en freelance, n’hésitez pas à consulter quelles sont les étapes pour devenir freelance ainsi que notre Guide pour auto-entrepreneurs.


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Fiscalité, impôts & retraite Freelance informatique / tech

Trimestres de retraite quand on est freelance : tout savoir

En l’espace de 10 ans, le nombre de freelances a triplé en France. Certains se demandent comment se déroule la validation des trimestres de retraite quand on est freelance. Zoom sur cette question avec Mindquest.

Guide sur la validation des trimestres de retraite quand on est freelance

Le nombre de personnes qui décident de se lancer en freelance ne cesse de s’accroître au fur et à mesure du temps. Ce statut, très prisé, est encadré par différents critères. Comme pour le salarié, le travailleur freelance doit valider des trimestres afin de prétendre percevoir une retraite à taux plein, une fois qu’il aura atteint l’âge de départ à la retraite. Comment faire pour valider des trimestres de retraite et quels sont les différents montants de base à prendre en compte ? Mindquest vous éclaire sur ces questions.


Et pour en savoir plus sur la retraite du freelance informatique, cliquez ici !


Cotisation minimale de retraite quand on est freelance

En qualité de travailleur indépendant, le freelance perçoit une retraite qui dépend de son statut juridique. Les prestations de retraite et les cotisations des travailleurs micro-entrepreneurs sont quant à elles soumises à des règles spécifiques.

argent cotisation retraite freelance

Depuis le 1er janvier 2018, les travailleurs indépendants ne cotisent plus au régime social des indépendants (RSI) et sont soumis au régime général, le RSI étant amené à disparaître.
Afin de pouvoir valider des trimestres d’assurance vieillesse, vous devrez avoir réalisé un chiffre d’affaires minimal durant vos années d’activité. Pour tous les professionnels soumis aux bénéfices non commerciaux (BNC) et professions libérales non réglementées, la Sécurité sociale pour les indépendants (ancienne RSI) se charge de la liquidation des droits à la retraite.
Pour valider vos trimestres de retraite chaque année, votre chiffre d’affaires déclaré doit donc respecter des seuils minimums :

  • 2 246 € pour valider un trimestre
  • 4 491 € pour valider deux trimestres
  • 6 737 € pour valider trois trimestres
  • 8 892 € pour valider quatre trimestres

Cet article vous intéresse ? Découvrez également nos articles « Prélèvement forfaitaire libératoire pour freelance​ : tout savoir » et « Prélèvement à la source pour les freelances : mode d’emploi« .


Calcul de la pension de base des travailleurs indépendants

Pour calculer la pension de base des freelances et indépendants, il est important de prendre en considération plusieurs paramètres. En effet, si l’indépendant a commencé à cotiser avant 1973, il est nécessaire de tenir compte du nombre de points acquis. Car depuis 1973, les pensions de retraite des indépendants sont alignées sur les pensions des salariés et ne dépendent plus de formules à points.

calcul retraite freelance

Ainsi pour calculer le droit à la pension de retraite de base, la SSI applique une formule simple : Revenu professionnel moyen (RPM) x Taux x Durée d’assurance / Durée d’assurance requise


Il est à noter que le revenu professionnel moyen correspond aux revenus des meilleures années d’activité, dans la limite du plafond de la Sécurité sociale. Pour toutes les personnes nées à partir de 1953, le nombre maximal de ces meilleures années est de 25.


Le taux appliqué dépend alors du nombre de trimestres validés par l’indépendant. Lorsqu’il est plein, cela signifie que l’indépendant a toujours pu valider 4 trimestres par année travaillée. Dans ce cas, le taux est de 50 %. S’il n’a pas pu valider tous les trimestres nécessaires, la décote vient minorer le taux et donc obérer une partie des droits à la retraite.


Exemple concret : Imaginons un travailleur indépendant né en 1956 et qui prend sa retraite en 2018. Il a alors atteint l’âge de 62 ans, âge auquel il peut parfaitement partir à la retraite. Son chiffre d’affaires annuel moyen est de 30 000 €. Il a cotisé pendant 166 trimestres, de sorte à avoir droit au taux plein. Le montant de sa retraite de base se calcule alors de la manière suivante : 30 000 x 50 % x 166/166 = 15 000 €/an, soit 1 250 € bruts par mois.

Taux plein : nombre de trimestres minimum par année de naissance

La durée d’assurance requise pour prétendre bénéficier du taux plein au départ à la retraite est fonction de l’année de naissance de l’indépendant :

  • 1949 : 161 trimestres
  • 1950 : 162 trimestres
  • 1951 : 163 trimestres
  • 1952 : 164 trimestres
  • 1953 ou 1954 : 165 trimestres
  • 1955 ou 1956 : 166 trimestres
  • 1957 et 1960 : 167 trimestres
  • 1961 et 1963 : 168 trimestres
  • 1964 et 1966 : 169 trimestres
  • 1967 et 1969 : 170 trimestres
  • 1979 et 1972 : 171 trimestres
  • naissance à partir de 1973 : 172 trimestres

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Fiches métiers Project Management

Chef de projet MOE : Fiche métier

Le chef de projet MOE assure la planification et l’implémentation d’un projet informatique à l’aide des ressources internes et externes. Le tout en respectant des contraintes budgétaires et de temps. Pour sa réalisation, le chef de projet s’appuie sur le cahier des charges établi en amont par le consultant MOA.

NB : le chef de projet MOE est à différencier du Consultant MOA. Dans le processus de développement d’un projet, le MOA est le maitre d’ouvrage. Il s’occupe d’analyser les besoins du client et d’établir un cahier des charges fonctionnel. Par la suite, c’est au tour du MOE, le maitre d’œuvre, d’implémenter le projet. Tout au long du processus, le MOA continue d’intervenir pour veiller au respect des conditions. (Surveiller les coûts, les délais et la qualité).

Le métier de Chef(fe) de projet MOE

Définition de la gestion du projet

A la suite de la réception du cahier des charges fonctionnel élaboré par le MOA; le chef de projet MOE s’occupe de la partie de la rédaction technique du projet. Il sélectionne ensuite les outils qui seront utilisés pour le déploiement du projet.

Conception du projet

Pour concevoir le projet, le MOE s’entretient et supervise les différentes équipes. L’objectif est de s’accorder sur le processus à adopter pour le développement. Il répartit également les différentes responsabilités. Il sera ensuite nécessaire de sélectionner et d’affecter les ressources en respectant les contraintes.

Suivi de l’implémentation du projet

Pour vérifier que le projet est bien mené, il est important d’organiser des tests, exercer un suivi et corriger les problèmes.

Compétences requises

Connaissance des méthodes de développement et outils applicatifs

Un chef de projet doit être en mesure d’utiliser des outils de développement. Mais également des outils applicatifs tels que qu’ERP ou CRM. Il doit également avoir connaissance des bonnes méthodes de gestion pour respecter les contraintes budgétaires et temporelles.

Qualité relationnelle

Le chef de projet devra faire preuve de qualité relationnelle. Cette qualité lui permettra de collaborer efficacement avec les équipes avec lesquelles il travaille. Mais aussi de comprendre et d’échanger avec le client ou prestataire.

Réactivité et anticipation et rigueur

Pour gérer les différents aspects du projet, le MOE doit être rigoureux et anticiper tous les points à traiter. Il doit également être réactif face aux changements qui peuvent survenir suite à la demande du client.

Contexte

Le chef de projet MOE peut être amené à travailler dans des entreprises différentes. Par exemple, chez un éditeur de logiciel ou bien chez l’utilisateur. Dans ce sens, ses activités peuvent varier. En effet, chez un éditeur de logiciel ses activités peuvent inclure des participations à des séminaires techniques. Tandis que chez l’utilisateur, ses missions se concentreront sur la gestion de projet.

Carrières et Salaire

Il existe quelques postes disponibles pour junior en tant que chef de projet MOE. Mais dans la majorité des cas, ce métier requiert d’avoir une certaine expérience en amont. Son TJM est d’environ 600 euros.

Formation d’un Chef de projet MOE

Pour devenir chef de projet MOE, il existe différents parcours. Il est possible de suivre un Master spécialisé en informatique ou réseaux et télécommunications ainsi que des parcours en écoles d’ingénieur avec le même type de spécialisation.

Trouver une mission de chef de projet MOE

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Devenir freelance Freelance informatique / tech

Exonération de la CFE pour certains auto-entrepreneurs en 2019

La loi de finances pour 2018 a prévu d’exonérer certains auto-entrepreneurs de la cotisation foncière des entreprises (CFE). Qu’en est-il vraiment ? Tour d’horizon.

Exonération de la Cotisation Foncière des Entreprises pour 2019

La cotisation foncière des entreprises (CFE) est une taxe basée sur la valeur locative du bien servant à l’activité professionnelle. La loi n° 2017-1837 du 30 décembre 2017, dite loi de finances pour 2018, a prévu une exonération du paiement de la CFE pour 2019 dans certaines conditions. L’auto-entrepreneur doit avoir réalisé un chiffre d’affaires annuel inférieur à 5 000 €. Que prévoit exactement cette loi et comment cette exonération va t-elle être mise en place ? Tour d’horizon avec Club Freelance.

Qu’est-ce que la CFE ?

La CFE, ou cotisation foncière des entreprises, est une taxe basée sur les biens servant de locaux à l’exercice de l’activité professionnelle. Elle est basée sur la valeur locative du bien. Il s’agit d’une composante de la Contribution économique territoriale (CET). Ainsi que de la Cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) instaurées en 2010.
Dans les mêmes conditions que les créateurs d’entreprise, les auto-entrepreneurs sont redevables de cette CFE.

Contours de l’exonération de CFE pour les auto-entrepreneurs en 2019

Le projet de loi de finances pour 2018 indique expressément que tous les auto-entrepreneurs dont le chiffre d’affaires en 2018 a été inférieur à 5 000 € n’auront pas à payer la CFE à compter de 2019. Le plafond des 5 000 € vise également l’ensemble des taxes additionnelles applicables. Cette exonération prend effet en 2019 et est reconduite les années suivantes.

Les autres exonérations de CFE possibles

Nombreux sont les entrepreneurs à considérer que le plafond des 5 000 € est particulièrement faible. En effet, un chiffre d’affaires annuel de 5 000 € équivaut à 416 € mensuels environ.
Que faire si vous avez dépassé ce plafond et que vous aspirez à une exonération ? Il existe d’autres possibilités pour vous d’être exonérés de CFE. Ce sera le cas si vous êtes une nouvelle entreprise. Y compris un micro-entrepreneur exerçant une nouvelle activité artisanale, commerciale ou libérale, sous le régime micro-social.
Il est indispensable pour l’indépendant ayant créé ou repris une entreprise de déposer sa déclaration 1447-C-SD avant le 31 décembre de l’année de la reprise ou de la création de l’entreprise, de sorte à ce que ses déclarations soient prises en compte pour l’année suivante.

Exonération de CFE la première année d’activité

Durant l’année de leur création, les nouvelles entreprises sont ainsi exonérées du paiement de la CFE. Cependant, il s’agit d’une exonération qui prend fin l’année suivante. Pour bénéficier d’une exonération sur une année complète, il peut être préférable de créer votre auto-entreprise en début d’année.

Exonération si nullité du chiffre d’affaires après la création d’entreprise

Dans le cas où l’auto-entreprise réalise un chiffre d’affaires nul la première année de sa création et/ou l’année suivante, l’indépendant sera alors dispensé d’avoir à verser de CFE, en conformité avec l’article 1478 du Code général des impôts.
En effet, dès l’instant où l’entreprise n’emploie pas de salarié et qu’elle ne réalise pas de recettes, elle n’est pas considérée comme ayant débuté son activité professionnelle. La CFE trouve à s’appliquer réellement la première année où l’entreprise réalise un chiffre d’affaire, excepté pour la première année de création.

Exonération en fonction du lieu d’implantation de votre entreprise


En fonction de l’implantation de votre entreprise, vous pouvez prétendre à une exonération de CFE :

  • entreprise située dans un bassin d’emploi à redynamiser (BER) entre 2007 et 2017 : l’exonération de CFE dure 5 ans
  • entreprise située dans un quartier prioritaire politique de la ville (QPPV) : l’exonération est totale les 5 premières années. Ensuite, vous bénéficiez un abattement dégressif de 60 % la 6e année, de 40 % la 7e année et de 30 % la 8e année
  • entreprise implantée dans une zone de restructuration de la défense (ZRD) : l’exonération est totale pour les 5 premières années.

Démarche pour demander l’exonération de CFE

Si vous recevez un avis d’imposition vous demandant de régler la CFE, il est préférable de la régler dans un premier temps puis d’en demander le remboursement. Pour cela, faites parvenir un courrier en recommandé avec avis de réception auprès du Service des Impôts des Entreprises (SIE) auquel dépend votre entreprise. Vous pourrez alors demander le bénéfice de l’exonération totale. Cependant, il est préférable d’anticiper au maximum le paiement de la CFE en faisant parvenir le plus tôt possible un courrier au SIE.

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Développement Fiches métiers

Webmaster : Fiche métier

Le webmaster, webmestre en français, se charge de la gestion, de l’animation et de l’entretien d’un site internet. Il doit posséder des compétences techniques pour la bonne gestion du fonctionnement du site internet, pour gérer l’administration du serveur et intégrer des langages. Pour la gestion et création de contenu du site, des compétences rédactionnelles et éditoriales sont requises.

Cependant, selon la structure et le type d’entreprise, le webmaster peut être plus spécialisé dans la partie du développement technique ou bien dans la partie rédactionnelle et éditoriale.
Le webmaster travaille souvent en collaboration avec l’ équipe de développeurs web, de graphistes et l’équipe marketing.

Le métier de Webmaster

Gestion du site
Concernant la partie technique des missions du webmaster, il est en charge du suivi quotidien du site Internet, des mises à jour à appliquer et de l’administration du serveur. Il peut également intervenir en cas de problème technique.

Gestion du contenu éditorial et animation du site
Le webmaster s’occupe de la diffusion d’information sur le site Internet. Il gère les forums de discussion comme la partie FAQ, ajoute et articule les contenus en gérant la mise en page des textes.
Il peut également être amené à la création de newsletters.

Veille technologique
Afin de faire évoluer le site Internet et de le rendre attractif auprès des utilisateurs, le webmaster doit se tenir informé des dernières innovations techniques. Il effectue également des veilles concurrentielles.

Compétences requises

Maitrise des langages et outils
Le webmaster doit être en mesure de maitriser les langages et outils de développement. (.Net, J2EE, SQL). Il doit aussi maitriser les outils de bureautique et d’édition web. (HTML, JavaScript ou PHP). L’objectif est d’assurer un bon suivi et une bonne gestion du site.

Qualité rédactionnelle
Comme le webmaster peut être amené à créer du contenu et à entretenir les forums, il doit être capable de rédiger du contenu de qualité. La connaissance des règles éditoriales des sites est ainsi requise.

Capacité d’adaptation et polyvalence
Il est nécessaire de faire preuve de polyvalence face à la diversité des missions demandées et également être capable de répondre aux attentes des différents interlocuteurs. Ces derniers peuvent être le service informatique comme le marketing ou la communication.

Contexte

Ce métier a connu des évolutions et les webmasters sont aujourd’hui plus spécialisés dans des domaines tels que l’architecture web ou la partie éditoriale, par exemple.
Le poste de webmaster généraliste reste très important dans les PME.

Carrières et Salaire

La fonction de webmaster peut avoir des perspectives d’évolution de carrière vers d’autres métiers. Directeur technique, développeur multimédia ou encore chef de projet.
Le TJM est d’environ 320€.

Formation Webmaster

La formation suivie pour devenir webmaster est un diplôme universitaire ou un diplôme en école spécialisée en informatique de bac +2 à bac +5. Le BTS en informatique ou le DUT spécialisé dans les métiers du multimédia sont assez répandus.
Il existe aussi des formations professionnelles ou certifications pour exercer ce métier (AFPA ou CNAM).

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Comptabilité Freelance informatique / tech

Les règles encadrant la TVA pour les auto-entrepreneurs

Au-delà d’un certain montant, l’auto-entrepreneur est tenu de facturer la TVA à ses clients. Qu’est-ce que cette exigence implique ? Quelles en sont les conséquences ? Quelles sont les règles encadrant la TVA pour les auto-entrepreneurs ?

Tout savoir sur la TVA pour les auto-entrepreneurs

La TVA (ou taxe sur la valeur ajoutée) est un impôt indirect sur la consommation. Elle vise tous les biens et services utilisés ou consommés en France. En principe, le consommateur final supporte la charge de la TVA, et non pas les entreprises. Ainsi, l’entreprise facture la TVA à son client et la reverse ensuite au service des impôts. L’entreprise est donc un collecteur d’impôt pour l’Etat. Au-delà de 34 400 € pour les prestations de services et 85 800 € pour les commerçants, les auto-entrepreneurs doivent appliquer la TVA. Tour d’horizon pour mieux comprendre les rouages de la TVA appliquée aux auto-entrepreneurs.

Auto-entrepreneur et franchise de TVA

Tous les auto-entrepreneurs bénéficient d’un régime fiscal pour auto-entrepreneur particulier qui leur permet d’être en franchise de TVA jusqu’aux seuils de chiffre d’affaires fixés début de l’année 2021, à savoir :

  • 34 400 € pour les activités de services
  • 85 800 € pour les activités d’achat-vente

Si l’entrepreneur dépasse ces plafonds de chiffre d’affaires, il est assujetti à la TVA dès le 1er jour du mois concerné par le dépassement. La TVA ne fera alors pas partie du chiffre d’affaires et l’indépendant devra réaliser une déclaration de TVA. Anticiper ce changement de régime peut être indispensable.
Concrètement, l’auto-entrepreneur qui ne faisait pas la différence dans ses factures entre le HT (hors taxe) et le TTC (toutes taxes comprises) doit désormais adopter une manière différente de gérer sa comptabilité.


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Les conséquences de la collecte de TVA pour les auto-entrepreneurs

Le principe de la collecte de TVA est simple. Vous facturez à vos clients la TVA sur les biens et services que vous proposez. D’un autre côté, vous payez la TVA auprès des fournisseurs chez lesquels vous achetez des biens et services. Vous reversez la différence auprès du service fiscal compétent.

Le taux standard de la TVA à appliquer à vos factures est de 20 %, sur la vente de biens et prestations de services.
Sachez que l’avantage majeur d’appliquer la TVA est de la récupérer sur vos dépenses. Cet avantage n’intéresse cependant que les auto entrepreneurs qui réalisent régulièrement des achats.

Quand l’auto-entrepreneur collecte la TVA, cela signifie donc aussi qu’il peut la déduire. Il pourra alors regrouper tous ses achats à la fin de l’année et si la balance de TVA est en faveur de l’auto-entrepreneur, l’Etat devra le rembourser du montant correspondant.

Les inconvénients de gestion de la TVA pour l’auto entrepreneur

Chaque auto-entrepreneur soumis à la TVA doit suivre les étapes suivantes pour déclarer sa TVA :

  • Créer un compte professionnel sur le site des impôts
    Dans un premier temps, il convient de créer et d’activer son compte professionnel en ligne, directement sur le site des impôts. L’activation du compte peut prendre plusieurs jours. Cet espace permettra à l’auto-entrepreneur d’accéder aux déclarations de TVA ainsi qu’à ses différents règlements.
  • Obtenir le numéro d’identification fiscal individuel
    Pour obtenir son numéro d’identification fiscal individuel, il est nécessaire de contacter directement le service des impôts des entreprises dont dépend sa micro-entreprise. Le numéro est délivré sous 48 heures. Ce dernier permet d’identifier l’auto-entrepreneur soumis à la TVA.
  • Déclarer et payer en ligne la TVA
    La déclaration et le paiement de la TVA pour les freelances peuvent se faire en ligne, grâce à la téléprocédure. Cette démarche se réalise sur le compte fiscal professionnel de l’indépendant. L’opération se termine par la réception d’un accusé de réception qu’il est important de conserver.

Freelances, vous vous posez des questions sur le prélèvement à la source pour les freelances et le prélèvement forfaitaire libératoire pour freelance, découvrez quelles sont les échéances fiscales et sociales des freelances.


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